Patrick Vignal, député sortant Renaissance arrivé en 3e position dans la 9e circonscription de l'Hérault, a annoncé son désistement pour faire barrage au RN.
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00:00Je me suis mal exprimé. Le président m'a demandé, parce qu'il dort jamais, si je me maintenais ou pas, et je lui ai dit que je me retirais.
00:08Donc la formation était incomplète, mais c'est de ma faute ce que j'ai dit au journal Midi Libre. Il ne m'a jamais dit de me maintenir.
00:15Il a des qualités, des défauts, mais il n'impose rien à personne.
00:18Mais est-ce que c'est compliqué pour vous, non seulement de vous désister, et d'appeler à voter pour la candidate insoumise ?
00:25Écoutez, ce n'est pas compliqué pour moi. On marche sur la tête. De toute façon, cette dissolution, ça va faire quoi ?
00:30Il y a dans cette élection... On est devenus fous, les politiques. Je ne crois pas que...
00:36Répondez à ma question. Répondez à ma question.
00:40C'est dur pour moi, effectivement, de faire en sorte de ne pas être au deuxième tour, mais moi, je vais être clair.
00:47Je ne veux pas qu'il y ait une voix supplémentaire, un député supplémentaire à l'Assemblée nationale,
00:52mais je n'ai pas envie d'avoir non plus Jean-Luc Mélenchon.
00:55Moi, j'aurais aimé encore être là pour avoir un bloc central qui partait de Fabien Roussel jusqu'à Édouard Philippe.
01:01Et j'espère, et je le dis à Douzman, à Caro Delgas, à Bernard Cazeneuve, à tous ces gens de gauche républicains,
01:08j'espère qu'on ne ferait pas avoir et que ce ne sera pas le Che Guevara-Mélenchon qui sera Premier ministre,
01:13parce que là, la gauche ne pourra pas se reconstruire.