Pour Gabriel Attal, une majorité absolue pour l'extrême droite serait "terrible pour le pays"
À quatre jours du second tour des élections législatives, BFMTV reçoit les représentants des blocs en position de force. Gabriel Attal représentera Ensemble et le camp présidentiel, puis Marine Tondelier sera questionnée pour le Nouveau Front populaire, avant un entretien avec Jordan Bardella pour le Rassemblement national. Pouvoir d'achat, immigration, vision de la société...une émission événement.
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00:00Il y a deux alternatives, enfin il y a une alternative avec deux possibilités, soit vous avez l'extrême droite qui a une majorité absolue.
00:07Je pense que ce serait terrible pour le pays, je le dis vraiment très sincèrement.
00:11Je pense que trier les français selon leur origine, considérer qu'il y a des faux français quand ils ont une double nationalité,
00:16c'est l'inverse de nos valeurs et ça va précisément
00:19contre l'apaisement qui est souhaité par la majorité des français. Et je pense qu'en termes économiques, pour les emplois des français, et ça,
00:25tous les représentants des entrepreneurs, des chefs d'entreprise l'ont dit, je pense que ce serait
00:29catastrophique. L'autre possibilité,
00:31c'est que vous ayez, je n'ai pas parlé de majorité plurielle, que vous ayez une assemblée nationale plurielle.
00:35Disons que c'est comme ça que François Hollande peut avoir pas compris, puisqu'il dit que nous pourrions imaginer...
00:39Je ne suis pas le porte-parole de François Hollande.
00:41François Hollande, il dit ce qu'il veut. Moi, ce que j'ai dit...
00:43A la fin, si c'est leur groupe qui arrive devant le vôtre, c'est vous qui dicteront ce qu'on met dans cette coalition.
00:47Mais moi, je me bats pour que, on a plusieurs centaines de candidats ensemble pour la République,
00:50tout le monde, en tout cas beaucoup dans les commentateurs, expliquaient au début de cette campagne des législatives
00:56qu'ils allaient disparaître, que cette troisième voie allait disparaître.
01:00On a montré que non au premier tour.
01:02Quand j'ai pris la tête de cette campagne, on était à 14%, à Pauline de Malherbe.
01:07Au premier tour des élections législatives, on a fait près de 21%,
01:10c'est-à-dire près de 7 points de plus qu'au moment du début de cette campagne.
01:13On a eu plus de 300 candidats qualifiés au second tour de ces élections législatives.
01:18Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que vous êtes satisfait ?
01:20Non, ce que je suis en train de vous dire, c'est que moi, je me bats pour nos candidats,
01:23pour qu'ils soient les plus nombreux possibles à l'Assemblée nationale,
01:25pour protéger les Français des hausses d'impôts, défendre leur pouvoir d'achat,
01:28protéger les Français en investissant pour leur sécurité avec des mesures nouvelles
01:32qui vont plus loin que tout ce qu'on a fait auparavant.
01:34Et que c'est ça mon combat aujourd'hui, c'est pas d'aller discuter de mesures avec M. Hollande,
01:40où j'entends parfaitement les propositions que vous faites.
01:42Mais sur le fond, d'ailleurs, mettre en place une proportionnelle, remettre la loi sur la fin de vie,
01:48une loi sur la décentralisation comme des pistes de réforme consensuelle,
01:52voilà ce qu'il dit, François Hollande, pourquoi pas, non ?
01:54Vous venez du même parti au départ, vous pourriez vous entendre.
01:58Nous-mêmes, on a engagé un chantier sur la question du millefeuille territorial
02:02pour simplifier les choses, pour clarifier les compétences des différentes collectivités locales.