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Transcription
00:00Vous trouvez tout de suite Clovis Cazalie qui est au siège du RN, Marine Le Pen et Jordan Bardella sont arrivés en fin de matinée sur place, victoire historique, mais ce que veut le RN aujourd'hui plus que jamais, c'est qu'il n'a pas obtenu hier soir, c'est la majorité absolue.
00:16Absolument, Jordan Bardella, d'ores et déjà prévenu, il ne veut pas du poste de Premier ministre s'il n'a pas de majorité absolue.
00:23Absolue, oui mais voilà, avec quelques négociations peut-être, quelques députés LR qui le rejoindraient, il pourrait peut-être former une alliance de gouvernement au lendemain du second tour.
00:34Et puis il y a bien sûr ce second tour dimanche, le RN pense qu'il peut faire encore mieux, un des cadres du parti en venant ici à la réunion du bureau exécutif qui a lieu actuellement au QG où je me trouve,
00:45et bien me disait la dynamique est de notre côté, les français nous ont vu arriver en tête et nous sommes persuadés que davantage de français vont donc nous rejoindre, n'ont plus peur.
00:56Le RN qui d'ailleurs essaye de rassurer les électeurs indécis, mais tout de suite je vous propose d'écouter Jordan Bardella à son arrivée ici au QG, vous allez le voir, il est très confiant.
01:07Je ne crains aucun désistement, je crois que le RN peut remporter cette élection dimanche avec une majorité absolue, évidemment avec ses alliés, notamment les républicains à droite d'Éric Ciotti,
01:19donc mon ambition c'est une majorité absolue dimanche, j'appelle les français à rester mobilisés et j'entends évidemment sur la base de cette majorité absolue constituer un gouvernement d'union nationale
01:30pour mettre en oeuvre le projet de redressement que j'ai présenté au pays, et je suis le seul d'ailleurs dans cette élection, non seulement à pouvoir battre monsieur Mélenchon,
01:37mais à parler du fond et à parler du quotidien des français, le pouvoir d'achat, la sécurité et l'immigration.
01:44Voilà, Jordan Bardella confiant, Clovis Casali on vient de l'entendre, qui désigne l'ennemi, Jean-Luc Mélenchon, c'est contre lui que les tirs sont lancés depuis hier soir.
01:57C'est exactement ça, Jean-Luc Mélenchon l'ennemi numéro un, mais c'est aussi une manière pour Jordan Bardella de créer des problèmes au sein du nouveau front populaire,
02:07car vous le savez, Jean-Luc Mélenchon n'est pas le candidat désigné, le premier ministrable désigné, il est loin de faire l'unanimité au sein du bloc de gauche,
02:16et même au sein de LFI avec certains députés, certaines figures importantes, Ruffin, Autain, qui voient d'un mauvais oeil le rôle joué actuellement par Jean-Luc Mélenchon,
02:26et c'est vrai que Jean-Luc Mélenchon effraie de nouveaux électeurs, et Jordan Bardella nous disait qu'il pense qu'il pourrait convaincre des électeurs de droite, du centre et même de gauche,
02:36tous ceux qui ne veulent pas voir Jean-Luc Mélenchon à Matignon, et c'est une tactique très claire désormais du Rassemblement National,
02:44Jordan Bardella qui a écrit une lettre ouverte aux Français, qu'il a publiée sur les réseaux sociaux, qui a aussi déclaré sur les réseaux sociaux qu'aujourd'hui,
02:51nous sommes face à un choix entre l'Union Nationale avec des valeurs républicaines, celle du Rassemblement National, selon Jordan Bardella, et une coalition qui n'a ni queue ni tête,
03:02la coalition, je cite, du déshonneur, et elle serait celle de la gauche, avec une arrivée de LFI au pouvoir qui créerait le chaos et même l'insurrection.
03:12Voilà les mots de Jordan Bardella.
03:14Merci beaucoup Clovis. Roselyne Fèvre, Jordan Bardella, confiant, aujourd'hui, il a de quoi ? Le RN n'a plus d'angle mort aujourd'hui ?
03:24Plus beaucoup, non. Plus beaucoup. Et d'ailleurs, il choisit avec qui il veut débattre. Alors là, il dit, je vais débattre avec Jean-Luc Mélenchon, j'irai à Matignon.
03:35Si j'ai une majorité absolue, j'y vais. Si j'en n'ai pas, j'y vais pas. J'attends de voir quand même.
03:42Ça, c'est un effet d'annonce ?
03:44J'ai lu dans un journal dominical que Marine Le Pen était en train de changer de pied là-dessus, en disant, bon, 270, on pourrait réfléchir, etc.
03:56Alors, bien sûr, il faut qu'il soit sûr de pouvoir quand même avoir une majorité relative, ce qu'avait dans le fond Emmanuel Macron,
04:05pouvoir au moins faire passer quelques textes. Ils auront du mal, mais je sens bien qu'il gratte à la porte du pouvoir et que quoi qu'il arrive,
04:15même s'il se rapproche de cette majorité absolue, mettons, si c'est 275, est-ce qu'ils ne seront pas tentés d'y aller ?
04:23Aujourd'hui, en tout cas, on voit que le duel, c'est effectivement Mélenchon-Bardella. Il y a quand même seulement 400 000 voix de différence.
04:35Et Macron, au milieu de tout ça, c'est la place du mort. Comme disent les Anglo-Saxons, c'est le backseat driver, celui qui est au fond de la voiture
04:44et qui ne met pas sa ceinture et qui rentre dans le pare-brise. C'est un peu ça.
04:49Aujourd'hui, c'est cette image. Alors il a beau effectivement se balader au touquet comme Tom Cruise avec une écharpe en plein mois de juillet et un blouson Aviator,
05:01on se demande à quoi il joue. Alors est-ce qu'il peut gagner son pari ? Parce que ça fait partie d'une option aussi.
05:08C'est-à-dire qu'il trouve le trou de souris pour essayer malgré tout de trouver une majorité de briquet de broc avec ce que certains appellent la gauche raisonnable,
05:19PS, son meilleur ami François Hollande, et puis une partie de la droite, du centre et un peu de la gauche, hormis LFI. Est-ce que c'est un scénario possible ? On a l'impression qu'il y croit.

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