• il y a 3 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 30/06/2024.

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Sport
Transcription
00:00:00C'est l'équipe du soir, l'Espagne qualifiée pour les quarts de finale, l'explication magnifique qui aura lieu ce vendredi le 5 juillet prochain à Stuttgart avec l'Allemagne, pays hôte.
00:00:22L'Espagne ce soir s'est imposée 4 buts 1 contre cette Georgique quand même qui est épatante.
00:00:27L'équipe de Willis-Agnol est donc éliminée mais sort vraiment la tête haute de cette compétition et puis on aura la qualification sur le fil de l'Angleterre avec une légalisation dont on va vous parler, celle de Jude Bellingham.
00:00:40Présentation pas si expresse que ça ce soir puisqu'on a le temps, il n'y a pas eu d'orage et il n'y a pas eu de temps qui a été perdu.
00:00:47Le président et l'élégant de l'équipe du soir, Johan Mikko, bonsoir.
00:00:50Bonsoir.
00:00:51Vous allez bien Président ?
00:00:52Ça va mais j'ai vu qu'il n'y avait pas de quiz donc ça va pas mal.
00:00:55Oui mais il y a le Tour de France, il y a beaucoup d'actualités, c'est chargé.
00:00:58Pas de problème.
00:00:59Voilà, merci beaucoup.
00:01:01Avec plaisir.
00:01:01Vous restez ?
00:01:02Oui.
00:01:02Oui vous restez.
00:01:04Emile Gillet votre ami en régime dit de toute façon vous êtes nul au quiz.
00:01:07Voilà je préfère comme ça un peu de transparence.
00:01:10Je vous présente votre ville peuple, Rico Blanco de La Plata, bonsoir.
00:01:14Bonsoir.
00:01:15Bon ce soir l'Espagne vous a enchanté j'imagine, on va débriefer ça.
00:01:18C'est du football de haut vol.
00:01:20De haut vol.
00:01:20Et peut-être pas suffisant pour gagner.
00:01:23Attention ce qui est un peu long dans vos explications,
00:01:25vous pourriez vous faire mordre les mollets par la hyène de l'équipe du soir.
00:01:28Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vue.
00:01:30C'est vrai ?
00:01:30Quand je le voyais à travers la télé, non mais tu y es de moins en moins, ça m'inquiète.
00:01:36Je le sais, t'inquiète pas.
00:01:38C'est mon émission, c'est ma chaîne, c'est mon groupe.
00:01:40Voilà, j'ai Marie-Julie Amoury qui veut vous parler dans quelques minutes.
00:01:45Attention Etienne, nous avons Hervé Penaud, un chanteur, un baladin.
00:01:49Regardez, regardez.
00:01:51Bonsoir à toutes et à tous.
00:01:52Quel bonheur d'être avec vous.
00:01:54Il y a eu des bons matchs aujourd'hui.
00:01:55Il y a eu des bons matchs ?
00:01:56Ah oui.
00:01:57Il y a eu des résultats moyens, mais...
00:01:59Il y a eu des bons matchs quand même.
00:01:59D'accord, très bien.
00:02:01Et Nabil Zéni, t'es dans la place.
00:02:03Bonsoir mon Fenech.
00:02:04Comment ça va ?
00:02:05Ça va bien.
00:02:08Pour l'instant, tout va bien.
00:02:09Pour l'instant, tout va bien.
00:02:10Eh bien, il n'y a pas de problème.
00:02:11Pour les infos, c'est Camille Macalli ce soir.
00:02:14Bonsoir Camille.
00:02:16Donc évidemment, la calife de l'Espagne en image.
00:02:18Et puis ce qu'il faut retenir également de l'actualité de ce dimanche,
00:02:20c'est avec vous Camille.
00:02:21Allez, au boulot.
00:02:23Une belle victoire de la Rora.
00:02:244 buts à 1.
00:02:2518e minute.
00:02:27On commence avec une contre-attaque de la Georgie.
00:02:28Mikotadze qui oriente à droite.
00:02:30Kakabadze qui centre fort.
00:02:31Le normand marque contre son camp.
00:02:33La Georgie ouvre le score.
00:02:35Nico Williams à gauche, centre en retrait.
00:02:37Rodry contrôle du droit et croise du gauche.
00:02:39Égalisation juste avant la pause.
00:02:4151e minute.
00:02:42Suite à un coup franc de l'Espagne, Yamal centre droit.
00:02:44Ruiz conclut de la tête.
00:02:4675e minute.
00:02:47Fabienne Ruiz adresse un long ballon sur Williams
00:02:49qui s'amuse et marque en force.
00:02:51Et puis l'Espagne qui en remet une couche
00:02:53avec un bel enchaînement de Dani Olmo.
00:02:554-1 score final.
00:02:57On l'a dit, le choc.
00:02:58Ce sera vendredi.
00:02:59L'Espagne affrontera l'Allemagne.
00:03:01Deuxième étape du Tour de France.
00:03:03Et Tadej Pogacar s'empare déjà du maillot jaune à Bologne.
00:03:08Et encore un Français à l'honneur aujourd'hui.
00:03:11On ne s'arrête plus après Romain Bardet.
00:03:13Kevin Vauculin s'impose après un magnifique numéro.
00:03:16Première victoire pour son premier Tour.
00:03:19À trois semaines des Jeux olympiques,
00:03:21les voleyeurs français frappent un grand coup en Pologne
00:03:24après avoir renversé l'Italie, la Pologne.
00:03:26Les Bleus de Jean-Patrice s'imposent 3-7 à 1 face au Japon
00:03:29et décrochent l'or avant de défendre bien sûr
00:03:32leur titre olympique à Paris dans quelques semaines.
00:03:36T'as une bonne augure, franchement.
00:03:38Quel exploit, bravo.
00:03:39Deux questions sur la qualification de l'Espagne.
00:03:42La deuxième, elle est classique.
00:03:45C'est le MVP, finalement.
00:03:46Quel joueur, voyez-vous, MVP de cette rencontre ?
00:03:49C'est partagé parce qu'on a vu beaucoup de talent.
00:03:52Et puis ce soir, l'Espagne nous avait laissé
00:03:54sur une très belle impression au premier Tour.
00:03:55Mais là, c'est le basculement.
00:03:57C'est une autre compétition qui commence,
00:03:59comme dirait Dieder Deschamps.
00:04:00L'Espagne devient-elle le grand favori de l'Euro ?
00:04:03Habillage à l'espagnol.
00:04:06Et Hervé Penaud va répondre à cette première question
00:04:08par un oui ou par un non ce soir-là.
00:04:10Je vais me mettre rien que sur le but, pas tellement plus.
00:04:12Je vais me mettre Nico Williams.
00:04:14Non, la question c'est, est-ce qu'ils sont très bons ?
00:04:16Ah, j'ai compris le MVP.
00:04:18Un favori de l'euro aussi ?
00:04:20Alors, l'Espagne devient-elle le grand favori de l'euro ?
00:04:22La réponse, Nico Williams.
00:04:23Oui.
00:04:24OK, merci beaucoup.
00:04:24Il suit quand même l'émission.
00:04:25Hervé, l'émission a commencé, mon piquet.
00:04:28Mais non, vous m'avez parlé tout à l'heure.
00:04:29Non, je précisais la deuxième question,
00:04:32mais la première était là.
00:04:33Je pensais avoir été clair, mais c'est moi.
00:04:35Je vous transmets mes excuses.
00:04:37C'est moi, c'est moi.
00:04:38Nabil Jelit.
00:04:39Non.
00:04:40Non ? OK.
00:04:41Eric ?
00:04:42Je vais dire oui, mais...
00:04:44Il y a quand même des équipes derrière qui...
00:04:46Mais je vais dire oui.
00:04:47Oui, OK.
00:04:48Etienne ?
00:04:49C'est un souhait et un prono.
00:04:51Un souhait et un prono, c'est un double oui.
00:04:54Il y avait des problèmes pour lancer le jingle,
00:04:57on en a reparlé après l'émission.
00:04:58Je ne sais pas ce que vous avez fait,
00:05:00mon cher Joan, vous regardez la caméra,
00:05:02puis voilà, vous créez, vous lancez tout ça.
00:05:04Jingle.
00:05:07Ah, là, c'est mieux.
00:05:08Ça gueule.
00:05:08Ah, là, c'est mieux, là.
00:05:09Là, c'est mieux.
00:05:10Eh bien, Nabil, vous êtes le seul à avoir 10 ans.
00:05:12Nabil, est-ce que vous voulez affronter Rico, Etienne ou Hervé,
00:05:16qui vient de commencer son...
00:05:17Je vais affronter Hervé pour une raison,
00:05:19parce qu'il ne comprend pas les questions.
00:05:21Je vais lui donner plus de chance.
00:05:22OK, très bien.
00:05:23L'Espagne devient-elle le grand favori de l'euro ?
00:05:26Ce soir, une nouvelle démonstration,
00:05:28mais en match et en élimination directe.
00:05:30Vous répondez non.
00:05:32Ben voilà, l'habillage est prêt.
00:05:34Non.
00:05:35Pourquoi ?
00:05:36Non, mais il n'y a pas un favori.
00:05:37Pour moi, il y a des favoris.
00:05:39Et puis, de toute façon, on va être fixé sur le prochain match face à l'Allemagne.
00:05:42Certains avaient déjà enterré l'Allemagne après son match poussif contre la Suisse.
00:05:46Mais on a vu que la Suisse était une très bonne équipe.
00:05:48Il y a le Portugal qui est également intéressant dans ce qu'ils proposent.
00:05:52Alors évidemment, elle est séduisante, cette équipe.
00:05:54Mais l'Allemagne, ça va être quand même une autre histoire, un autre niveau.
00:05:56Et je rappelle que l'Espagne va jouer l'Allemagne à l'extérieur en Allemagne.
00:06:00Donc pour le coup, pour moi, je ne peux pas dire définitivement que c'est les favoris.
00:06:05OK, mais il y a encore un petit peu de nuance du côté de Nabili pour vous.
00:06:09Oui, mais à un moment, on fait une émission, il faut se mouiller.
00:06:12Bon, et pour se mouiller, l'équipe la plus forte,
00:06:14celle qui est la plus séduisante, la plus impressionnante,
00:06:17avec des joueurs qui sont capables de faire des différences.
00:06:18Ils ne prennent pas de but.
00:06:19Ils ont pris un but ce soir, mais un CSC.
00:06:21C'est une équipe impressionnante, c'est l'Espagne.
00:06:24Quand on a vu toutes les autres équipes, justement, on a vu des failles, des défauts,
00:06:28à la fois dans la qualité collective, parfois dans la qualité individuelle.
00:06:31Du côté de l'Espagne, on a l'impression que tout le monde maîtrise son jeu.
00:06:34Et c'est une équipe qui s'avance comme favori.
00:06:36Alors, est-ce qu'elle gagnera ?
00:06:40Une seconde, il vous reste une seconde, Nabil.
00:06:43Personnel, merci.
00:06:44Ou avez-vous quelque chose à nous dire ?
00:06:45Non, mais moi, je ne suis pas ici pour donner des notes artistiques, quoi.
00:06:50Ils ont tout gagné.
00:06:51Vous, non.
00:06:52Si, vous êtes un esthète, franchement.
00:06:54Non, mais ce n'est pas toujours la meilleure équipe qui va au bout dans le contenu.
00:06:56On le sait très bien, c'est rare.
00:06:58Sinon, on n'aurait jamais rien gagné.
00:07:00Je vous remercie, je vous remercie.
00:07:02Je suis venu pour entendre ça, ce n'est pas la peine.
00:07:03L'Espagne devait être le grand favori de l'Euro.
00:07:05Sur le site de l'équipe, vous votez soit Hervé, soit Nabilou.
00:07:08Et puis, le Président va trancher.
00:07:11Non, mais par rapport à ce qu'on a vu depuis le début de la compétition,
00:07:15je pense que oui, ils deviennent les grands favoris de cet Euro.
00:07:18Par rapport au style de jeu, le problème qu'ils avaient,
00:07:22ils avaient tendance à être pris souvent en contre et à être en difficulté.
00:07:26Je trouve qu'ils l'ont moins, même s'il y a eu un coup ou deux.
00:07:28On sait que la qualité aussi des attaquants géorgiens en contre.
00:07:31Mais sinon, dans l'ensemble, c'est une vraie maîtrise sur ce match-là.
00:07:34C'est à la fois très fort défensivement.
00:07:37Au milieu, c'est quand même d'un niveau exceptionnel.
00:07:40Et puis, offensivement, ils ont deux joueurs de talents exceptionnels
00:07:42sur les côtés qui peuvent faire la différence.
00:07:45Donc, c'est très difficile à défendre face à eux.
00:07:47Et en plus, c'est une équipe qui est quand même très agréable à voir jouer,
00:07:50très technique, très spectaculaire.
00:07:52Donc, pour tout ça, je dis que oui.
00:07:54Aujourd'hui, avant l'Euro, je me disais qu'ils faisaient partie de ces équipes-là.
00:07:58Et après quatre matchs ?
00:07:59Mais après ces huitièmes-là, ce qu'ils ont fait en poule et tout,
00:08:02je les mets devant un peu toutes les autres équipes.
00:08:05On va sur la droite du plateau, y retrouver, on va dire,
00:08:08je pensais que c'était le plus espagnol, c'était Rico.
00:08:11Sans du parsa, coule d'envol.
00:08:12Eh bien, finalement, avec la réponse, la première réponse d'Etienne Moatis,
00:08:15c'est un double oui, parce que c'est à la fois un constat et aussi un souhait.
00:08:20J'aimerais que vous développiez sur le souhait.
00:08:21C'est par rapport à cet Euro, ce que vous avez, ce que vous voyez dans cet Euro ?
00:08:24C'est un souhait ?
00:08:25Oui, bien sûr, parce que c'est extrêmement agréable de voir une équipe,
00:08:28je ne vais pas répéter tout ce qui a été dit, sur la qualité du jeu de l'Espagne,
00:08:30qui est quasiment exceptionnelle depuis le début de la compétition.
00:08:33Et l'idée qu'elle puisse aller au bout en produisant ce jeu-là,
00:08:37pour le football, ce serait sympa aussi.
00:08:39C'est agréable de voir des équipes, quand c'est la vôtre, gagner, c'est vrai,
00:08:43mais c'est encore plus agréable de voir une équipe qui produit quelque chose,
00:08:46qui propose un football hyper spectaculaire, ultra collectif
00:08:51et qui a gommé quelques petits défauts qu'elle avait,
00:08:53quand elle pouvait ronronner, parfois devenir ennuyeuse.
00:08:55Aujourd'hui, elle est aussi capable d'avoir de la vitesse sur les côtés,
00:08:59d'avoir de la maîtrise, d'avoir de la transition à certains moments aussi.
00:09:03Et quand vous regardez le banc aujourd'hui de l'équipe d'Espagne, c'est exceptionnel.
00:09:07Donc, c'est vrai qu'on a plutôt envie, même si on soutient quand même l'équipe de France,
00:09:11on a quand même envie que ce n'est pas l'équipe de France,
00:09:12que ce soit cette équipe-là qui aille au bout.
00:09:14Eric, qu'est-ce que vous apprends de ce match-là ?
00:09:16Est-ce que vous pensez que ce soir, face à l'ERG, à certains moments de la partie,
00:09:21et notamment lorsque le score n'était pas acquis, il y a eu 0-0 et tout ça,
00:09:24vous vous dites, tiens, il y a un test, il y a un petit truc,
00:09:27comment va répondre cette Espagne ?
00:09:28Qu'est-ce que vous apprend cette victoire-là ?
00:09:29Comme on l'a vu, le match en Angleterre, avant, est mené 0-1 avec ce but.
00:09:33Tout se dit, quelque part, est-ce que l'Espagne va être capable de renverser ?
00:09:38Ils ont mis du temps, mais ils ont un ADN commun, ils ont des principes de jeu.
00:09:42De La Fuente, l'entraîneur, a pris la succession, n'oublions pas,
00:09:45après la Coupe du Monde, de Luis Enrique.
00:09:47On s'est moqué d'eux en disant qu'ils n'avaient pas trop d'attaquants.
00:09:50Aujourd'hui, tout le monde l'a dit, Nico William, c'est titulaire à gauche.
00:09:56Lamine Yamal, 16 ans et demi, à droite, ça met de la verticalité.
00:09:59Ils ont toujours l'emprise du milieu, avec Rodry et Pédric,
00:10:03qui a été très bon pour moi, parce qu'ils se mettent dans les interlignes.
00:10:07Et puis, il y a la charnière française, on ne donnait pas 2 euros.
00:10:12Ça ne ressemble pas au point faible de l'équipe, ça ?
00:10:14Non, non, non.
00:10:14Moi, je pose la question.
00:10:15Non, mais c'est des workers classe héros, ça veut dire qu'on se fout de leur gueule.
00:10:19Ils sont partis, on ne les connaissait pas, on les a découverts.
00:10:23La porte, un peu plus à Citi.
00:10:25La porte, on s'est hissé.
00:10:26Le normand, Damien Degord, on vous en parle déjà depuis 2-3 ans.
00:10:29Le normand, on l'a découvert à la Real Sociedad.
00:10:32La porte, pas d'apparition, Deschamps ne le calculait pas.
00:10:36Bon, il avait peut-être 5-6 mecs devant, il faut être sérieux.
00:10:38Et à Citi, il lui a fait comprendre qu'il ne le ferait plus jouer.
00:10:42Et donc, on se demandait.
00:10:43Tout ça pour dire que, pour moi, cette équipe espagnole, j'aime,
00:10:47parce que moi, je la trouve dans l'ADN de tout ce que j'ai vu.
00:10:51C'est un milieu fort, dépasse des redoublements, de la vitesse.
00:10:54Maintenant, ça suffira pour gagner, j'en sais rien, il a raison.
00:10:58Mais aujourd'hui, c'est quand même le favori.
00:11:004 matchs, 4 victoires, ils savent où ils vont.
00:11:02Quand ils changent des joueurs, ils ne changent pas de système.
00:11:04Fabien Nourris prend de la dimension qu'on ne connaissait pas,
00:11:08suite à la saison du PSG.
00:11:10Mais là, en équipe d'Espagne, il est peut-être en confiance installée.
00:11:13Puis surtout, c'est de la foineté, parce qu'il connaît beaucoup de jeunes.
00:11:15Il met des jeunes et il a su faire la transition.
00:11:19Je reviens à un superbe portrait de cette nouvelle Espagne de Nouïs.
00:11:22Est-ce que ce soir, la Géorgie, qui est 74e au classement FIFA,
00:11:27à un moment, vous vous êtes dit, tiens, il y a un test.
00:11:30Et comment il veut répondre ?
00:11:32Non, il n'y a pas eu de test.
00:11:34Il n'y a pas de test dans le sens où est-ce qu'on a pensé
00:11:36que la Géorgie pouvait renverser l'Espagne.
00:11:380-1, 0-1.
00:11:40Le test, il a été pour l'Angleterre.
00:11:42C'est la constance du match qui fait que la Géorgie mène au score.
00:11:44Finalement, le match peut se terminer à 7 ou 8-1.
00:11:47J'en reprends ma question.
00:11:49Comment imaginez-vous s'en sortre ?
00:11:51Parce qu'ils ne l'ont pas mené au score,
00:11:53ils n'ont pas changé leur philosophie de jeu.
00:11:55C'est un vrai test.
00:11:57Comme dirait un des grands penseurs de ce jeu,
00:11:59Johan Mikou, on peut aussi défendre en ayant le ballon et en étant offensif.
00:12:05Et quand tu regardes cette équipe d'Espagne,
00:12:07Nabil s'interroge sur le niveau des deux défenseurs centraux.
00:12:09Moi, je les trouve plutôt pas mal, en plus, les deux.
00:12:11Je trouve qu'ils sont d'un très bon niveau.
00:12:13D'abord, en club, ils montent des choses.
00:12:15En sélection, c'est assez cohérent.
00:12:17Mais surtout, ils ne concèdent très peu,
00:12:19quasiment pas d'occasion, les Espagnols.
00:12:21Donc, pour les mettre en difficulté,
00:12:23il faut déjà avoir un peu le ballon.
00:12:25C'est assez exceptionnel.
00:12:27Tout le monde ne jouera pas comme la Géorgie.
00:12:29La vitesse aussi.
00:12:31C'est vrai que la Géorgie a joué en bloc bas.
00:12:33C'est plus facile pour les Espagnols.
00:12:35Ils ont fait en fonction de leur qualité.
00:12:37Il y avait deux lignes.
00:12:39Il y avait quatre, cinq et deux mecs.
00:12:41Ils les laissaient venir.
00:12:43Les Espagnols ont récupéré un maximum de ballons.
00:12:45C'est plus facile pour l'Espagne.
00:12:47Tout le monde dit qu'en ses blocs bas,
00:12:49il perdure à jouer une équipe de blocs bas.
00:12:51Non, mais pour les Espagnols, non.
00:12:53Ils ont un peu plus d'idées que nous sur le jeu.
00:12:55Si il y a une équipe, tu peux lui reprocher
00:12:57l'avancée, l'avancée d'efficacité.
00:12:59C'est ce qu'on leur a...
00:13:01Les mille passes, ils les font.
00:13:03Les 70 %, ils les ont.
00:13:05Ils ont pas peur.
00:13:07Là, ils mettent un peu plus de vitesse,
00:13:09peut-être sur les ailes.
00:13:11C'est l'incertitude du jeu.
00:13:13Mais quand ils pressent les ballons
00:13:15et qu'ils les récupèrent dans le camp adverse,
00:13:17les Georgiens ont été étouffés.
00:13:19Après, ils ont fait un super go-fast.
00:13:21Une contre-attaque, un but contre son camp.
00:13:23Il y a un zéro.
00:13:25Tout le monde demandait comment c'était possible.
00:13:27Et là, il y a eu le match.
00:13:29On parlait par rapport aux défenseurs centraux.
00:13:31Mais les défenseurs centraux n'ont pas pu
00:13:33être mis en difficulté ce soir.
00:13:35Parce qu'ils ont défendu les deux attaquants.
00:13:37Quand ça part à 2000 à l'heure,
00:13:39la difficulté pour ces deux attaquants,
00:13:41c'est de jouer très bas dès le départ,
00:13:43de travailler à la récupération
00:13:45et de repartir sur des sprints de 60 mètres.
00:13:47Ils ne sont pas surpris.
00:13:49Je cherche le profil d'une équipe
00:13:51qui pourrait poser des difficultés
00:13:53ou finalement battre l'Espagne.
00:13:55Même la France.
00:13:57Ça serait d'exister
00:13:59à la récupération.
00:14:01Et d'avoir des projections rapides.
00:14:03Et de la vitesse devant.
00:14:05Le problème, ils ne l'avaient pas.
00:14:07Il y a eu deux ou trois séquences
00:14:09où c'était pas mal.
00:14:11Parce que les Espagnols étaient très hauts.
00:14:13Mais il manquait peut-être de la vitesse
00:14:15pour leurs attaquants pour pouvoir faire des différences.
00:14:17Pour jouer dans le dos de la défense.
00:14:19Je ne partage pas ton avis
00:14:21sur les deux attaquants.
00:14:23Ils ont gardé du gaz.
00:14:25Les autres défendaient.
00:14:27Mais eux, Sagnol avait dû leur dire
00:14:29vous, on l'a vu, vous gardez du jus.
00:14:31Vous êtes là au premier rideau.
00:14:33Mais souvent, ils étaient transversés.
00:14:35Et vous, on va vous solliciter
00:14:37pour mettre du gaz.
00:14:39Parce que les mecs en avaient sur les côtés.
00:14:41Ils n'avaient que ça.
00:14:43C'était de contre-attaque.
00:14:45Il n'y avait que ça à faire.
00:14:47Il faut le dire, ils ont eu deux jours de moins
00:14:49de récupération.
00:14:51Et là, les Espagnols, ça les favorise au maximum.
00:14:53Je suis désolé.
00:14:55Qu'on les mette ultra-favoris ou grand-favoris.
00:14:57Est-ce que vous voyez encore une équipe en lice
00:14:59capable d'enquiquiner ces Espagnols ?
00:15:01Ou l'Allemagne.
00:15:03Si tu laisses le ballon à l'Espagne,
00:15:05tu fais bloc-bas, tu récupères.
00:15:07Tu peux aller très vite en contre.
00:15:09C'est une équipe qui est capable de faire ça.
00:15:11La méthodologie, ce n'est pas d'essayer
00:15:13d'avoir la possession.
00:15:15L'Allemagne est capable.
00:15:17C'est un peu le même esprit, le même jeu.
00:15:19Il va y avoir des espaces un peu partout.
00:15:21Les Allemands sont capables de trouver
00:15:23des situations offensives.
00:15:25Il y a des qualités individuelles.
00:15:27Des Mousiala, des Gers.
00:15:29Ils sont moins forts à la perte.
00:15:31A la perte de balle de l'adversaire ?
00:15:33Non, à eux, à leur propre perte de balle.
00:15:35Je trouve qu'ils sont plus facilement
00:15:37transpercés, plus facilement
00:15:39mettent sur les talons.
00:15:41Ils ont montré moins de choses.
00:15:43Collectivement, ils sont forts, les Espagnols.
00:15:45Ce qui était impressionnant ce soir,
00:15:47c'est d'être capable de se procurer
00:15:49autant d'occasions dans une défense renforcée.
00:15:51Tu parlais, tu disais, jouer des blocs-bas,
00:15:53c'est dur. Contre toutes les équipes, c'est dur.
00:15:55Créer les dix occasions quasiment dans le match,
00:15:57c'est énorme.
00:15:59Sur la vitesse de jeu,
00:16:01sur des passes rapides.
00:16:03Il y a une variété dans leurs attaques.
00:16:05On parle des côtés, bien sûr.
00:16:07C'est ce qui saute aux yeux ce soir.
00:16:09C'est passé aussi dans l'axe.
00:16:11Ça fait des combinaisons avec Pedri.
00:16:13A chaque fois qu'il fait une passe,
00:16:15il illumine un peu le jeu.
00:16:17Le premier but vient de l'axe.
00:16:19Ça revient dans l'axe avec la frappe.
00:16:21Pour confirmer ça,
00:16:23sur le jeu, la variété, l'alternance,
00:16:25les quatre buts, ce ne sont pas les mêmes.
00:16:27Il y a de la contre-attaque.
00:16:29Il y a de l'alternance.
00:16:31Il y a du jeu en première équipe sur le but de Ruiz.
00:16:33Il y a un but en dehors de la surface.
00:16:35Il a un 11 de départ
00:16:37très clair, très net.
00:16:39Une hiérarchie.
00:16:41C'est important à ce moment-là.
00:16:43Je pense aux Français.
00:16:45Il a un système.
00:16:47Il s'y tient.
00:16:49Finalement, il y croit.
00:16:51Il n'est pas obligé de changer à chaque match.
00:16:53Il a un 11 de départ parce qu'il a fait des vrais choix
00:16:55qui n'étaient pas forcément évidents à tous les postes.
00:16:57Il les a faits. C'est des réussites.
00:16:59Quand on suit le Paris Saint-Germain
00:17:01et qu'on voit Fabien Ruiz en sélection,
00:17:03ce n'est pas le même.
00:17:05Il s'épanouit dans ce jeu-là.
00:17:07Son entraîneur, son sélectionneur
00:17:09considère qu'il apporte quelque chose.
00:17:11C'est d'ailleurs le cas.
00:17:13Il y a beaucoup d'éléments qui plaident.
00:17:15Il y a des équipes qui arrivent à l'Euro,
00:17:17qui ne savent pas trop comment jouer.
00:17:19Suivant, comme ça évolue dans l'Euro,
00:17:21on fait bouger le truc.
00:17:23Camille Macalli parle georgien couramment.
00:17:25Elle a fait tous les médias georgiens.
00:17:27C'est en cyrillique.
00:17:29Ah non, c'est l'Espagne.
00:17:31C'est plus facile.
00:17:33Les médias espagnols
00:17:35ne sont pas forcément d'accord
00:17:37avec ce que disait Etienne.
00:17:39Pour eux, c'était un vrai choc, un vrai premier test
00:17:41pour cet Espagne.
00:17:43Mundo Deportivo nous dit que l'Espagne réagit très bien
00:17:45après avoir été bougée,
00:17:47notamment en première période,
00:17:49et file en quart de finale.
00:17:51C'est un choc avec plein de buts
00:17:53et places à l'Allemagne.
00:17:55Pour eux, c'était déjà un petit choc.
00:17:57En revanche, Marca montre toute sa confiance,
00:17:59tout son optimisme
00:18:01avec l'Aurora.
00:18:03Tremble, Allemagne !
00:18:05Depuis 2012,
00:18:07l'Espagne se prend des gadins.
00:18:09On se souvient de 2014, 2016, 2018,
00:18:112021 et 2022.
00:18:15Est-ce que ce genre de match,
00:18:17il y a encore quelques tournois,
00:18:19l'Espagne aurait perdu ?
00:18:21Elle serait laissée embarquer dans une prolongation ?
00:18:23Ce n'est pas la même histoire.
00:18:25On ne peut pas comparer.
00:18:27C'est pour mesurer aussi l'évolution
00:18:29du jeu de l'Espagne.
00:18:31La différence, c'est que ce n'est plus une équipe de rendre.
00:18:33S'ils sont menés à zéro,
00:18:35à un moment, les équipes
00:18:37ont trouvé la parade, comme par rapport à l'Allemagne
00:18:39qui était un peu dans ce registre-là,
00:18:41d'équipe de possession.
00:18:43Eric, à juste titre, rappelle qu'ils ont des profils
00:18:45sur les côtés qu'ils n'avaient pas par le passé,
00:18:47avec un qui est en rupture
00:18:49et l'autre qui prend la profondeur.
00:18:51Nico Williams qui d'ailleurs crève l'écran.
00:18:53On parlera peut-être plus tard du MVP.
00:18:55Williams était déjà à la Coupe du Monde en 2022.
00:18:57Pas avec ce rendement-là en tout cas.
00:18:59Il n'était pas sur le terrain aussi souvent.
00:19:01Il n'était pas tout le temps en situ.
00:19:03Ce n'est pas exactement la même configuration.
00:19:05Mais là, ce soir, pour être direct,
00:19:07j'ai vu les deux matchs,
00:19:09Angleterre-Slovakie et Espagne-Georgie.
00:19:11Ça tombe bien, il a fait bon boulot.
00:19:13À aucun moment,
00:19:15je me suis dit
00:19:17que l'Espagne ne va pas retourner le truc.
00:19:19En revanche, Angleterre-Slovakie,
00:19:21on l'a tous vu venir,
00:19:23c'était en train de s'enliser.
00:19:25Mais là, même quand ils prennent le but,
00:19:27très vite, ils récitent tellement leur football,
00:19:29ça va tellement vite,
00:19:31ils créent tellement de situations,
00:19:33tu dis que ça va finir par passer.
00:19:35Et en plus, la Georgie, qu'on le veuille ou non,
00:19:37c'est une équipe qui est un peu fatiguée.
00:19:39C'est pour ça aussi que moi je dis que c'est un souhait.
00:19:41Parce qu'en fait, quand tu regardes au départ
00:19:43c'est l'équipe espagnole.
00:19:45Puisqu'il y en a même qui se moquent comme Nabil
00:19:47de leurs deux défenseurs centraux.
00:19:49Je ne me suis pas moqué, j'ai mis des réserves.
00:19:51Il s'interroge, il s'interroge.
00:19:53J'ai entendu des choses ici,
00:19:55je ne suis pas là pour les répéter,
00:19:57mais ça pourrait faire mal.
00:19:59Il est en sélection espagnole
00:20:01parce qu'il n'était pas pris
00:20:03en sélection française.
00:20:05Le Normand, la question ne s'est même jamais posée
00:20:07de savoir qu'on pouvait venir jouer
00:20:09avec l'équipe de France.
00:20:11C'est pas forcément à la base
00:20:13des joueurs que tu te dis,
00:20:15c'est des joueurs de classe mondiale.
00:20:17Mais tu as un projet de jeu,
00:20:19tu as quelque chose qui se passe.
00:20:25Les deux défenseurs centraux
00:20:27équipement, c'est l'équipe d'après Nabil.
00:20:29Carvaral !
00:20:33Je sais qu'on n'est plus dans une société
00:20:35où il y a l'art de la nuance.
00:20:37Fabienne Ruiz, on le considère comme un joueur
00:20:39qui joue au Paris Saint-Germain.
00:20:41C'est vrai, quand il joue avec le PSG,
00:20:43il est moyen.
00:20:45Et ils n'ont pas vraiment d'avant-centre
00:20:47de classe mondiale
00:20:49comme une sélection qui veut gagner.
00:20:51C'est comme toutes les équipes.
00:20:53Il y a deux ou trois joueurs
00:20:55qui sont un peu moins bien que les autres.
00:20:57C'est pas l'équipe dont au départ
00:20:59tu te dis qu'elle va faire la différence
00:21:01sur ses individualités.
00:21:03Elle est obligée d'avoir un projet de jeu
00:21:05et elle a un projet de jeu.
00:21:07Parce que collectivement, c'est fort.
00:21:09En plus, tu parlais des défenseurs.
00:21:11La chance aussi, c'est d'avoir des défenseurs
00:21:13qui ont la qualité technique de pouvoir jouer
00:21:15comme veulent jouer l'Espagne.
00:21:17Tu peux avoir des joueurs individuellement plus forts
00:21:19mais qui n'ont pas cette ADN-là,
00:21:21alors qu'aussi bien le Normand que Laporte
00:21:23ont cette capacité et cette qualité.
00:21:25Ils ont la mentalité du joueur espagnol.
00:21:27Oui, mais ce n'est pas un hasard
00:21:29parce qu'ils sont tous formés comme ça.
00:21:31La chance, c'est qu'il y a un ADN commun,
00:21:33un référentiel commun.
00:21:35Même s'il y a des différences
00:21:37dans les équipes espagnoles,
00:21:39c'est leur jeu.
00:21:41Moi, ce que j'aime, c'est qu'ils remplacent un mec
00:21:43et c'est le même. Peut-être un peu moins bon,
00:21:45voire peut-être meilleur sur 20 minutes
00:21:47mais tu comprends, tu sais ce qu'ils font.
00:21:49Ils sont fidèles à des principes de jeu,
00:21:51des automatismes, ils se connaissent.
00:21:53Ce n'est pas l'Espagne d'Henriqué.
00:21:55Là, tu sens qu'il y a quelque chose en plus.
00:21:57Oui, mais Henriqué a perdu, rappelez-vous,
00:21:59le tiers de Sarabia sur le poteau.
00:22:01Ils peuvent sortir de Maroc.
00:22:03C'est pas bon qu'ils aient été nuls
00:22:05parce qu'ils perdent.
00:22:07Enfin, ils n'étaient pas très bons quand même.
00:22:09En 2021, je me souviens que l'Italie,
00:22:11au premier tour,
00:22:13nous avait enchanté.
00:22:153-0 contre la Turquie,
00:22:173-0 contre la Suisse.
00:22:19Et puis, venu le temps
00:22:21des matchs éliminations directes,
00:22:23ce style très collectif,
00:22:25c'était quand même vachement écolé.
00:22:27J'ai regardé, l'Autriche avait été éliminée 2-1
00:22:29après prolongation,
00:22:31la Belgique 2-1,
00:22:33l'Espagne et l'Angleterre éliminées.
00:22:35Et là, ça ne bouge pas.
00:22:37Mais t'es pas en train de comparer
00:22:39le jeu de l'Italie à l'Espagne ?
00:22:41Il essaie quand même.
00:22:43Je le connais, il tente sa chance.
00:22:45Il est parti en tout cas.
00:22:47Je compare le jeu sur la bonne impression,
00:22:49laissé au premier tour de l'Italie,
00:22:51en disant, tiens, ça joue, c'est plaisant,
00:22:53ça joue sur le côté.
00:22:55La bonne impression, c'était de jouer
00:22:57avec ce but à la 95ème en pleine lunette,
00:22:59sinon ils sont sortis devant les Croates.
00:23:01Il y a 3 ans.
00:23:03Il y a 3 ans.
00:23:05Il y a 3 ans, ils étaient nuls.
00:23:07Ici, je peux revenir, il y a 3 ans,
00:23:09l'Allemagne, c'est un grand champion d'Europe.
00:23:11J'ai dit, une trace de sandalette,
00:23:13rien du tout. On s'est foutus de ma gueule
00:23:15puisque j'avais tort, ils sont champions d'Europe.
00:23:17Qu'est-ce qu'ils ont fait depuis ?
00:23:19Qu'est-ce qu'ils ont fait depuis ?
00:23:21Ils s'étaient trompés au début.
00:23:23On ne peut pas comparer l'Espagne et les Italiens.
00:23:25C'était le moment,
00:23:27c'était le début du débat de Gaël Blanc.
00:23:29Je reprends la question, je la retourne,
00:23:31je me la remets et je réponds à ma propre question.
00:23:33Depuis quand vous dites des mensonges ?
00:23:35Ce n'est pas dans votre compte.
00:23:37L'Espagne, il faut qu'elle continue
00:23:39sur son jeu collectif.
00:23:41Je ne pense pas que l'Espagne puisse se mettre
00:23:43à jouer un autre football dans les matchs
00:23:45à l'élimination directe pour aller au bout.
00:23:47Ce projet-là, elle n'en a pas d'autre.
00:23:49Résultat de ce duel entre Naperle,
00:23:51Hervé Penaud, Nabil, c'est une défaite ce soir.
00:23:53Une petite défaite.
00:23:55Je vous le dis dans le plus grand carré,
00:23:57on en reparlera après le match face à l'Arna.
00:23:59Je suis très confiant.
00:24:01En plus, tu as appris, le mec ne comprenait pas les questions.
00:24:03Heureusement, si je l'avais compris.
00:24:07Il y a 69% des gens
00:24:09qui ne comprennent pas non plus les questions.
00:24:13Du débat, évidemment.
00:24:15Le MVP à présent de ce match Espagne-Géorgie,
00:24:17quel est pour vous le joueur du match ?
00:24:19Volontairement, on n'a rien mis.
00:24:21On ne vous a pas mis un petit nom, on ne vous a pas aidé.
00:24:23On n'en a pas besoin non plus.
00:24:25On connaît le ballon.
00:24:27On va vous écouter.
00:24:29Quel est le joueur du match pour vous ?
00:24:31Étienne Moati, premier de cordée.
00:24:33Alors, vous êtes qui mon Étienne ?
00:24:35C'est un souhait.
00:24:37C'est aussi un choix à Fabien Neuys.
00:24:39Fabien Neuys.
00:24:41Monsieur Blanc ?
00:24:43Nico Williams.
00:24:45Monsieur Djélit ?
00:24:47Rodry.
00:24:49Monsieur Penaud ?
00:24:51C'est mon favori.
00:24:53Nico Williams.
00:24:57Monsieur Mikou ?
00:24:59Je suis étonné, personne ne dit le match.
00:25:01Je vais dire Pédry.
00:25:03J'adore.
00:25:05On va commencer par Rodry.
00:25:07On va monter en garde.
00:25:09J'ai retrouvé en partie le joueur de Manchester City
00:25:11sur la prise d'initiative
00:25:13sur la frappe à l'extérieur de la surface.
00:25:15Le 1-0. Il a un pied, c'est extraordinaire.
00:25:17On ne le dit pas assez.
00:25:19Qu'est-ce que j'ai dit ?
00:25:211-0.
00:25:23Désolé.
00:25:25Ce que j'aime, c'est ses renversements.
00:25:29Ses renversements,
00:25:31notamment sur Yamal, à plusieurs reprises.
00:25:33Et puis, sa manière
00:25:35de donner le ton.
00:25:37Je vais être tout triste quand on parle de Rodry.
00:25:43C'est un top joueur.
00:25:45J'ai vu que certains l'avaient oublié ici.
00:25:51D'où la tristesse.
00:25:53C'est vrai.
00:25:55Ils tiennent.
00:25:57Il dit qu'il n'y a pas de top joueur dans l'équipe.
00:25:59L'autre, c'est le cerveau
00:26:01de l'équipe de Guardiola.
00:26:03C'est le cerveau de l'équipe de Guardiola
00:26:05qui est la meilleure équipe au monde.
00:26:09Sur un cycle de 5 ans, c'est la meilleure équipe au monde.
00:26:11J'aimerais vous rendre le sourire ce soir.
00:26:13C'est difficile.
00:26:15Qui est le MVP du match ce soir ?
00:26:17Il a raison.
00:26:19Pour une fois, Nabil.
00:26:21Encouragez-le, Camille.
00:26:23Même Etienne n'a jamais fait ça.
00:26:27C'est Rodry.
00:26:29Le problème, c'est que je suis censée l'afficher.
00:26:31Ne vous inquiétez pas, on vous croit.
00:26:33Il a le petit trophée à la main.
00:26:35Il est tout rouge, souriant.
00:26:37Nabil peut sourire aussi.
00:26:39J'ai l'impression d'avoir vu l'écran
00:26:41Le mec tricheur.
00:26:43Regardez Nabil.
00:26:45Oh le salaud.
00:26:47Oh le salaud.
00:26:49C'est énorme.
00:26:51C'est pour ça qu'il avait tellement de potentiel.
00:26:53Si, si, si.
00:26:55Autant je suis malin,
00:26:57autant ce genre de choses, je ne fais pas.
00:26:59Surtout qu'il n'a jamais parlé de lui.
00:27:03La vérité, c'est que j'en discutais
00:27:05pendant le match.
00:27:07On s'envoyait des messages avec Dave.
00:27:09C'est la qualité de son match.
00:27:13Le roi du braquette ?
00:27:17Qu'il soit discret le Dave.
00:27:19Juste sur l'égalisation de Rodry.
00:27:21Sur l'égalisation.
00:27:23Écoutez-moi parce qu'après vous n'allez pas comprendre.
00:27:25Vous allez répondre à la question.
00:27:27Sur l'égalisation de Rodry à 39 minutes.
00:27:29Morata est hors-jeu.
00:27:31Fait-il action de jeu ?
00:27:33A-t-il une influence sur le jeu ?
00:27:35Pas pour François Letexier qui valide.
00:27:37Est-ce que c'est bien interprété ?
00:27:39Les gars, je vous écoute sur ça.
00:27:41Sur cette action et ce but de Rodry.
00:27:43Morata, il est dans le champ de vision.
00:27:45On est dans la zone grise.
00:27:47C'est vrai qu'on a quand même le sentiment
00:27:49qu'il influe un petit peu.
00:27:51Parce qu'on peut gêner un petit peu
00:27:53la vision du gardien au départ du ballon.
00:27:55Maintenant, il est quand même loin
00:27:57du ballon et du gardien.
00:27:59Ce n'est pas non plus déterminant.
00:28:01Je suis plutôt d'accord que ce soit accepté.
00:28:03Dans cet euro, il y a une situation analogue.
00:28:05Pays-Bas, but de Charlie Simmons.
00:28:07Dumfries, on va dire,
00:28:09on est à peu près là-dedans.
00:28:11Mais finalement, l'arbitre Anthony Taylor,
00:28:13lui, invalide le but.
00:28:15Mais la différence avec Dumfries,
00:28:17c'est qu'il est beaucoup plus proche du gardien.
00:28:19Effectivement, ça peut jouer sur la perception du gardien.
00:28:21D'ailleurs, tout de suite, il s'en plaint plus ou moins.
00:28:23Voir même sa capacité à plonger.
00:28:25Alors que là,
00:28:27déjà, il ne s'en plaint pas.
00:28:29Mais surtout, on a l'impression avec la caméra derrière
00:28:31qu'il n'est pas dans l'angle de vision.
00:28:33Au début, il y est.
00:28:35Au début, après, il se décale moins.
00:28:37Au début, c'est vrai qu'il est un peu dans l'axe.
00:28:39Vous me dites que Mamard Darjvili
00:28:41était battu.
00:28:43Maignan, pareil, non ?
00:28:45Maignan, il l'avait, là ?
00:28:47Non, il ne l'avait pas.
00:28:49C'est le tir de Chavissaïd.
00:28:51C'est une question d'interprétation.
00:28:53Dans l'esprit, c'est très bien qu'il ait accordé.
00:28:55Et très honnêtement,
00:28:57celui des Pays-Bas,
00:28:59je sais que je ne vais pas me faire que des amis,
00:29:01mais pour moi, il aurait dû être accepté.
00:29:03On l'a dit aussi.
00:29:05Moi, j'avais dit,
00:29:07parce que Maignan ne peut jamais l'avoir.
00:29:09Donc,
00:29:11pour moi, c'est le mieux de l'être accordé.
00:29:13Rodry,
00:29:15homme du match pour l'UFA,
00:29:17homme du match pour Nabil Gelit,
00:29:19les yeux,
00:29:21on va dire,
00:29:23de Nabil Gelit.
00:29:25Il y a un milieu de terrain, c'est un souhait.
00:29:27De toute façon, vous allez nous faire cette formule à chaque question.
00:29:29C'est un souhait. Fabien Loris,
00:29:31pourquoi encore ?
00:29:33Il a été buteur, passeur.
00:29:35Je découvre la dimension de ce joueur.
00:29:37Exactement, c'est bien résumé.
00:29:39C'est vraiment un autre joueur
00:29:41que celui qu'on voit au Paris Saint-Germain.
00:29:43Il est extrêmement influent dans cette équipe d'Espagne,
00:29:45même si c'est Rodry le métronome.
00:29:47Mais franchement, il fait des matchs exceptionnels
00:29:49depuis le début de la compétition.
00:29:51Là, il a à peu près tout réussi.
00:29:53Il est influent,
00:29:55il est décisif,
00:29:57il est athlétiquement au top.
00:29:59Franchement,
00:30:01il va revenir au PSG en étant un autre joueur.
00:30:03En tout cas, on peut l'espérer.
00:30:05On a une stat qui va apparaître
00:30:07sur l'écran dans le coin gauche.
00:30:09C'est un peu plus surprenant que Rodry
00:30:11qui, en effet,
00:30:13j'ai l'impression de le voir faire
00:30:15toujours ce match-là à Rodry,
00:30:17qui est toujours un match haut niveau
00:30:19ou moyen plus ou plus, plus, plus.
00:30:21Ça lui arrive quand même
00:30:23de temps en temps d'être moins sur un match.
00:30:25Mais là, il y a l'effet surprise
00:30:27aussi avec Fabian Ruiz qui fait que je le choisis.
00:30:29L'Espagne n'a jamais perdu avec Fabian Ruiz titulaire.
00:30:3117 victoires, 9 nuls.
00:30:33Bon, c'est toujours des stats
00:30:35qui accompagnent un peu la victoire.
00:30:37Il suffit de mettre Ruiz titulaire pour que l'Espagne
00:30:39devienne imbattable.
00:30:41En tout cas, ça permet aussi de surligner
00:30:43un peu l'influence de Fabian Ruiz.
00:30:45C'est important que ces joueurs...
00:30:47Ça marche aussi parce que c'est des joueurs
00:30:49où tout le monde prend de la vitesse,
00:30:51l'explosivité, la rapidité
00:30:53dans ce football moderne.
00:30:55On voit que quand les mecs ont des pieds,
00:30:57de l'intelligence de jeu, de la tactique, de la technique,
00:30:59ils sont capables de jouer au plus haut niveau aussi.
00:31:01Il faut arrêter à chaque fois de dire
00:31:03que le football, c'est uniquement
00:31:05de la vitesse, du sprint, etc.
00:31:07C'est aussi des joueurs qui sont intelligents
00:31:09et utilisent au mieux le ballon
00:31:11sur un terrain parce qu'il ne faut pas oublier
00:31:13que dans le football, il y a un ballon.
00:31:15Donc, si tu peux le maîtriser, c'est mieux.
00:31:17Merci de cet avertissement. On passe à Pedry également.
00:31:19Un joueur qui doit faire 1,60m, 50kg,
00:31:21mais par contre, à chaque fois qu'il touche le ballon,
00:31:23c'est... Moi, j'adore parce que...
00:31:25Il est si petit ?
00:31:27Non, je ne sais pas. J'exagère.
00:31:29Il doit pas être loin de 1,70m, même pas, non ?
00:31:311,70m, 62kg.
00:31:33Il fait 62kg, pas plus.
00:31:35C'est un joueur qui est atypique
00:31:37par rapport au joueur actuel.
00:31:39Mais par contre, c'est une intelligence
00:31:41de déplacement, de jeu.
00:31:43À chaque fois qu'il fait une passe,
00:31:45une remise, c'est toujours pour le bien
00:31:47de l'équipe. Il n'y a pas un truc,
00:31:49un chichi qui rajoute. Et moi, j'ai eu
00:31:51deux, trois remises qu'on voit pas souvent.
00:31:53Vous dites pour le bien de l'équipe ou le bien juste
00:31:55de la situation du jeu ? Ce que le jeu
00:31:57demande. Je vais là.
00:31:59Ce que le jeu demande, il le fait. Et même, il crée des endroits
00:32:01où, à des moments donnés, on se dit
00:32:03« Ah oui, j'avais pas vu cette passe ». À un moment donné, je crois
00:32:05qu'il fait une remise. On pense qu'il va faire une, deux dans l'axe.
00:32:07Il fait une remise sur Williams
00:32:09plus loin et tout le monde est surpris de cette passe.
00:32:11Mais voilà, lui, il voit les choses avant.
00:32:13Et moi, je voulais le mettre en avant ce soir.
00:32:15Je suis d'accord avec tous les autres joueurs
00:32:17qui ont été cités. Ils ont fait un super match.
00:32:19Mais j'aime bien cette capacité à pouvoir
00:32:21embellir le jeu, j'ai envie de dire.
00:32:23Notre producteur,
00:32:25Émile Gillet, est allé en Espagne
00:32:27directement voir les parents
00:32:29de Pedri. Il mesure 1m78.
00:32:33Pas Émile Gillet, en tout cas.
00:32:35Lui, il fait pas 1m78.
00:32:37Et il pèse 92 kilos.
00:32:3966 kilos.
00:32:41Ben oui, mais
00:32:43là, vous me dites que c'est des joueurs intelligents.
00:32:45Attendez, attendez, attendez.
00:32:47Des joueurs intelligents et tout ça. Mais
00:32:49Rico et Hervé disent...
00:32:51Oui, mais c'est un crack, Pedri. Il a été ballon d'or
00:32:53chez les jeunes. On ne le découvre pas.
00:32:55Tu suis l'Espagne et Barcelone.
00:32:57Ça fait trois ans. Avec Gavi.
00:32:59Mais non, mais un peu.
00:33:01J'ai l'impression que Jo est en train de le découvrir.
00:33:03On ne le découvre pas.
00:33:05C'est l'un des plus grands
00:33:07milieu de terrain aujourd'hui au monde.
00:33:09Il est très fort dans les interlignes.
00:33:11Là, malheureusement, pendant 2 ans,
00:33:13on lui a appuyé sur le citron.
00:33:15On l'a fait jouer tous les matchs au Barça.
00:33:17L'équipe d'Espagne s'est pétée. 4-5 mois d'arrêt.
00:33:194-5 mois d'arrêt. Là, il est revenu.
00:33:21C'est un miracle. C'est magnifique.
00:33:23J'ai l'impression que Jo ne le connaissait pas, visiblement.
00:33:25En tout cas, Tonton Rico, il ne connaissait pas sa taille.
00:33:27C'est ça.
00:33:29Tu ne le voyais pas petit sur le terrain ?
00:33:31Moi, je te dis, il fait partie des 3 meilleurs milieu au monde.
00:33:33Je te dis oui ou non.
00:33:35Milieu de terrain aujourd'hui au monde.
00:33:37Tu dis Pedri, tu ne le vois pas petit.
00:33:39Je le vois petit, sec sur le terrain.
00:33:41Je ne vois pas un mec de 1,80 m.
00:33:43C'est une allumette.
00:33:45Il nage dans son short.
00:33:47Il lui donne du small et il nage dedans.
00:33:49C'est un truc de dingue.
00:33:51En même temps, ce n'est pas parce qu'Emile Gillet
00:33:53a fait un coup de Wikipédia qu'il faut...
00:33:55Je vais aller vérifier.
00:33:57Excellente intervention.
00:33:59Continuez comme ça.
00:34:01Je me doutais bien que le petit,
00:34:03il ne serait pas content.
00:34:05On a parlé de l'intelligence, du sens de déplacement,
00:34:07des situations de jeu et tout ça.
00:34:09Oui, mais là, on a Hervé et on a Eric
00:34:11qui nous disent que non.
00:34:13C'est le dragster espagnol de l'Atleti de Bilbao.
00:34:15C'est Nico Williams.
00:34:17Ce n'est pas que ça.
00:34:19C'est bien d'avoir ça.
00:34:21Ce n'est pas que ça, je précise.
00:34:23C'est un joueur complet.
00:34:25Un joueur qui est capable de garder,
00:34:27de pouvoir faire des une-deux, des remises.
00:34:29La passe qui fait un machin.
00:34:31C'est de l'intelligence dans le jeu.
00:34:33Si j'ai bien compris, parlez-moi du tout droit
00:34:35c'est le troisième ça.
00:34:37Le gars n'a rien compris.
00:34:39C'est tout sauf pas tout droit.
00:34:41Mais il va au-dessus.
00:34:43C'est pour mettre en valeur.
00:34:45Il y a mal aussi, évidemment.
00:34:47Il donne à ce jeu espagnol cette vitesse,
00:34:49cette puissance sur les côtés
00:34:51qui fait qu'à un moment, ça peut déstabiliser à peu près
00:34:53toutes les différences.
00:34:55Le but qu'il met, la manière dont il embarque
00:34:57et la manière dont il frappe quasiment...
00:34:59Vous vous rappelez le Roi Sané.
00:35:01Le Roi Sané a un meilleur niveau.
00:35:03Est-ce que vous serez mon vrai MVP après ou pas ?
00:35:05Oui.
00:35:07Vous confirmez que vous avez grugé.
00:35:09Je ne confirme pas.
00:35:11J'affirme pas.
00:35:13Très très bon.
00:35:15Nico Houlal, je vous ai coupé dans votre élan.
00:35:17Est-ce que vous ne l'étiez pas ?
00:35:19C'est pour mettre en valeur la qualité d'un jeune joueur
00:35:21qui est capable sur ses déplacements, sa vitesse.
00:35:23Il n'est pas que ce dragster qu'on voit.
00:35:25C'est vrai, à 200 km heure,
00:35:27il est capable de jouer juste,
00:35:29de prendre son temps, de savoir quand accélérer
00:35:31C'est un potentiel formidable.
00:35:33Est-ce que c'est le meilleur attaquant de l'Euro ?
00:35:37Pour l'instant, je dirais oui.
00:35:39Le gars le plus dévastateur.
00:35:41Je dirais oui.
00:35:43Il ne faut pas le résumer comme vous l'avez dit,
00:35:45Abdo Biscotto d'Orso.
00:35:47Il a un cuit football.
00:35:49Il est fort quand même.
00:35:51Il a un cuit football incroyable.
00:35:53Il se replie, il défend.
00:35:55Il a une frappe, passe décisive, un but.
00:35:57C'est lui qui fait la passe à Rodrigue.
00:35:59Il fait des ravages.
00:36:01Je l'ai vu à un moment donné.
00:36:03Alors ça, ça m'a plu.
00:36:05Si tu ne le verras pas en équipe de France.
00:36:07Arrêtez d'attaquer l'équipe de France.
00:36:09Nico Williams et Yamal, côte à côte.
00:36:11De l'autre côté.
00:36:13À un moment donné, il s'est baladé.
00:36:15Il est allé rejoindre son pote.
00:36:17Ça vous a fait marrer.
00:36:19Ça me fait marrer parce que tu ne le vois jamais.
00:36:21En équipe de France.
00:36:23C'est arrivé.
00:36:25Bappé était sur le côté droit.
00:36:27T'as raison, tu vas sortir une ou deux.
00:36:29Ou Mbappé à un moment donné.
00:36:31Il peut aller boire des laits.
00:36:33Mais c'est très rare.
00:36:35Ça ne s'est pas passé tout le temps pendant le match.
00:36:37C'était aussi très rare.
00:36:39Il y a une complicité.
00:36:41Je pense qu'il va rejoindre Barcelone.
00:36:43Vous avez aimé les infos.
00:36:45Surveillez un peu.
00:36:47Depuis un an et demi, deux ans.
00:36:49C'est la Peña Rico de la Blanca.
00:36:51C'est le retour de la station service.
00:36:53Pour ceux qui se rappellent.
00:36:55Un jour, j'ai rencontré un mec.
00:36:57Un arbonne.
00:36:59Il m'a dit qu'il connaissait Messi.
00:37:01C'est le kiné de Messi.
00:37:03C'est un mec qui bossait à Barcelone.
00:37:05Tu l'avais croisé où ?
00:37:07C'est pas grave.
00:37:09On passe.
00:37:11Je te dis Barça.
00:37:13Barça est dessus sérieusement.
00:37:15Parce qu'ils ont besoin d'un mec en haut à gauche.
00:37:17Je pense qu'il a envie de jouer avec ses potes.
00:37:19Espagnols.
00:37:21Vous verrez.
00:37:23Je vous donne une info.
00:37:25Mettez-la demain dans le journal.
00:37:27Marquez un petit truc.
00:37:29Eric Blanc, Rico Blanco de la Plata.
00:37:31On appelle tout de suite le journal.
00:37:33Basculez-tout au journal.
00:37:35Faites une idée.
00:37:37J'ai choisi l'Amin Yamal.
00:37:39Ça va aller très vite.
00:37:41C'est un compliment dans ma bouche.
00:37:43Il y a du maraise chez lui.
00:37:45Chacun a ses petits tocs.
00:37:47Sa manière de toucher le ballon.
00:37:49De provoquer, de déséquilibrer.
00:37:51Et de mal terminer les actions parfois.
00:37:53Il a raison.
00:37:55Ce qu'il vient de dire est très important.
00:37:57Il lui manque un peu la finition.
00:37:59Il a 16 ans et demi.
00:38:01C'est lui un peu le temps.
00:38:03Pelé était à 300 buts à 16 ans.
00:38:05Mais si.
00:38:07On me demande de noter l'Amin Yamal.
00:38:09Je pense que c'est son match référent dans cet euro.
00:38:11Retournez.
00:38:13Vous avez mis fantastique.
00:38:15Il y a des notes.
00:38:17Il y a des notes.
00:38:198.
00:38:217.
00:38:238.
00:38:25C'est très bon.
00:38:27C'est un bon match.
00:38:29Il manque le but.
00:38:31Un peu d'efficacité.
00:38:33Si tu mets 8.
00:38:35Et que tu n'as pas de MVP.
00:38:37Tu mets 9 à Pedry.
00:38:39Tu vas avoir des MVP.
00:38:41Bien sûr.
00:38:43Il marche comme ça.
00:38:45Ça va.
00:38:478.
00:38:49C'est marqué.
00:38:51Il y a 2-3 occasions.
00:38:53Une déclaration de Georges Mikotadze.
00:38:55Ancien de Metz.
00:38:57Il n'est pas à Monaco encore.
00:38:59Non.
00:39:01Peut-être qu'il va y avoir d'autres sollicitations.
00:39:03Déclaration de Georges Mikotadze.
00:39:05Il a été ébloui par son adversaire du soir.
00:39:07On a réussi à tenir jusqu'à la première.
00:39:09Mais quand ils accélèrent.
00:39:11On ne peut rien faire.
00:39:13On part la tête haute.
00:39:15Voir la plus belle de cette heure.
00:39:17Il parle de l'Espagne.
00:39:19On regarde le tableau.
00:39:21Qui vient de se compléter.
00:39:23L'un des premiers quart de finale.
00:39:25On peut y aller.
00:39:27Vous pouvez nous envoyer ça.
00:39:29Espagne-Allemagne.
00:39:31Le 5 juillet à 18h.
00:39:33L'autre adversaire est connu.
00:39:35L'autre quart de finale est connu.
00:39:37Le lendemain.
00:39:39Entre l'Angleterre et la Suisse.
00:39:41Ces 4 équipes ne pourront se rencontrer.
00:39:43On peut dire un petit mot sur la géologie.
00:39:45Oui bien sûr.
00:39:47Par rapport au travail de Willy Sagnol.
00:39:49Par rapport au travail qui a été fait.
00:39:51Je crois que ça fait plus de 3 ou 4 ans qu'il est là-bas.
00:39:53Et tout le travail qui a été effectué.
00:39:55Par rapport à cette équipe.
00:39:57Il faut lui tirer un coup de chapeau.
00:39:59Parce qu'il les a qualifiés.
00:40:01Ce n'est pas une équipe qui est arrivée là-bas à l'Euro.
00:40:03En disant qu'on se met 11 derrière.
00:40:05Ce soir un petit peu.
00:40:07Parce que c'était l'Espagne en face.
00:40:09Ils ont essayé de jouer cette carte-là.
00:40:11En Turquie-Géorgie.
00:40:13Et ça se donnait coup pour coup.
00:40:15Et la Géorgie a montré vraiment d'excellentes choses.
00:40:17Après il y a deux super joueurs devant.
00:40:19Oui mais il y en a d'autres derrière qui ne sont pas mauvais.
00:40:21Et le reste de l'équipe joue au fond.
00:40:23Bravo à Willy Sagnol.
00:40:25Il n'a pas trop parlé.
00:40:27Il y a quand même des révélations du côté de la Géorgie.
00:40:29Il y a des joueurs qui ont saisi leur chance.
00:40:31C'est une vitrine extraordinaire.
00:40:33Le gardien au quai.
00:40:35Et le numéro 6.
00:40:37Kokoro Jvili.
00:40:39C'est un joueur extraordinaire.
00:40:41C'est le Verratti géorgien.
00:40:43Lui vraiment il m'a tapé dans l'oeil.
00:40:45Jvili jouant à l'Eventide.
00:40:47Franchement c'est un super joueur.
00:40:49Je ne sais pas ce que vous en pensez.
00:40:51Il faut se méfier des matchs
00:40:53durant des compétitions internationales.
00:40:55Pour savoir le niveau des joueurs.
00:40:57Alors là ça c'est...
00:40:59C'est le théorème Archavin.
00:41:01Archavin qui avait fait un euro fantastique.
00:41:03Quel euro ?
00:41:05Euro 2008 il me semble.
00:41:07C'était par Arsenal à un prix terrible.
00:41:09Pour une fois qu'Arsen sortait un peu le chiquet.
00:41:11Souvent on dit qu'Arsen est un peu...
00:41:13C'est pas lui qui a payé.
00:41:15Et Archavin n'avait jamais confirmé.
00:41:17Parce qu'il y a des joueurs de sélection.
00:41:19Joueurs de tournoi.
00:41:21Sur 5 matchs ils peuvent être énormes.
00:41:23Et après sur la longueur c'est plus compliqué.
00:41:25Même sur des joueurs offensifs.
00:41:27J'ai un souvenir de James Rodriguez.
00:41:29Qui avait été ébloui.
00:41:31Exceptionnel.
00:41:33Il n'a pas prouvé sur la durée en club.
00:41:35C'est pas mal quand même.
00:41:37Pas au niveau qu'on imaginait.
00:41:39Il y a des joueurs sous-cotés quand même.
00:41:41Et à la cote à l'argus.
00:41:43C'est plus compliqué pour certains que pour d'autres.
00:41:45Que des gars comme ça aient brillé sur cette compétition.
00:41:47Le gars s'il voit l'évênté.
00:41:49Tous les espagnols le voient.
00:41:51S'ils sentent que c'est un type qui peut jouer au Barça ou au Real.
00:41:53Il n'y aura pas de soucis.
00:41:55Et le marocain Amrabat.
00:41:57Amrabat numéro 6.
00:41:59On s'attendait.
00:42:01Après la coupe du monde.
00:42:03Sofiane Amrabat.
00:42:05Excusez-moi d'être un professionnel.
00:42:07Mais comme tu ne l'as pas cité.
00:42:09Comme tu ne l'as pas cité.
00:42:11Dans les joueurs qui ont un peu déçu.
00:42:13Après avoir fait une grande compétition.
00:42:15Il n'a pas déçu.
00:42:17Il a fait un mauvais choix de club.
00:42:19Financièrement qui est Manchester United.
00:42:21Cette équipe c'est un désastre.
00:42:23Parfois latéral gauche.
00:42:25Parfois milieu.
00:42:27Il n'a pas fait le meilleur choix.
00:42:29Il nous regarde Sofiane.
00:42:31Ce n'est pas la précision.
00:42:33Vous n'avez pas retrouvé spontanément le prénom de Sofiane Amrabat.
00:42:35C'est normal.
00:42:37Parce que ce n'était pas marqué sur l'écran de contrôle.
00:42:39En quelques minutes.
00:42:41On va basculer de l'autre côté du tableau.
00:42:43Avec l'Angleterre qui s'est qualifiée.
00:42:45L'Angleterre miraculeuse.
00:42:47Grâce à un but fantastique de Jude Bellingham.
00:42:49Dans quelques minutes.
00:42:51Il nous remontrera.
00:42:53Le retournet de Jude Bellingham.
00:42:55C'est Johan Mikko.
00:42:57On y va dans quelques minutes.
00:43:01...
00:43:03...
00:43:05L'Angleterre continue sa route.
00:43:07L'Angleterre a souffert.
00:43:092-1 contre la Slovaquie qui a été épatante.
00:43:11La qualification anglaise.
00:43:13En images.
00:43:15Avec Camille.
00:43:17On y va Camille.
00:43:19Ils se sont fait peur les Anglais.
00:43:21Car c'est la Slovaquie qui ouvre le score.
00:43:2325ème minute.
00:43:25Strelak récupère un ballon à l'entrée de la surface.
00:43:27Après une jolie feinte.
00:43:29Le troisième but.
00:43:31Dans le temps additionnel.
00:43:3395ème.
00:43:35Longue touche anglaise.
00:43:37Guy Devy pour Bellingham.
00:43:39Qui marque une magnifique reprise acrobatique.
00:43:41Deuxième but pour le Madrilen.
00:43:43On file en prolongation.
00:43:45Une minute à peine.
00:43:47Le ballon est dégagé suite à un coup franc.
00:43:49Et il prend sa chance.
00:43:51Tony Devy de la tête arriquée.
00:43:53Une conclue.
00:43:55Angleterre est qualifiée.
00:43:57Deuxième étape du Tour de France.
00:43:59Tadej Pogacar s'empare.
00:44:01Du maillot jeune à Bologne.
00:44:03Et encore un Français à l'honneur.
00:44:05On ne s'arrête plus.
00:44:07Après Romain Bardet.
00:44:09Kevin Vauclin s'impose.
00:44:11Après un magnifique numéro.
00:44:13Première victoire pour son premier tour.
00:44:15À trois semaines des Jeux Olympiques.
00:44:17Les Bolléas français frappent un grand coup en Pologne.
00:44:19Après avoir renversé l'Italie.
00:44:21Mais aussi la Pologne.
00:44:23Les Bleus de Jean-Patrick s'imposent.
00:44:25C'est l'occasion de remettre en jeu leur titre olympique.
00:44:27À Paris dans quelques jours.
00:44:29Angleterre de Slovaquie.
00:44:31One.
00:44:33L'Angleterre est qualifiée pour les cas.
00:44:35C'est une qualif.
00:44:37Des clics pour l'Angleterre.
00:44:39Et Étienne m'a répondu oui.
00:44:41Que s'est-il passé aujourd'hui pour vous.
00:44:43Pour parler des clics.
00:44:45C'est un souhait.
00:44:47Non.
00:44:49Non.
00:44:51Le jeu de l'Angleterre.
00:44:53Vous n'allez pas dire.
00:44:55C'est un souhait mon Étienne.
00:44:57Je souhaite pour les Anglais.
00:44:59C'est vraiment l'anti-Espagne.
00:45:01L'Angleterre.
00:45:03Ils ont un effectif exceptionnel au niveau individuel.
00:45:05Ils ont des joueurs.
00:45:07Une génération absolument incroyable.
00:45:09On a l'impression qu'il va leur arriver.
00:45:11Ce qui est arrivé à la génération 90.
00:45:13Avec Lampard.
00:45:15Gérard.
00:45:17Ils avaient des super joueurs.
00:45:19Ils ne gagnaient jamais rien.
00:45:21C'est arrivé avec beaucoup de générations.
00:45:23Depuis 1966.
00:45:25C'est un peu le truc.
00:45:27Ils ont eu des super joueurs.
00:45:29À l'époque, ils avaient des super joueurs.
00:45:31Et là, ils ont tellement des super joueurs.
00:45:33Qu'ils en laissent même à la maison.
00:45:35Grilich n'est même pas à l'euro.
00:45:37Rachford non plus.
00:45:39Étienne, je ne vous comprends pas.
00:45:41Vous dites que c'est un souhait.
00:45:43C'est un souhait pour eux.
00:45:45C'est pas un souhait pour vous.
00:45:47J'aimerais bien qu'ils produisent quelque chose.
00:45:49Je souhaite qu'ils réussissent
00:45:51à mettre un jeu en place.
00:45:53On essaie de ne pas désespérer.
00:45:55Il va changer trois ou quatre fois
00:45:57de système de jeu.
00:45:59Vous avez un côté Enrico Macias.
00:46:01Tout le monde doit gagner.
00:46:03Je vous découvre.
00:46:05Ça me fait très plaisir d'avoir
00:46:07un côté Enrico.
00:46:09J'ai un doute.
00:46:11J'ai regardé la première mi-temps.
00:46:13C'était d'une tristesse terrible.
00:46:15Je trouve qu'en deuxième mi-temps,
00:46:17il y a eu quelques changements.
00:46:19Finalement, comme par hasard,
00:46:21il y a eu des vraies opportunités
00:46:23pour qu'ils égalisent.
00:46:25Il y avait un léger hors-jeu.
00:46:27Il y a eu quelques opportunités.
00:46:29La première frappe cadrée, c'est
00:46:31Bellingham.
00:46:33Après, il y a eu des frappes légères.
00:46:35Ça poussait un peu plus.
00:46:37On a eu l'impression qu'ils allaient revenir.
00:46:39Même si sur les dix dernières minutes
00:46:41du match, je me dis qu'ils n'y arriveront pas.
00:46:43Après, ils égalisent sur une touche.
00:46:45C'est le deuxième but.
00:46:47Après, ils retournent encore dans leur jeu
00:46:49où ils ne jouent plus.
00:46:51Ils ont failli se faire punir.
00:46:53Je ne comprends pas cette équipe.
00:46:55Je ne pense pas.
00:46:57C'est ça, ce gars.
00:46:59Réduire les situations.
00:47:01Réduire ses propres situations.
00:47:03Ne pas s'ouvrir.
00:47:05Vous, vous avez dit
00:47:07qu'il n'y avait pas de déclic.
00:47:09Il n'y a rien du tout.
00:47:11Ce qui m'étonne rapidement,
00:47:13c'est le différentiel de niveau.
00:47:15Il y a quelques joueurs qui ne sont pas là.
00:47:17Ce que j'ai vu à la Coupe du Monde,
00:47:19avec une puissance collective.
00:47:21Ils ont eu la malchance de tomber
00:47:23sur l'équipe d'offense clinique.
00:47:25Je pense que ça aurait été difficile
00:47:27de les arrêter.
00:47:29Le différentiel de l'expression collective.
00:47:31Une équipe qui m'emballait,
00:47:33je trouvais puissante, forte dans le jeu
00:47:35à la dernière Coupe du Monde.
00:47:37Et là, honnêtement, ils ont réhabilité
00:47:39le kick and rush à la fin.
00:47:41Il y a l'utilisation de certains joueurs
00:47:43qui est un peu douteuse.
00:47:45Foden notamment, mais je crois que ça a déjà été évoqué
00:47:47à plein de reprises.
00:47:49Est-ce qu'en étant très bons la dernière fois,
00:47:51ils n'ont pas gagné.
00:47:53Là, ils ne vont pas être bons.
00:47:55Peut-être qu'ils vont aller beaucoup plus loin.
00:47:57Parfois, le football, c'est ça.
00:47:59Une minute de la pause.
00:48:01Déclame Rice.
00:48:03Ce soir, on avait de l'unité.
00:48:05On voulait tout faire pour protéger notre coach.
00:48:07C'est un honneur de défendre l'Angleterre
00:48:09et on va continuer de se battre.
00:48:11Ils ont trouvé un levier.
00:48:13Quelque chose.
00:48:15Nous, contre le reste du monde.
00:48:17Parce que là-bas, ils se font bien découper.
00:48:19Oui.
00:48:21Et un mot pour la Slovaquie, peut-être, Johan ?
00:48:23Oui, c'est la pub.
00:48:25Félicitations.
00:48:27On ira voir des nouvelles des Bleus
00:48:29avec Sébastien Tarrago
00:48:31qui va nous dire si oui ou non.
00:48:33La compo annoncée hier a été un peu confirmée.
00:48:35Ce sera la première question à Sébastien.
00:48:37A tout de suite.
00:48:45Les amis, retour sur le plateau de l'équipe du soir.
00:48:47C'est le moment où on prend des nouvelles des Bleus.
00:48:49Ça s'appelle Bleu dernière.
00:48:51Nous avons notre enregistre spécial du côté de Paderborn.
00:48:53Le QG des Bleus.
00:48:55Sébastien Tarrago, bonsoir.
00:48:57Êtes-vous là, Sébastien ?
00:48:59Bonsoir.
00:49:01On est là, Olivier.
00:49:03Mais alors, on a quitté Paderborn
00:49:05et on n'a plus grand-chose, Olivier, à Paderborn.
00:49:07Les Français sont arrivés à Dusseldorf.
00:49:09Il y a un match de football demain.
00:49:11Sudek, mais évidemment...
00:49:13Je suis désolé. En effet, c'est France-Belgique.
00:49:15Merci de m'avoir corrigé.
00:49:17La compo a été dévoilée hier.
00:49:19En tout cas, elle est probable, cette compo probable.
00:49:21Est-ce qu'elle a le vent en poupe, d'après vos informations ?
00:49:23Parce qu'il y a une dernière petite mise en place,
00:49:25entraînement. C'est quoi la tendance ?
00:49:29Oui, l'entraînement de ce matin
00:49:31a confirmé la tendance d'hier.
00:49:33Et donc, la très forte tendance
00:49:35va vers une titularisation, bien évidemment,
00:49:37de Mike Maignan, Jules Koundé
00:49:39sur le côté droit de la défense.
00:49:41D'ailleurs, tout pas mécano associé à William Saliba
00:49:43sur le côté gauche, Théo Hernandez.
00:49:45On retrouvera un milieu de terrain avec
00:49:47N'Golo Kanté, Adrien Rabiot
00:49:49et Aurélien Chouamény.
00:49:51Pardon, je l'ai oublié.
00:49:53Antoine Griezmann sera en soutien
00:49:55des deux attaquants, Marcus Thuram
00:49:57et Kyan Bappé, sauf surprise de dernière minute.
00:49:59Il pleut, là.
00:50:01Ça tombe à verse, là,
00:50:03chez vous, là.
00:50:07Ça va, c'est raisonnable, mais il pleut.
00:50:09Et Charlie Courant a fait le nécessaire
00:50:11pour me mettre sous l'eau, alors que lui,
00:50:13il est tranquillement à l'abri.
00:50:15Il peut faire ses belles images.
00:50:17En tout cas, pour revenir sérieux
00:50:19et pour parler du match, on en parlait déjà hier,
00:50:21mais c'est important parce qu'il faisait très chaud
00:50:23lors de la troisième rencontre face à la Pologne.
00:50:25Là, très clairement, on va perdre 10 degrés
00:50:27par rapport au match.
00:50:29On va perdre 10 degrés
00:50:31par rapport au match précédent
00:50:33et ça peut avoir un impact sur l'aspect physique.
00:50:35Juste, pour les détails, là,
00:50:37sur la mise en place, ce qui vous est revenu
00:50:39aux oreilles, c'est qu'il a fait
00:50:41une mise en place. Vous voulez encore brouiller les pistes,
00:50:43Didier Deschamps, notre sélectionneur ?
00:50:47Oui, cette fois, il a travaillé.
00:50:49Il a travaillé le schéma tactique.
00:50:51C'est la première fois
00:50:53depuis les deux dernières rencontres,
00:50:55donc c'est aussi un élément. Et encore heureux
00:50:57parce qu'il y aurait à priori un nouveau système.
00:50:59C'est en tout cas la tendance forte
00:51:01et donc ça ne suffira peut-être pas
00:51:03pour l'intégrer totalement, mais quand même,
00:51:05ça permet de le travailler.
00:51:07Kylian Mbappé était en conférence de presse.
00:51:09Il y a toujours des petites choses à retenir.
00:51:11Vous avez retenu, on va dire, deux passages.
00:51:13Le premier sur son port du masque
00:51:15pour protéger, évidemment, son nez cassé.
00:51:17On écoute Kylian Mbappé, puis juste après,
00:51:19on aura, évidemment, une petite réflexion.
00:51:21Je ne pensais pas,
00:51:23mais jouer avec un masque, c'est une horreur absolue.
00:51:25J'ai changé de masque
00:51:27parce qu'à chaque fois,
00:51:29il y avait quelque chose
00:51:31qui n'allait pas.
00:51:33C'est difficile.
00:51:35C'est vraiment compliqué
00:51:37parce que ça limite la vision.
00:51:39La sueur reste bloquée,
00:51:41donc il faut toujours l'enlever pour que ça coule.
00:51:43En fait, j'avais l'impression
00:51:45dans les premiers jours que j'étais en 3D
00:51:47et que j'étais invité à l'Euro
00:51:49en VIP. Je voyais les gens
00:51:51et j'ai l'impression que ce n'est pas moi qui jouais.
00:51:53C'est compliqué. Dès que je pourrais l'enlever,
00:51:55je vais l'enlever, franchement.
00:51:57Maintenant, je n'ai pas le choix. Je ne peux pas jouer sans.
00:51:59Mais c'est chiant.
00:52:01Je vous avais vu, j'ai changé de masque 5 fois.
00:52:03Et encore, il n'y a pas eu
00:52:05toutes les photos. J'ai changé encore plus.
00:52:07J'ai fait les préparations le soir
00:52:09pour faire les feedbacks.
00:52:11Ma compétition,
00:52:13elle va être comme ça avec ça.
00:52:15En aucun cas, ce serait une excuse parce que je ne peux jouer que comme ça.
00:52:17Je dois lui dire merci au masque.
00:52:19Merci le masque.
00:52:21La question, c'est pourquoi il ne peut pas jouer sans ?
00:52:23En tout cas,
00:52:25d'après Kylian Mbappé,
00:52:27on peut demander à Sébastien.
00:52:29Ou alors, les médecins lui ont interdit.
00:52:31C'est une question
00:52:33spontanée de
00:52:35Johan Sébastien.
00:52:39Oui, la réponse, elle se situe
00:52:41vraisemblablement là. C'est-à-dire que si
00:52:43jamais, par exemple, il avait pris
00:52:45le coup qu'il a pris l'autre fois
00:52:47avec Robert Lewandowski,
00:52:49vraisemblablement, le nez se serait à nouveau
00:52:51cassé, peut-être déplacé.
00:52:53Donc, le masque protège
00:52:55quand même de cela en cas
00:52:57de coup reçu.
00:52:59Il ne va pas se casser de nouveau. Il est cassé.
00:53:01Ce n'est pas parce que tu reprends un coup.
00:53:03Il faut vraiment qu'il reprenne un coup
00:53:05d'une violence terrible. Parce que là, tu vas prendre un coup,
00:53:07tu vas avoir une douleur forte
00:53:09pendant quelques minutes, mais après, ça passe.
00:53:11Tu ne peux pas le casser plus.
00:53:13Je ne veux pas aller dans les trucs
00:53:15de médecine, mais dans ce qu'il dit
00:53:17là, jouer avec le masque,
00:53:19notre Kylian, c'est vachement
00:53:21préoccupant.
00:53:23À la veille de France-Belgique,
00:53:25Sébastien, c'est pour ça que vous nous avez sorti
00:53:27ce truc. Il va voir
00:53:29les SEGA en 3D. C'est une horreur
00:53:31sur ses sensations de jeu.
00:53:35Oui, c'est vrai. C'est vrai que
00:53:37si on l'écoute attentivement, on peut se dire
00:53:39qu'il est vraiment gêné.
00:53:41Moi, je retiens que ce n'est pas une excuse.
00:53:43À un moment, il y a d'autres joueurs
00:53:45qui ont évolué avec un masque.
00:53:47Ils s'en sont sortis.
00:53:49C'est vrai que c'est peut-être plus facile quand tu es défenseur
00:53:51que quand tu es attaquant.
00:53:53Ozymane continue de jouer avec ce masque.
00:53:55C'est sans doute pas le même, moins épais.
00:53:57C'est bon, il faut passer à autre chose.
00:53:59Pour moi, ce n'est plus une excuse.
00:54:01Je comprends, j'entends,
00:54:03mais je pense que ce n'est pas ça qui va l'empêcher
00:54:05d'être bon ou pas bon. Il ne faudra pas se retrancher
00:54:07derrière cela. Deuxième extrait.
00:54:09On attendait à communiquer des bleus
00:54:11en vue des élections législatives.
00:54:13Il n'y a pas eu de communiqué.
00:54:15Il est revenu sur ça.
00:54:17Quel est le map et l'explication
00:54:19après le commentaire de Sébastien ?
00:54:21Je pense qu'il y a eu pas mal d'éléments
00:54:23qui ont retardé un peu ça.
00:54:25Le fait qu'il y ait eu ma fracture,
00:54:27ma blessure.
00:54:29Ça a mis un gros froid sur ça.
00:54:31Après, je pense que les résultats
00:54:33n'ont pas aidé,
00:54:35mais je pense qu'il va falloir
00:54:37qu'on fasse quelque chose.
00:54:39On va se réunir avec les gars pour voir.
00:54:41C'est vrai qu'on avait dit
00:54:43qu'on allait faire quelque chose,
00:54:45mais il y a eu des événements qui ont parasité tout ça.
00:54:47Est-ce qu'il y aura un communiqué ?
00:54:49Sébastien,
00:54:51il y a des résultats.
00:54:53On a l'impression
00:54:55qu'on est passé un peu à autre chose du côté des bleus, non ?
00:54:59Je pense qu'on est passé un peu
00:55:01à autre chose pour les raisons évoquées
00:55:03notamment par Kyan Bappé.
00:55:05C'est pas si simple de trouver
00:55:07des formulations communes.
00:55:09Tout le monde n'est pas forcément
00:55:11sur la même longueur d'onde au niveau très précis.
00:55:13Mais d'après ce que je sais,
00:55:15les premiers retours que j'ai eus,
00:55:17c'est qu'il y a beaucoup de joueurs,
00:55:19quelques joueurs en tout cas,
00:55:21qui ont été très marqués par les résultats
00:55:23des élections ce soir.
00:55:25Peut-être qu'ils prennent encore
00:55:27davantage conscience
00:55:29de ce qu'il se passe dans notre pays.
00:55:31Certains d'entre eux sont très marqués,
00:55:33donc il ne faut pas exclure qu'ils puissent y avoir quelque chose,
00:55:35même si ce n'est vraiment pas simple à mettre en place.
00:55:37Juste Jules Koundé,
00:55:39il a tweeté ce matin,
00:55:41il a envoyé un message,
00:55:43il a appelé à aller voter,
00:55:45mais il s'est aussi engagé personnellement
00:55:47en disant, pour ma part,
00:55:49je vois que l'extrême droite n'a jamais
00:55:51conduit un pays vers plus de liberté,
00:55:53plus de justice et de vivre ensemble
00:55:55et je pense qu'elle ne le fera jamais.
00:55:57L'ERN n'est pas une solution, ce n'est pas une leçon,
00:55:59c'est juste mon opinion, mais en tout cas,
00:56:01lui a voulu s'engager personnellement.
00:56:03C'est costaud, franchement.
00:56:05Quand j'ai lu son tweet, je me suis dit,
00:56:07alors déjà j'avais entendu Ibrahima Konate la veille,
00:56:09qui avait été incroyable,
00:56:11j'ai trouvé d'une justesse, d'une intelligence,
00:56:13en prenant du recul, sans être donneur de leçon,
00:56:15c'est ça que j'aime bien aussi, parce que là, il n'est pas en train de dire
00:56:17vous êtes des cons si vous votez pas comme moi ou si vous pensez pas comme moi,
00:56:19mais il donne quand même une tendance,
00:56:21déjà un mode de pensée,
00:56:23une manière de voir la société, de vivre la société,
00:56:25il est au cœur quand même d'un sport
00:56:27où alors le rassemblement
00:56:29est général, des gens qui viennent d'horizons
00:56:31et de cultures très différentes,
00:56:33je trouve la manière dont il s'est exprimé ce matin,
00:56:35j'ai lu ça, je l'ai relu plusieurs fois.
00:56:37Est-ce normal qu'on prenne des positions alors qu'on représente la France ?
00:56:39Ah oui, moi ça ne me dérange pas du tout.
00:56:41On s'est souvent moqué des joueurs...
00:56:43Là, que tu sois chez toi en privé,
00:56:45que tu prennes des positions, que tu dises ton avis vraiment,
00:56:47moi je suis d'accord.
00:56:49Là tu représentes, tu as le coq français,
00:56:51donc tu représentes tous les français.
00:56:53Je trouve ça moi un peu déplacé de prendre position pour ci ou pour là.
00:56:55On s'est souvent moqué des joueurs qui n'avaient aucune personnalité
00:56:57et qui n'étaient pas capables de prendre position,
00:56:59quand dans des moments importants, l'histoire de France,
00:57:01là tu représentes la France.
00:57:03Hein ?
00:57:05Là il représente lui-même,
00:57:07quand il fait son tweet,
00:57:09c'est Jules Koundé en tant que Jules Koundé.
00:57:11C'est son compte personnel.
00:57:13Oui, à la limite, celui-là je le comprends,
00:57:15parce que tu fais ton truc tout seul de ton côté.
00:57:17Et quand tu parles à la presse avec le coq sur le cœur,
00:57:19tu réponds à la presse, c'est-à-dire que
00:57:21on me pose une question.
00:57:23Tu dois être neutre, tu es dans un positionnement
00:57:25où tu représentes la France.
00:57:27Pourquoi ?
00:57:29Et aller se cacher derrière
00:57:31une espèce de neutralité,
00:57:33ça peut aussi être un peu facile.
00:57:35Aujourd'hui, on a un moment...
00:57:37N'écoutez pas ce que je dis.
00:57:39Je ne dis pas que tu dois être neutre dans ta vie si tu es chez toi.
00:57:41Par exemple, si tu viens me faire
00:57:43une interview de moi chez moi
00:57:45et que je prends position,
00:57:47ça me regarde.
00:57:49Là, je trouve qu'en représentant
00:57:51l'équipe de France...
00:57:53Il se trouve qu'en fait, le moment très important
00:57:55pour le pays, il se passe maintenant,
00:57:57c'est l'année de l'Euro.
00:57:59Donc, on va dire qu'ils n'ont pas le choix non plus
00:58:01d'un autre moment pour parler de ça s'ils doivent en parler.
00:58:03J'ai le sentiment qu'ils ont envie d'en parler.
00:58:05J'ai le sentiment qu'aujourd'hui, entre les deux tours,
00:58:07il y a peut-être une espèce d'union nationale
00:58:09qui a l'air de pouvoir se décider.
00:58:11Je pensais éventuellement, comme Sébastien,
00:58:13que peut-être la question va à nouveau se poser
00:58:15de savoir s'ils ne vont pas prendre position
00:58:17ou en tout cas sentir le devoir de prendre position.
00:58:19Étienne, ce spécialiste des instances que je m'adresse,
00:58:21est-ce que finalement ces communications
00:58:23qui ont été assez spontanées
00:58:25parce que c'était Marcus Thuram,
00:58:27est-ce que ça a été apprécié par la Fédération ?
00:58:29La réponse est clairement non.
00:58:31Ce que j'en ai retenu, c'était, on va dire,
00:58:33un peu embarrassant.
00:58:35On est une entreprise de sport,
00:58:37on est là pour du sport.
00:58:39Est-ce qu'on est là-dedans aussi ?
00:58:41Le président de la Fédération,
00:58:43Philippe Diallo, qu'on ne peut pas suspecter
00:58:45de proximité
00:58:47avec certains partis extrêmes,
00:58:49c'est vrai,
00:58:51incité aussi un petit peu à la prudence
00:58:53et c'est vrai aussi, ce que dit Johan,
00:58:55qu'à partir du moment où vous êtes une fédération sportive,
00:58:57vous n'avez pas non plus vocation
00:58:59à vous engager. Mais maintenant que les joueurs
00:59:01le fassent eux-mêmes, moi franchement, ça ne me dérange pas.
00:59:03France-Belgique, vu le premier tour
00:59:05possible de nobler une nation,
00:59:07est peut-être envisageable.
00:59:09Pas souhaitable, mais envisageable.
00:59:11Alors, Didier Deschamps, sous contrat jusqu'en 2026,
00:59:13joue-t-il gros à cette question ?
00:59:15Cher président qui a fait mouche, 4 chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:59:17Oui, pour certains, Didier Deschamps
00:59:19joue gros aux deux mains. Jingle, s'il vous plaît.
00:59:23Et dans ce super duel, il y a deux oui,
00:59:25Éric et Nabil,
00:59:27qui commencent
00:59:29chez les Gélides Blancs. Je vais commencer tranquille.
00:59:31Tranquille, et puis il va finir
00:59:33comme un boulet de canneau, Rico.
00:59:35Il y a deux non, Étienne et Hervé,
00:59:37qui commencent. Étienne ou Hervé ?
00:59:39Je vais démarrer.
00:59:41Si tu veux, je vais démarrer.
00:59:43Je voulais prendre la main,
00:59:45mais ce n'est pas grave. Deschamps, sous contrat jusqu'en
00:59:472026, joue-t-il gros ? Oui.
00:59:49Nabil Gélide, à vous de jouer.
00:59:51Si on est éliminé une deuxième fois consécutivement
00:59:53en huitième de finale d'un euro,
00:59:55ça sera très mal perçu, surtout avec
00:59:57le potentiel qu'on a.
00:59:59Déjà, on nous demande de changer de chaîne quand c'est pas
01:00:01terrible. Si en plus c'est pas terrible et on se fait éliminer,
01:00:03à un moment, il y a quand même le temps des remises en question.
01:00:05L'équipe de France, ce n'est pas une propriété privée.
01:00:07On peut avoir un contrat, ce n'est pas non plus Koh-Lanta
01:00:09avec un totem d'immunité.
01:00:11Pour moi, oui, la question,
01:00:13évidemment, se posera pour
01:00:15Didier Deschamps.
01:00:17Les gens auront peut-être envie de voir
01:00:19quelqu'un d'autre à la tête de l'équipe de France, Zidane,
01:00:21par exemple. Non ? Etienne Moitié ?
01:00:23Nabil a pris exactement
01:00:25l'exemple qu'il ne fallait pas prendre.
01:00:27J'ai interviewé avec Ernaud Hermand, le président
01:00:29de la Fédération, Philippe Diallo. Il a exactement
01:00:31pris cet exemple-là. Il a dit qu'à l'euro
01:00:332021, la France avait été éliminée
01:00:35en huitième et puis un petit peu plus tard, à la Coupe
01:00:37du Monde, elle avait été en finale. Elle avait failli accrocher
01:00:39la troisième étoile sur le maillot de l'équipe de France.
01:00:41Évidemment, ce n'était pas
01:00:43le résultat qui allait conditionner
01:00:45la poursuite ou non de Didier Deschamps
01:00:47parce qu'il avait un contrat jusqu'en 2026. Et franchement,
01:00:49pour le connaître, à mon avis, il n'y aura pas de débat.
01:00:51Ah, d'accord. Donc, Iris Blanc, ce super-dame est terminé.
01:00:53Non, mais on parle de
01:00:552026. C'est un contrat. Moi, j'ai vu des
01:00:57sélectionneurs indonner leur dame après
01:00:59une catastrophe, voire être virée par leur
01:01:01fédé. Ça fait dix ans que
01:01:03Didier est là. Il a eu des bons résultats,
01:01:05des moins bons. Il est taillé deux fois. Trois fois
01:01:07en finale, il a perdu deux finales.
01:01:09Moi, s'il y a un crash demain,
01:01:11Didier, c'est comme les bobines
01:01:13de cinéma. C'est terminé, ça ne tourne plus.
01:01:15Parce qu'à un moment donné, il faut
01:01:17autre chose. Voilà, il faut mettre
01:01:19un peu de gaz. Zizou est là.
01:01:21Il est au chôme-dus. Il s'emmerde
01:01:23chez lui. Donc, Zizou, il peut venir.
01:01:25Rico Blanc, l'ami des puissants du
01:01:27Didier, du Zizou. C'est douze ans
01:01:29que Didier est dans la Maison Bleue.
01:01:31Hervé Penaud, c'est un an.
01:01:33Oui, mais là, je t'écoute.
01:01:35On a l'impression d'être dans le cinéma paradiso. Non.
01:01:37Aujourd'hui, simplement, c'est quelqu'un qui décide.
01:01:39C'est Philippe Diallo. Ils ont décidé d'aller jusqu'en
01:01:412026. Il ne faut pas oublier qu'à l'époque,
01:01:43quand il y a eu la prolongation du contrat de Didier Deschamps,
01:01:45il y a eu...
01:01:49Quand il y a eu la prolongation de Deschamps
01:01:51la dernière fois, ça avait été un combat
01:01:53déjà d'aller jusqu'en 2026. Ça avait surpris
01:01:55tout le monde. Pourquoi ? Parce qu'il savait que déjà, il voulait
01:01:57enjamber cet euro parce qu'il voulait aussi être
01:01:59à la Coupe du Monde. Donc, Deschamps, je ne vois pas à quel moment
01:02:01il pourrait dire qu'il va démissionner de son poste.
01:02:03Aujourd'hui, il est là et il sera là jusqu'en 2026,
01:02:05quel que soit le résultat de cet euro.
01:02:07Non.
01:02:09Non, non, non, non.
01:02:11Non, mais je...
01:02:13C'était sur un argument.
01:02:15Sur l'un de vos arguments.
01:02:17Evidemment, nous, on ne souhaite pas que l'équipe de France soit éliminée demain avec Eric.
01:02:19On a bien compris.
01:02:21On ne peut pas avoir de problème non plus.
01:02:23Non, mais ne vous inquiétez pas, vous n'aurez aucun problème.
01:02:25Si l'équipe va rugir de plaisir,
01:02:27Deschamps joue-t-il gros demain ?
01:02:29Oui ou non ?
01:02:31En tout cas, c'est Philippe Diallo qui décide.
01:02:33Maintenant, vous pouvez arbitrer sereinement, mon cher
01:02:35Joan Micot.
01:02:37Il joue gros.
01:02:39Je pense qu'un petit peu quand même.
01:02:41Par rapport à...
01:02:43Par rapport à un huitième de finale.
01:02:45Par rapport au jeu qui est proposé.
01:02:47Par rapport à ce début d'euro
01:02:49qui n'est pas extraordinaire.
01:02:51Et si demain, tu es éliminé
01:02:53de cet euro,
01:02:55en plus, en n'étant pas bon,
01:02:57etc.
01:02:59La question peut se poser par rapport à Didier Deschamps.
01:03:01Après, il joue gros.
01:03:03Je pense qu'on se posera la question
01:03:05de savoir s'il peut rester.
01:03:07Parce que là, les deux, ils me disent non.
01:03:09Mais si demain, ils sont éliminés, je pense qu'ils se diraient
01:03:11peut-être qu'on n'ira pas...
01:03:13La question va se poser forcément.
01:03:15En tout cas, médiatiquement.
01:03:17Que médiatiquement, la question puisse se poser,
01:03:19c'est sûr. Mais Philippe Diallo
01:03:21et personne ne lui a demandé de prendre cette position
01:03:23très ferme.
01:03:25Il l'a dit dans l'équipe.
01:03:27Il l'a dit à peu près à tous les médias
01:03:29dans lesquels il a intervenu avant et pendant la compétition.
01:03:31Que c'était pas...
01:03:33Que l'objectif, c'était de faire demi-finale
01:03:35mais que s'il n'y avait pas de demi-finale,
01:03:37il n'y aurait pas de licenciement
01:03:39de Didier Deschamps parce qu'il avait un contrat jusqu'en 2026.
01:03:41Je termine juste avec ça.
01:03:43Et parce qu'il croyait que Deschamps était
01:03:45le meilleur pour amener la France au bout
01:03:47jusqu'en 2026.
01:03:49Qu'il réussisse ou qu'il ne réussisse pas, il continue.
01:03:51La question se pose même par rapport...
01:03:53Je te décris
01:03:55ce que pensent les dirigeants de la Fédération
01:03:57qui sont les employeurs de Didier Deschamps.
01:03:59C'est la culture de la guerre dans la défaite.
01:04:01Diallo, c'est un président qui vient d'arriver aussi
01:04:03très politique.
01:04:05Bon, il est malin comme un singe.
01:04:07Il veut se fâcher avec personne,
01:04:09pas se mouiller. Moi, j'espère que la France va gagner.
01:04:11Mais demain, imagine, elle perd 1-0, 2-0.
01:04:13On a mis deux buts, dont un autogol
01:04:15et un pénalty. Rien sur le jeu courant.
01:04:17Tu dois te poser quand même des questions.
01:04:19Moi, j'ai rien contre lui, mais on serait le seul
01:04:21pays au monde, alors que je vois au Brésil,
01:04:23en Espagne, il fait des tonnes de journaux.
01:04:25De toute façon, tu te remettras au boulot, j'en suis sûr,
01:04:27si jamais on perd. Ils vont t'appeler.
01:04:29Ils vont t'appeler,
01:04:31tu vas être le premier à dégainer,
01:04:33tu vas, boum, envoyer un obus,
01:04:35tu vas traverser.
01:04:37Je n'ai pas besoin de me remettre au boulot parce que j'y suis tous les jours,
01:04:39à mon avis. Je ne sais pas,
01:04:41je m'inquiétais. Non, mais franchement, le scénario
01:04:43proposé...
01:04:45Passez d'où vous voulez, Philippe Diallo,
01:04:47prenez la température. Moi, je vous décris
01:04:49la psychologie de Philippe Diallo.
01:04:51C'est quelqu'un d'extrêmement prudent.
01:04:53Il est extrêmement prudent. Il sera candidat
01:04:55pour sa réélection au mois de décembre.
01:04:57Il y a des chances qu'il faut voir.
01:04:59C'est vrai que médiatiquement,
01:05:01il peut avoir quelques adversaires.
01:05:03Au niveau de ce que représentent le football amateur,
01:05:05les présidents de ligues,
01:05:07de districts, de clubs amateurs
01:05:09qui votent pour l'élection du président
01:05:11de la Fédération, ils adorent Didier Deschamps.
01:05:13C'est assez surpris qu'il le vire.
01:05:15Tu as fait un sondage de tout le monde
01:05:17pour dire un truc pareil ?
01:05:19C'est intéressant parce que de dire une phrase comme ça...
01:05:21Moi, je peux te dire, tout le monde le déteste.
01:05:23C'est vrai.
01:05:25Tu peux le prouver.
01:05:27Il y a tous les mecs des ligues. Tu les as tous appelés.
01:05:29Comment vous pensez des entraîneurs ?
01:05:31Si tu veux, nous, on travaille.
01:05:33Je sais bien que tu n'as pas beaucoup de respect
01:05:35pour ce que font les journalistes.
01:05:37Moi, ça fait à peu près 20 ans que je suis
01:05:39les instances. Je participe
01:05:41aux réunions de la Fédération.
01:05:43Je participe aux assemblées générales
01:05:45où il y a toutes ces petites gens du foot qui sont les élus du foot.
01:05:47Je peux te dire que quand il y a Deschamps qui est là,
01:05:49il y a une adoration.
01:05:51Pas parce que c'est le sélectionnaire de l'équipe de France
01:05:53mais aussi par son profil.
01:05:55Son profil à lui, je veux dire, c'est vraiment
01:05:57quelqu'un qui est apprécié.
01:05:59Peut-être qu'il n'est pas apprécié de tout le monde, des journalistes, etc.
01:06:01Mais dans ce milieu-là, il est assez apprécié.
01:06:03Je ne suis pas d'accord parce que je peux discuter avec des amateurs.
01:06:05Je ne suis pas forcément fan
01:06:07de ce qu'ils proposent.
01:06:09Je ne te parle pas de son jeu.
01:06:11Je te parle du personnage, de ce qu'il représente.
01:06:13Mais un type comme Zizou derrière, tu es d'accord avec moi ?
01:06:15Ça pèse. Tu ne vas pas me dire que le monde amateur...
01:06:17La France n'aime pas Zizou.
01:06:19Je ne t'ai pas dit ça.
01:06:21Le problème, c'est que vous...
01:06:23J'ai une petite question
01:06:25à poser à Sébastien.
01:06:27Plusieurs fois au cours de son long mandat,
01:06:29Didier Deschamps a eu un petit peu
01:06:31chaud aux fesses. On se souvient en 2013
01:06:33lors du barrage retour
01:06:35contre l'Ukraine. Le barrage allait, il avait été perdu 2-0.
01:06:37Finalement, qualification pour la
01:06:39Coupe du Monde au Brésil. Je me souviens,
01:06:41je crois que c'est vous qui me le disiez, c'était en 2018
01:06:43lors du basculement
01:06:45en huitième de finale face à l'Argentine.
01:06:47En cas de non-qualification,
01:06:49Didier Deschamps jouait gros.
01:06:51Et à chaque fois, finalement, les joueurs
01:06:53ont répondu. Moi, ma question est de savoir
01:06:55si le rapport aujourd'hui
01:06:57entre les joueurs, entre son vestiaire et lui,
01:06:59est-ce qu'il n'y a pas d'ombre au tableau ?
01:07:01Tout va bien ? Qu'est-ce qui
01:07:03vous revient, mon cher Sébastien ?
01:07:07Non, mais ça, c'est l'histoire
01:07:09du foot et l'histoire du jeu.
01:07:11Si vous perdez, vous verrez.
01:07:13Il y aura des histoires
01:07:15qui ressortiront. On dira
01:07:17Didier Deschamps ceci, Didier Deschamps cela.
01:07:19Il n'a pas été gentil avec lui.
01:07:21Il ne lui a pas dit bonjour au petit déjeuner.
01:07:23A mon avis,
01:07:25il ne faut pas en tenir compte.
01:07:27Les joueurs sont comme tout le monde.
01:07:29Quand ça gagne,
01:07:31il y a des petites histoires qui passent,
01:07:33qui sont mises de côté. Ils se disent que ce n'est pas grave.
01:07:35Si ça perd, c'est quand même
01:07:37plus facile de dire que c'est aussi
01:07:39la faute du sélectionneur.
01:07:41Quand ils vivent ensemble pendant un mois,
01:07:43forcément, il y a quelques anicroches.
01:07:45Elles prennent de l'ampleur selon la défaite
01:07:47ou selon la victoire. Pour moi, ça,
01:07:49ça n'a pas d'importance.
01:07:51J'entends ce que dit Etienne.
01:07:53Il est bien placé pour connaître
01:07:55tout cela. Mais chacun a sa base.
01:07:57C'est vrai que Didier Deschamps est
01:07:59apprécié, mais
01:08:01il y a des élections.
01:08:03Il ne faut pas exclure. La relation est
01:08:05moins proche entre Philippe Diallo et
01:08:07Didier Deschamps qu'elle ne l'était entre Noël Legrette et
01:08:09Didier Deschamps. Si jamais
01:08:11Philippe Diallo sentait le vent tourner,
01:08:13voyait qu'au niveau de sa base,
01:08:15ça pouvait évoluer un petit peu
01:08:17parce que les dirigeants
01:08:19de l'Élysée sont eux-mêmes
01:08:21soumis à leur base, je pense
01:08:23que la question se posera.
01:08:25Les élections présidentielles à FFF
01:08:27ont lieu cette année
01:08:29au mois de décembre 2024.
01:08:31Maintenir ou séparer Didier Deschamps,
01:08:33ça peut être un enjeu politique,
01:08:35un enjeu électoral ?
01:08:37Il ne croit pas trop, Etienne.
01:08:39Pour répondre peut-être à Sébastien.
01:08:41C'est pas tel que je vois les choses.
01:08:43Je pense plutôt que le fait
01:08:45d'être pour Philippe Diallo
01:08:47un soutien à Deschamps, même dans une période
01:08:49difficile, je pense que c'est plutôt
01:08:51cette voie-là qui prendra.
01:08:53C'est plutôt cette voie-là qui sera appréciée
01:08:55par le monde amateur
01:08:57qui ne va pas appeler
01:08:59à la rescousse
01:09:01un héros qui va venir sauver la patrie.
01:09:03C'est comme ça que je vois les choses.
01:09:05On est avant le match.
01:09:07Je pense que si tu as une élimination
01:09:09demain, comme a dit Sébastien,
01:09:11je pense que le vent peut tourner assez rapidement.
01:09:13Tu peux aussi avoir des gens qui peuvent dire
01:09:15qu'il n'y a pas de jeu,
01:09:17qu'on ne marque pas, qu'on ne joue pas,
01:09:19qu'on a du talent de fou.
01:09:21À un moment donné, il faudrait peut-être passer à autre chose.
01:09:23Et derrière, si Diallo entend ça de partout
01:09:25et que tu proposes avant l'élection
01:09:27qu'on bascule sur le sol et que tu fais venir Zidane,
01:09:29je pense que tu te mets un peu
01:09:31des pièces pour être réélu
01:09:33tranquillement en décembre.
01:09:35Je pense que s'il y a en effet
01:09:37une fête assez cuisante, par exemple
01:09:39contre la Belgique, la question peut se poser.
01:09:41Mais j'ai plus le sentiment que ça peut venir
01:09:43de Deschamps, s'entend lui le vent tourner
01:09:45se disant que ce sera compliqué
01:09:47d'aller faire deux ans encore et finalement
01:09:49je préfère partir.
01:09:51Mais je ne crois pas
01:09:53au scénario
01:09:55de Diallo virant Deschamps.
01:09:57Tu sais très bien comment ça va se passer.
01:09:59C'est un arrangement entre eux.
01:10:01Deschamps va dire que je démissionne.
01:10:03Tu penses que Deschamps qui a tout fait...
01:10:05Attendez Harvey,
01:10:07vous avez connu
01:10:09Deschamps à Marseille, à Monaco.
01:10:11Ce n'est pas quelqu'un qui s'accroche à son poste.
01:10:13Non, à Marseille
01:10:15il était parti à Monaco.
01:10:17Mais là, il a voulu absolument
01:10:19aller jusqu'en 2026 pour faire la Coupe du monde.
01:10:21Il a démissionné à la Juve.
01:10:23Et il disait toujours
01:10:25je ne veux pas aller chercher, je n'ai même pas pris
01:10:27d'argent, je suis parti parce que j'avais décidé
01:10:29de partir. Mais là, le rêve
01:10:31était d'aller à cette Coupe du monde 2026.
01:10:33On voit pas mal Deschamps partir
01:10:35sur cet échec-là. Un échec qui sera un échec
01:10:37arrêt en huitième de finale de l'euro.
01:10:39Alors qu'il a cette
01:10:41vision à la Coupe du monde.
01:10:43Canada, Mexique, Etats-Unis.
01:10:45Je l'imagine mal demain
01:10:47se dire finalement je vais laisser
01:10:49l'argent. Mais l'arrêt en huitième, c'est pas que l'arrêt en huitième.
01:10:51Si tu fais un euro
01:10:53superbe, tu arrives en huitième, tu fais un super match
01:10:55et t'es éliminé, ce n'est pas la même chose que ce qui se
01:10:57passe depuis le début de l'euro.
01:10:59On ne parle même pas de 6-0.
01:11:01C'est le début de l'euro par rapport à si tu te fais éliminer en huitième.
01:11:03Tu vois, c'est intéressant quand même.
01:11:05Le résultat est intéressant.
01:11:07Ça dit des choses quand même.
01:11:09Contre la Belgique, oui.
01:11:11Ça dit des choses.
01:11:13Non, c'est ce que les gens attendent.
01:11:15C'est un peu comme au boulot.
01:11:17C'est ton boulot.
01:11:19T'as le numéro de Zizou, on l'appelle.
01:11:21Il n'y a plus que les journalistes qui sont...
01:11:23Non, je voudrais...
01:11:2520 secondes.
01:11:27Parce que j'ai annoncé 5-0.
01:11:29La France contre la Belgique.
01:11:31On ne change pas de sélectionneur.
01:11:33Je termine avec
01:11:35le Paris-Saint-Germain connexion.
01:11:37Pas avec l'attaque qu'il me met demain.
01:11:39Dembélé-Barcola-Bappé.
01:11:41Pas avec les deux.
01:11:43Mais vous maintenez vos 5-0 ou pas ?
01:11:45Maintenant, je ne peux pas.
01:11:47Il y en a un autre qui m'inquiète.
01:11:49Il a mal au masque, il ne voit rien.
01:11:51Il est en 3D, il ne met pas un but.
01:11:53Grizou, il est sur un cinéma.
01:11:55Là, je fais égal quand même.
01:11:57Il est sur un cinéma.
01:11:59La Pologne, ça a bien marché.
01:12:01Quoi ?
01:12:03Non, mais il y a eu...
01:12:05Je n'ai pas entendu.
01:12:07Tu devrais aller au-delà.
01:12:09Il y a eu 2-3 occasions nettes.
01:12:11Oui, 2-3 occasions.
01:12:13Ah non, moi, je veux début.
01:12:15Je veux que ça bouge devant.
01:12:17Moi, je laisse Barcola.
01:12:19Mais personne n'en veut.
01:12:21Mbappé, Dembélé.
01:12:23Grizou, il joue.
01:12:25Tu vas voir avec 3 mecs au milieu.
01:12:274, 5.
01:12:29Puis Thuram va redescendre derrière.
01:12:31Et l'autre, il va être tout seul
01:12:33avec son masque en 3D.
01:12:35Tu vas me dire, il peut se faire des passes
01:12:37à lui-même.
01:12:39On verra.
01:12:41Ils sont nuls, les Belges.
01:12:43Derrière, ils sont nuls.
01:12:45Castagne.
01:12:47Ils ont pris Castagne.
01:12:49Ils sont nuls derrière.
01:12:51Les Polonais, c'était comment ?
01:12:53Les Belgiques, c'est vrai.
01:12:57Ils avaient l'œil vif.
01:12:59Ils avaient l'œil vif.
01:13:01Pourtant, ils avaient la PSG Connection
01:13:03face à eux.
01:13:05En tout cas, Nabil et Eric
01:13:07ont mis la pâtée.
01:13:09Ça prouve que les gens attendent
01:13:11le changement.
01:13:13C'est les élections.
01:13:15On a donné la parole au peuple.
01:13:17Ça, c'est les clubs amateurs
01:13:19qui ont voté.
01:13:21Il fallait faire un tour
01:13:23dans les Yvelines,
01:13:25l'Essonne.
01:13:31Il fallait faire l'interview de Dialo
01:13:33après le tournage.
01:13:35C'est l'heure de se quitter,
01:13:37mon cher Sébastien.
01:13:39Sébastien, je vous fais un petit coucou.
01:13:41Le garçon derrière la caméra, c'était qui ?
01:13:43C'est Charlie.
01:13:45Tu es au courant.
01:13:47C'est ça ?
01:13:49C'est Charlie courant.
01:13:51Demain, je suis sûr qu'il y aura
01:13:53une très belle Marseillaise
01:13:55avec une équipe de France
01:13:57qui représente bien l'histoire
01:13:59de notre pays.
01:14:01Mon cher Sébastien,
01:14:03il n'y a pas une dernière petite info ?
01:14:05Comane, est-ce qu'il est là
01:14:07ou il est parti voir sa petite chérie
01:14:09en Suède ?
01:14:11C'est une connerie.
01:14:13Aux dernières nouvelles,
01:14:15elle n'est toujours pas accouchée.
01:14:17C'est l'histoire, ça aussi.
01:14:19Il est apte à partir aussi.
01:14:21Il y en avait d'autres qui étaient aptes à jouer
01:14:23qui auraient pu venir aussi.
01:14:25Comane, soit il est blessé, soit il est indispo.
01:14:27On n'a pas envie de dire au revoir à Sébastien ?
01:14:29J'étais sur un coup de gueule.
01:14:31Salut Seb !
01:14:33Salut Nabil !
01:14:35Il y a du monde derrière !
01:14:37Le coup de gueule,
01:14:39on va le passer.
01:14:41Il y a le nom de l'arbitre pour France-Belgique demain.
01:14:43Ce sera un Suédois,
01:14:45Comane Nyberg, 35 ans.
01:14:47C'est le plus jeune arbitre de cet Euro.
01:14:49Il arbitrera son troisième match dans la compétition.
01:14:51Le Suédois a laissé une bonne trace
01:14:53à l'équipe de France qui avait battu
01:14:55le Kazakhstan, 8-0
01:14:57lors des qualifs pour la Coupe du monde 2022.
01:14:59Mais également au club français
01:15:01cette année en Coupe d'Europe, ça s'est bien passé aussi.
01:15:03PLG face à Dortmund,
01:15:05un partout en face du groupe.
01:15:07Et la victoire de l'OM face à l'AEK Athènes.
01:15:09Voilà, encore des signes encourageants.
01:15:11Et le Tour de France à présent,
01:15:13les jours se suivent et se ressemblent.
01:15:15Nouvelle victoire française
01:15:17aujourd'hui en deux étapes. Après Bardet,
01:15:19c'est Vauclin, Kevin de son prénom.
01:15:21Mais un changement au général.
01:15:23La prise de pouvoir de Romain Bardet.
01:15:25Voilà les images.
01:15:27Vauclin qui
01:15:29remporte la première étape
01:15:31de Tour de France de sa carrière. C'est normal, c'est sa première
01:15:33participation. Alors vous retenez quoi
01:15:35en priorité, cher chroniqueur, la victoire du français
01:15:37Kevin Vauclin ou Tadej Pogacar,
01:15:39maillot jaune ?
01:15:41C'est lancé par notre
01:15:43ami Etienne Moatty. Vous retenez quoi, vous ?
01:15:45La victoire française, évidemment.
01:15:47Vauclin, Kevin. Monsieur Blanc,
01:15:49vous retenez ? J'ai rien vu.
01:15:5120 secondes !
01:15:5320 secondes ! J'ai rien vu.
01:15:55Pogacar.
01:15:57Pogacar.
01:15:59Les Slovènes, hein, Pogacar.
01:16:01Oui, les Slovènes.
01:16:03Je suis le Portugal, la Slovénie.
01:16:05Moi, évidemment, Vauclin.
01:16:07Pogacar, c'est un train qui arrive à l'heure.
01:16:09D'accord, très bien. Et pour vous, Hervé ?
01:16:11Moi, je voulais un peu étendre, prendre un peu de hauteur
01:16:13par rapport à votre question qui est très bonne.
01:16:15Je pense qu'on peut enlever le nez
01:16:17un petit peu de notre cahier.
01:16:19C'est Vingegaard.
01:16:21Et vous, mon cher Jean ?
01:16:23Oui, le français.
01:16:25C'est pas arrivé depuis quand ?
01:16:27Ah, c'est pas arrivé depuis quand ?
01:16:29C'est une question qu'on va poser
01:16:31à Patrick Chassé. Patrick,
01:16:33est-ce qu'il est dans la place
01:16:35d'accélération du fuyard de l'équipe du soir ?
01:16:37Bonsoir, Patrick.
01:16:39Double acceleration.
01:16:43Oui, tiens, c'est un petit quiz.
01:16:45Ça a déjà commencé. Finalement, il y a un quiz.
01:16:47On essaie de piéger Patrick Chassé.
01:16:49Deux victoires. Deux Français
01:16:51coup sur coup. Première et deuxième étape.
01:16:53Est-ce que c'est déjà arrivé ? Quand ?
01:16:55Racontez-nous, mon cher Patrick.
01:16:57C'est pas vraiment un piège.
01:16:59On a cherché toute l'après-midi.
01:17:01On n'a pas trouvé.
01:17:031968, effectivement.
01:17:05Ah oui, ça remonte.
01:17:07Oui, ça remonte aux années 60,
01:17:0950-60, à une époque
01:17:11où on avait la moitié du peloton
01:17:13qui était composé de Français.
01:17:15Donc, on ne peut pas comparer.
01:17:17Là, on est plutôt sur un cinquième du peloton.
01:17:19Vous voyez, c'est quand même une énorme différence.
01:17:21Charlie Grosse Coste.
01:17:23Le lieutenant de Louis Socagna.
01:17:25Attendez, parce que là, il y a un prologue.
01:17:27Et étape 1.
01:17:29Là, on n'est pas dans cette configuration,
01:17:31mon cher Patrick. C'est deux étapes en ligne.
01:17:33Si vous remontez un petit peu plus loin,
01:17:35deux étapes en ligne.
01:17:37Il y a eu l'époque des prologues, justement,
01:17:39dans les années 60 qui étaient apparues.
01:17:4167, je crois, le premier prologue.
01:17:4361, on a effectivement
01:17:45Anctil avec Darigade.
01:17:47C'était même un triplé, d'ailleurs,
01:17:49cette année-là.
01:17:51Donc, on avait deux victoires de Darigade,
01:17:53si je me souviens bien, et Anctil qui avait gagné
01:17:55le contre-la-montre intercalé
01:17:57entre les deux. Oui, c'est marqué.
01:17:59Moi, je faisais ça de mémoire.
01:18:01Et puis, deux étapes en ligne.
01:18:03Il faut remonter encore plus loin.
01:18:051957.
01:18:07André Darigade
01:18:09qui avait remporté la première étape.
01:18:11Et la deuxième étape, ce n'était pas André Darigade.
01:18:13La deuxième étape, c'était René Privat
01:18:15qui s'était imposé en 1957.
01:18:17Donc là, on avait vraiment deux étapes en ligne.
01:18:19Coup sur coup,
01:18:21exactement comme ces deux derniers jours.
01:18:23Kevin Vauclin,
01:18:25pour nous, on l'a découvert aujourd'hui,
01:18:27mais pour les téléspectateurs de la chaîne L'Équipe,
01:18:29j'élargis, ça rappelle
01:18:31une victoire dans le Tour du Giras.
01:18:33Course d'un jour, mon cher Patrick.
01:18:35C'était en 2023.
01:18:37Il s'impose contre deux gars
01:18:39qui font souvent débat. Il y a eu
01:18:41Guillaume Martin III et puis Thibaut Pinot.
01:18:43Et on le voit, à l'œuvre, démarrer
01:18:45avec son style. Le cul sur sa chaise,
01:18:47les mains en bas du cintre, et puis on y va.
01:18:49Ce n'était pas la même météo.
01:18:51Thibaut Pinot était sur ses terres
01:18:53et il avait fait ce crime de lèse-majesté
01:18:55quand même, de le devancer.
01:18:57Mais c'était un peu une passation, quelque part.
01:18:59Il y avait quand même ce symbole de la passation
01:19:01de pouvoir, parce qu'à l'époque, il avait 22 ans.
01:19:03Thibaut Pinot avait annoncé
01:19:05la fin de sa carrière.
01:19:07Et donc, on avait effectivement
01:19:09vécu ce moment-là. Bon, c'est le Tour du Giras.
01:19:11Ce n'est pas le Tour de France, évidemment.
01:19:13Mais on avait vécu ça quand même de façon
01:19:15assez intense, d'autant que c'était une
01:19:17arrivée au sommet. Lui,
01:19:19à la fois, bon grimpeur,
01:19:21excellent contre la monte. Il s'était révélé
01:19:23en devenant champion de France, espoir du chrono.
01:19:25Donc, franchement, Saint-Cour,
01:19:27il a 23 ans. C'est seulement
01:19:29sa troisième année pro. Il faut lui laisser
01:19:31le temps. 23 ans, pour vous donner des
01:19:33comparaisons.
01:19:35Pogacar, on en a 25.
01:19:37Vingegaard, on en a 27.
01:19:39Pour
01:19:41Bertrand Latour, je le précise, David Gaudu,
01:19:43il en a 27 aussi. Donc,
01:19:45vous voyez quand même qu'on est vraiment
01:19:47dans la génération suivante.
01:19:49On va lui laisser le temps d'arriver. C'est normal qu'aujourd'hui,
01:19:51au lendemain d'une grosse défaite,
01:19:53où d'abord
01:19:55il a été distancé lors de la première
01:19:57étape et ensuite il a choisi de se relever,
01:19:59je trouve que c'est pas mal.
01:20:01Finalement, c'est un mal pour un bien parce qu'il va pouvoir
01:20:03se concentrer sur ce type d'étape.
01:20:05Claire Bricogne, en direct sur la route du
01:20:07Tour en Italie, qui est toujours en Italie,
01:20:09qui arrivera en France mardi prochain.
01:20:11Bonsoir, ma chère Claire.
01:20:13Vous retenez quoi, vous, de cette
01:20:15victoire, de cette attaque, on va dire, dans la
01:20:17dernière difficulté ?
01:20:19La surprise, c'est une autre sensation que
01:20:21celle de Bardet hier, chère Claire ?
01:20:25Oui, évidemment,
01:20:27mémé, parce que Kevin Vauclin,
01:20:29c'est vraiment son premier Tour de France.
01:20:31C'est la deuxième étape de son premier Tour de France
01:20:33et il va la chercher comme ça,
01:20:35avec la manière. Il s'est aussi battu contre son
01:20:37mental parce qu'hier, il s'est relevé,
01:20:39certes, c'est vrai, Patrick a raison, mais il l'a
01:20:41mal vécu, en fait. Il n'était pas bien hier soir,
01:20:43il n'était pas bien encore ce matin. Et là, il se
01:20:45retrouve dans l'échappée, il se dit, bon ben voilà, je vais
01:20:47prouver ce que je suis capable de faire. C'est ça
01:20:49qu'avait Kevin Vauclin, mais c'est complètement dans la lignée
01:20:51de ce que nous, ensuite, depuis trois saisons,
01:20:53parce que c'est sa troisième saison chez les professionnels,
01:20:55et nous, en 2022, on était allés chez lui
01:20:57à Nice, on avait eu un gros entretien,
01:20:59on avait parlé avec lui, et c'est vrai qu'on
01:21:01sentait déjà quelqu'un de super mature, super
01:21:03posé, très réfléchi, qui
01:21:05savait très bien ce qu'il voulait faire, etc.
01:21:07Qui est très à l'écoute, aussi,
01:21:09des autres, des autres professionnels, etc.
01:21:11Et qui, surtout, nous disait,
01:21:13en fait, finalement, je ne connais pas trop mes limites.
01:21:15Je ne sais pas trop jusqu'où je peux aller, ce que je peux faire.
01:21:17Et voilà, il a encore de l'ambition,
01:21:19Kevin Vauclin. Il était heureux tout à l'heure,
01:21:21mais c'était encore une joie mesurée, et je crois que ça, ça veut dire
01:21:23beaucoup. On va écouter, on va marquer une pause,
01:21:25mais on va finir par le vainqueur du jour.
01:21:27Ce petit garçon, là, ce petit gars,
01:21:29non, ce jeune homme, plutôt, 23 ans,
01:21:31qui se lève sur son vélo. C'est Charles-Antoine Norat,
01:21:33notre envoyé spécial, notre
01:21:35jury, là-bas, sur la Route du Tour.
01:21:37Pourquoi avoir minimisé cette victoire,
01:21:39aujourd'hui ? Écoutez la réponse de Kevin Vauclin,
01:21:41puis on marque une petite pause, et on se retrouve
01:21:43après, sur la Route du Tour, bien évidemment.
01:21:45En arrivant, t'as presque minimisé l'exploit,
01:21:47en disant, OK, on s'est parti déchapper.
01:21:49Tu te rends compte, quand même, de ce que c'est ?
01:21:51Je pense que je me rends pas encore compte, peut-être que si je regarde des
01:21:53vidéos et tout ça, c'est là où
01:21:55je me rendrais compte.
01:21:57Ouais, parce que mon but, c'est
01:21:59aussi d'être dans les vraiment
01:22:01meilleurs du peloton, donc c'est pour ça
01:22:03que je pense que, toujours, je sous-estime un peu tout ça.
01:22:05Je pense que c'est un peu le mental que j'ai,
01:22:07et que je dois garder aussi, pour aller toujours
01:22:09encore plus de l'avant.
01:22:11Mais j'ai déjà le satisfaire de ce qui s'est passé aujourd'hui.
01:22:15...
01:22:17Retour sur la page
01:22:19Tour de France, mis juste avant.
01:22:21C'est une enquête de la rédaction, mais quelle taille
01:22:23fait Pedri ?
01:22:251,70m pour certains.
01:22:27Wikipédia se serait trompé, donc.
01:22:29Alors, la taille réelle
01:22:31de Pedri, c'est 1,74m.
01:22:33Et 60kg.
01:22:35Donc c'est un petit gamin, oui.
01:22:37Fin de cette enquête de la rédaction.
01:22:39La ligne de l'équipe concerne le Tour de France
01:22:41et son vainqueur français, Kevin Vauclin.
01:22:43Exactement. Mais qu'est-ce qui nous arrive ?
01:22:45Titre la une.
01:22:47Deux victoires en deux jours
01:22:49pour les Français, et puis évidemment,
01:22:51en manchette, on voit le sursaut ou le somme.
01:22:53France-Belgique, demain.
01:22:55Question multichoix.
01:22:57Vous retenez quoi, aujourd'hui, en priorité,
01:22:59Kevin Vauclin ? On en a parlé.
01:23:01Moi, je vais vous brancher, quand même, mon cher Patrick.
01:23:03Et de manière, on va dire, assez factuelle,
01:23:05sur ce qui s'est passé aujourd'hui,
01:23:07dans cette fameuse dernière difficulté.
01:23:09La côte de
01:23:11Saint-Lucas.
01:23:131,39 km.
01:23:15Vous êtes intéressé, finalement, au duel
01:23:17entre Pogacar et Vingegaard.
01:23:19Factuellement, ça donnait quoi ?
01:23:21On vous a fait un petit résumé de 30 secondes, évidemment.
01:23:23A vous de commenter ces images.
01:23:25Effectivement. On est haut de semée.
01:23:27On est à 10 km lors de la deuxième ascension.
01:23:29Regardez, le long des barrières.
01:23:31Effectivement, c'est très fort. Pogacar,
01:23:33c'est électrique. Il démarre, mais surtout,
01:23:35derrière, immédiatement, instantanément,
01:23:37on voit que Vingegaard
01:23:39le suit. Vingegaard, si c'était un test,
01:23:41il ne va pas être déçu, Pogacar.
01:23:43Parce que, regardez, Vingegaard, il va même venir le relayer.
01:23:45Il va passer devant, prendre des relais, etc.
01:23:47Le test, c'était aussi, peut-être,
01:23:49par rapport à ses autres adversaires. Et là aussi,
01:23:51on ne va pas être déçu, puisque, dans le final,
01:23:53reviennent de l'arrière Remco Evenpoel, en bleu,
01:23:55et Richard Carapaz, en rose,
01:23:57qui va même, d'ailleurs, régler ce petit groupe
01:23:59où il y avait aussi des rescapés de l'échappée matinale.
01:24:01Le test n'a pas été, en tout cas,
01:24:03confirmé. Moi, je suis d'accord
01:24:05avec Hervé Penaud. Je retiens vraiment ça
01:24:07dans cette étape aujourd'hui, et surtout Vingegaard,
01:24:09qui est là, qui est présent.
01:24:11Sur les routes du Tour, Claire Bricogne,
01:24:13avec une petite indiscrétion récupérée.
01:24:15Pogacar et Maillot Jaune, est-il content ?
01:24:17Oui ou non ?
01:24:21On regarde les images que Patrick
01:24:23a montrées. On voit Pogacar à l'arrière
01:24:25de ce groupe, qui ne prend pas tout de suite
01:24:27la roue, qui laisse un peu.
01:24:29Et nous, on était en train d'interviewer,
01:24:31je vous raconte les coulisses, comment ça s'est passé. On était en train d'interviewer
01:24:33Remco Evenpoel. Et là, on apprend
01:24:35ce qui s'est passé juste après
01:24:37le podium protocolaire, parce que Remco Evenpoel
01:24:39a pris le maillot blanc, donc ils étaient tous les deux là.
01:24:41Et Pogacar a dit
01:24:43à Remco Evenpoel, j'ai essayé de faire une cassure.
01:24:45C'est-à-dire créer des
01:24:47secondes pour que Remco Evenpoel
01:24:49endosse le maillot jaune,
01:24:51et pas Tadaï Pogacar.
01:24:53On le comprend maintenant, parce qu'en zone mix,
01:24:55c'était assez simple. Vous savez, il y a trois poules.
01:24:57Il y a le poule de ceux qui ont les droits du Tour,
01:24:59le poule des radios
01:25:01et des télés.
01:25:03On doit faire plusieurs poules comme ça.
01:25:05Et Pogacar est passé devant nous, trois fois,
01:25:07sans s'arrêter une seule fois au micro, sans même nous regarder.
01:25:09On sentait qu'il n'avait pas du tout
01:25:11envie d'être là, presque. C'était ça, un petit peu,
01:25:13l'histoire. Et Remco Evenpoel,
01:25:15on l'a interrogé à ce sujet.
01:25:17Et lui a dit, oui, peut-être,
01:25:19je pense que c'est ce qu'il m'a dit, en effet,
01:25:21Tadaï Pogacar, dans cette zone.
01:25:23Mais en tout cas, moi, demain, je ne vais pas
01:25:25tout faire pour faire le sprint. Je ne vais pas tout
01:25:27risquer, risquer mon Tour de France pour faire le sprint
01:25:29et prendre le maillot jaune.
01:25:31Parce que ça risque de se jouer à la place.
01:25:33Mais ça, Patrick va vous l'expliquer bien mieux que moi.
01:25:35En tout cas, c'est déjà une petite histoire dans l'histoire.
01:25:37Parce qu'on rappelle quand même que Remco Evenpoel
01:25:39cherche aussi, lui aussi, à gagner ce Tour de France.
01:25:41Vingegaard, lui, s'est arrêté dans la zone
01:25:43des interviews, ma chère Claire.
01:25:45Il était au micro de Charles-Antoine Morat.
01:25:47Alors, Vingegaard, d'habitude,
01:25:49il est mesuré. Et là,
01:25:51écoutez ce qu'il nous dit par rapport à ses ambitions
01:25:53sur le Tour. On y va.
01:25:55Aujourd'hui a été un super jour
01:25:57pour moi.
01:25:59Je m'attendais à perdre un peu de temps
01:26:01sur cette étape. Donc, le fait d'avoir pu suivre
01:26:03Pogacar, c'est une petite victoire pour moi.
01:26:07Je suis heureux
01:26:09de finir avec le même temps que lui.
01:26:11On peut dire que je suis de retour.
01:26:13Il lance le combat psychologique.
01:26:15Rappelons nos téléspectateurs
01:26:17qu'il avait chuté gravement
01:26:19autour du Pays Basque
01:26:21au mois d'avril. Deux motoraxes,
01:26:23clavicules cassés et côtes cassées.
01:26:25Et là, le voilà
01:26:27qui relève ses sangs.
01:26:29C'est incroyable. En fait, tout le monde est content.
01:26:31Même Kevin Poole, en l'apparentant du mille, est content.
01:26:33Carapace aussi. Vingegaard est content.
01:26:35On se croirait sur une soirée d'élections,
01:26:37mais pas ce soir.
01:26:39Jadis, tout le monde était content, tout le monde faisait ça.
01:26:41Ça, c'est un petit peu la même chose.
01:26:43C'est-à-dire que tout le monde, en apparence,
01:26:45est ravi de son bilan
01:26:47sauf probablement, quand même,
01:26:49Pogacar. Après, il ne faut pas exagérer.
01:26:51C'était une côte punchy,
01:26:53deux kilomètres, raide. Le vrai test,
01:26:55je crois qu'on l'a dit la veille du départ,
01:26:57sur ce plateau, le vrai test, ce sera mardi
01:26:59lorsque le peloton rentrera en France
01:27:01avec, notamment,
01:27:03le galibier à escalader.
01:27:05Ça sera autre chose que Bologne.
01:27:07On continuera notre discussion, donc, mardi soir.
01:27:09Mais demain, vous venez, parce que demain, c'est la plus longue étape.
01:27:11230 kilomètres.
01:27:13Alors, c'est que pour les sprinters.
01:27:15Enfin ! Attention aux bordures, quand même.
01:27:17Claire, merci beaucoup.
01:27:19On vous embrasse et on se dit
01:27:21à demain, mes biquets.
01:27:23Vous pouvez y aller
01:27:25si vous voulez, si bon vous semble.
01:27:27Si vous voulez rester pour le journal de Camille.
01:27:29Merci Patrick, c'est très sympa.
01:27:31Non, je préfère pas y aller.
01:27:33L'Espagne s'impose
01:27:35et qualifie pour l'écart. Un succès 4-1
01:27:37contre la Géorgie. Les images avec vous,
01:27:39chère Camille. Une belle Espagne,
01:27:41ce soir, se qualifie pour l'écart de finale.
01:27:4318ème minute, contre-attaque de la
01:27:45Georgie Mikotadze, CR Kakabadze
01:27:47qui centre fort. Le Normand
01:27:49marque contre son camp.
01:27:51La Georgie ouvre le score.
01:27:53Nico Williams à gauche, centre en retrait.
01:27:55Rodrigue contrôle du droit et
01:27:57signe son premier but dans 7 euros.
01:27:5951ème minute, suite à un confront de
01:28:01l'Espagne, Yamal centre. Ruiz conclut de la tête.
01:28:0375ème minute,
01:28:05Fabien Ruiz adresse un long ballon
01:28:07sur Williams qui s'amuse et marque
01:28:09en force du droit. L'Espagne
01:28:11qui en remet une couche avec un bel enchaînement
01:28:13de Dani Olmo. Score final 4-1.
01:28:15L'Espagne retrouvera l'Allemagne
01:28:17vendredi pour un
01:28:19choc lors de ces quarts de finale.
01:28:21Une déclaration du sélectionneur
01:28:23Willy Sagnol à l'issue du match
01:28:25revient sur une action, notamment le
01:28:27but de l'égalisation. Morata est
01:28:29clairement hors-jeu sur la frappe.
01:28:31Notre gardien est obligé de bouger pour voir
01:28:33le ballon. Je pense que dans le bus
01:28:35du VAR, il y avait une coupure
01:28:37d'électricité, mais évidemment
01:28:39sur la rencontre en elle-même, il n'y a rien à dire.
01:28:41L'Angleterre élimine la Slovaquie à propos
01:28:43de l'émission, mais l'Angleterre est passée
01:28:45tout près de l'émission. Ils se sont fait
01:28:47très peur, les hommes de Garrett Sussgate.
01:28:4925e minute de jeu,
01:28:51c'est la Slovaquie qui ouvre
01:28:53le score. Strelek récupère un ballon
01:28:55à l'entrée de la surface. Après une jolie
01:28:57feinte, il serre. Schranz qui conclut
01:28:59extérieur du droit. Très jolie
01:29:01inspiration. Troisième but pour
01:29:03Schranz dans 7-0 pour
01:29:05la Slovaquie. Dans le temps additionnel,
01:29:0795e minute, longue touche anglaise.
01:29:09Gaye dévie pour Bellingham
01:29:11qui marque d'une magnifique reprise acrobatique
01:29:13et ça vaut bien un oh oui de Nabil.
01:29:15On file en prolongation.
01:29:17Une minute à peine, le ballon est dégagé
01:29:19suite à un coup franc aisé. Prend sa chance
01:29:21Tony Davis et Harry Kane qui concluent.
01:29:23Et là, on aura un quart de finale.
01:29:25Ce sera Angleterre-Suisse samedi.
01:29:27Du volet, la sensation aujourd'hui
01:29:29sur la chaîne d'équipe. La France
01:29:31remporte la Ligue des Nations.
01:29:33C'était efficace. Ils ont été renversants.
01:29:35C'était sur notre antenne. Les bleus
01:29:37après l'Italie, après la Pologne.
01:29:39Les bleus s'imposent face au Japon
01:29:41dans un match dingue encore.
01:29:43On revit la balle de match avec les commentaires
01:29:45d'Anne-Sophie Bernadie, Yannick Bazin
01:29:47et Guillaume Dégoulé.
01:29:49Point pour la médaille d'or.
01:29:51Quentin Jouffron au service
01:29:53pour l'équipe de France.
01:29:55Au service. Allez, allez. Bloc à 3.
01:29:57Bloc à 3.
01:29:59Oui !
01:30:01Les bleus remportent la Ligue des Nations.
01:30:03C'est la médaille d'or
01:30:05pour l'équipe de France. Les bleus
01:30:07vainqueurs en finale face au Japon.
01:30:09Ils sont incroyables.
01:30:11Incroyables !
01:30:13Et de nouveau en F1,
01:30:15c'est Verstappen qui ne gagne pas.
01:30:17C'est Georges Russell qui s'impose au Grand Prix
01:30:19d'Autriche sur le circuit de Spitsbergen.
01:30:21Beaucoup de spectacles
01:30:23mais aussi beaucoup de bagarres
01:30:25ce dimanche après-midi.
01:30:27Et à ce petit jeu, c'est le britannique
01:30:29Georges Russell qui en profite. Longtemps
01:30:31troisième de cette course. Le pilote
01:30:33Mercedes profite d'un gros accrochage
01:30:35entre Max Verstappen et Lando Norris
01:30:37lors du 64ème tour.
01:30:39Vous voyez les deux rivaux placés en haut.
01:30:41Deux premières places ne se sont pas lâchés.
01:30:43Ils se sont bagarrés. Et le néerlandais,
01:30:45malgré une pénalité,
01:30:47malgré une crevaison et un passage
01:30:49au stand, il réussit quand même
01:30:51à décrocher la cinquième place.
01:30:53Voiture trop endommagée pour Norris qui abandonne.
01:30:55Oskar Piastri et Karl Jönsens
01:30:57complètent un podium inédit cette saison.
01:30:59Ça fait du bien aussi.
01:31:01Un dernier jour des championnats de France d'athlétisme.
01:31:03Ah ! En juillet !
01:31:05C'est l'anniversaire du lac de Maine de Beaucoupzet.
01:31:07Mais pas de JO pour Renaud Lavillény.
01:31:09Et non, c'était sa dernière chance aujourd'hui.
01:31:11Dernier jour pour valider
01:31:13ses minima olympiques
01:31:15qui étaient fixés à 5,82.
01:31:17Le champion olympique de Londres
01:31:19qui revient de blessure a franchi 5,45.
01:31:21Puis 5,60 à son deuxième essai.
01:31:23Malheureusement, il échoue
01:31:25à trois reprises à la barre des 5,72.
01:31:27Donc pas de miracle
01:31:29pour Renaud Lavillény
01:31:31qui ne disputera pas ses quatrièmes Jeux olympiques
01:31:33à Paris, malheureusement.
01:31:35De son côté, Thibaut Collet,
01:31:37principale chance de médaille française
01:31:39et déjà qualifié, lui, pour les JO,
01:31:41s'est imposé avec un saut à 5,82.
01:31:43Et alors, regardez bien.
01:31:45Je vais vous montrer une image folle sur le 110 m E.
01:31:47Sacha Zoya a bien failli
01:31:49ne pas se qualifier en finale.
01:31:51Son bloc de départ
01:31:53au moment de partir
01:31:55s'est enlevé. Donc il a levé la main
01:31:57pour demander un rappel de course
01:31:59qui n'est jamais arrivé. Mais du coup,
01:32:01il a quand même terminé deuxième
01:32:03et il s'est qualifié pour la finale.
01:32:05Et déjà certain
01:32:07de faire les JO, Sacha Zoya,
01:32:09en finale, avait juste besoin de se rassurer
01:32:11un petit peu sur son état de force.
01:32:13C'est chose faite, puisqu'il a déroulé
01:32:1513,32 même. Une journée incroyable
01:32:17pour lui. A 32 ans,
01:32:19de son côté, Pascal Martino-Lagarde
01:32:21qui avait tout misé sur ses France
01:32:23termine cinquième en 13,70.
01:32:25Merci beaucoup.
01:32:27On termine comme Sacha Zoya.
01:32:29On vous embrasse.
01:32:31A demain.

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