L'Équipe du Soir du 27 juin - L'Équipe du Soir - replay

  • il y a 3 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 27/06/2024.

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00:00:00Générique
00:00:15C'est l'équipe du soir, bonsoir, ravi de vous retrouver.
00:00:17Bon, il n'y a pas de match aujourd'hui mais on va quand même parler de football et notre équipe de France.
00:00:20On retrouvera dans quelques instants Sébastien Tarago qui est en direct de l'Allemagne.
00:00:24Il y a eu un entraînement aujourd'hui, il y a eu des conférences de presse, beaucoup de choses à dire.
00:00:27Et puis le cas Didier Deschamps, son management, Griezmann, Giroud, la gestion des remplaçants, bref.
00:00:32Beaucoup de choses à dire.
00:00:34Pour m'accompagner ce soir, c'est mon petit chou-fou quand même, le président, c'est Raymond Domenech.
00:00:38Je m'inquiète là.
00:00:40Pourquoi ?
00:00:41On peut être journaliste et vous aimer Raymond.
00:00:43Ah bon ?
00:00:44Oui.
00:00:45Mais t'es journaliste ?
00:00:46Non, pas ce soir, je suis juste présentateur.
00:00:48Ça va Raymond ?
00:00:49Ça va.
00:00:50Bon, alors je suis désolé de vous décevoir mais dans votre ville pub ce soir vous avez un Stéphanois.
00:00:52C'est le beau gosse de l'équipe du soir, Thibauté.
00:00:54Mais bon, ça va Thibauté ?
00:00:56Non, c'est Ardurani.
00:00:57Comment ?
00:00:58Vous voyez, président, on peut être Stéphanois et vous tolérer.
00:01:01Pour le moment, c'est l'inverse.
00:01:03Comment vont les verts ?
00:01:04Écoute, ils vont bien.
00:01:06Les choses se mettent en place.
00:01:08Ils sont habillés presque pareil sauf qu'un a mis une chemise, forcément.
00:01:11C'est Régis Grouard, c'est la mèche de l'équipe du soir.
00:01:13Vous l'adorez sûrement.
00:01:15Pourquoi ? Non, ce surnom je le déteste.
00:01:16Mais pourquoi ?
00:01:17Bah, il me plaît pas en fait.
00:01:18Vous avez une belle mèche.
00:01:19Oui, oui, effectivement.
00:01:20Elle tient bien en plus, de manière naturelle.
00:01:22Naturelle ce soir.
00:01:23En face de vous, c'est la supportrice du Paris Saint-Germain, Pia Clément.
00:01:26Ça va, Pia ?
00:01:27Ça va, mais petite rectification.
00:01:29Raymond, c'est mon chouchou.
00:01:31Ah, on va se battre pour Raymond.
00:01:32Vous avez dit largement.
00:01:33Là, je préfère.
00:01:36Ça marche avec Pia, mais pas avec moi.
00:01:38Je suis pas normalitaire.
00:01:39Chacun ses goûts.
00:01:41On va pas rentrer dans ce débat-là.
00:01:43Et enfin, pour compléter ce casting,
00:01:45évidemment, il a son rond de serviette dans l'équipe du soir.
00:01:47Comme dirait mémé, c'est Rico Blanco de La Plata.
00:01:49Ça va, Eric ?
00:01:50Bonsoir.
00:01:51Toujours en tee-shirt, Eric ?
00:01:52Il fait trop chaud pour l'instant.
00:01:54J'ai quand même 30.
00:01:56Même en scooter, tu peux pas mettre un manche.
00:01:59Aux infos, c'est Tanguy Le Sévillé.
00:02:01Bonsoir, Tanguy.
00:02:02Bonsoir, Giovanni.
00:02:03Comment allez-vous ?
00:02:04Ça va très bien.
00:02:05Qu'est-ce qu'on va apprendre ce soir grâce à vous ?
00:02:06Plein de choses.
00:02:07Est-ce qu'on va parler un peu de Tour de France ?
00:02:08Effectivement, on va peut-être en parler un petit peu.
00:02:11Ça, c'est bien.
00:02:12Parler vélo, c'est toujours important.
00:02:13Allez, on va prendre la direction de l'Allemagne pour retrouver Sébastien Tarrago
00:02:17qui a pas d'airborne, si je dis pas de bêtises,
00:02:19là où résident les Bleus.
00:02:21Le camp de base de l'équipe de France.
00:02:23Sébastien, j'espère que vous allez bien.
00:02:25J'espère que vous n'allez pas trop chaud.
00:02:27Comment vont nos Bleus ?
00:02:28Est-ce qu'ils se sont bien entraînés ?
00:02:29Est-ce qu'il y a des bobos ?
00:02:30Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:02:34Ils ont l'air d'aller plutôt bien.
00:02:36Je précise, c'est juste pour être désagréable.
00:02:38Le vrai camp de base des Bleus, c'est à Bad Lipschpringe.
00:02:41C'est une petite ville à 15 km de Paderborn où nous nous trouvons.
00:02:45En revanche, ils s'entraînent à Paderborn.
00:02:47Ils se sont entraînés cet après-midi.
00:02:49Les titulaires, pour la plupart, étaient un peu tranquilles.
00:02:54C'était une sorte de décrassage à J2.
00:02:56Mis à part Kylian Mbappé et Jules Koundé
00:03:00qui ont participé à l'ensemble de la séance
00:03:02avec les joueurs remplaçants lors du dernier match.
00:03:06Il y a eu une séance un petit peu physique.
00:03:08Ils en ont un tout petit peu bavé pendant une petite demi-heure.
00:03:12C'était vraiment la dernière occasion pour faire du physique
00:03:15avant la fin de la compétition.
00:03:17Ensuite, il y a eu une petite opposition.
00:03:19C'était assez positif.
00:03:21Je trouve qu'il y avait un peu plus d'application
00:03:24que lors des dernières séances.
00:03:26Notamment devant le but, c'était un peu mieux.
00:03:28Si je ne dis pas de bêtises, Sébastien, il y a eu quelques échos.
00:03:31Didier Deschamps n'était pas toujours très satisfait
00:03:33des entraînements des Bleus.
00:03:35Là, il était content aujourd'hui ?
00:03:40Après, il a toujours montré beaucoup de bonne humeur.
00:03:43Didier Deschamps, depuis qu'il est là.
00:03:45Moi, j'avais été un peu surpris par une séance face au but
00:03:48deux jours avant le match face à la Pologne
00:03:50qui était absolument catastrophique.
00:03:52Je n'avais rarement vu ça en équipe de France.
00:03:54Même sur Raymond Domenech.
00:03:56Ça, c'est gratuit.
00:03:57C'est juste pour essayer de faire une berce en la tour
00:03:59et d'agacer le plateau.
00:04:03Il a toujours montré de la bonne humeur.
00:04:06Mais après, bien sûr, il regarde les matchs.
00:04:08Il voit les comportements.
00:04:09Il y a forcément des choses qui ne lui plaisent pas.
00:04:11C'est tout à fait logique.
00:04:13Sébastien, vous avez raté votre coup.
00:04:15Raymond a une super réponse.
00:04:17Il n'était pas vexé.
00:04:18C'était quoi que vous vouliez dire à Sébastien ?
00:04:20Le micro était fermé.
00:04:21Il parle de choses qu'il n'a jamais vues
00:04:22parce qu'elles étaient fermées.
00:04:24Pour revenir juste à ces séances-là.
00:04:26A l'époque, il était moins bien organisé que maintenant.
00:04:32Franchement, on arrivait à tout voir à travers les bâches.
00:04:35Les bâches se cassaient la figure.
00:04:37On montait sur les voitures.
00:04:38On a toujours vu beaucoup de choses.
00:04:40Il coupait les bâches.
00:04:41Il découpait les bâches.
00:04:42Il montait dans les arbres.
00:04:43Il louait des camionnettes pour se mettre sur les camionnettes,
00:04:46pour être au-dessus des bâches.
00:04:47Ils ont tout trouvé.
00:04:48Il louait des camionnettes ?
00:04:49Ça veut dire qu'à l'époque, on pouvait avoir des sous dans les rédactions.
00:04:52Il louait même des appartements.
00:04:55Il trouvait des arrangements avec les gens qui avaient des appartements au-dessus
00:04:59pour pouvoir voir l'entraînement.
00:05:02On va juste préciser pour les téléspectateurs et les téléspectatrices.
00:05:05Quand les entraînements sont fermés aux médias,
00:05:07c'est en huis clos ce qu'on appelle les entraînements.
00:05:10Parfois, il arrive que certains journalistes, pour avoir des informations, bravent cet interdit.
00:05:14Il faut enlever le « parfois ».
00:05:16Chaque fois, ils arrivent à être présents.
00:05:19J'aimerais vous entendre sur quelque chose de bien plus intéressant.
00:05:22Après, on va passer à autre chose.
00:05:25Vous savez ce qu'a fait Raymond Domenech un jour ?
00:05:27Il a envoyé des hommes de la sécurité, des gros bras, un peu comme moi, en puissance 10.
00:05:33Il mettait la musique, le rap, des trucs insupportables.
00:05:39Il mettait à fond dans les voitures.
00:05:41C'était complètement grotesque.
00:05:43Mais on a vieilli, on a mûri.
00:05:45Raymond et moi sommes désormais des adultes.
00:05:48Merci Sébastien de cette précision.
00:05:50Je vais me permettre de poser une question pour recentrer le débat.
00:05:53Juste sur la qualité des séances.
00:05:55C'est vrai que c'est souvent le discours.
00:05:58Vous ne voyez pas ce qui se passe à l'entraînement.
00:06:00Vous n'êtes pas au quotidien avec un groupe.
00:06:01A quel point c'est important pour un coach de voir ses joueurs très impliqués ?
00:06:05Évidemment, ce n'est pas pareil qu'en match.
00:06:06Mais ça compte énormément Raymond ?
00:06:08Oui, mais ça ne veut rien dire du tout.
00:06:10Ça compte.
00:06:11On est content.
00:06:12La séance allait bien.
00:06:13On est heureux.
00:06:14Tout le monde a fait ce qu'il fallait.
00:06:16Puis le jour du match, il ne se passe rien.
00:06:20Alors que des fois, on a des semaines catastrophiques.
00:06:23On se dit, mais ce n'est pas possible.
00:06:25Comment ça va se passer ?
00:06:27Et tout d'un coup, le match se débride.
00:06:29Vous en avez eu une de mémoire comme ça ?
00:06:31Non, mais les matchs, ça arrivait.
00:06:34On a beaucoup parlé de France-Espagne.
00:06:36C'était comment avant ?
00:06:38Les entraînements, quand c'est tous les deux ou trois jours, ça ne plus.
00:06:42C'est la mise en place de l'animation.
00:06:47Moi, je ne cherchais pas une vraie intensité.
00:06:53L'objectif, c'est qu'ils se préparent bien et qu'ils se sentent bien.
00:06:58On peut dire ce qu'on veut.
00:07:00On peut être heureux.
00:07:01On peut se féliciter à la fin de l'entraînement et le jour du match.
00:07:05Le problème du jour du match, c'est que les adversaires ont fait les mêmes erreurs.
00:07:10Bien sûr.
00:07:11On espère que pour les Bleus, ça se passera bien face à la Belgique.
00:07:13Il y avait des conférences de presse également, Sébastien, avec Upamecano et Saliba.
00:07:17Vous avez retenu ce sonore du défenseur d'Arsenal, Saliba, sur les coups de pied arrêtés.
00:07:22On l'écoute.
00:07:24C'est simple.
00:07:26Si on n'a pas marqué, c'est que les receveurs n'ont pas été assez bons.
00:07:31Ceux qui tirent aussi n'ont pas été assez bons.
00:07:33On a 4-5 jours pour travailler ça.
00:07:36Mais c'est clair qu'on doit être plus dangereux sur ça.
00:07:39Notamment moi.
00:07:40Je crois que je n'en ai même pas touché une ou deux.
00:07:43Je pense qu'on peut mieux faire.
00:07:45Pour quelle raison, Sébastien, cet extrait ?
00:07:50Parce qu'il n'y avait pas grand-chose d'autre à retenir.
00:07:53C'est le premier point.
00:07:55Dayot, Upamecano et William Saliba ne sont pas non plus les clients les plus incroyables.
00:08:00Aujourd'hui, tout est cadenassé.
00:08:03Mais là, je trouvais qu'il disait quelque chose qui correspondait à la réalité, à ce qu'on avait vu.
00:08:09Antoine Griezmann, c'était un peu mieux avec Dembélé.
00:08:13Mais Antoine Griezmann a manqué quasiment tous ses coups de pied arrêtés.
00:08:16Quand ça a été bien tiré, notamment par Ousmane Dembélé, à 2-3 reprises,
00:08:21les joueurs français n'ont pas réussi non plus à prendre les ballons.
00:08:26Il y avait une forme d'autocritique qui était aussi intéressante.
00:08:30Pour le reste, il n'y avait pas grand-chose à retenir de ces conférences de presse.
00:08:33Vous avez un peu parlé de l'entraînement.
00:08:35Sébastien, on entend depuis quelques jours, après ce résultat nul face à la Pologne,
00:08:40qui a malheureusement fait des bleus en adversaire comme la Belgique.
00:08:44Ils ont terminé deuxième de leur groupe.
00:08:46L'ambiance, elle est comment ?
00:08:48Il y a des problèmes de management avec Didier Deschamps,
00:08:50sur la gestion des remplaçants qui ne seraient pas satisfaits de certains cadres,
00:08:53comme Olivier Giroud, Antoine Griezmann.
00:08:55Qu'est-ce qu'il en est vraiment Sébastien ?
00:08:59C'est normal, c'est l'histoire du foot, c'est l'histoire de ce jeu,
00:09:02c'est l'histoire du sport.
00:09:04Il y a des joueurs, quand ils ne jouent pas, ils sont mécontents.
00:09:07C'est vrai que, notamment sur les deux premiers matchs,
00:09:09il n'y avait quand même pas eu beaucoup de coaching.
00:09:11Forcément, ça multiplie les frustrations des uns et des autres.
00:09:15Aujourd'hui, il y en a certains qui ont compris qu'à priori,
00:09:18ils n'auraient pas de temps de jeu pendant toute la compétition.
00:09:20À cela s'ajoute quelque chose.
00:09:22C'est que lorsque vous avez des joueurs majeurs, des joueurs cadres,
00:09:25même s'ils sont, pour certains, sur la fin,
00:09:28et qu'ils ne jouent pas beaucoup ou qu'ils ont des soucis,
00:09:31c'est très compliqué.
00:09:33Je pense que c'est des virages très compliqués à gérer dans un groupe.
00:09:37Je pense à Olivier Giroud, bien sûr,
00:09:39mais moi j'ai l'impression que des fois il est passé de l'autre côté
00:09:42et que c'est une grande tournée d'adieu.
00:09:45Pour Antoine Griezmann, c'était un coup de tonnerre.
00:09:47Qui aurait pu imaginer ça il y a encore trois mois,
00:09:50ou même il y a encore deux semaines ?
00:09:51Forcément, ils le vivent mal,
00:09:53mais l'ambiance n'est pas incroyable.
00:09:56On ne va pas se mentir, ce n'est pas la meilleure ambiance
00:09:58qu'il y ait eu en équipe de France depuis dix ans.
00:10:00Ça, c'est vrai.
00:10:01Mais il n'y a pas non plus des conflits majeurs.
00:10:05On sait bien, et je pense que ça va me permettre,
00:10:08si vous me permettez de poser une question à Raymond,
00:10:10mais on sait bien que ça bascule en partie des huitièmes de finale.
00:10:14Ça bascule ou ça ne bascule pas.
00:10:16Mais en 2010, l'Espagne était catastrophique au premier tour.
00:10:19En 2018, franchement, la France n'était pas bonne du tout.
00:10:22Et du coup, j'en profite, si vous me permettez,
00:10:24je demande à Raymond qu'est-ce qui fait qu'à un moment,
00:10:27ça a basculé du bon côté en 2006, par exemple,
00:10:29à part bien sûr la transformation physique étonnante de Zinedine Zidane.
00:10:36C'est quand même un raccourci énorme.
00:10:40C'est une prise de conscience.
00:10:42Le premier tour, c'est une vraie pression.
00:10:45Parce qu'il faut sortir.
00:10:47Si on ne sort pas du premier tour, on est vraiment nul.
00:10:51Après, c'est un match à élimination directe.
00:10:54On est à égalité avec l'adversaire, complètement.
00:10:56Il n'y a plus là, on peut gagner, on peut perdre.
00:10:58Il y en a un qui doit partir, c'est écrit.
00:11:01Avant, c'est interdit.
00:11:02Donc, il y a une forme de pression qui est différente.
00:11:05Et quand on a des joueurs de très haut niveau,
00:11:07dans le passage, eux, ils savent le faire.
00:11:10Ils savent passer tout d'un coup.
00:11:12Il n'y a plus cette pression maintenant qui tout double.
00:11:15On doit les tuer.
00:11:16Et eux, ils sont capables de faire ça et de se prendre en charge.
00:11:19Ça, ils l'ont.
00:11:20Et je pense que c'est la caractéristique de l'équipe de France.
00:11:23C'est cette capacité à se dire maintenant, ça y est, c'est nous.
00:11:28On va en parler dans quelques instants,
00:11:30puisqu'on aura un thème pour se projeter sur le huitième de finale
00:11:32de l'équipe de France face à la Belgique.
00:11:34Sébastien, par rapport au programme,
00:11:36de demain, qu'est-ce qui va se passer pour notre équipe de France ?
00:11:42Ça va bosser, Giovanni.
00:11:43Ça va bosser sec.
00:11:44Et ça va bosser à l'abri des regards.
00:11:46Parce que, pour le coup, à Paderborn,
00:11:47il est totalement impossible désormais de voir les huit clos.
00:11:51Et Didier Deschamps a décidé de ne pas faire de conférence de presse.
00:11:54Ça, ce n'était pas forcément attendu.
00:11:57Et il a décidé de mettre en place une séance à 17h30,
00:12:01à l'abri des regards.
00:12:04Je pense qu'il y a une grande volonté de la part du staff
00:12:07de se projeter sur les huitièmes de finale
00:12:09avec une séance qui sera très importante.
00:12:12Merci beaucoup Sébastien.
00:12:13Vous restez avec nous pour nos débats.
00:12:15On rappelle que l'affiche face à la Belgique, c'est lundi à 18h.
00:12:18Et justement, c'est Belge, c'est l'actualité.
00:12:21Forcément, l'équipe de France qui va affronter la Belgique
00:12:23en huitième de finale de 7 euros.
00:12:25William Saliba a été interrogé sur la forme de l'équipe de France.
00:12:28Lui, il n'a pas peur. On l'écoute.
00:12:31Bien sûr que nous aussi, on n'a pas peur de la Belgique.
00:12:35On n'a peur de personne.
00:12:38Et s'il n'a pas peur de nous, tant mieux pour lui.
00:12:43On verra lundi et on va tout faire pour gagner.
00:12:47Juste Tanguy avec vous, on va revoir le tableau complet
00:12:50de ces huitièmes de finale de l'Euro.
00:12:52Vous l'avez dit, la France affrontera la Belgique en huitième de finale.
00:12:54Ce sera lundi à 18h.
00:12:56Le vainqueur de ce match affrontera le vainqueur de Portugal-Slovénie,
00:12:59un petit peu plus haut dans cette partie de gauche.
00:13:01L'Espagne sera face à la Georgia.
00:13:03L'Allemagne face au Danemark.
00:13:04De l'autre côté, c'est un petit peu plus tranquille.
00:13:06La Roumanie face aux Pays-Bas.
00:13:08L'Autriche face à la Turquie.
00:13:09L'Angleterre face à la Slovaquie.
00:13:11Et le tenant du titre, c'est l'Italie qui affrontera
00:13:13un match pas facile, la Suisse.
00:13:15En fait, quand on voit le tableau, on s'est trompé de débat.
00:13:17Il fallait finir troisième comme les Pays-Bas.
00:13:19C'était mieux. Les limites premières, ce n'est pas grave.
00:13:21Ce n'était pas mal.
00:13:22On va revenir à la Belgique.
00:13:24Vous l'avez entendu, William Saliba n'a pas peur.
00:13:26Didier Deschamps nous a expliqué, après la rencontre,
00:13:28qu'il n'était pas déçu.
00:13:29Alors vous, est-ce que vous êtes optimiste avant cette rencontre ?
00:13:32Habillage, allez les Bleus.
00:13:36Oui, oui.
00:13:37Eric ?
00:13:38Bien sûr.
00:13:395-0, il est petit.
00:13:40Timothée ?
00:13:41Raisonnablement.
00:13:42Raisonnablement.
00:13:43Régis ?
00:13:44Il y a des questions à se poser, mais oui.
00:13:46Oui.
00:13:47Résident ?
00:13:49Ah !
00:13:52Vous avez beaucoup parlé à vous.
00:13:54Je vais aller voir le raisonnablement.
00:13:56Pourquoi raisonnablement, Timothée ?
00:13:57Je suis raisonnablement optimiste parce que le talent est là.
00:14:01Dans cette équipe, on le sait, il y a du talent.
00:14:04Ce qu'on a vu en face de groupe n'est pas de nature à nous rassurer.
00:14:07C'est pour ça que je dis qu'il faut être raisonnable.
00:14:09Par contre, on sait que cette équipe est une équipe de tournoi.
00:14:11Raymond l'a exposé brillamment.
00:14:13Je suis convaincu que la pression qu'il y a en face de groupe
00:14:16est beaucoup plus importante sur les épaules des bleus que maintenant.
00:14:21Évidemment, le but, c'est d'aller en demi-finale.
00:14:23Mais si vous sortez contre les Belges, on pourra dire qu'il n'y a rien d'infamant à ça.
00:14:27Vous trouvez ?
00:14:28Du coup, il y a moins de pression.
00:14:29Vu l'état de la Belgique ?
00:14:30Je considère qu'on les prend déjà beaucoup trop.
00:14:34Mais peu importe quelque part.
00:14:36Je suis raisonnablement optimiste parce qu'il y a suffisamment de talent
00:14:39et, je l'espère, suffisamment de caractère.
00:14:41C'est là qu'on va voir si les joueurs clés de Didier Deschamps
00:14:44sont capables d'emmener ceux qui sont un peu moins clés, un peu moins cadres.
00:14:47Vous avez parlé de prendre la Belgique de haut.
00:14:49William Saliba a répondu à cette question en conférence de presse.
00:14:52Aujourd'hui, on l'écoute.
00:14:53On est prêt à gagner. De toute façon, on n'a pas le choix.
00:14:56Si on perd, on rentre chez nous.
00:14:58Bien sûr qu'on est prêt à gagner.
00:15:01Après, on sait que ça ne va pas être facile.
00:15:04C'est une équipe très bonne avec de très grands joueurs.
00:15:08On ne va pas les prendre de haut.
00:15:11On va tout donner pour se qualifier en quart de finale.
00:15:14Par rapport à ça, vous trouvez que, de manière générale,
00:15:17on prend un peu trop cette équipe de Belgique à la rigolade ?
00:15:20On prend tous nos adversaires de trop haut.
00:15:22Mais parce qu'on est français.
00:15:23C'est le boulot français.
00:15:25C'est un problème, je trouve.
00:15:26C'est vrai, c'est franchement un problème.
00:15:29Même là, par exemple, on voit qu'il va y avoir un Portugal-Slovénie.
00:15:32On éjecte la Slovénie tout de suite.
00:15:34De toute façon, on se raconte le Portugal.
00:15:36Mais ça, c'est notre façon de réagir.
00:15:39La Belgique, ça reste quand même une nation importante dans le football
00:15:42avec des vrais bons joueurs.
00:15:44Il y a en plus une vraie rivalité entre les Français et les Belges,
00:15:47surtout du côté des Belges.
00:15:49Il y a quand même quelque chose qui va se jouer.
00:15:51Ce n'est pas une petite nation du foot.
00:15:53Après, je reste optimiste parce qu'on a une telle marge de progression
00:15:56par rapport aux talents dont tu parlais, Timothée,
00:15:59que je suis vachement optimiste sur la suite.
00:16:02Je ne dis pas qu'on va gagner l'euro,
00:16:04mais je suis optimiste sur la suite du tournoi.
00:16:06Surtout parce que, pour moi, on a un peu le même souci
00:16:09qu'on avait eu avec le retour surprise de Benzema
00:16:12avant la Coupe du monde, avec le retour de Kanté.
00:16:15C'est une super bonne nouvelle.
00:16:17De l'euro, vous voulez dire, l'euro 2021 pour Benzema.
00:16:19C'est une super nouvelle d'avoir Kanté qui revient.
00:16:21On est tous hyper heureux.
00:16:23Mais n'empêche que ça chamboule complètement le milieu de terrain
00:16:25de l'équipe de France.
00:16:27Et ça chamboule en premier lieu ceux qui jouent au milieu de terrain.
00:16:29Parce que Chouameni commence l'euro, il est sur le banc.
00:16:32Ce n'est pas du tout ce qu'il avait mentalisé lui en préparant l'euro.
00:16:36Je trouve ça un peu naturel que les cartes soient rebattues,
00:16:39plus la blessure de Kylian.
00:16:41Je me dis que, petit à petit, les choses vont se poser.
00:16:43Ça va bien se passer.
00:16:45Eric, sur le côté, ce que nous disaient Raymond et Sébastien aussi,
00:16:48sur le côté on-off, il y a les matchs à élimination directe.
00:16:51Les Bleus aiment ça, ils sont plus forts comme ça.
00:16:53Vous y croyez aussi ? Vous pensez que cette équipe est faite de ça ?
00:16:56Non, mais c'est souvent les grandes équipes.
00:16:58Et c'est vrai qu'il y a une excitation,
00:17:00il y a une prise de consens où on rentre vraiment dans un tableau.
00:17:03Mais on poule, on peut toujours imaginer qu'on fait le match nul,
00:17:06il suffit de gagner un match, ils l'ont gagné le premier,
00:17:08même dans la douleur contre l'Autriche.
00:17:10Pratiquement, nous tous, on disait un point de plus et on est qualifiés.
00:17:13Puisqu'il y avait quand même les deux premiers,
00:17:15plus les deux meilleurs troisièmes.
00:17:17Enfin bon, à quatre points, voire à trois,
00:17:19même la Croatie à deux points a failli y passer.
00:17:21Donc ça c'est un peu nouveau.
00:17:23Donc moi je le crois.
00:17:24Après, je voudrais quand même m'exprimer pas que sur la Belgique.
00:17:28Moi j'ai vu les matchs de la Belgique, comme vous,
00:17:30je trouve qu'ils sont très faibles.
00:17:32En Coupe du Monde, ils ont été nuls,
00:17:34ils n'ont pas passé le premier tour.
00:17:35Parce qu'à chaque fois, on me dit, la Belgique,
00:17:37moi je ne dis pas qu'on les prend de haut,
00:17:39je vois quand même cette équipe.
00:17:41Il y a des stars qui sont fatiguées,
00:17:43qui ont fait des saisons complètes,
00:17:45comme De Bruyne avec City.
00:17:47Derrière, la défense n'existe plus.
00:17:49J'ai vu des mecs d'un niveau très faible.
00:17:51Je vois le problème qu'ils ont quand même
00:17:53à concrétiser leurs résultats.
00:17:55Ils n'ont gagné qu'un match.
00:17:57Depuis la Coupe du Monde, éliminés au premier tour.
00:17:59Et on me ressort, la Ligue des Nations,
00:18:01où ils nous ont mené 2 à 0,
00:18:03on a gagné 3-2, 2-2.
00:18:05On me ressort toujours la Belgique de 2018,
00:18:07la danse de M'titi,
00:18:09c'est terminé depuis bien longtemps.
00:18:11Donc, arrêtons cette équipe de Belgique,
00:18:13c'est l'équipe de France, moi je le pense sincèrement.
00:18:15Et je ne suis pas un fan du jeu de l'équipe de France.
00:18:18Mais je pense qu'ils vont leur rouler dessus.
00:18:21Et si, c'est comme dans le bâtiment,
00:18:23la finition c'est toujours le souci.
00:18:25Si la France règle ce problème,
00:18:27et que Mbappé,
00:18:29qui ne peut que monter en puissance,
00:18:31marque, et je pense qu'il va marquer,
00:18:33ça va déclencher, je reviens à ta question,
00:18:35un élan.
00:18:37Après, je ne te dis pas que c'est suffisant pour gagner l'euro.
00:18:39Non, non, on parle juste de la Belgique.
00:18:41C'est autre chose. Mais la Belgique, c'est très faible.
00:18:43Régis, dans votre réponse, vous dites oui,
00:18:45mais quelques ajustements.
00:18:47Qu'est-ce qui vous inquiète le plus dans cette équipe de France ?
00:18:49La Belgique.
00:18:51Je ne veux pas...
00:18:53Je partage tous les avis qui ont été dits,
00:18:55sur l'approche, les matchs de poules
00:18:57et les matchs couperets.
00:18:59Effectivement,
00:19:01la Belgique n'est pas très bien en ce moment.
00:19:03Ce qu'ils ont proposé,
00:19:05c'est pratiquement ennuyeux, sur le dernier match 0-0.
00:19:07Mais en fait, je suis vigilant
00:19:09par rapport à ce qui va se créer à l'intérieur de ce groupe.
00:19:11Suite à leurs problèmes avec leurs supporters,
00:19:13suite à leurs problèmes avec la presse.
00:19:15On a bien vu qu'à la fin du match,
00:19:17il y a eu une forme de mobilisation entre les joueurs,
00:19:19le staff, le sélectionneur.
00:19:21Ils ont fait corps.
00:19:23Il peut se créer quelque chose
00:19:25dans les 3 jours qui arrivent, dans les 4 jours qui arrivent.
00:19:27En plus, contre l'équipe de France,
00:19:29où les deux nations
00:19:31se rencontrent le plus souvent dans l'histoire du foot.
00:19:33Et ça reste une rivalité
00:19:35relativement assez forte, l'opposition de la Belgique.
00:19:37Et comme il y a des joueurs de grande classe
00:19:39dans cette équipe-là,
00:19:41nous on parle de l'équipe de France qui sont capables de se mobiliser
00:19:43parce qu'on a de grands joueurs.
00:19:45Mais eux, ils ont de grands joueurs aussi.
00:19:47On parle de notre domaine offensif, qu'on est efficace.
00:19:49Et on est efficace aujourd'hui.
00:19:51Il y a des vrais joueurs là-dedans.
00:19:53Il ne faudrait pas qu'ils retrouvent aussi leur efficacité.
00:19:55Lukaku n'a pas réussi à marquer.
00:19:57Et s'il arrive à marquer contre l'équipe de France.
00:19:59Donc j'ai une forme de réserve.
00:20:01Je suis rassurant, optimiste.
00:20:03Mais attention à la mobilisation des Belges.
00:20:05Sébastien, vous qui suivez cette équipe de France
00:20:07au plus près, au quotidien,
00:20:09vous êtes plutôt optimiste face à la Belgique ?
00:20:13Je suis optimiste,
00:20:15mais prudent.
00:20:17Je pense qu'il faut arriver à récupérer Antoine Griezmann.
00:20:19Je ne suis pas le président
00:20:21du fan club d'Antoine Griezmann.
00:20:23Ce poste est occupé par Johan Mikou.
00:20:25Mais je pense que
00:20:27l'équipe de France a besoin de lui.
00:20:29Et sans lui, je pense que ce sera
00:20:31compliqué pour tout un tas de raisons.
00:20:33Aussi bien sur le terrain qu'en dehors.
00:20:35Un joueur comme celui-ci,
00:20:37il ne peut pas être déclassé à son âge
00:20:39dans une compétition comme ça.
00:20:41En tout cas, c'est mon point de vue. Je pense que ce sera compliqué.
00:20:43Et puis le deuxième point, c'est Doku.
00:20:45Je ne sais pas
00:20:47dans quel état il sera face aux Bleus.
00:20:49Parce qu'il n'a pas fait que des grands matchs.
00:20:51Mais je pense
00:20:53que l'arrière-droite de l'équipe de France
00:20:55aura besoin d'un bon coup de main face à Doku
00:20:57s'il est dans un bon jour quand même.
00:20:59On parle de Jules Koundé.
00:21:01Raymond, vous étiez très mitigé sur la question.
00:21:03Oui, je suis un peu comme Regis.
00:21:05Il faut faire attention,
00:21:07ne pas sous-estimer
00:21:09la qualité de ces joueurs-là.
00:21:11C'est leur défense qui me rassure
00:21:13quelque part. Parce que
00:21:15c'est une équipe qui a une tête,
00:21:17qui a une face, mais je ne suis pas sûr
00:21:19qu'elle ait une solidité
00:21:21à toute épreuve
00:21:23contre l'équipe de France.
00:21:25Mais c'est vrai que leur potentiel offensif,
00:21:27quand on regarde ces joueurs, on se dit
00:21:29qu'ils jouent tous dans des grands clubs.
00:21:31C'est tous des joueurs performants.
00:21:33Il ne faut pas les négliger.
00:21:35Si l'équipe de France joue à son niveau
00:21:37offensivement,
00:21:39il n'y a pas photo.
00:21:41Parce que défensivement, ils sont loin
00:21:43de ce que nous avons.
00:21:45Souvent, on parle du côté offensif.
00:21:47Pour gagner, il faut marquer des buts.
00:21:49Mais on revient aussi à la défense.
00:21:51C'est du placo, les Belges.
00:21:53Ils peuvent se faire éventrer en un contre un.
00:21:55Vous avez vu les latéraux. Courtois n'est plus
00:21:57dans les buts. J'ai vu Castagne.
00:21:59J'ai vu l'autre théâtré.
00:22:01Arthur Théatre, le joueur de Rennes.
00:22:03C'est très faible.
00:22:05Après, ils n'ont pas pris de but.
00:22:07Ils n'ont pas pris un but.
00:22:09Sur le potentiel des joueurs, je suis d'accord avec toi.
00:22:11Leur attaque peut se réveiller.
00:22:13Comme Mbappé.
00:22:15On sait qu'il n'a pas joué le 2e match.
00:22:17Le nez cassé.
00:22:19Lukaku va se réveiller. Ils font quoi offensivement ?
00:22:21Ils vont chercher une victoire
00:22:23contre les Roumains.
00:22:25Ils ne jouent pas le match nul.
00:22:27Ils arrêtent. Une ocase.
00:22:29Un tir de Lukaku.
00:22:35C'était nul.
00:22:37Ce n'est pas excitant. Ce n'est pas glamour.
00:22:39Mais derrière...
00:22:45Après, je ne suis pas là.
00:22:47Comme Harley Davidson.
00:22:49Je roule des mécaniques.
00:22:51Chemise ouverte.
00:22:53Je dis que les Belges,
00:22:55je les prends.
00:22:57Mais l'équipe de France ne peut pas sous-estimer
00:22:59cette équipe-là.
00:23:01Elle est forte aussi.
00:23:03Ils vont se regrouper dans le rond central.
00:23:05Une pression pour sortir quelque chose
00:23:07de meilleur.
00:23:09Mais la France, elle a le faux cul.
00:23:11Il faut qu'ils se bougent.
00:23:13Les Français, je pense que maintenant,
00:23:15c'est terminé la plaisanterie.
00:23:17Eric, tu as été joueur.
00:23:19De temps en temps.
00:23:21Sur des matchs particuliers,
00:23:23je suis sûr que collectivement,
00:23:25entre vous, vous avez réussi à vous mobiliser
00:23:27par rapport à la presse.
00:23:29Parce qu'on cherche les sportifs de haut niveau.
00:23:31Le joueur de foot de haut niveau.
00:23:33Il cherche toujours des choses extérieures
00:23:35pour chercher une motivation supplémentaire.
00:23:37Donc je pense que la Belgique,
00:23:39à travers ce qu'ils ont fait sur le dernier match,
00:23:41je pense que l'homme, l'être,
00:23:43est capable de se mobiliser,
00:23:45en plus contre l'équipe de France,
00:23:47pour faire le match qu'il faut.
00:23:49Peut-être que ce match-là,
00:23:51pour eux, il est peut-être le plus important
00:23:53qu'une finale ou une demi-finale.
00:23:55Je crois à la capacité de l'être
00:23:57de se mobiliser par rapport à l'adversité
00:23:59et par rapport à l'adversité d'eux-mêmes.
00:24:01Je te réponds.
00:24:03Je suis d'accord avec toi.
00:24:05Tu l'as vécu, on a tous été dans des vestiaires.
00:24:07Moi aussi, de temps en temps,
00:24:09tu renverses la peur, tu te rassembles,
00:24:11tu te dis, on met les papiers,
00:24:13on est des nuls, vous êtes des toccards.
00:24:15Et le capitaine, tu sors.
00:24:17Sauf qu'au rugby,
00:24:19tu peux mettre des tampons, des coups de boulon.
00:24:21Là, en foot, c'est carton jaune, le var,
00:24:23c'est l'enfer.
00:24:25Parfois, on a fait ça,
00:24:27puis on a pris 40 grains,
00:24:29parce qu'il n'y avait rien dans le jeu.
00:24:31Quand t'as des mecs qui te rentrent dedans,
00:24:33les paroles, c'est bien,
00:24:35mais au bout d'un quart d'heure,
00:24:37tu peux exploser en vol.
00:24:39Moi, je ne dis pas qu'ils ne vont pas faire mieux,
00:24:41les Belges, mais je pense
00:24:43qu'ils n'ont pas beaucoup de moyens aujourd'hui.
00:24:45Sur les deux dernières années,
00:24:47ce n'est plus la Belgique qu'on me vend depuis 2018.
00:24:49C'est ceux qui sont en perte de vitesse.
00:24:51Timothée, allez-y.
00:24:53Je me méfie beaucoup de l'orgueil
00:24:55de cette équipe qui est très dépendante
00:24:57de Kevin De Bruyne, que j'ai un peu crépi
00:24:59l'autre jour, parce qu'à la coupe du monde,
00:25:01la dernière, il n'avait pas envie d'être là.
00:25:03Ça s'est senti sur le jeu de son équipe.
00:25:05Dans les matchs, quand il a envie de jouer,
00:25:07la Belgique joue mieux.
00:25:09Quand il a moins envie, il disparaît.
00:25:11Je pense que c'est un joueur qui peut
00:25:13se mobiliser contre l'équipe de France
00:25:15parce qu'elle l'a privé de ses rêves
00:25:17sur les cinq, six dernières années.
00:25:19Si on retrouve un Kevin De Bruyne
00:25:21ne serait-ce qu'à 90%,
00:25:23attention, danger pour l'équipe de France.
00:25:25Idem, sur le côté droit,
00:25:27pour entrer un peu dans le détail,
00:25:29Castagne, je te trouve très dur,
00:25:31plus Trossard, face au côté gauche
00:25:33de l'équipe de France, où il y a un milieu
00:25:35qui ne défend pas, et où derrière,
00:25:37moi je trouve qu'Arnandez, il sent me tirer
00:25:39un petit peu la langue, je ne suis pas rassuré
00:25:41parce que ces deux garçons-là...
00:25:43A gauche, tu trouves qu'on est...
00:25:45Si Barcolat joue, et Mbappé qui y va de temps en temps,
00:25:47tu trouves qu'on est faible à gauche.
00:25:49Moi, offensivement, je trouve qu'on est faible à droite,
00:25:51mais pas à gauche.
00:25:53Je ne dis pas qu'on est faible, je dis que
00:25:55Mbappé et Castagne, ces deux joueurs
00:25:57qui, en pleine possession de leurs moyens,
00:25:59peuvent faire des ravages.
00:26:01On parle beaucoup des Belges depuis...
00:26:03Oui, des ravages.
00:26:05Moi, je n'y crois pas, mais on verra.
00:26:07Je t'ai écouté.
00:26:09De Brune, c'est clair que
00:26:11Raymond peut répondre,
00:26:13parce que je ne dis pas qu'aujourd'hui, ça ne se fait plus des individuels,
00:26:15mais il faut mettre le doberman quand t'es.
00:26:17Et puis si, tu ne le lâches pas,
00:26:19parce qu'il n'y a qu'une clé pour moi,
00:26:21c'est lui, il faut l'asphyxier.
00:26:23Si lui, il touche moins de ballons, ou quand il en touche,
00:26:25il a une pression...
00:26:27Il ne faut pas sous-estimer Doku, quand même,
00:26:29qui fait beaucoup de différence.
00:26:31Je l'ai vu à City toute l'année,
00:26:33mais de temps en temps, il part.
00:26:35C'est l'heure d'embeller.
00:26:37Oui, mais de temps en temps, il part, il va nulle part aussi.
00:26:39Mais il peut te crocher, te marquer.
00:26:41Là, vous me citez deux, trois mecs,
00:26:43et ils vont nous mettre à trois.
00:26:45On commence à citer la moitié de l'équipe.
00:26:47On va les entendre, justement, les Belges,
00:26:49qui nous parlent de cette équipe de France.
00:26:51On les écoute.
00:26:53Si on veut aller loin, on doit pouvoir gagner
00:26:55contre chaque pays.
00:26:57Peut-être que ça aurait été plus facile, entre guillemets,
00:26:59à l'autre côté de la tabelle,
00:27:01mais là, c'est comme ça.
00:27:03On va devoir gagner contre la France.
00:27:05Ça va être un beau match pour les spectateurs.
00:27:07Ça nous le prépare de la meilleure manière.
00:27:09Ça va être une belle bataille.
00:27:11Il faut bien se préparer.
00:27:13Maintenant, on connaît ce genre de match là,
00:27:15on sait y faire.
00:27:17Il va falloir être à 110 % pour gagner ce match.
00:27:19On ne peut pas tout le monde faire un match complet.
00:27:21On peut le faire, on croit en nos qualités,
00:27:23mais ce ne sera pas possible.
00:27:25Les défenseurs belges, j'ai l'impression
00:27:27qu'Eric aime beaucoup la défense de la Belgique.
00:27:29Pierre voulait parler de la défense,
00:27:31vous, mais l'équipe de France.
00:27:33C'est vrai qu'on parle vachement de l'attaque,
00:27:35parce qu'on a des petits soucis en attaque.
00:27:37On parle pas mal du milieu qui a énormément bougé
00:27:39sur ces trois premiers matchs,
00:27:41mais on ne parle pas beaucoup de la défense.
00:27:43C'est le seul secteur de jeu, à part le gardien,
00:27:45où il n'y a eu aucun changement sur les trois matchs.
00:27:47Il n'y a aucun but dans le jeu.
00:27:49Le seul qu'on prend, Mike Maignan, c'est un pénalty.
00:27:51Il l'arrête de base et il est retiré.
00:27:53Quelle honte cette règle d'ailleurs.
00:27:55Mais on a quand même une défense
00:27:57qui est hyper solide
00:27:59et qui n'est pas du tout friable,
00:28:01même mentalement.
00:28:03On a aussi cet énorme atout
00:28:05qui peut effectivement faire un petit tour
00:28:07à la Belgique.
00:28:09Pour aller loin,
00:28:11il faut avoir une grosse défense.
00:28:13Il n'y a aucune garantie chez les Belges.
00:28:15Je suis d'accord.
00:28:17Leur point faible, il est derrière.
00:28:19On va juste revenir
00:28:21sur cette équipe de France un petit peu.
00:28:23On a beaucoup parlé de la Belgique.
00:28:25Raymond, je sais qu'on fait
00:28:27beaucoup de parallèles sur 2006 actuellement
00:28:29par rapport à ce qui se passe.
00:28:31Mais c'est vrai qu'aussi...
00:28:33Un peu quand même.
00:28:35Sur le côté, ils n'étaient pas très bons en poule
00:28:37et au final, ça s'est bien passé.
00:28:39A part pour l'Italie,
00:28:41ça je suis navré, Raymond.
00:28:43Sur ce que vous voyez de cette équipe de France,
00:28:45sur les cadres qui sont plus ou moins
00:28:47en méforme pour certains,
00:28:49est-ce que vous voyez des signaux
00:28:51très positifs sur un sentiment de rébellion ?
00:28:53Parce que Bertrand Latour l'autre jour disait
00:28:55je ne sens pas un côté
00:28:57état d'urgence dans cette équipe de France.
00:28:59Est-ce que vous les trouvez un peu trop tranquilles ?
00:29:03Ce n'est pas l'impression qu'on donne qu'ils soient tranquilles.
00:29:05Justement, c'est l'impression
00:29:07qu'il y a beaucoup de questions,
00:29:09il y a beaucoup d'interrogations
00:29:11des gens autour
00:29:13et ça influence plus ou moins.
00:29:15Il y a le cas Griezmann
00:29:17qui a posé un problème.
00:29:19Il y a Dembele
00:29:21qui ne met pas un pied devant l'autre et qui est toujours là.
00:29:23Il a obtenu pénalty quand même ?
00:29:25Oui, c'est ça.
00:29:27On ne comprend toujours pas ce qu'a voulu faire le Polonais
00:29:29sur ce coup-là.
00:29:31Il y a beaucoup d'interrogations
00:29:33dans ce milieu,
00:29:35dans cette équipe offensive.
00:29:37On en est à se dire que maintenant,
00:29:39ce coup-là est indispensable à cette équipe.
00:29:41C'est aussi le débat d'après.
00:29:43Vous disiez bien la rivière.
00:29:45Plein de questions.
00:29:47Ça enlève des certitudes.
00:29:49Quand une équipe n'a pas ces certitudes,
00:29:51le groupe est dilué.
00:29:53C'est le pire.
00:29:55Tout le monde s'imagine qu'il peut jouer,
00:29:57qu'il doit jouer,
00:29:59qu'il ne comprend pas pourquoi on ne le fait pas jouer lui
00:30:01alors qu'il est meilleur que tous les autres.
00:30:05C'est un peu ce qu'on sent.
00:30:07Le travail de Didier sur ces trois jours,
00:30:09c'est de trouver son groupe, son équipe
00:30:11et s'accrocher maintenant à ça.
00:30:13On va prendre la direction de l'Allemagne
00:30:15pour retrouver Sébastien Tarragot.
00:30:17J'ai cité Bertrand Latour avec qui vous travaillez
00:30:19en Allemagne pour suivre cette équipe de France.
00:30:21L'autre jour, il disait que je ne sens pas les bleus
00:30:23en état d'urgence. J'aimerais bien qu'il y ait de la révolte.
00:30:25J'aimerais bien qu'il soit mécontent.
00:30:27Est-ce que vous aussi, vous avez ce sentiment-là ou pas du tout ?
00:30:31J'ai un petit peu ce sentiment,
00:30:33oui, à travers ce que je peux voir
00:30:35dans certaines déclarations et ce que j'ai pu voir
00:30:37à l'entraînement jusqu'à présent.
00:30:39J'espère qu'on se trompe, j'espère que ça va venir.
00:30:41J'espère simplement
00:30:43que cette équipe ne se dit pas
00:30:45qu'on a des occasions,
00:30:47on a beaucoup d'occasions, on se crée énormément
00:30:49d'opportunités et ça va finir par entrer.
00:30:51J'espère qu'ils ne se disent pas ça
00:30:53et je pense que certains joueurs
00:30:55se le disent un petit peu jusqu'à présent.
00:30:57Je pense que ce serait extrêmement dangereux
00:30:59et je pense que le sentiment d'urgence,
00:31:01le sentiment de révolte,
00:31:03le sentiment de vouloir aller bouffer tout le monde,
00:31:05il est très important dans le sport de haut niveau
00:31:07et c'est ça qui fait basculer
00:31:09les belles aventures
00:31:11dans les grandes aventures, c'est tout.
00:31:13Il faut avoir envie plus que les autres
00:31:15et ça, je pense qu'on va avoir
00:31:17des réponses dès lundi.
00:31:21Pour faire un peu une analogie,
00:31:23je trouve que cette équipe de France, elle dégage un peu
00:31:25l'impression d'être une équipe d'aristocrates,
00:31:27c'est-à-dire qu'ils sont forts, ils sont beaux,
00:31:29ils sont élégants, ils sont au-dessus des autres
00:31:31mais il n'y a aucune proportion
00:31:33dans le 11 et même dans les 22
00:31:35de dalleux.
00:31:37Ils n'ont pas la dalle en fait
00:31:39et quand tu vois jouer par exemple la Géorgie,
00:31:41il y a des joueurs qui sont excellents techniquement
00:31:43mais il y a aussi des dalleux dans le groupe
00:31:45et là c'est vrai que quand tu regardes le 11,
00:31:47tu te dis, ceux qui ne vont rien lâcher,
00:31:49qui vont avoir du mordant,
00:31:51qui vont pouvoir retourner un match,
00:31:53on se demande un peu où ils sont
00:31:55et à part peut-être éventuellement Kanté
00:31:57qui a ce truc-là naturellement,
00:31:59c'est un peu une équipe de Galactique
00:32:01et c'est là que ça ne va pas être facile
00:32:03de trouver quelque chose pour les activer.
00:32:05Il y a pourtant l'attaque du PSG contre la Pologne.
00:32:07Ils ont eu des petits problèmes.
00:32:09Ils ont eu parfois quelques problèmes.
00:32:11On ne va pas parler de Luis Henrique ce soir.
00:32:13Ce n'est pas des roturiers du PSG non plus.
00:32:15On va passer à Didier Deschamps
00:32:17versus Antoine Griezmann
00:32:19puisque c'était l'amour fou entre les deux
00:32:21même si Griezmann n'a pas eu son brassard
00:32:23mais Didier Deschamps a décidé de mettre
00:32:25le milieu attaquant de l'Atlético de Madrid
00:32:27contre la Pologne.
00:32:29On écoute le sélectionneur des Bleus
00:32:31qui justifie ce choix.
00:32:33Je poursuis un peu la question sur Antoine.
00:32:35Il joue tous les matchs.
00:32:37Il a joué deux matchs quasiment entiers.
00:32:39Il est rentré 20 minutes.
00:32:41Vous avez un onos à ranger.
00:32:43C'est peut-être Antoine
00:32:45mais pour moi ce n'est pas un problème.
00:32:47Je sais ce qu'est capable de faire Antoine.
00:32:49Et comme je vous l'ai dit,
00:32:51sur le deuxième match,
00:32:53il met un des deux occasions.
00:32:55Vous pouvez penser ce que vous voulez
00:32:57mais pour moi ce n'est pas du tout un problème.
00:32:59C'est un choix pour le moment
00:33:01comme Marcus a soufflé aussi.
00:33:03Et ça peut arriver
00:33:05à d'autres.
00:33:07Mais est-ce que c'est
00:33:09lié à ses performances ?
00:33:11Est-ce que c'est l'histoire d'un match
00:33:13et il reviendra en huitième ?
00:33:15En huitième, on a le temps.
00:33:17C'est de par les deux matchs
00:33:19qu'il a enchaînés.
00:33:21D'enchaîner le deuxième, c'est bien.
00:33:23Il était mieux.
00:33:25J'ai pris l'option
00:33:27de le faire ce que vous voulez
00:33:29et qu'il puisse rentrer.
00:33:31Il a tout d'abord répondu à Sébastien.
00:33:33Vous reconnaissez la voix de Sébastien Tarrago.
00:33:35Visiblement, on a un os à ronger
00:33:37mais on ne ronge pas pour rien
00:33:39parce qu'il semble y avoir quelques différends
00:33:41entre Antoine Griezmann et son sélectionneur.
00:33:43Dans le papier de Dominique Sévra,
00:33:45notre confrère du Parisien du jour,
00:33:47on apprend qu'une distance est installée
00:33:49entre Griezmann et son sélectionneur.
00:33:51Ce qui a même étonné certains joueurs
00:33:53dans le groupe.
00:33:55Alors, est-ce que Didier Deschamps
00:33:57éteindra avec Antoine Griezmann
00:33:59habillage mal aimé ?
00:34:01Ça ne nous rajeunit pas.
00:34:03Pierre ?
00:34:05Non.
00:34:07Eric ? Non.
00:34:09Timothée ?
00:34:11Si il y a de la gratitude,
00:34:13c'est dans l'autre sens.
00:34:15Régis ?
00:34:17Non, mais j'ai des raisons
00:34:19C'est toujours très particulier
00:34:21quand vous avez créé une relation particulière
00:34:23avec un joueur.
00:34:25On va lui laisser s'exprimer.
00:34:29Je vais commencer par Régis
00:34:31sur le côté lien spécial avec le joueur
00:34:33parce qu'honnêtement,
00:34:35c'était quand même le soldat numéro un
00:34:37de Didier Deschamps, Antoine Griezmann.
00:34:39Il y a une relation particulière entre les deux.
00:34:41Une relation professionnelle
00:34:43et je pense qu'il y a une relation de vie aussi
00:34:45parce que je pense qu'ils ont passé
00:34:47énormément de temps ensemble à discuter
00:34:49de tout et de rien, de la famille, de la vie,
00:34:51du terrain, des clubs.
00:34:53Il y a différents sujets
00:34:55qui se connaissent parfaitement.
00:34:57Dans un groupe, quand vous créez une relation particulière
00:34:59avec un joueur, quand vous êtes entraîneur
00:35:01ou sélectionneur et quand vous êtes un peu déçu
00:35:03d'une compétition,
00:35:05il ne fait pas le nécessaire
00:35:07dans ses matchs,
00:35:09l'entraîneur est un peu agacé
00:35:11parce qu'il a la sensation
00:35:13de lui avoir donné beaucoup de choses
00:35:15et vous savez que Griezmann lui a donné énormément de choses.
00:35:17Il lui a réglé beaucoup de problèmes
00:35:19dans certains matchs, dans certaines compétitions.
00:35:21Donc moi, l'attitude
00:35:23de Didier Deschamps ne me choque pas.
00:35:25Je pense qu'il est
00:35:27très sincère quand il dit que c'est un choix
00:35:29de match. Il l'a peut-être laissé
00:35:31reposer. Il laisse le doute quand même
00:35:33pour l'huitième, honnêtement. Moi, je pense que c'est la qualité
00:35:35de l'échange
00:35:37qu'il a pu avoir avec lui.
00:35:39C'est la qualité de l'échange de ce qu'ils se sont dit
00:35:41avant et après et pendant.
00:35:43C'est ça qui règle le problème.
00:35:45Là, on parle de tout et de rien, mais
00:35:47les deux personnes les plus importantes, ce sont Didier Deschamps
00:35:49et Griezmann. Et à partir du moment où les choses
00:35:51ont été dites clairement
00:35:53et...
00:35:55En fait, pour moi, il n'y a pas de problème.
00:35:57Mais ça reste un sujet compliqué
00:35:59et difficile quand vous avez créé quelque chose de particulier.
00:36:01Il y a un lien fort depuis X années
00:36:03entre les deux. Justement, on parle de ce lien fort.
00:36:05On va entendre Antoine Griezmann qui parle
00:36:07de son sélectionneur en conférence de presse et il était plutôt
00:36:09élogieux.
00:36:11Le coach.
00:36:15Sa réussite.
00:36:17C'est le groupe
00:36:19qu'il arrive à construire.
00:36:21Que ce soit du staff médical
00:36:23jusqu'au joueur.
00:36:27Il a toujours la petite touche
00:36:29tactique. Pendant le match, il va faire
00:36:31la différence. Il se trompe très
00:36:33rarement.
00:36:35Et voilà. Après,
00:36:37c'est un entraîneur
00:36:39comme joueur qui gagne.
00:36:41Qui a ça en lui.
00:36:43Qui sait très bien gérer les moments de pression.
00:36:45Et nous, en tant que joueur,
00:36:47on le voit et on le ressent
00:36:49dans le vestiaire.
00:36:51Très élogieux, Antoine Griezmann.
00:36:53Pour vous, c'est inversé.
00:36:55Griezmann qui est un peu ingrat avec le sélectionneur.
00:36:57Oui. Régis l'a dit.
00:36:59Il y a un rapport particulier qui s'est créé entre les deux hommes.
00:37:01Un rapport quasiment filial.
00:37:03Mais Griezmann, ce n'est pas le petit dernier
00:37:05de Deschamps. Ce n'est pas son chouchou
00:37:07qui laisse tout passer. C'est plutôt son aîné
00:37:09sur qui il compte, avec qui il est exigeant.
00:37:11Et il l'a soutenu
00:37:13tout au long de sa carrière. Griezmann et Deschamps,
00:37:15je pense que dans quelques années, ce sera un binôme.
00:37:17Quand on reviendra sur ces
00:37:19belles années, des années de succès,
00:37:21globalement, de Didier Deschamps à la tête des Bleus,
00:37:23on se souviendra de ce binôme.
00:37:25Parce que
00:37:27Didier Deschamps a fait de Griezmann
00:37:29le moteur de son équipe
00:37:31très clairement pendant toutes ces années.
00:37:33Je pense qu'Antoine Griezmann
00:37:35se devrait,
00:37:37si distance il y a, comme nous l'explique Dominique Serac,
00:37:39je pense qu'Antoine Griezmann
00:37:41devrait mettre son point dans sa poche et dire
00:37:43« Attends, Didier, il m'a tellement donné
00:37:45en équipe nationale, j'ai tellement eu sa confiance.
00:37:47S'il estime que sur un match
00:37:49je suis un peu moins bien, que je mérite de souffler
00:37:51parce que j'ai joué 45 matchs avec l'Atlético
00:37:53plus les deux
00:37:55premiers matchs de l'Euro,
00:37:57c'est le coach. J'ai le droit de l'écouter,
00:37:59j'ai le droit d'entendre, c'est lui qui décide. »
00:38:01Il a le droit de respecter ça.
00:38:03Il a le droit de respecter ça.
00:38:05Sébastien Tarragon n'est pas d'accord avec vous.
00:38:07Je ne sais pas ce qu'il va dire. On l'écoute.
00:38:11Non, parce que je réagissais
00:38:13à l'expression sur le lien filial
00:38:15entre Didier Deschamps et Antoine Griezmann.
00:38:17C'est de la flûte ça, pardon,
00:38:19mais ça n'existe pas. Antoine Griezmann
00:38:21et Didier Deschamps, il n'y a aucun lien filial.
00:38:23Non, bien sûr que non.
00:38:25Il faut faire attention
00:38:27à ce qu'on dit. Et puis après, on se trompe aussi
00:38:29sur Antoine Griezmann. Antoine Griezmann,
00:38:31on croit que c'est un agneau, mais Antoine Griezmann,
00:38:33s'il a réussi la carrière qu'il fait,
00:38:35c'est parce qu'il est comme les autres.
00:38:37C'est un chien, c'est tout, pardon,
00:38:39mais c'est quelqu'un qui veut tout bouffer.
00:38:41Et en fait, quand il n'a pas eu
00:38:43le brassard, rappelez-vous,
00:38:45il a quand même laissé fuiter qu'il envisageait
00:38:47d'arrêter la sélection.
00:38:49C'est lui qui l'a laissé fuiter, son entourage.
00:38:51Et puis ça a duré 24 heures,
00:38:53et puis il est revenu dans le rang,
00:38:55et puis il a montré beaucoup d'enthousiasme.
00:38:57Il envoie des messages. Et là, c'est pareil,
00:38:59il envoie un message qu'il n'est pas content,
00:39:01c'est normal, et il va revenir
00:39:03aussi à la raison, parce que déjà,
00:39:05c'est sa nature profonde.
00:39:07Il était très positif à l'entraînement,
00:39:09donc il n'y a pas de...
00:39:11Moi, je ne pense pas
00:39:13qu'il y ait de soucis.
00:39:15Et après, sur l'histoire, il y en a un qui en doit
00:39:17plus à l'autre, mais ça aussi,
00:39:19c'est n'importe quoi, à mon avis.
00:39:21Tout le monde se doit tout à ce moment-là.
00:39:23Si Antoine Griezmann a joué, c'est parce qu'il était bon,
00:39:25et si Didier Deschamps l'a lancé,
00:39:27c'est parce qu'il pensait qu'il était bon.
00:39:29Mais il n'y a pas d'histoire
00:39:31d'on se rend service et tout ça. Didier Deschamps,
00:39:33il n'aura aucun problème à se séparer de lui
00:39:35s'il pense qu'il n'est plus invité.
00:39:37Il s'est séparé de Franck Ribéry en 2014,
00:39:39il s'est séparé de Karim Benzema
00:39:41quand il a décidé de s'en séparer.
00:39:43Voilà.
00:39:45Il n'a aucun état d'âme.
00:39:47Et il a raison, en plus.
00:39:49Il a raison, c'est la loi du monde professionnel.
00:39:51Il n'y a pas que dans le foot, parfois même,
00:39:53dans certaines professions, c'est pareil. Raymond, par rapport à ça,
00:39:55c'est très intéressant ce que dit Seb.
00:39:57Sur le côté, il n'y a pas d'état d'âme.
00:39:59Vous avez été évidemment sélectionneur
00:40:01à ce niveau-là. On n'est pas là pour faire des cadeaux.
00:40:03Non, mais
00:40:05ce que disait Regis,
00:40:07des fois, on crée des relations particulières
00:40:09avec certains joueurs.
00:40:11Non, c'est possible.
00:40:13On peut avoir créé
00:40:15un vrai lien avec quelqu'un
00:40:17et on peut être
00:40:19influencé au moment de faire un choix
00:40:21et de ne plus savoir
00:40:23trop comment faire.
00:40:25En plus, d'avoir une forme de responsabilité
00:40:27par rapport aux joueurs.
00:40:29On l'a porté ou il nous a aidé.
00:40:31Ce n'est pas
00:40:33aussi simple que ça.
00:40:35Quand le rapport, il a été, mais on ne le connaît pas.
00:40:37Ce qu'on dit là, c'est nous qui l'imaginons.
00:40:39On ne sait pas ce qu'il y a entre les deux.
00:40:41C'est peut-être purement professionnel.
00:40:43C'est professionnel. Tu es bon, tu joues. Tu n'es pas bon, tu ne joues pas.
00:40:45Ça peut aussi
00:40:47s'arrêter là.
00:40:49Et ce que dit aussi Regis, c'est
00:40:51la discussion qu'ils ont eue quand il l'a enlevé.
00:40:53Qu'est-ce qu'il lui a dit ?
00:40:55Est-ce qu'il lui a dit quelque chose ?
00:40:57Est-ce qu'il lui a expliqué ?
00:40:59Ou est-ce qu'à 17h, il a mis l'équipe au tableau
00:41:01en disant, ce n'est pas toi ?
00:41:03C'est possible, ça arrive.
00:41:05Au PSG, ça arrive.
00:41:07À 17h, ils ont l'idée.
00:41:09Ils ne savent pas avant.
00:41:1118h, ça sort.
00:41:13Il lui a parlé, il lui a dit quelque chose.
00:41:15Peut-être qu'il voulait essayer aussi les trois,
00:41:17l'Empire du milieu, se dire
00:41:19Grisou est blessé, ou faire un choix par la suite
00:41:21et éliminer un des trois
00:41:23sans Grisou, le préserver.
00:41:25C'est vrai que quand tu fais pour moi
00:41:27cette attaque de Paris-Saint-Germain,
00:41:29il te faut un archer.
00:41:31Il te faut le mec pour alimenter.
00:41:33Et là, on n'avait plus de meneur de jeu.
00:41:35Et c'est ça que
00:41:37j'ai juste trouvé ça un peu bizarre,
00:41:39qu'il ne soit pas titulaire lorsque tu mets
00:41:41l'attaque du PSG.
00:41:43Ça, je n'ai pas compris.
00:41:45C'est sûr, ça manquait de créativité.
00:41:47Il a ses raisons. Grisou a peut-être aussi
00:41:49besoin de souffler.
00:41:5184 fois, titulaire d'affilée.
00:41:53C'était la fête des voisins,
00:41:55entre le coloc et le proprio.
00:41:57À Deschamps, on ne peut pas dire que ça se passait
00:41:59mal entre eux. Alors le mec, une fois,
00:42:01et on fait un pataquès.
00:42:03C'est un pataquès, Eric, c'est important
00:42:05parce que ça a manqué au boulot tout de même.
00:42:07On en parle beaucoup comme si on allait
00:42:09faire un problème. J'entends ce qu'a dit
00:42:11et il a raison, Seb.
00:42:13J'ai perdu le fil.
00:42:15Dites-moi, Eric.
00:42:17On va juste réécouter
00:42:19un extrait parce que c'était important.
00:42:21C'était pendant la préparation à Clairefontaine.
00:42:23Ce n'est pas nous qui rongeons
00:42:25les os. Parfois, les os arrivent
00:42:27à nous. Écoutez ce que disait Antoine Griezmann.
00:42:29Pour moi, la clé,
00:42:31ça reste toujours, même si c'est
00:42:33très ennuyeux,
00:42:35ça va être la défense.
00:42:37Ça va être
00:42:39une équipe solide,
00:42:41dure dans les duels,
00:42:43très bonne défensivement
00:42:45et c'est ça qui va nous permettre
00:42:47d'aller le plus loin possible.
00:42:49C'est très chiant à regarder,
00:42:51mais c'est comme ça, ça fait gagner.
00:42:55Ce qui est marrant, je rebondissais,
00:42:57c'est que je pense qu'il y a eu une petite fracture
00:42:59quand il ne lui a pas donné le Capitana.
00:43:01Ça, ça la marque obligatoirement
00:43:03dans les relations.
00:43:05À son âge, il le méritait
00:43:07et Mbappé aurait pu attendre un an ou deux.
00:43:09D'autres entraîneurs auraient fait autrement
00:43:11à cause du manque des chants.
00:43:13Après la hype, peut-être qu'il s'imposait Mbappé.
00:43:15Tu ne pouvais pas lutter contre le monde entier
00:43:17pratiquement qui le réclamait.
00:43:19L'idée des chants a parfois du mal à dire non
00:43:21à Ken Mbappé.
00:43:23C'est la pub. Restez bien avec nous pour la suite de ce débat
00:43:25sur Antoine Griezmann.
00:43:27On va entendre Pia, on va récupérer Sébastien aussi.
00:43:29C'est un débat passionnant,
00:43:31des chants versus Griezmann.
00:43:33A tout de suite pour la suite de l'équipe du soir.
00:43:42De retour pour la suite de l'équipe du soir.
00:43:44Je n'arrive pas avec cette sonnette, c'est insupportable.
00:43:46Doucement, il n'y a que Mémé qui sait faire.
00:43:48C'est pour ça que c'est le boss de l'émission.
00:43:50Toujours en compagnie de Raymond Domenech,
00:43:52de Pia Clément, d'Éric Blanc,
00:43:54de Timothée Mémon, de Régis Groix.
00:43:56Aux informations, c'est Tanguy Le Sévillé
00:43:58qui est en train de regarder sur sa tablette
00:44:00les dernières infos.
00:44:02Vous aidez Éric ?
00:44:04Une info, on en parlait.
00:44:06Il a été comme titulaire 4 fois capitaine de la Griezmann.
00:44:08Il ne l'a jamais été.
00:44:11C'est la suite.
00:44:13Tu n'as pas le temps de marquer l'histoire.
00:44:15C'est la suite de la question qui nous anime.
00:44:17Est-ce que Didier Deschamps a été ingrat
00:44:19envers Antoine Griezmann ?
00:44:21C'était plutôt non sur le plateau.
00:44:23Même s'il y a un lien spécial entre les deux hommes.
00:44:25Pia, on ne vous a pas entendu sur cette thématique.
00:44:27Qu'est-ce que vous vouliez ajouter ?
00:44:29Mon premier réflexe, ça a été de me dire
00:44:31que la première ingratitude,
00:44:33le petit coup de canif, il venait de Griezmann.
00:44:35Quand il dit que le jeu de l'équipe de France,
00:44:37c'est vraiment chiant.
00:44:40C'est vrai que c'est chiant.
00:44:42Mais c'est comme ça qu'on gagne.
00:44:44Didier Deschamps, à ce moment-là,
00:44:46n'entend pas la conférence de presse.
00:44:48C'est Bertrand Latour qui lui rapporte les propos,
00:44:50en plus en direct à la télévision.
00:44:52Deschamps se retrouve à devoir prendre ça
00:44:54dans la tronche devant tout le monde
00:44:56sans avoir entendu les vrais propos
00:44:58et le contexte de la conférence de presse.
00:45:00Quand j'ai vu ce moment,
00:45:02je me suis dit que ça ne peut pas ne pas laisser de traces.
00:45:04C'est impossible.
00:45:06Tous les journalistes et les Français
00:45:08lui reprochent d'avoir un jeu chiant
00:45:10avec l'équipe de France.
00:45:12D'entendre ça de Griezmann,
00:45:14qui est son fils aîné,
00:45:16je pense que c'est une bêchère.
00:45:18Et qui joue à l'Atlético de Madrid.
00:45:20Même si c'était un peu mieux cette saison,
00:45:22ce n'est pas toujours le plus agréable à voir.
00:45:24Au passage, quand la carrière de Griezmann
00:45:26était plus compliquée en club,
00:45:28Deschamps a vraiment soutenu
00:45:30et a continué à le faire jouer.
00:45:32Deuxième truc.
00:45:34Qu'est-ce que je voulais dire déjà ?
00:45:36C'est le côté,
00:45:38une perte de fil en fait.
00:45:40C'est redoutable.
00:45:42C'est important.
00:45:44C'était encore avant cette histoire.
00:45:46T'as pris l'image
00:45:48très juste d'une fratrie
00:45:50dans laquelle Griezmann serait
00:45:52pas le petit chouchou à qui on passe tous ses caprices
00:45:54mais le fils aîné, celui qui bosse.
00:45:56Celui qui aide ses parents.
00:45:58On l'aime autant que l'autre
00:46:00mais c'est quand même au petit qu'on passe les caprices.
00:46:02Et le petit à qui on passe les caprices
00:46:04en équipe de France, c'est qui ?
00:46:06C'est Mbappé.
00:46:08Je repense toujours
00:46:10au frère de Pogba qui disait dans le documentaire
00:46:12« J'en ai ras-le-bol qu'on me parle
00:46:14tout le temps de Paul, mon frère,
00:46:16à chaque fois qu'on me pose une question, on me parle de ça. »
00:46:18Dans toutes les conférences de presse de l'équipe de France
00:46:20depuis le début de l'Euro, à chaque fois il y a des questions
00:46:22sur Mbappé, à Saliba, à Upamecano,
00:46:24à Griezmann. Mais je pense qu'ils en ont ras-le-bol
00:46:26en fait les gars. Ils en ont ras-le-bol.
00:46:28Effectivement, cette histoire
00:46:30de Capitana pour Griezmann,
00:46:32même si c'est un mec bien, même si c'est quelqu'un
00:46:34qui est intelligent, ça a dû laisser
00:46:36des traces entre eux.
00:46:38C'est vrai que le côté qu'il y a d'Mbappé, on en parle tout le temps.
00:46:40Griezmann, il ne le découvre pas quand même.
00:46:42Si ça nous saoule, imagine ce que ça leur fait.
00:46:44C'est comme ça.
00:46:46Il y a plein de gens à qui ça arrive, mais on parle tout le temps
00:46:48de Benjamin, il n'y peut rien.
00:46:50Ça me fait chier, mais c'est la vie.
00:46:52Ça me fait chier, j'en ai marre.
00:46:54Il y a quand même quelques joueurs comme Rabiot
00:46:56qui ont quand même
00:46:58dit avant les matchs qu'on peut jouer sans Mbappé.
00:47:00Il y a quand même des mecs
00:47:02avec de l'expérience
00:47:04qui ont compris.
00:47:06A perdre le fil, on a tous eu une corde sensible.
00:47:08C'est une belle conclusion.
00:47:10On va parler d'une autre corde sensible
00:47:12puisque c'est la gestion de Didier Deschamps
00:47:14avec ses remplaçants. On parle d'Olivier Giroud.
00:47:16C'est dans l'équipe du jour.
00:47:18Regardez ce qu'on peut lire.
00:47:20Dédé ne se cache pas
00:47:22auprès de son premier cercle.
00:47:24Il ne perçoit pas Giroud en ce moment
00:47:26comme étant capable de tirer ce groupe
00:47:28vers le haut.
00:47:30Est-ce que Timothée, notre ami Didier Deschamps
00:47:32n'a pas quand même un peu de mal
00:47:34à gérer ces joueurs qui ont été des cadres
00:47:36très importants et qui aujourd'hui sont un peu moins performants ?
00:47:38Est-ce que ce n'est pas l'histoire des sélections ?
00:47:40Est-ce que ce n'est pas ce qui s'est passé avec l'Allemagne
00:47:42qui après avoir tout gagné
00:47:44a eu un énorme
00:47:46patatras en 2018 ?
00:47:48Est-ce que ce n'est pas ce qui s'est passé avec l'Espagne ?
00:47:50C'est très difficile.
00:47:52Le jour où un sélectionneur arrivera en disant
00:47:54« j'ai gagné l'Euro, j'ai gagné la Coupe du monde
00:47:56avec ces garçons-là,
00:47:58mais l'heure est passée, il faut passer à autre chose »,
00:48:00il sera extrêmement fort
00:48:02parce que ce serait ne pas
00:48:04prendre en compte tout ce qu'il y a
00:48:06à l'intérieur du groupe, d'émotionnel en fait,
00:48:08à l'intérieur du groupe. Et pourtant c'est
00:48:10toute la difficulté.
00:48:12Effectivement, je suis d'accord avec toi,
00:48:14vraisemblablement il y a des difficultés,
00:48:16mais là pour le coup je n'arrive pas à lui en vouloir
00:48:18parce que pour l'instant on n'a pas vu un sélectionneur arriver à trouver la recette
00:48:20qui après avoir gagné a réussi
00:48:22à regagner avec les mêmes ou avec d'autres.
00:48:24Régis, finalement quand il y a quelques temps,
00:48:26ça va faire quelques années maintenant, c'était après l'Euro 2021,
00:48:28Didier Deschamps nous expliquait
00:48:30qu'il ne prenait plus Olivier Giroud parce que
00:48:32quand on a eu un statut important
00:48:34on ne peut pas en avoir un autre.
00:48:36Finalement c'est ce constat implacable.
00:48:38Quand on est quatre, quand on est important,
00:48:40on n'accepte pas d'être remplaçant.
00:48:42Oui, alors moi je ne partage pas l'avis
00:48:44qui a été donné
00:48:46par rapport à la forme de communication.
00:48:48Je pense qu'il y a une forme de naïveté de savoir
00:48:50ce qui peut se passer dans un groupe et la relation
00:48:52entre les entraîneurs, les sélectionneurs et les joueurs.
00:48:54Pierre tout à l'heure a fait la réflexion
00:48:56sur la conférence de presse de Griezmann
00:48:58qui l'a déclaré, on gagne
00:49:00puisqu'on n'est pas très beau à voir jouer.
00:49:02Mais ne vous trompez pas,
00:49:04dans un groupe
00:49:06les mecs entre le sélectionneur, l'entraîneur
00:49:08et le joueur se le disent.
00:49:10Ne vous inquiétez pas, c'est vrai qu'on gagne en ce moment
00:49:12mais on est nul. Et le sélectionneur a dit
00:49:14effectivement on est nul mais on gagne.
00:49:16Donc cette forme de vexation,
00:49:18d'intolérance, on va l'appeler comme vous voulez
00:49:20à travers une conférence de presse.
00:49:22A l'intérieur d'un groupe, ça n'existe pas.
00:49:24Là ce n'est pas à l'intérieur du groupe, c'est en conf de presse.
00:49:26A la face du monde, à la face des Français
00:49:28c'est quand même pas la même chose.
00:49:30Entre la face du monde
00:49:32où les gens vont regarder et ce qui se passe
00:49:34à l'intérieur du groupe et les relations qu'ils ont
00:49:36entre les joueurs, ça n'a rien à voir.
00:49:38Je pense qu'il y a... Voilà, j'ai envie
00:49:40de rectifier ça parce que je pense qu'on en fait
00:49:42des caisses pour pas grand chose
00:49:44et quand vous êtes en interne,
00:49:46quand vous êtes ensemble, ne vous inquiétez pas,
00:49:48ils se disent.
00:49:50Juste, Sébastien, vous voulez dire un truc
00:49:52sur les confs de presse ?
00:49:54Non, je veux dire un truc par rapport à cette phrase.
00:49:56Sur Olivier Giraud ?
00:49:58Oui, mais est-ce qu'on pose la question
00:50:00est-ce que Didier a raison ou pas ?
00:50:02J'allais vous la poser.
00:50:04Il a mille fois raison.
00:50:06Quand on voit Olivier en ce moment...
00:50:08La qualité de ses entrées.
00:50:10Oui, il fait une espèce de balayage
00:50:12là devant, il fait semblant de presser,
00:50:14il fait un pas à gauche,
00:50:16on dirait un vieillard qui se met devant.
00:50:18Quand il y a le ballon dans la surface,
00:50:20oui, il peut être intéressant
00:50:22sur les remises, sur les déplacements,
00:50:24mais dès qu'il faut récupérer le ballon,
00:50:26il ne sert strictement à rien.
00:50:28Je veux dire, on se plaint,
00:50:30on se dit que Mbappé ne défend pas,
00:50:32mais lui, c'est pire,
00:50:34parce que Mbappé, de temps en temps, il peut courir vite.
00:50:36C'est pas son cas. Donc Didier, il a raison.
00:50:38Vous avez raison,
00:50:40Pierre, il ne parle pas que du terrain également.
00:50:42Tirer le groupe vers le haut, c'est peut-être aussi...
00:50:44Il y a le mot de la fin.
00:50:46Dans quelques instants, pour la suite
00:50:48de l'équipe du soir, on va parler du chouchou
00:50:50d'Éric Blanc. Il le veut titulaire
00:50:52face à la Belgique. Il l'a dit, il y aura 5-0.
00:50:54Bradley Barcola doit-il absolument
00:50:56être titulaire face aux Belges ?
00:50:58On en parle juste après la pub.
00:51:08De retour pour la suite de l'équipe du soir,
00:51:10toujours en compagnie de Raymond Domenech,
00:51:12de Pierre Clément, d'Éric Blanc,
00:51:14de Timothée Mémon, qui a mis ses belles lunettes,
00:51:16et de Régis Brouard.
00:51:18Tanguy Le Sévillé, vous êtes l'homme des infos,
00:51:20et il y a une belle brève qui vient de tomber sur l'équipe.fr.
00:51:22Un article qui concerne
00:51:24Bradley Barcola.
00:51:26C'est sous la plume de Loïc Tonzy qu'on apprend ça
00:51:28sur le site de l'équipe,
00:51:30que vous pouvez consulter dès maintenant.
00:51:32Barcola, Éric, postule à une place
00:51:34de titulaire. C'est le meilleur
00:51:36probablement à l'entraînement
00:51:38ces derniers jours. Voilà ce qu'on peut apprendre
00:51:40dans cet article. Je vous conseille, je vous invite
00:51:42à aller lire ça. Éric va le lire.
00:51:44Il l'a écrit à Jacques Loïc Tonzy.
00:51:46On arrive dans deux secondes sur le thème.
00:51:48Je vais le lancer.
00:51:50Doit-il être absolument
00:51:52titulaire face à la Belgique ?
00:51:54On parle de Bradley Barcola, président.
00:51:56À cette question, quatre chroniqueurs
00:51:58ne sont pas d'accord. Super duel dans l'équipe du soir.
00:52:00Jingle.
00:52:04J'ai la team des oui.
00:52:06Figurez-vous, il y a Éric Blanc dedans.
00:52:08Il est associé
00:52:10à Timothée Memon. Qui commence ?
00:52:12Timothée.
00:52:14Non pour Pierre Clément et Régis Brouard.
00:52:16Qui aura la main ? Pierre.
00:52:18Non. Vous avez 30 secondes
00:52:20ou plus. Vous n'êtes pas obligé. Vous pouvez manger tout le temps
00:52:22de votre coéquipier. Vous faites ce que vous voulez.
00:52:24Il y a eu un coup de pression avant. Il m'a dit que c'était très bien.
00:52:26On a intérêt à gagner.
00:52:28Non. Pierre, 30 secondes.
00:52:30Pour moi, aucun
00:52:32joueur ne doit être absolument titulaire.
00:52:34Le seul qui peut décider, c'est le sélectionneur
00:52:36déjà. Moi, ce qui m'embête
00:52:38avec Barcola titulaire, c'est que Mbappé
00:52:40est en numéro 9. Et ce qui m'embête
00:52:42vraiment avec Cetropo, c'est que Mbappé
00:52:44ne jouera pas de ballon de la tête.
00:52:46Ça veut dire que personne ne peut jouer de ballon
00:52:48de la tête. Ça veut dire que ça nous enlève une énorme
00:52:50option pour pouvoir mettre des buts, notamment
00:52:52sur coup qui a arrêté. Je veux qu'on joue
00:52:54avec un réel numéro 9 en équipe
00:52:56de France. Donc moi, je mettrais Mbappé en élié
00:52:58gauche et Barcola pour entrer
00:53:00en cours de jeu, pour le remplacer
00:53:02et clouer au
00:53:04relais belge.
00:53:06Pour moi, il n'y a pas de vérité absolue dans le
00:53:08football, mais il y a quand même une notion
00:53:10essentielle, c'est la concurrence. Et quand un joueur
00:53:12est bon, il mérite de rejouer. De la même façon
00:53:14d'ailleurs, que quand un joueur est mauvais,
00:53:16à suivre mon regard, il mérite de sortir
00:53:18du terrain. Bradley Barcola a été bon,
00:53:20il a été intéressant,
00:53:22il a prouvé des choses.
00:53:24Moi, je suis persuadé que c'est un
00:53:26joueur qui doit continuer, continuer à apporter
00:53:28sa fraîcheur. Et surtout, dans le système
00:53:30de Didier Deschamps qu'on connaît, à mon avis,
00:53:32il ne peut pas se passer, en ce moment,
00:53:34au regard des formes des autres de ce garçon sur le
00:53:36côté gauche. Régis ? Alors effectivement,
00:53:38il a fait de très belles choses contre la Pologne,
00:53:40mais le meilleur joueur à ce poste aujourd'hui,
00:53:42c'est Mbappé.
00:53:44Et il y a une raison qui me semble essentielle.
00:53:46Pour moi, ce serait le titulaire des
00:53:48remplaçants, pour deux raisons.
00:53:50C'est le joueur qui, au niveau
00:53:52du potentiel, qui a la capacité à s'adapter
00:53:54aux circonstances du match. Vous êtes mené,
00:53:56et il a les capacités de faire des différences
00:53:58dans des espaces réduits, vous menez au score,
00:54:00il est capable, avec sa vitesse, de leur faire mal.
00:54:02Donc je l'utiliserais en super-joker sur la
00:54:04dernière demi-heure de jeu, par exemple. Pour conclure,
00:54:06Eric ? J'aurais bien voulu aussi
00:54:08qu'ils aient l'honnêteté, mais ça, ils l'ont,
00:54:10mais ils ont oublié de dire qui joue avançant.
00:54:12D'accord ? J'aurais voulu qu'ils
00:54:14se moulent sur Thuram ou Giroud. Moi, sur ce
00:54:16que j'ai vu de Thuram ou Giroud, je ne suis pas
00:54:18enchanté. C'est des avançants,
00:54:20ils sont filles, je ne vois rien. Je ne vois rien.
00:54:22Donc Barcola, avant, il jouait au
00:54:24Paris Saint-Germain, il connaît Mbappé.
00:54:26Ils désonnent, ils n'ont pas besoin d'expliquer
00:54:28que tant que tu vas à droite, tu vas à gauche,
00:54:30tu prends le couloir, ce qu'on a essayé de faire
00:54:32à Vallée, à Thuram, trop compliqué.
00:54:34Deux, parfois, ils jouent dans l'axe. La super
00:54:36haut casque qu'ils ont, c'est la talonnade
00:54:38qu'ils font. Eric, Eric, c'est fini.
00:54:40Désolé, quand vous parlez de Barcola, vous êtes un peu long, mais c'est toujours
00:54:42passionnant.
00:54:44C'est de l'amour.
00:54:46On était au point 2, il y en avait que 5.
00:54:50Je connais le patron, je l'ai vu.
00:54:52On est mort. Raymond, je sais,
00:54:54je l'ai vu. Laissez un peu de suspense
00:54:56pour les autres.
00:54:58Eric, laissez un peu de suspense pour les autres.
00:55:00Si vous voulez que Bradley Barcola soit
00:55:02absolument titulaire face à la Belgique,
00:55:04vous votez pour Eric et Timothée.
00:55:06Si vous êtes opposé à cette idée,
00:55:08c'est Pia et Régis.
00:55:10Président, vous êtes un homme intègre.
00:55:12C'est différent.
00:55:14La question, c'est
00:55:16doit-il absolument être titulaire ?
00:55:18Bien sûr.
00:55:20Elle est bien cette question.
00:55:22Qui a répondu ?
00:55:24Je n'ai pas tout compris.
00:55:28Eric et Timothée, c'était clair quand même.
00:55:30Moi, j'ai posé la question.
00:55:32Il doit être remplaçant.
00:55:34Et Mbappé doit jouer.
00:55:36Et on met un avance.
00:55:38Raymond, vous n'avez pas entendu le super-duel ?
00:55:40Vous n'aviez pas écouté.
00:55:42Vous regardiez votre téléphone, peut-être.
00:55:44Non, parce que je sais que
00:55:46n'importe comment,
00:55:48tout le monde veut Barcola.
00:55:50Mais Barcola, il est bon ou il n'est pas bon ?
00:55:52Il peut être intéressant.
00:55:54Moi, je pense qu'il serait mieux en remplaçant
00:55:56pour rentrer en fin de match.
00:55:58Donc, il faut dire non ?
00:56:00Non, parce que si je veux gagner comme il y a le quiz...
00:56:02Non !
00:56:04Raymond, non !
00:56:06Ça, je ne peux pas.
00:56:08Vous ne pouvez pas voter en fonction des gens.
00:56:10Moi, c'est votre conviction.
00:56:12Qu'est-ce que vous croyez qu'on va faire
00:56:14le 30 et le 7 juin ?
00:56:16Voter en fonction des gens ?
00:56:18Ça, c'est autre chose.
00:56:20Alors, qui tu mets avant le centre ?
00:56:22Je vote pour ceux qui veulent Barcola
00:56:24au début du match.
00:56:26Le point, il est pour eux.
00:56:28Après, je ne suis pas d'accord.
00:56:32Il est remplaçant.
00:56:34Qui tu mets avant le centre ?
00:56:36Moi, je garderais Mbappé.
00:56:38Mbappé, n'importe comment.
00:56:40Alors, tu votes pour qui ?
00:56:42Tu rames à gauche.
00:56:44Tu mets qui à gauche ?
00:56:46Tu joues à 3 ou à 4 au milieu ?
00:56:48Si tu me dis, je mets Mbappé.
00:56:50Moi, je remets Thuram.
00:56:52Merci, Eric.
00:56:54Donc, vous votez pour qui ?
00:56:56Je vote pour ceux qui veulent Barcola.
00:56:58D'accord.
00:57:00Eric, on va prendre la direction de l'Allemagne
00:57:04après cet échange très passionnant
00:57:06entre Eric Blanc et Raymond Domenech, le président.
00:57:08Mais tu mets qui, alors, devant ?
00:57:10Sébastien !
00:57:12Est-ce qu'il doit être absolument titulaire, Bradley Barcola ?
00:57:16Déjà, je suis surpris.
00:57:18Vous avez perdu la mémoire.
00:57:20Parce qu'il y a 10 jours, on vous expliquait
00:57:22dans l'équipe du soir que Barcola
00:57:24était extrêmement impressionnant à l'entraînement
00:57:26et qu'effectivement, on se demandait
00:57:28comment il pouvait ne pas avoir de temps de jeu.
00:57:30Donc, ça, ce n'est pas nouveau.
00:57:32Mais après, pour répondre à votre question,
00:57:34je pense que l'identité de cette équipe est défensive.
00:57:36L'identité et la victoire,
00:57:38lorsqu'on a réussi à l'avoir
00:57:40avec Didier Deschamps,
00:57:42c'est souvent avec une identité défensive.
00:57:44Donc, ce n'est pas ma tasse de thé.
00:57:46Mais moi, je pense qu'il va falloir jouer gentiment
00:57:48avec Rabiot à gauche,
00:57:50le milieu où on retrouvera
00:57:52Griezmann s'il est en état de jouer
00:57:54et que le salut vient par là.
00:57:56Et qu'après, en revanche,
00:57:58en cours de match, Barcola peut venir,
00:58:00il peut dynamiter cette équipe
00:58:02et j'espère qu'il aura du temps de jeu.
00:58:04Je le regrette, personnellement,
00:58:06mais on ne va pas changer aujourd'hui l'identité d'une équipe.
00:58:08On ne va pas changer non plus l'identité d'un sélectionneur
00:58:10qui a toujours bâti ses succès
00:58:12de cette manière-là.
00:58:14Donc, je pense qu'il faut revenir à cela.
00:58:16Et je me permets,
00:58:18je reviens un peu en arrière,
00:58:20pardon Pia, mais vraiment, pour le coup,
00:58:22autant qu'Yann Bappé
00:58:24et Antoine Griezmann se sont
00:58:26gentiment chicotés
00:58:28et parfois ont eu
00:58:30beaucoup de reproches l'un envers l'autre
00:58:32depuis entre 2017
00:58:34et 2021,
00:58:36mais alors autant, là, franchement, maintenant,
00:58:38c'est totalement apaisé
00:58:40et ils s'entendent plutôt bien.
00:58:42Juste une précision, Sébastien, tu fais bien de le dire,
00:58:44mais moi, je ne parlais pas
00:58:46de la relation de Yann Bappé avec Griezmann,
00:58:48je parlais de la relation de Griezmann avec Deschamps
00:58:50qui pouvait être teinté de déception
00:58:52par rapport à la façon dont il traite
00:58:54Yann Bappé.
00:58:56Je ne disais pas qu'il y avait...
00:58:58On vous réglerait vos trucs en message,
00:59:00parce que là, pour les téléspectateurs et téléspectatrices, c'est inaudible.
00:59:02Désolé. Eric, vous avez une question
00:59:04pour Sébastien. Par rapport à Sébastien,
00:59:06qu'est-ce qu'on pense quand même ? Le match est important,
00:59:08c'est le troisième, il fallait le gagner, ils ne l'ont pas fait.
00:59:10Il envoie Barcola au feu, il met le Paris-Saint-Germain,
00:59:12il est défensif,
00:59:14mais là, il prend une option quand même offensive,
00:59:16peut-être qu'il surprend tout le monde.
00:59:18Ça fonctionne, Barcola est le meilleur joueur.
00:59:20T'as coupé les ailes
00:59:22à ce mec-là, alors qu'aujourd'hui,
00:59:24on sent que ça peut être un Ribéry,
00:59:26enfin, je ne le compare pas à Ribéry,
00:59:28mais dans l'état d'esprit, la fraîcheur, la vitesse et tout,
00:59:30et là, on le remet
00:59:32au paddock et il joue 10 minutes,
00:59:34un quart d'heure. Mais quel signe tu envoies ?
00:59:36C'est ça que j'ai du mal à comprendre,
00:59:38même si je comprends, tu dis, on est défensif,
00:59:40donc, lui, il ne joue pas.
00:59:42Alors qu'il les a mis
00:59:44pour le match le plus important, il fallait sortir
00:59:46premier. On n'a pas
00:59:48mis de but, bon, c'est autre chose.
00:59:50Non, non, non, parce que
00:59:52pour le coup, Eric,
00:59:54je pense que
00:59:56quand même, la France était qualifiée,
00:59:58même si c'était important de terminer première,
01:00:00c'était pas non plus
01:00:02un match où tu pouvais être éliminé,
01:00:04c'est quand même différent, mais moi, je suis d'accord,
01:00:06je préfère quand il y a quelques joueurs offensifs,
01:00:08j'aime bien Barcola, même si
01:00:10il n'a pas non plus été incroyable, il ne faut pas exagérer,
01:00:12mais j'aime bien cette percussion,
01:00:14j'aimerais bien le voir,
01:00:16mais j'ai du mal
01:00:18à envisager que cette équipe-là
01:00:20change totalement de philosophie,
01:00:22c'est tout, et moi,
01:00:24je pense que la clé, c'est d'arriver à récupérer
01:00:26Griezmann, j'espère
01:00:28qu'il n'est pas complètement cuit, c'est tout,
01:00:30mais pour moi, la clé,
01:00:32elle est là, ou alors je sortirais Chouameni
01:00:34dans ce cas-là.
01:00:36Juste Sébastien, puisqu'on parle de sortir des joueurs,
01:00:38même s'il a été excellent avec le Paris Saint-Germain
01:00:40sur le côté gauche,
01:00:42Bradley Barcola est tout à fait capable d'animer
01:00:44un côté droit, on sait que Dembélé a eu
01:00:46quelques difficultés, ça c'est impensable
01:00:48de voir Mbappé à gauche,
01:00:50Thuram dans l'axe,
01:00:52Rabiot à gauche, Mbappé dans l'axe,
01:00:54et Barcola sur le côté droit.
01:00:58J'ai du mal à y croire,
01:01:00franchement Giovanni, la vie est faite
01:01:02de surprises, encore une fois,
01:01:04on nous avait dit il y a trois semaines qu'Antoine Griezmann
01:01:06sortirait de l'équipe, personne ne l'aurait cru,
01:01:08donc je ne sais pas, mais franchement
01:01:10j'ai du mal à y croire, Ousmane Dembélé,
01:01:12le staff technique
01:01:14en voulait davantage, ils aspiraient
01:01:16davantage de lui après les deux premiers matchs,
01:01:18et pourtant ils l'ont gardé sur le troisième,
01:01:20et ils constatent, ils se disent,
01:01:22ils sont comme nous un peu, ils se disent,
01:01:24aïe aïe aïe, on aimerait en avoir un peu plus,
01:01:26et puis en même temps ils se disent, c'est quand même de lui
01:01:28que vient souvent l'étincelle,
01:01:30donc j'ai du mal à y croire,
01:01:32à l'heure où on se parle, il va se passer
01:01:34des entraînements, et on en reparlera, on essaiera
01:01:36de vous donner les informations nécessaires,
01:01:38mais à l'heure où on se parle, j'ai du mal à y croire.
01:01:40Merci beaucoup Sébastien d'avoir été
01:01:42avec nous, je ne sais plus
01:01:44qui vous mettez en lumière,
01:01:46c'est Charlie Courant si je ne dis pas de bêtises,
01:01:48on vous remercie chaleureusement tous les deux,
01:01:50belle nuit et douce nuit en Allemagne,
01:01:52Régis. Oui, je voulais parler d'un sujet
01:01:54par rapport à Barcola, sur l'aspect émotionnel
01:01:56du truc.
01:01:58Hier il a joué le troisième match,
01:02:00le troisième match de poule, alors je partage
01:02:02tout à fait l'argument de Eric
01:02:04sur le potentiel et de ce qu'il a fait, pourquoi pas
01:02:06de le mettre, mais quand vous jouez un match
01:02:08couperé comme celui-ci, vous êtes un jeune joueur
01:02:10avec aucune expérience internationale,
01:02:12l'approche du match n'est pas
01:02:14tout à fait la même, et d'être
01:02:16sur le banc, de voir comment ça se passe,
01:02:18l'évolution du jeu,
01:02:20le match en lui-même,
01:02:22ça peut être un atout supplémentaire,
01:02:24donc on ne peut pas savoir, parce que ça reste
01:02:26encore un jeune joueur, il n'a aucune expérience internationale,
01:02:28il faut en prendre compte, parce que là c'est un match couperé,
01:02:30on n'est pas dans un match de poule,
01:02:32et comment lui il va gérer ça, lui faire une
01:02:34totale confiance dans l'entame de match,
01:02:36et je pense que c'est une des réflexions du sélectionneur aussi.
01:02:38Le résultat de ce super duel
01:02:40entre Timothée et Eric,
01:02:42c'est une victoire de Timothée et Eric
01:02:44face à Pierre et Régis.
01:02:46Là par contre c'est violent quand même.
01:02:48Mais tout le monde veut Barcola !
01:02:50Le président est très fort.
01:02:52Là vous avez ramassé.
01:02:54C'était un très bon thème et un très bon super duel.
01:02:56La tactique du président normal.
01:02:58Franchement là ça me déçoit de croire
01:03:00qu'il aimait tant.
01:03:02Il devrait m'embaucher pour les sondages.
01:03:04Pour savoir à peu près
01:03:06ce qui va arriver.
01:03:08En tout cas c'est votre moment Tanguy,
01:03:10c'est le Minute Info, tout de suite
01:03:12on va passer au Tour de France.
01:03:14C'était le lancement des équipes qui vont
01:03:16disputer le Tour de France.
01:03:18On a vu Tadej Pogacar
01:03:20notamment, vous pouviez également le lire
01:03:22ce jeudi dans les colonnes de l'équipe
01:03:24puisqu'il était en interview.
01:03:26Tadej Pogacar a donné de ses nouvelles
01:03:28de son état de forme à deux jours du départ
01:03:30à Florence. Ça a plutôt l'air d'aller écouter.
01:03:50Aujourd'hui je suis en super forme.
01:03:52On va passer à l'athlète.
01:03:54Christophe Lemaitre a décidé de prendre
01:03:56sa retraite. Il y a 34 ans
01:03:58le sprinter a décidé de ranger
01:04:00les pointes, médaillé olympique sur
01:04:02200 m à Rio en 2016.
01:04:04Il a également été le premier homme
01:04:06blanc à courir un 100 m en moins de 10
01:04:08secondes, même s'il n'aime pas trop qu'on rappelle ça.
01:04:10C'était en 2010, il avait 20 ans
01:04:12aujourd'hui. Son corps lui a dit de s'arrêter. C'est une grande
01:04:14star de l'athlétisme français et européen
01:04:16qui va désormais se reposer.
01:04:18L'euro est en pause ce jeudi
01:04:20mais il y a quand même une sacrée info
01:04:22venant de Géorgie.
01:04:24Qualifiés pour les huitièmes de finale, à la surprise
01:04:26générale, les géorgiens vont bénéficier
01:04:28d'une petite prime sympathique. L'homme le plus
01:04:30riche du pays, Bidzina
01:04:32Ivanishvili, en effet prévu d'offrir
01:04:3410 millions de dollars à l'équipe pour ce parcours.
01:04:36C'est pas mal. Si les hommes de Willis-Agnol
01:04:38éliminent l'Espagne, la somme sera doublée.
01:04:40Ça peut motiver un petit
01:04:42peu. Willis-Agnol a été interviewé
01:04:44ce jeudi par François Verdonnet
01:04:46sur le site l'équipe. On va pouvoir
01:04:48lire ce qu'il a été dit
01:04:50par le sélectionneur
01:04:52géorgien. J'ai fait une nuit
01:04:54blanche après cette qualification. Beaucoup
01:04:56de choses sont passées mais la
01:04:58satisfaction prend vraiment le dessus. On donne une très
01:05:00belle image du football géorgien et de la Géorgie
01:05:02quand vous savez d'où l'on vient. C'est vraiment
01:05:04une immense fierté d'en être déjà là.
01:05:06On réalise le chemin parcouru
01:05:08petit à petit. Je n'ai pas encore beaucoup
01:05:10de mots pour décrire les émotions et les performances.
01:05:12Je reste focus sur la suite. Je suis surtout fier de mes
01:05:14joueurs et de ce qu'ils ont réalisé jusqu'à présent.
01:05:16Pas seulement face au Portugal, c'est la belle histoire de 7 euros.
01:05:18C'est magnifique cette histoire de la Géorgie.
01:05:20Timothée, rapidement, les 20 millions
01:05:22si jamais ça franchit encore un tour, c'est pas mal non plus.
01:05:24C'est étonnant.
01:05:26Ça vient d'un privé.
01:05:28Mais c'est intéressant
01:05:30parce que je le disais...
01:05:32Vous lui donnez votre numéro ?
01:05:34Oui, pourquoi pas.
01:05:36C'est pas à peine qu'on s'appelle.
01:05:38Tu veux que Samuel te couche
01:05:40sur la feuille de match ?
01:05:42Je connais bien Willy parce qu'il est de Sainté comme moi.
01:05:44Je lui avais écrit après la défaite inaugurale.
01:05:46Il m'avait dit
01:05:48qu'on s'en fout de gagner ou de perdre.
01:05:50C'est ce qu'on montre de la Géorgie et c'est déjà exceptionnel.
01:05:52J'ose à peine imaginer dans quel état
01:05:54de liesse il devait se sentir hier et de fierté aussi.
01:05:56Les entraîneurs français
01:05:58savent très bien voyager.
01:06:00C'est important de le dire.
01:06:02Surtout que la Géorgie
01:06:04traverse une période hyper difficile
01:06:06coupée en deux sous le joug de la menace
01:06:08des Russes qui prennent le pouvoir.
01:06:10Aujourd'hui, tu vois quand même
01:06:12qu'il se passe des choses encore plus importantes.
01:06:14Ça, ça ne peut qu'apporter encore plus d'espoir.
01:06:16Même si ça reste qu'un match au football.
01:06:18Ça peut compter également.
01:06:20Pour Timothée, FR76.
01:06:26Ça, ça va vous faire plaisir aussi.
01:06:28Que des bonnes nouvelles
01:06:30à l'Olympique Lyonnais, mon cher Timothée.
01:06:32La première, c'est que le coach
01:06:34Pierre Sage a validé son BEPF,
01:06:36son brevet d'entraîneur de football professionnel.
01:06:38L'OL ne sera plus contraint
01:06:40de régler 25 000 euros d'amende à chaque rencontre.
01:06:42Cela lui avait coûté près de 600 000 euros
01:06:44au total la saison passée.
01:06:46Ça fait beaucoup.
01:06:48600 000 euros et une Coupe d'Europe.
01:06:50C'est important.
01:06:52C'est important de dire le rapport entre les deux.
01:06:54C'est pas cher finalement.
01:06:56Un peu quand même.
01:06:58Ce qu'ils ont gagné en se qualifiant pour une Coupe d'Europe
01:07:00dépasse largement
01:07:02ce qu'ils ont payé en amende.
01:07:04On me dit qu'il y a Galtier derrière.
01:07:06Il y a une autre bonne nouvelle pour l'OL.
01:07:08C'est côté recrutement.
01:07:10Moussa Niakaté, 28 ans,
01:07:12qui est passé par Valenciennes,
01:07:14par Metz. Il était attendu ce jeudi soir
01:07:16pour signer son contrat de 4 ans avec l'OL.
01:07:18Comme l'a révélé notre confrère Gogi Ymeh
01:07:20sur le site L'Equipe.
01:07:22On parle d'un transfert de 31 millions d'euros
01:07:24à régler auprès de Nottingham Forest.
01:07:26La priorité, c'était Naïf Aguerre.
01:07:28C'est le deuxième choix qui arrive.
01:07:30C'est quand même cher.
01:07:32Cette fois, je suis sûr, on passe à la DNCG.
01:07:34Tout à fait.
01:07:36Lyon a pu recruter.
01:07:38L'OL est passé devant l'instance de contrôle ce jeudi matin.
01:07:40La DNCG n'a pris aucune mesure
01:07:42à l'encontre du club rhodanien.
01:07:44Le mercato peut se poursuivre.
01:07:46Dans les divisions inférieures, c'est plus compliqué
01:07:48pour pas mal de clubs.
01:07:50Ajaccio a été relégué en national.
01:07:52Bordeaux est en sursis. Rouen est rétrogardé
01:07:54en N2. Idem pour Châteauroux et New York
01:07:56qui vont faire appel. Martigues,
01:07:58qui a validé sur le terrain sa montée en Ligue 2,
01:08:00n'est pas encore sûr de pouvoir monter à ce niveau-là.
01:08:02Information qui concerne l'Olympique de Marseille,
01:08:04la piste Ilan Mellier.
01:08:06Oui, le dossier des gardiens
01:08:08est ouvert du côté de l'Olympique de Marseille.
01:08:10Paul Lopez est bien sur le départ.
01:08:12Pour le remplacer,
01:08:14les Olympiens pensent à Ilan Mellier.
01:08:16Le joueur appartient à Leeds United
01:08:18qui n'a pas réussi à monter en première ligne.
01:08:20Ça peut être la belle pioche pour l'Olympique de Marseille.
01:08:22Vraiment une très triste nouvelle,
01:08:24la disparition de Landry Nguemo.
01:08:26C'est au Cameroun, sur ses terres natales,
01:08:28que Landry Nguemo a été malheureusement victime
01:08:30d'un accident de la route fatale.
01:08:32Ce jeudi, il est passé en France
01:08:34par Nancy, Bordeaux et Saint-Etienne.
01:08:36A l'étranger, il a notamment connu
01:08:38le Celtic Glasgow.
01:08:40Il avait 38 ans. Le groupe L'Equipe
01:08:42présente ses condoléances à sa famille
01:08:44et à tous ses proches.
01:08:46On passe au top 14. Grosse surprise,
01:08:48Mathieu Jalibert sera là pour la finale.
01:08:50Oui, c'est la grosse surprise du 15 de départ
01:08:52annoncé du côté de l'Union Bordeaux-Begles.
01:08:54Au début du mois, Mathieu Jalibert
01:08:56avait été victime d'une déchirure musculaire
01:08:58et sa fin de saison avait été annoncée.
01:09:00Prématurément, à priori, puisqu'il sera associé
01:09:02à Maxime Lucu en charnière
01:09:04face au Stade Toulousain. Le Stade Toulousain, lui,
01:09:06pourra compter sur Antoine Dupont, Romain Hintamac
01:09:08et c'est Rodrigue Nettie qui remplacera
01:09:10Cyril Baye, gravement touché à la cheville au Perronais
01:09:12dans la ligne de devant.
01:09:14Toujours du rugby, c'est l'EU20. La Coupe du Monde va bientôt
01:09:16démarrer et ce sera sur la chaîne L'Equipe.
01:09:18Premier match des Bleuets, ce sera à suivre
01:09:20sur la chaîne L'Equipe. Vous l'avez dit, Giovanni,
01:09:22ce sera samedi à 14h face à l'Espagne.
01:09:24Ce jeudi, les coéquipiers de Léo Carbono
01:09:26se sont testés, gentiment
01:09:28mais sûrement face à l'Italie.
01:09:30On est en Afrique du Sud.
01:09:32On espère voir les Bleus s'imposer. Ce sera en direct
01:09:34sur la chaîne L'Equipe à partir de 14h
01:09:36pour ce premier match des Bleus face à l'Espagne.
01:09:38Le reste, ce sera sur l'équipe live.
01:09:40On aime bien voyager. Belle performance
01:09:42pour Gaël Monfils à Mallorque. C'est du tennis.
01:09:44Le Français s'est imposé en 3-7
01:09:46face à Roberto Bautista Agut.
01:09:486-3, 4-6, 6-4.
01:09:50Le voilà dans le dernier carré
01:09:52dans ce tournoi espagnol. C'est la première fois
01:09:54depuis 6 ans qu'il a atteint ce niveau-là dans un tournoi sur
01:09:56gazon. Au prochain tour, ce sera
01:09:58le Chilien Alejandro Tabilo,
01:10:0024e mondial. Un joueur
01:10:02qu'il n'a jamais affronté.
01:10:04Et à Wimbledon, les qualifications ont rendu
01:10:06leur verdict.
01:10:08Ça passe pour Lucas Pouille qui avait été demi-finaliste
01:10:10sur le gazon londonien en 2016.
01:10:12Ça passe également pour Hugo Gaston,
01:10:14Lucas Vanacher et Maxime Janvier
01:10:16dont il y a une interview exceptionnelle sur ce site
01:10:18L'Equipe à retrouver. En revanche, fin de parcours
01:10:20pour Richard Gasquet et Elsa Jacmo.
01:10:22C'est du volet à suivre sur l'Equipe Live.
01:10:24Les Bleus, s'ils se qualifient ce vendredi, connaissent
01:10:26leur adversaire en demi-finale.
01:10:28Ce sera la Pologne qui a battu le Brésil ce soir.
01:10:30Les Français
01:10:32les affronteront en cas de victoire
01:10:34demain face à l'Italie. Ce sera la demi-finale.
01:10:36Le plus beau point de ce match ce soir entre
01:10:38le Brésil et la Pologne, avec au commentaire
01:10:40Maxime Ligtewood.
01:10:42On passe maintenant
01:10:44à Alain Souza.
01:10:46Bieniek, défendu.
01:10:48Est-ce que ça va revenir ?
01:10:50Thalès a fait ce qu'il pouvait.
01:10:52Lucarelli l'a rend.
01:10:54Munition pour la Pologne.
01:10:56Bollage, défendu par Alain.
01:10:58On se regarde. Et oui, il n'y a plus de passeurs sur le terrain.
01:11:00Lucarelli, bloqué.
01:11:02Thalès du torse. Léa Lancourt.
01:11:04Lucarelli. Les Brésiliens ont fait
01:11:06ce qu'ils pouvaient. Bieniek,
01:11:08la fixation arrière. Et c'est
01:11:10terminé. 26-25-16.
01:11:12C'est un récital
01:11:14de la Pologne dans ce quatrième set.
01:11:16Et une victoire 3-7-1
01:11:18des tenants du titre.
01:11:20Après Wenbanyama l'an dernier,
01:11:22les Français ont encore fait très très fort à la draft
01:11:24en NBA 1 et 2.
01:11:26Zachary Rizache sera donc un joueur
01:11:28des Hawks d'Atlanta puisqu'il a été choisi
01:11:30en première position la nuit derrière.
01:11:32Alexandre Sarr a lui été
01:11:34sélectionné en deuxième position
01:11:36par les Washington Wizards.
01:11:38Vous apercevez nos deux Français
01:11:40l'un après l'autre. On voit d'abord
01:11:42Rizache et puis Alexandre Sarr à l'image.
01:11:44Tidjane Salohin dans le
01:11:46top 10 également. Il a été choisi par Charlotte.
01:11:48Et enfin, Pacom Dadier qui jouera
01:11:50aux Knicks. Une draft exceptionnelle
01:11:52qui ravit
01:11:54Nicolas Batum, Rudy Gobert
01:11:56et Van Fourney.
01:11:58C'est génial d'avoir
01:12:00trois jeunes
01:12:02dans le top 6
01:12:04qui vont avoir des chances de jouer tout de suite.
01:12:06C'est une très très bonne chose
01:12:08pour le basket français. Pour eux en premier aussi.
01:12:10Et ça montre que
01:12:12le basket français se porte très très bien
01:12:14et encore pendant longtemps.
01:12:16Il y a beaucoup de fierté de voir
01:12:181, 2 et 6 plus 25.
01:12:20Si tu nous aurais dit ça il y a 10 ans
01:12:22personne ne t'aurait cru.
01:12:24Il y a de la qualité en France.
01:12:26La qualité de nos joueurs sont reconnus.
01:12:28Et je pense qu'on peut être tous très fiers et très
01:12:30impatients de les voir s'exprimer en NBA.
01:12:32C'est incroyable.
01:12:34Je suis très heureux pour chacun d'entre eux
01:12:36et pour le futur du basket français.
01:12:39Enfin en ce jour de médiadé
01:12:41en équipe de France de basket,
01:12:43Victor Wembanyama était en conférence de presse.
01:12:45Il est revenu sur l'ambition des Bleus
01:12:47pour les prochains Jeux Olympiques.
01:12:49Les objectifs viennent
01:12:51de ce que je vois
01:12:53sur cette préparation déjà.
01:12:55Ce n'est pas seulement des mots, c'est aussi des actes.
01:12:57Autant de la part des joueurs
01:12:59que du staff.
01:13:01Tout ce qui est préparation.
01:13:03Rien que l'ambition
01:13:05et d'anticiper le plus de facteurs possible.
01:13:08Ce n'est pas seulement des mots.
01:13:10Mais de toute façon,
01:13:12tout ça part d'un rêve.
01:13:14Et aussi de savoir
01:13:16qu'on a la possibilité
01:13:18d'atteindre ce rêve.
01:13:20L'équipe de France a été aidée
01:13:22d'argent au dernier JO.
01:13:24Ils n'étaient pas loin.
01:13:26J'espère pouvoir apporter ma pierre à l'édifice.
01:13:28Tanguy, grande question.
01:13:30Où est la flamme olympique ?
01:13:32Direction la Moselle.
01:13:34Pour la flamme ce jeudi.
01:13:37Elle a même approché la frontière allemande.
01:13:39Enfin, la journée s'est clôturée
01:13:41du côté de Metz
01:13:43où l'esprit olympique a été célébré.
01:13:45Merci beaucoup Tanguy.
01:13:47C'est important de prendre des nouvelles
01:13:49de la flamme olympique tous les jours.
01:13:51C'est la promesse du Minute Info
01:13:53de l'équipe du soir.
01:13:55On va retourner à l'équipe de France.
01:13:57On l'a dit tout à l'heure.
01:13:59L'adversaire des bleus en 8e de finale,
01:14:01ce sera la Belgique.
01:14:03Tanguy, avant qu'on rentre dans le vif du sujet,
01:14:06la France n'est pas tombée
01:14:08dans la partie de tableau la plus compliquée
01:14:10face à la Belgique en 8e de finale.
01:14:12Derrière ce sera le vainqueur
01:14:14de Portugal-Slovénie.
01:14:16En demi-finale, on affrontera
01:14:18le vainqueur d'Espagne-Georgie
01:14:20et d'Allemagne-Danemark.
01:14:22De l'autre côté, c'est un peu plus clément.
01:14:24Les Pays-Bas, 3e de notre groupe,
01:14:26affronteront la Roumanie, l'Autriche,
01:14:28la Turquie, Angleterre, Slovaquie
01:14:30et enfin, le tenant du titre, l'Italie
01:14:32affrontera la Suisse dans un choc.
01:14:35Est-ce que l'équipe de France fait toujours partie
01:14:37des favoris pour cet euro ?
01:14:394 chroniqueurs ne sont pas d'accord.
01:14:41Nouveau super duel dans l'équipe.
01:14:43C'est magnifique.
01:14:45C'est une revanche non pour Timothée et Eric.
01:14:47Qui commence ?
01:14:49Timothée, on a fait 70-91.
01:14:51C'est bien de le rappeler.
01:14:53Vous serez opposé à Pia et Régis.
01:14:55Vous changez ou pas ?
01:14:57Confiance à Pia, c'est ça un grand coach.
01:14:59Bravo Régis.
01:15:01L'équipe de France toujours favorite.
01:15:03Un favori, c'est quoi ?
01:15:05Ça ne veut pas dire qu'on est certain
01:15:07que l'équipe va gagner.
01:15:09Ça veut dire qu'on fait partie des équipes
01:15:11qui ont le potentiel pour gagner.
01:15:13Pour moi, il y a trois équipes
01:15:15qui ont un potentiel supérieur aux autres.
01:15:17Il y a l'Allemagne, l'Espagne et la France.
01:15:19L'Allemagne et l'Espagne à ce jour
01:15:21ont un jeu absolument plus séduisant
01:15:23que celui de la France.
01:15:25C'est une réalité.
01:15:27Mais pour moi, on a largement l'effectif
01:15:29et la marge surtout pour remporter cet euro.
01:15:31Ça ne veut pas dire qu'on n'est pas favori
01:15:33avec un Mbappé en attaque, un Rabiot,
01:15:35un Tchouameni, un Kanté au milieu,
01:15:37un Loupa Meccano en défense et un Mélenchon dans les buts.
01:15:39Et surtout avec Bradley Barcola,
01:15:41Timothée Mément.
01:15:43Pour ma part, je les mettais plutôt
01:15:45comme l'outsider numéro un
01:15:47que comme véritables favoris.
01:15:49Ce ne sont pas trois matchs poussifs
01:15:51qui vont me faire aller dans un sens différent.
01:15:53Je pense que cette équipe
01:15:55va lui manquer des choses.
01:15:57On parle de favori, je suis d'accord avec Pia.
01:15:59Ça ne veut pas dire forcément remporter la compétition.
01:16:01Ça veut dire aller loin quand on voit le tableau.
01:16:03Moi déjà, j'ai tendance à avoir
01:16:05un petit peu peur des Belges, je l'ai dit.
01:16:07Si ça devait être le Portugal ensuite
01:16:09qui est en train de rouler sur tout le monde
01:16:11même s'il y a eu un échec
01:16:13face à la Géorgie.
01:16:15Franchement, il n'y a pas de gros
01:16:17qui sont sortis non plus.
01:16:19La compétition a été faite
01:16:21pour que les grandes nations du foot soient présentes
01:16:23pour les huitièmes de finale.
01:16:25Dire en dehors de l'Espagne
01:16:27je n'ai pas de très grosse impression
01:16:29sur les matchs de poules.
01:16:31Je ne vois pas la raison pour laquelle l'équipe de France
01:16:33avant la compétition faisait partie des favoris
01:16:35pour cet Euro.
01:16:37Je reste dans cette logique
01:16:39vu le potentiel de cette équipe,
01:16:41vu la qualité individuelle des joueurs
01:16:43qu'il y a dans cette équipe.
01:16:45Je ne change pas d'avis.
01:16:47Pour conclure, Eric ?
01:16:49C'est de savoir, les grands favoris,
01:16:51il faut se mouiller un peu.
01:16:53Les grands favoris, ça veut dire
01:16:55que l'Espagne a montré davantage.
01:16:57Nous, on se cherche.
01:16:59Ça va être compliqué.
01:17:01Bien sûr qu'on peut se réveiller.
01:17:03L'Allemagne est chez elle.
01:17:05Portugal aussi me paraît plus armé.
01:17:07Je pense qu'on est derrière.
01:17:09Merci beaucoup, Eric.
01:17:11Si vous pensez que l'équipe de France
01:17:13fait toujours partie des favoris pour l'Euro,
01:17:15vous votez pour Pia et Régis.
01:17:17Si vous pensez que non, c'est pour Eric et Timothée.
01:17:19Président, votre arbitrage.
01:17:21J'aime bien la nuance d'Eric.
01:17:23Des favoris.
01:17:25Au départ, il y avait 5-6 équipes
01:17:27qui étaient favoris.
01:17:29On parle de grands favoris.
01:17:31C'est la finale.
01:17:33C'est ce qu'on est capable.
01:17:35Je sais ce que j'en pense,
01:17:37mais je sais ce qu'il faut répondre.
01:17:39Mais Raymond, ce n'est pas possible.
01:17:41On n'est plus favoris avec les matchs
01:17:43qu'on a faits là.
01:17:45Qu'est-ce que vous pensez ?
01:17:47Je pense que ce ne sera pas facile
01:17:49contre les Belges.
01:17:51Je pense qu'il y a une machine
01:17:53à empêcher les autres de jouer.
01:17:55Ce vainqueur rencontrera
01:17:57le vainqueur d'Espagne-Allemagne.
01:17:59Sauf s'il y a une surprise
01:18:01entre les deux.
01:18:03Le parcours est compliqué pour y arriver.
01:18:05Il va falloir que l'équipe de France
01:18:07trouve vite un équilibre.
01:18:09Nous ne sommes plus les grands favoris.
01:18:11Vous votez pour Eric et Timothée.
01:18:13Si on revient sur ce premier tour
01:18:15et sur les nations
01:18:17qui vous ont le plus impressionné,
01:18:19on entend beaucoup l'Espagne.
01:18:21Est-ce que sur le plateau,
01:18:23il y a une autre nation
01:18:25qui ressort au même niveau que l'Espagne ?
01:18:27J'ai beaucoup aimé l'Allemagne.
01:18:29Malgré le dernier match
01:18:31un peu plus compliqué ?
01:18:33Tous les derniers matchs ont été
01:18:35plus compliqués à part celui de la Géorgie.
01:18:37Même le Portugal n'a pas réussi
01:18:39à gagner leur dernier match.
01:18:41C'est pour ça que je dis ça.
01:18:43Vous êtes brillante.
01:18:45C'est une équipe de remplaçants.
01:18:47On n'a pas joué avec Barcola.
01:18:49C'est pour vous dire.
01:18:51Eric, par rapport à l'Espagne,
01:18:53vous les avez cités dans votre super duel.
01:18:55Vous les voyez vraiment plus forts
01:18:57que les autres ?
01:18:59Déjà, ils ont maintenant réglé
01:19:01un problème de vitesse de profondeur
01:19:03au-delà de l'Amini Amal qui vient d'arriver
01:19:05qui n'est pas non plus un sprinteur.
01:19:07Il fait des différences, il est fin.
01:19:09Vous avez de l'autre côté
01:19:11Nico Williams de l'Athletico de Bilbao.
01:19:13Barcelone d'ailleurs fait le forcing
01:19:15pour le prendre.
01:19:17Ils ont encore un peu de sous à Barcelone ?
01:19:19Oui, ils vont en trouver.
01:19:21Mais il faut qu'ils le fassent.
01:19:23Pour revenir, c'est un joueur qui est jeune,
01:19:25qui fait des dégâts, qui est technique
01:19:27et apporte. Après, vous avez toujours
01:19:29l'Empire du milieu. Pedri revient doucement
01:19:31à son niveau et Rodri.
01:19:33C'est les deux meilleurs milieux pratiquement.
01:19:35Rodri, c'est colossal.
01:19:37Après, vous avez deux Français en défense centrale
01:19:39sauf s'ils sautent, c'est marrant.
01:19:41Ils vont nous faire peut-être la misère.
01:19:43C'est un truc de fou, on ne les voulait pas.
01:19:45Deux mecs qui se retrouvent peut-être,
01:19:47on verra bien leur histoire.
01:19:49Après, j'ai toujours Morata qui est devant.
01:19:51Le fameux Faux-Avançant.
01:19:53Lui, c'est un vrai avançant, mais il ne marque pas tout le temps.
01:19:55Ils ont Ferran Torres,
01:19:57Zabal qui peuvent jouer en Faux-Avançant.
01:19:59J'attends encore quand même.
01:20:01Mais par contre, dans le tempo, la domination,
01:20:03les automatismes, la fluidité,
01:20:05quand ils changent des mecs, c'est poste pour poste.
01:20:07On comprend, on peut ne pas aimer,
01:20:09mais ils sont toujours à un niveau de qualité technique
01:20:11et de contrôle du ballon
01:20:13et de la possession,
01:20:15mais qui ne fait pas tout dans un match.
01:20:17Quand on regarde le tableau,
01:20:19et qu'on s'attache au jeu
01:20:21purement et simplement,
01:20:23pour moi, les deux favoris, c'est l'Espagne et le Portugal.
01:20:25Même si le Portugal a eu un accro,
01:20:27il faut quand même se rappeler la phase de qualification.
01:20:29C'est-à-dire contre des équipes mineures,
01:20:31mais ils ont quand même fait 30 points sur 30 possibles.
01:20:33C'est colossal.
01:20:35Vous ajoutez à ça l'Allemagne qui est à domicile.
01:20:37Mais quand on regarde l'autre côté du tableau,
01:20:39moi,
01:20:41sur ce que j'ai vu
01:20:43et ce que j'ai noté dans mon petit calepin,
01:20:45c'est que les Pays-Bas,
01:20:47je ne vais pas les mettre comme favoris,
01:20:49mais je vais les mettre comme un outsider intéressant.
01:20:51Les Pays-Bas m'ont intéressé
01:20:53parce que j'ai trouvé qu'individuellement,
01:20:55c'était pratiquement l'équipe la plus technique
01:20:57que j'ai vue avec l'Espagne
01:20:59sur l'ensemble des matchs de poules.
01:21:01Les Pays-Bas, juste petite info,
01:21:03c'est l'équipe qui court le moins sur les qualifiés
01:21:05en termes de kilomètres parcourus.
01:21:07Pour le moment, ils n'arrivent pas à mettre ça en musique.
01:21:09Mais si,
01:21:11d'aventure, ils y arrivaient
01:21:13sous la pression des matchs d'élimination directe
01:21:15ou quoi que ce soit, attention,
01:21:17on ne les a pas vus grandioses en face
01:21:19de poules, mais ils sont forts,
01:21:21vraiment très forts individuellement.
01:21:23Raymond, par rapport à la notion de domicile
01:21:25pour les Allemands, ils ont fait une entrée en matière
01:21:27excellente face aux Écossais.
01:21:29Nagelsmann, pour le coup, semble avoir un peu redressé
01:21:31la barre. Est-ce que vous ne les mettez pas
01:21:33au niveau des Espagnols ?
01:21:35Je rappelle juste que le domicile,
01:21:37avec le championnat d'Europe,
01:21:39il n'y a pas beaucoup d'équipes
01:21:41qui ont gagné.
01:21:43C'est vrai. La France.
01:21:45C'est 84.
01:21:47L'Angleterre, même si ce n'était pas vraiment en domicile,
01:21:49ils ont promu en finale.
01:21:51Il y a eu deux équipes qui gagnent l'Euro.
01:21:53L'Allemagne a organisé la Coupe du Monde en 2006
01:21:55et qui finit 3e. Ils perdent
01:21:57contre l'Italie.
01:21:59Dommage.
01:22:01Vous auriez préféré avoir les Allemands en finale ?
01:22:03Vous pensez que vous les auriez battus,
01:22:05les Allemands ?
01:22:07Oui, sûr.
01:22:09Victoire de
01:22:11Timothée.
01:22:13Vous êtes incroyable. C'est vous qui répondez.
01:22:15Moi, j'avais dit 65-35.
01:22:17Victoire de
01:22:19Timothée et Éric qui ont été très bons
01:22:21dans les super duels. Restez bien avec nous pour la suite
01:22:23et fin de l'équipe du soir. On fera un point
01:22:25sur les droits à télé et puis il y aura
01:22:27le Qui suis-je, le retour du quiz dans l'EDS.
01:22:29A tout de suite.
01:22:33...
01:22:39De retour pour la suite et fin
01:22:41de l'équipe du soir. Vous le voyez, c'est un endroit
01:22:43qu'on est très fier de vous présenter. C'est la
01:22:45Copa America à suivre en intégralité
01:22:47sur l'équipe live foot en ce moment.
01:22:49Panama, USA,
01:22:51les Etats-Unis qui sont à 10.
01:22:53Deuxième journée du groupe C, Mercedes-Benz Stadium
01:22:55à Atlanta en Géorgie.
01:22:57Au commentaire, vous retrouvez Anthony
01:22:59Davier et je le rappelle, c'est à
01:23:01suivre sur l'équipe live foot.
01:23:03Donc un partout, 40e minute de jeu
01:23:05ou presque à suivre. Belle,
01:23:07belle, belle et grande compétition qu'on vous
01:23:09propose. Nous sommes toujours en compagnie
01:23:11du président Raymond Domenech,
01:23:13de Pia Clément, d'Éric Blanc,
01:23:15de Timothée Mémon et de Régis
01:23:17Board. Tanguy Le Sévillé pour
01:23:19les infos, même si c'est fini, mais c'est important de vous
01:23:21saluer encore et toujours mon cher
01:23:23Tanguy. On va parler des droits à télé.
01:23:25Et là, c'est un sujet un petit peu plus
01:23:27compliqué. Hier, Vincent Labrune était devant
01:23:29les sénateurs. On lui a posé plusieurs questions.
01:23:31Écoutez ses meilleures réponses.
01:23:33Je crois qu'il n'y a pas son salaire, on n'en parle pas.
01:23:35Regardez.
01:23:43Ah, par contre, il n'y a pas de son.
01:23:45On sort.
01:23:47Bon, on lui a coupé le
01:23:49sifflet au pauvre Vincent Labrune.
01:23:51En tout cas, il a juré.
01:23:53Lui, il a vérifié que le micro était bien allumé.
01:23:55Il a levé la main droite, il a dit je le jure.
01:23:57Il a dit la vérité.
01:23:59Il a dit qu'il était confiant
01:24:01dans l'idée.
01:24:03Il croyait beaucoup en ce projet de chaîne
01:24:05100% Ligue 1, faite par la Ligue.
01:24:07Qu'il a essayé de tout faire pour que
01:24:09Canal revienne dans la danse pour
01:24:11diffuser cette Ligue 1 via
01:24:13Be In Sport. Il a aussi parlé un peu de sa
01:24:15rémunération. 1 million 200
01:24:17000 euros par an brut.
01:24:19C'est pas mal, ça fait un peu de
01:24:21sous. Il a parlé aussi de la
01:24:23relation avec les présidents de club.
01:24:25Ils étaient tous d'accord pour le deal avec
01:24:27CVC. Pour parler des droits télé,
01:24:29on va accueillir Christophe Boucher,
01:24:31ancien président de l'Olympique de
01:24:33Marseille, qui suit également de très près
01:24:35ces histoires de droits.
01:24:37Christophe, merci beaucoup
01:24:39d'être avec nous pour en parler.
01:24:41C'est Olivier Ménard qui tenait absolument
01:24:43à vous avoir dans l'émission parce que
01:24:45vous avez fait un tweet qui a énormément
01:24:47interpellé Mémé. C'était il y a
01:24:49quelques jours. Qui joue
01:24:51avec moi ? Je vous cite. Je prends le
01:24:53pari que le premier match de Ligue 1 sera
01:24:55diffusé cet été par le duo
01:24:57Be In Sport-Canal Plus
01:24:59pour un montant entre 430
01:25:01et 470
01:25:03millions d'euros par an.
01:25:05Christophe, est-ce que
01:25:07l'intervention de Vincent
01:25:09Labrune face au sénateur, vous avez changé
01:25:11d'avis sur votre tweet ?
01:25:13Un peu.
01:25:15Un peu, oui. Parce que
01:25:17un peu et puis les informations...
01:25:19Alors d'abord, il y a eu Vincent
01:25:21Labrune devant le sénat et puis juste après lui,
01:25:23il y a eu Valdemar Kitta, le président
01:25:25de Nantes et Louis Nicolin.
01:25:27C'était intéressant parce que les deux étaient
01:25:29l'une après l'autre et on a
01:25:31l'impression qu'on ne parlait pas du tout
01:25:33de la même chose.
01:25:35Vincent Labrune parlait de collégialité,
01:25:37d'avoir travaillé ensemble avec
01:25:39les clubs et de l'autre côté, il y avait Valdemar
01:25:41Kitta et, pardon pour Louis,
01:25:43mais Laurent Nicolin
01:25:45qui disaient qu'ils ne savaient rien, qu'ils n'avaient
01:25:47rien vu, qu'ils ne savaient pas ce qui se passait
01:25:49et qui commençaient à s'en mordre les doigts.
01:25:51Donc,
01:25:53ça semble un petit peu compliqué.
01:25:55Mais là où j'ai changé d'avis, pour répondre
01:25:57à votre question plus directement,
01:25:59c'est qu'effectivement,
01:26:01on sent de plus en plus,
01:26:03ou en tous les cas de moins en moins, Canal Plus
01:26:05investir dans le dossier.
01:26:07Pour certainement plusieurs raisons,
01:26:09certainement pour la valeur des droits.
01:26:11Effectivement,
01:26:13je commence à
01:26:15douter, alors ce dont
01:26:17je ne doute pas, c'est là sur la valeur.
01:26:19C'est-à-dire qu'on a
01:26:21présenté, souvenez-vous,
01:26:23il y a un an,
01:26:25les droits pour un milliard d'euros.
01:26:27Vincent Labrune a lancé
01:26:29un appel d'offres en septembre, en octobre,
01:26:31avec un prix de réserve
01:26:33à 800 millions d'euros.
01:26:35Et puis, chaque semaine,
01:26:37souvent dans l'équipe d'ailleurs, on découvre
01:26:39que les droits valent 700,
01:26:41puis 600, puis 500,
01:26:43puis 400.
01:26:45Et finalement, quand on fait les multiplications
01:26:47des abonnés qu'il pourrait y avoir
01:26:49à une chaîne de télévision
01:26:51100% Ligue 1, on s'aperçoit
01:26:53que c'est presque difficile d'aller jusqu'à 400.
01:26:55Donc,
01:26:57je crois qu'effectivement,
01:26:59les droits peuvent malheureusement
01:27:01tomber sous la fourchette
01:27:03que j'ai fixée.
01:27:05L'autre interrogation, c'est Bihine.
01:27:07Nasser El Relafi n'a pas cessé
01:27:09de nous dire depuis un an
01:27:11combien il était amoureux du football français,
01:27:13combien Vincent Labrune était
01:27:15un grand président de la LFP.
01:27:17Mais, évidemment,
01:27:19il y a des déclarations d'amour et puis
01:27:21il y a les preuves d'amour. Et pour l'instant,
01:27:23Bihine n'a pas fait l'offre.
01:27:25Et ça, c'est la véritable interrogation
01:27:27puisque ce serait non pas
01:27:29le Canal+, le Fossoyeur de la Ligue 1,
01:27:31mais plutôt Bihine.
01:27:33Et tout le monde sait ici que
01:27:35Bihine, c'est aussi la propriété du Qatar
01:27:37comme le Paris Saint-Germain.
01:27:39Christophe, avant de poursuivre cette discussion,
01:27:41je voudrais vous parler de la prise de parole
01:27:43de Valdemar Kitta sur l'impact
01:27:45de ces lenteurs dans les négociations
01:27:47des clubs et si le prix devait baisser.
01:27:49On écoute la réponse du président de Nantes.
01:27:51C'est très simple.
01:27:53Je pense qu'il va falloir licencier des gens
01:27:55si ça ne va pas.
01:27:57Dans vos clubs ?
01:27:59Oui, on ne peut pas faire autrement.
01:28:01Il ne faut pas tricher.
01:28:03Quand je dis que dans la prise, je suis inquiet
01:28:05parce que je suis responsable,
01:28:07comme Laurent a dit qu'il est inquiet,
01:28:09je suis responsable parce que c'est notre argent.
01:28:11Extrêmement inquiet, Valdemar Kitta.
01:28:13Éric Blanc, vous avez une question pour Christophe.
01:28:15Si Bihine ne va pas mettre de l'argent,
01:28:17ça dévalorise quand même.
01:28:19Je dirais que le Paris Saint-Germain
01:28:21était coté à 4,5 milliards.
01:28:23Il a fait rentrer un actionnaire
01:28:25on a vu,
01:28:27deux pour 10-12 %.
01:28:29J'ai du mal à comprendre
01:28:31puisqu'il y a quand même beaucoup d'argent
01:28:33qui retombe dans la poche du PSG
01:28:35qui laisserait tomber
01:28:37et qui ne mettrait pas au moins
01:28:39500 millions sur la table
01:28:41parce que ça va contre la valorisation du PSG.
01:28:43À cause du championnat
01:28:45qui va s'effondrer.
01:28:47D'abord,
01:28:49vous auriez pu passer aussi la réponse
01:28:51de Laurent Nicollin.
01:28:53La question qui a été posée,
01:28:55répond lui
01:28:57avec son frère, parce que c'est leur argent,
01:28:59il ne faut pas l'oublier,
01:29:01ils ont mis 30 millions d'euros dans le club à Montpellier
01:29:03et que s'il fallait remettre 10 ou 20,
01:29:05ils seraient prêts à déposer le bilan désormais.
01:29:07Donc on voit que la situation
01:29:09est grave entre la réponse de Valdemar Chita
01:29:11et de Laurent Nicollin.
01:29:13Pour répondre à Eric,
01:29:15oui et non. Pourquoi ?
01:29:17Parce que vous savez que pour obtenir
01:29:19le deal avec CVC,
01:29:21il y a eu un changement de répartition
01:29:23extrêmement sévère
01:29:25de répartition des droits
01:29:27entre les clubs de Ligue 1.
01:29:29C'est-à-dire que les clubs de Ligue 1 qui sont qualifiés
01:29:31en Coupe d'Europe,
01:29:33c'est la totalité des droits internationaux.
01:29:35Or, les droits internationaux connaissent, eux,
01:29:37une hausse. Ils étaient à 80 millions d'euros
01:29:39et selon Vincent Labrune devant le Sénat,
01:29:41ils vont finir autour de 200 millions d'euros.
01:29:43Or, ces droits-là,
01:29:45ils reviennent directement
01:29:47aux clubs qui ont
01:29:49des points UEFA,
01:29:51quelle que soit la participation
01:29:53ou non à une Coupe d'Europe.
01:29:55Par exemple, l'OM, à des points UEFA,
01:29:57va toucher sur ses droits
01:29:59internationaux de 200 millions d'euros.
01:30:01Et le PSG,
01:30:03il reste à peu près entre 25 et 30%
01:30:05des points UEFA
01:30:07en France.
01:30:09Donc, eux, ils vont avoir un retour
01:30:11des droits internationaux
01:30:13important.
01:30:15Ensuite,
01:30:17pour compléter la réponse,
01:30:19aujourd'hui, les droits
01:30:21domestiques français
01:30:23pèsent peu
01:30:25dans l'ensemble
01:30:27du bilan du PSG.
01:30:29Les droits français,
01:30:31les droits domestiques,
01:30:33ceux dont on parle aujourd'hui, les 500 millions d'euros,
01:30:35ils pèsent énormément
01:30:37dans les clubs qui ne sont pas qualifiés
01:30:39en Coupe d'Europe et les clubs qui sont de
01:30:41rang 2, voire de rang 3
01:30:43et pour lesquels
01:30:45les droits TV représentent une part très
01:30:47significative de leur bilan
01:30:49allant jusqu'à 60%.
01:30:51Pour le PSG, ce n'est pas la réalité.
01:30:53Le PSG a des droits
01:30:55TV très importants qui vont venir
01:30:57des droits, je l'ai dit, des droits internationaux,
01:30:59mais qui vont aussi venir de l'UEFA.
01:31:01Puisque vous savez que, là encore, c'est très technique,
01:31:03mais à l'UEFA, il y a une clé de répartition
01:31:05qui est très importante, c'est-à-dire que
01:31:07comme Canal+, paye
01:31:09beaucoup d'argent, 480 millions d'euros
01:31:11à l'UEFA, une partie
01:31:13de ces 480 millions d'euros reviennent
01:31:15aux clubs français, dont le PSG.
01:31:17Donc, pour la valorisation du PSG,
01:31:19franchement, les droits domestiques
01:31:21ne sont pas dérisoires,
01:31:23mais quasiment.
01:31:25Oui, c'était très clair.
01:31:27Merci beaucoup, Christophe, d'avoir été avec nous.
01:31:29On vous rappellera, bien sûr, parce qu'à mon avis,
01:31:31le feuilleton des droits TV en France n'est pas
01:31:33terminé. Excellente soirée
01:31:35à vous. Voilà.
01:31:37C'était instructif, c'était bien, c'était clair.
01:31:39On va passer au qui suis-je, maintenant.
01:31:41Qui a les bonus ?
01:31:43Qui a les bonus ? On va avoir la réponse.
01:31:45C'est Raymond, c'est sûr.
01:31:47C'est Raymond. Quelle surprise.
01:31:49Le tacticien, le coach.
01:31:51J'aurais pu l'annoncer. Exactement.
01:31:53On a parlé de France-Belgique.
01:31:55J'ai disputé un France-Belgique.
01:31:57Premier joueur à découvrir.
01:31:59J'ai 35 ans.
01:32:03Je joue actuellement
01:32:05en Espagne.
01:32:09J'ai
01:32:11également évolué
01:32:13en Russie et en Chine.
01:32:15Witzel.
01:32:17Pas de réponse de Timothée,
01:32:19mais nous avons fait 2 points.
01:32:21Ah oui ?
01:32:23Un Belge ? Oui.
01:32:25J'ai joué un France-Belgique, ça peut aussi être un Belge.
01:32:27Vous êtes trop
01:32:29centrés sur Google Français.
01:32:31Je ne suis plus en activité.
01:32:37Aujourd'hui, je suis consultant.
01:32:41Johan Micot ? Non.
01:32:43Éliminé.
01:32:45J'ai entraîné le Paris Saint-Germain.
01:32:47Laurent Blanc. Éliminé.
01:32:49Antoine Comboré.
01:32:51Louis Fernandez. Bonne réponse.
01:32:53Louis Fernandez, bonne réponse.
01:32:55Déric Blanc.
01:32:57J'ai joué le France-Belgique
01:32:59de 2018.
01:33:05J'ai marqué...
01:33:07Eliminé. En finale de
01:33:09Coupe du Monde.
01:33:13Eliminé.
01:33:15Eliminé.
01:33:17Regis.
01:33:19Le boulevard.
01:33:21Je n'ai connu que 3 clubs.
01:33:23Je suis actuellement suspendu
01:33:25pour dopage.
01:33:27Roquebat.
01:33:29Roquebat.
01:33:31Et on a compris.
01:33:33C'est le dernier.
01:33:35C'est le meilleur.
01:33:37C'est le meilleur.
01:33:39J'ai également
01:33:41la nationalité italienne.
01:33:43Latinie.
01:33:45Eliminé.
01:33:47En France, j'ai joué
01:33:49à Auxerre, Bordeaux
01:33:51et Monaco.
01:33:53Chiffot.
01:33:55Bonne réponse de Timothée Mémon
01:33:57qui remporte ce quiz.
01:33:59Bravo, Timothée.
01:34:01Merci à toutes et tous de nous avoir suivis
01:34:03pour l'équipe du soir.
01:34:05C'était bien.
01:34:07Timothée a gagné.
01:34:09Il a gagné les duels et a gagné le quiz.
01:34:11Bonne soirée.
01:34:13Demain, l'équipe de foot, l'équipe de choc,
01:34:15l'équipe de Greg, l'équipe du soir.
01:34:17Bonne nuit à tous sur la chaîne.

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