[#Journal ] Le 19H30 du 30 juin 2024
066441717 011775663
̂ :
https://lc.cx/9dgPhl
#GMTTv
#GMT
#Gabon
066441717 011775663
̂ :
https://lc.cx/9dgPhl
#GMTTv
#GMT
#Gabon
Category
📺
TVTranscription
00:00Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, bonsoir, nous sommes le dimanche 30 juin 2024, ravie
00:20de vous retrouver pour ce 19h30 sur Gab en Media Time. Place au titre. La voie express
00:26conçue pour garantir une circulation fluide et sécurisée s'est transformée en un terrain
00:31de rallye dangereux pour de nombreux conducteurs, mettant ainsi en péril la sécurité des
00:36usagers. Cette problématique est particulièrement critique dans la zone du Lac Bleu, dans le
00:41deuxième arrondissement de Libreville, où plusieurs accidents mortels surviennent régulièrement.
00:47Les détails, dans ce 19h30. Bienvenue à tous, Terence Ndiyebou Mutsona,
00:52président du Parti Réveil Citoyen, rejoint la majorité des leaders politiques en exprimant
00:57son indignation face à certaines recommandations issues du dialogue national inclusif. Il a
01:03réitéré cette position lors d'une interview accordée le 28 juin 2024 au mensuel Jeune Afrique,
01:09compte rendu d'Esther Kingley. A l'instar de l'écrasante majorité des responsables des
01:15partis politiques, Terence Ndiyebou Mutsona, président du Parti du Réveil Citoyen, s'est
01:20montré outré par certaines recommandations sorties du dialogue national. Une position qu'il
01:25a de nouveau exprimée à la faveur d'un entretien accordé ce 28 juin 2024 au magazine Jeune Afrique.
01:31Sa dernière sortie publique remonte au 6 mai 2024 lorsque, dans un texte de plus de 7 pages,
01:37Terence Ndiyebou Mutsona avait donné son point de vue global sur les recommandations sorties du
01:42dialogue national. A l'occasion de l'entretien accordé à Jeune Afrique, le leader politique a
01:47de nouveau pointé l'incongruité des critères définis dans le cadre de la nouvelle configuration
01:52du système partisan gabonais. Chez le confrère Jeune Afrique, Terence Ndiyebou Mutsona a eu
01:59l'occasion de se prononcer sur le déroulement de la transition. S'il a salué le respect du
02:04chronogramme de la transition par les militaires au pouvoir, il s'est en revanche montré plus
02:09réservé quant aux critères retenus dans le rapport final du dialogue national en ce qui
02:14concerne les conditions d'existence des partis politiques. En effet, au détour d'une question
02:21en lien avec l'avenir du parti du réveil citoyen, dans ce contexte de transition,
02:26Terence Ndiyebou Mutsona s'est montré indécis et pour cause. L'avenir de son parti dépend des
02:32décisions finales des autorités en place. Selon ce dernier, à ce stade, il est difficile de dire
02:38si la suspension des partis va être retenue. Il convient toutefois de rappeler que la liberté
02:43d'association est garantie à la fois par la constitution de 1991 et par la charte de la
02:48transition et que les partis politiques garantissent l'expression plurielle et démocratique. Si
02:55l'ancien leader d'acte d'annonce 2023 a reconnu le caractère hubesque de maintenir 104 partis
03:01politiques pour un ratio populationnel de seulement 2 millions et reconnu la nécessité de durer sur
03:08leurs critères d'existence, la solution préconisée par les acteurs de la transition ne lui paraît pas
03:14pour autant viable politiquement. Les critères évoqués durant le dialogue me semblent irréalistes.
03:20Il faudrait avoir 18 000 adhérents sur un corps électoral de 800 personnes, ce qui est un problème
03:28de se regrouper dans l'un des quatre blocs idéologiques, une notion désuète. J'espère que
03:34l'exécutif assouplira ou régèlera ses mesures. En visite à l'Embaréné dans le cadre de sa tournée
03:44républicaine, le général de brigade Brice Clotaire Oliguine Nguema a souligné l'importance d'une prise
03:50de conscience collective concernant la problématique de l'emploi. A cet effet, le président de la
03:55transition a relevé que la fonction publique n'est plus en mesure d'absorber de nouveaux recrutements,
04:00suggérant que le secteur privé pourrait constituer une alternative crédible. Reportage.
04:05En séjour à l'Embaréné dans le cadre de sa tournée républicaine, le général de brigade Brice Clotaire
04:10Oliguine Nguema a réitéré son appel à la prise de conscience. En effet, le président de la transition
04:17a rappelé que la fonction publique n'est plus en capacité de recruter et qu'il serait donc logique
04:22de penser au privé comme alternative crédible. Si la majorité des pays africains ont misé sur
04:29la fonction publique pour faire face au phénomène du chômage qui gangrène nos sociétés, la réalité
04:34est que cette voie est de moins en moins envisageable. La faute à une organisation
04:38approximative du secteur public imputable, à l'absence de gestion objective des carrières.
04:43D'ailleurs, au Gabon comme au Cameroun, il n'est plus rare que des agents censés être en retraite
04:48soient toujours en activité. Résultat, la masse salariale explose. Jeunes gens, le public s'est
04:55dépassé. C'est en substance le message du général de brigade Brice Clotaire Oliguine Nguema à l'endroit
05:00de la population jeune lors de son séjour en terre migovienne. Engagé dans une ruile politique à la
05:06Gabonaise qui s'appuie sur le retour du plus grand nombre, le patron du CTRI Sévertu a opéré un
05:12moonwalk louable en admettant que la solution au chômage ne saurait provenir de la fonction
05:17publique. D'ailleurs, les concours administratifs annoncés comme remède semblent enrhumés. Après
05:23les couacs à l'INGS et l'ENAM, les observateurs de la vie publique ont assisté impuissants aux
05:29reports syndiés du concours d'entrée à l'École nationale d'administration. Si d'aucuns n'y voient
05:34que des failles organisationnelles, il est souhaitable de cerner une bonne fois pour toutes
05:39que la fonction publique est saturée. Avec un taux de chômage chez les jeunes stagnant à près de 40%,
05:45seul un tissu entreprenarial stable et soutenu peut permettre d'embaucher ces jeunes diplômés
05:50et qualifiés. S'il est louable de reconnaître que le président de la transition avait loupé son
05:56analyse, il est davantage appréciable que le gouvernement se mette au travail pour permettre
06:01au général de brigade Brice Clotaire Oliginguema d'atteindre le noble objectif qu'il s'est assigné,
06:07trouver de l'emploi pour tous. Cela passe par une réflexion mûrie autour des mécanismes
06:11devant optimiser la part de marché des entrepreneurs en conformité. Et ce pour
06:17ceux qui aient des entreprises gabonaises florissantes. Pour le cas des multinationales
06:21étrangères, il est indispensable de nouer des partenariats qui garantissent l'insertion des
06:25jeunes compatriotes dans le circuit du travail. Que dire des engagements qui doivent être respectés
06:30par l'exécutif, notamment l'allègement fiscal pour certains secteurs en développement et pour
06:36le secteur de la communication. La possibilité pour les entreprises privées d'enfin capter la
06:41publicité qui demeure l'apanage des entreprises publiques, faute de quotas. Autant de niches qui
06:47s'offrent à l'Etat. Malgré la condamnation de Stempilov, Obama a 12 mois de prison dont trois
06:55fermes et une amende de 10 millions de francs CFA. Les individus continuent de semer le trou par la
07:01rue, la diffamation, l'injure et la violence. Récemment Orsel Vianem, Mikoto et ses complices
07:08ont organisé un piqué de grève illégale devant le Samu social gabonais, marquant un nouvel épisode
07:13d'excitation injustifiable. Regardons. Il semble que l'affaire Stempilov-Obama qui s'est soldée
07:20par une condamnation à 12 mois d'emprisonnement dont trois fermes et 10 millions de francs CFA
07:24d'amende, n'est pas à refrainer les ardeurs de celles et ceux qui ne ménagent aucun effort
07:30pour semer le trouble dans la vie d'autrui par la ruse, la diffamation, l'injure et la violence.
07:35Dernier fait en date, le piqué de grève dressé devant le Samu social gabonais par Orsel Vianem
07:40et Mikoto et ses complices, au mépris de la loi, ont tué d'exactions injustifiables.
07:45Créé en 2017 par le Dr Wenceslas Yaba, qui en est le coordinateur général, le service d'aide
07:51médicale d'urgence social gabonais est depuis devenu un outil indispensable pour la couverture
07:57sanitaire gratuite dans notre pays. Au point que de régime en régime, son impact indubitable attire
08:03respect et encouragement. Preuve en effet avec l'implication du général Brice Clotaire ou
08:08l'IGIMA pour l'érection de 7 à 12 Samu sociaux. La violence comme outil de contrainte dans un pays
08:14en restauration, c'est assurément la réflexion qu'on serait amené à faire au regard des actes
08:20de barbarie qui y sont perpétrés depuis quelques jours par des individus se revendiquant d'avoir
08:25travaillé pour la destruction entre 2017-2018, soit au lancement des activités. Ces derniers
08:31s'appuient sur une décision de l'inspection du travail, attaqué et donc en cours de traitement
08:36pour se prévaloir d'un droit au trouble, lequel n'existe dans aucune société contemporaine car
08:42force reste à la loi. Pourtant usagers et riverains de la zone dite derrière l'église évangélique de
08:49derrière la prison ont été les témoins impuissants d'attaques répétées par un collectif qui serait
08:55mené par Orsel Vianney Mikoto. Mais comment utiliser la violence pour obtenir l'application
09:00d'une décision ? Une dissonance cognitive selon les praticiens du droit qui commandent la retenue
09:05une fois que l'appareil judiciaire est mis en gestation. Est-ce une manière significative de
09:11nier la confiance en la justice japonaise tout est envisageable face à ces actes peu décents
09:16et dangereux ? Le samuse social la béquille de l'état qui gêne. Difficile de nier en sept ans
09:22d'existence la portée rationnelle et l'efficacité de cette structure qui a fini par surplanter les
09:28organismes publics du secteur humanitaire. A ce jour seul le 14 88 est ouvert et disponible pour
09:35répondre aux urgences sanitaires et médicales des populations des neuf provinces et même des
09:40coins presque jamais parcourus par les services de santé publique. Dindy, Indienzeli en sont les
09:45preuves palpables. Que dire des caravanes chirurgicales générales et d'ophtalmologie menées
09:50par des experts venus d'ailleurs ? Ce sont des milliers de compatriotes qui recouvrent la vue,
09:55l'usage de leurs membres et tout simplement leur plénitude de santé et serrure sur le gâteau des
10:00médicaments remis à titre gratuit pour toutes les pathologies. Difficile dès lors de cerner
10:06l'intérêt pour ce groupuscule de compatriotes d'aviler l'image de ce qui a fait la fierté de
10:11notre pays. Sept ans après, bien qu'on doit d'exiger c'est dû, la logique sociétale prescrit
10:16de suivre les canaux légaux. Sans quoi la loi pourrait se retourner contre vous. Ce qu'a
10:21pertinemment cerné le coordinateur général du samuse social gabonais en saisissant les
10:25autorités judiciaires aux fins de cessation de troubles. Le revers de la médaille. Au premier
10:34primaire 2024, la production de ciment a atteint près de 158 200 tonnes. Cette augmentation résulte
10:41des travaux routiers entrepris par les autorités de la transition pour améliorer les voies secondaires
10:46de la capitale en utilisant le béton comme matériau principal. Des chantiers sont en cours
10:51dans plusieurs zones dont le Carrefour Akaé, Aton Abbey, Michel Marine et Akebo. Reportage. C'est ce
10:59qui ressort de la note de conjoncture sectorielle élaborée par la direction générale de l'économie
11:03et de la politique fiscale. Au premier trimestre 2024, la production de ciment s'est améliorée de
11:099,6 % par rapport au trimestre précédent. En glissement annuel, la production de ciment augmente
11:15de 10,3 % pour atteindre 158 200 tonnes. Une progression qui s'explique largement par la
11:23bonne tenue du carnet de commandes, notamment au niveau des BTP, avec la construction de routes
11:29en béton. En effet, nécessitant une consommation de ciment accrue, ces routes en béton qu'on voit
11:34se multiplier à travers la capitale augmentent naturellement la demande locale de ciment,
11:39ce qui a une incidence sur la production nationale d'une part et les importations de
11:44l'autre. Véritables stimulus économiques, elles ont fortement contribué à doper la production et
11:50les ventes des opérateurs de ce secteur, dont certains entendent d'ailleurs investir des sommes
11:54colossales très prochainement pour améliorer leur capacité. Avec également des ponts et autres
11:59ouvrages d'art en béton prévus par le comité pour la transition et la restauration des institutions
12:04à l'intérieur du pays d'ici 2026, nul doute que ces chiffres de production de ciment du premier
12:10trimestre, largement au-dessus de ceux d'il y a un an, 141 311 tonnes à la même période en 2023,
12:16vont continuer de s'améliorer. Des chiffres qui ont par ailleurs permis de doper le volume des
12:21ventes qui passent à fin mars à 156 650 tonnes, pour un chiffre d'affaires de près de 12,6
12:28milliards de francs CFA. Confortant l'idée que quand le bâtiment va, tout va, ces données confirment
12:34l'idée que l'investissement public dans les infrastructures, notamment, est d'un véritable
12:39apport pour notre économie. A noter qu'en plus de stimuler la croissance de ce secteur, ces routes
12:44en béton offrent des avantages indéniables en termes de durabilité et de développement économique.
12:50Destinée à assurer une circulation fluide dans un environnement sécurisé, la voie express s'est
12:58transformée ces dernières années en un véritable circuit de formule 1, entraînant des conséquences
13:03néfastes pour les usagers. Ce phénomène est particulièrement préoccupant dans la zone du
13:08lac bleu, où plusieurs compatriotes perdent tragiquement la vie de manière régulière. Voyons
13:13cet élément avec Geneviève De Wino. Censée faciliter la fluidité du trafic dans un cadre
13:20sécurisé, la voie express s'est progressivement transformée en un circuit de rallye pour de
13:26nombreux automobilistes, avec des conséquences dommageables pour les usagers. C'est le cas
13:32notamment dans la zone du lac bleu, dans le deuxième arrondissement de Libreville, où des
13:37compatriotes perdent régulièrement la vie. L'accident de circulation survenu au lac bleu ce
13:4327 juin a remis au goût du jour les questionnements sur les solutions idoines pour sécuriser ce
13:48secteur. En effet, dans la vidéo relayée sur les réseaux sociaux, il semblerait qu'un individu de
13:55sexe masculin aurait été percuté par un véhicule. La violence de l'impact ne lui aurait laissé aucune
14:02chance de survie. Alors que la Direction Générale de la Sécurité routière a entamé la sixième
14:07édition de la sensibilisation contre les accidents de la route pour le compte des grandes vacances,
14:12voici un énième drame qui se produit moins de deux semaines après celui du PK-12. Alors que
14:19les autorités ont connaissance de la particulière dangerosité de la traversée dans le secteur du
14:25lac bleu, aucune initiative forte n'est prise pour le sécuriser, encore moins des mesures
14:30répressives vis-à-vis des automobilistes amoureux de la vitesse. Si les compatriotes qui empruntent
14:36le Carrefour Sni, la zone de plein ciel du lycée d'État ou encore du lycée national Léombas ont
14:41pu bénéficier d'une passerelle piétonne, pourquoi ne pas songer à en faire autant pour les riverains
14:47du lac bleu, voire à poster des forces de sécurité, d'autant plus que cette zone abrite des commerces
14:52et un établissement scolaire. Une question qui nécessite une réponse forte des autorités de la
14:56transition engagée dans un processus de modernisation du pays. Le chiffre de ce dimanche 30 juin 2024
15:06est 36%, le pourcentage de jeunes entre 11 et 17 ans en décrochage scolaire, une donnée
15:12communiquée par la direction générale de la statistique. Bouclant ce 19h30 sur ces mots du
15:18député de la transition Jean-Valentin Léama, un référendum est un acte politique dans toutes les
15:25démocraties, les partis politiques doivent s'impliquer dans la campagne pour le oui ou pour
15:29le non. Merci de nous avoir suivis, restez à l'heure de l'info sur toutes les plateformes
15:33de Gabon Media Time, bonne soirée.