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[#Journal ] Le 19H30 du 26 juin 2024


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00:00Nous sommes le mercredi 26 juin 2024, mesdames, mesdemoiselles et messieurs,
00:19ravis d'être en votre compagnie sur Gabon Media Time pour le 19h30, voici les titres.
00:26Après plusieurs spéculations, suite au rachat d'Assala, l'État gabonais a finalement
00:30relevé le défi en finançant cette opération qui nécessitait 800 milliards de francs CFA,
00:36une étape bouclée qui débouche sur une grande interrogation qui pourra assurer la gestion de
00:43cette entreprise. En droite ligne avec la vision du chef de l'État Brice, Clotaire Oliguenguema,
00:49le premier vice-président de l'Assemblée Nationale de Transition, François Ndon Obian,
00:54à la faveur d'une interview sur RFI, le 24 juin 2024 s'est prononcé en faveur d'un
01:01élargissement des poursuites à d'autres personnalités qui ont versé dans des malversations.
01:07Nous débutons ce journal ce mercredi 26 juin 2024, le premier ministre de la Transition,
01:13Raymond Ndon Sima, s'est entretenu avec une délégation de la Haute Autorité de la
01:19Communication conduite par le président de cette institution Germaine Goyo Moussavou,
01:24une rencontre au cours de laquelle le chef du gouvernement a reçu le rapport annuel des
01:30activités de l'année 2023, presque premature. En application de l'article 33 de la loi 014
01:37bar 2023 du 3 juillet 2023 portant réorganisation de la Haute Autorité de la Communication,
01:43le président de cette institution a remis au premier ministre de la Transition, Raymond
01:48Ndon Sima, le rapport annuel des activités de l'entité qu'il dirige, ce qui demeure un principe
01:54régalien à respecter. C'est le rapport de l'année 2023 que nous avons remis au premier ministre et
02:01nous avons profité aussi de cette occasion pour faire au premier ministre le synopsis des actions,
02:09des activités, des missions de la Haute Autorité de la Communication, son fonctionnement,
02:16les problèmes auxquels l'institution est confrontée. Le chef du gouvernement en a
02:21profité pour rappeler à son hôte les règles et normes à ne pas franchir pour les communicateurs.
02:28Le premier ministre nous a demandé de veiller à l'objectivité maximale des informations publiées
02:38et diffusées dans les journaux locaux. La liberté de la presse au Gabon est un droit constitutionnel
02:43et nous devons veiller à ce que cette liberté de la presse s'exerce sans difficulté mais avec
02:52responsabilité. Nous ferons tout au niveau de la HAC pour que l'écosystème médiatique gabonais ne
03:00devienne pas le terreau d'une presse liberticide sans humanité, surtout dans un contexte de
03:08réconciliation nationale où nous devons tous faire, n'est-ce pas, nation. Depuis le cours de la
03:12liberté du 30 août 2023, le Gabon a réalisé un bon spectaculaire, obtenant plus de 38 points
03:19supplémentaires pour se hisser au 56e rang mondial en en rangeant 15 places en plus,
03:25selon la publication faite par l'ONG Reporters sans frontières publiée le 3 mai 2024.
03:31C'est à la faveur d'une interview accordée à RFI, Radio France Internationale, le 24 juin 2024,
03:41que le premier vice-président de l'Assemblée Nationale de Transition, François Ndombian, a annoncé être
03:48favorable à des poursuites à l'endroit d'autres personnalités citées dans des cas de malversation.
03:53Esther Kengué. Le comité pour la transition et la restauration des institutions, c'est des
03:59services de pouvoir résolument engagés à lutter contre la corruption. Une initiative qui a donné
04:04lieu à plusieurs arrestations de cadres de l'ancien régime dont l'épouse et le fils de l'ancien
04:09président de la République Sylvia Inordinbongo Onimba. Invité au micro de Radio France Internationale
04:16ce lundi 24 juin 2024, le premier vice-président de l'Assemblée Nationale de Transition,
04:21François Ndombian, s'est prononcé en faveur d'un élargissement de ses poursuites à d'autres
04:27personnalités qui ont versé dans des malversations. Il s'était fait discret depuis sa dernière
04:32conférence de presse organisée à la fin du mois de janvier 2024, au cours de laquelle il avait
04:37fustigé l'amateurisme du cabinet juridique du président de la transition. Cette fois, au micro de
04:42Radio France Internationale, François Ndombian, premier vice-président de l'Assemblée Nationale
04:47de Transition, s'est attaqué où personne n'a été englué dans des affaires de détournement de fonds publics.
04:52Si on peut lutter contre la corruption dans ce pays, j'en serais le premier heureux. Sylvia
04:57Inordinbongo doit être poursuivie pour ses faits parce que c'est flagrant. Tous les gens instruits
05:02savent ce qui s'est passé. Moi je veux qu'on mette de l'ordre partout, pas uniquement contre Sylvia
05:07Inordinbongo, mais contre tous ceux-là qui ont été dans des malversations assez outrancières et
05:14périlleuses pour l'État gabonais. Abordant le train de vie dispendieux de certains compatriotes,
05:18le député de la Transition a sa petite idée sur l'origine de la fortune amassée. Je sais qu'il y a
05:25des fortunes qui sont constituées sous la base des finances publiques. Vous savez, M. Boivouvier,
05:29ce pays n'a aucun milliardaire qui soit travailleur. Le Gabon a des milliardaires qui sont des hauts
05:35fonctionnaires, qui sont des politiques, qui sont des agents de l'État. Non, il faut en sortir.
05:39Il faut dire que le rapport des 60 jours de la taxe force sur la dette publique intérieure et
05:44extérieure, rendu public au dernier trimestre de l'année 2023, qui s'inscrit justement dans
05:49cette volonté du général de brigade, bosquetaire Oulgui Nguema, de mettre l'ordre dans la gestion
05:54de l'argent public, a révélé les ramifications de spoliation de l'État au sein des entreprises
06:00adjudicataires des marchés publics, parfois en complicité avec des agents publics. Autant de
06:06faits qui nécessitent que la justice s'y intéresse enfin. L'État gabonais a finalement conclu le 21
06:16juin dernier le rachat de la compagnie pétrolière Assala, je l'annonçais en titre, malgré une dette
06:22représentant 70,5% de son PIB et ce grâce à l'appui de plusieurs partenaires, malgré l'engouement
06:29que cela suscite au sein de la classe dirigeante un aspect important, interroge à savoir la gestion
06:36du désormais deuxième producteur pétrolier du pays en regard. La gouvernance des entités publiques
06:41est un réel défi pour les gouvernants actuels, ce n'est pas un hasard si le conseil d'administration
06:46du fonds a récemment appelé à rationaliser les transferts vers les entités publiques à travers
06:52le renforcement de la gouvernance des entreprises publiques et le rôle de l'État en tant qu'actionnaire
06:58principale en intégrant notamment le cadre juridique et une plus grande conformité à l'acte
07:03uniforme de l'OADA et aux lignes directrices de l'OCDE sur la gouvernance des entreprises publiques.
07:09Il faut dire qu'actuellement c'est le grand dérapage avec plus de 87 milliards de francs
07:14CFA de masse salariale pour les établissements publics de l'État entre 2021 et 2022 et les
07:20difficultés ne s'arrêtent pas en si bon chemin. Des rôles et des responsabilités mal définis,
07:25une absence de données diagnostiquées axées sur la viabilité financière de toutes les
07:30entreprises publiques, une absence de données financières fiables comme l'ont également fait
07:35remarquer les administrateurs du fonds au sujet de la compagnie pétrolière gouvernementale GOC,
07:39la société minière équatoriale, la raffinerie de pétrole Sogara et le fonds souverain et son
07:46gestionnaire d'actifs. A la lumière de tous ces éléments, la question de la gestion et non de
07:51l'acquisition de la société pétrolière Asala Energy se pose avec acuité dans un écosystème
07:56gabonais où les dirigeants ont une forte propension à faire exploser la masse salariale à vitesse
08:02grand V. Si le rachat d'Asala par l'État gabonais reste une bonne chose en théorie puisque le Gabon
08:08devient au passage le deuxième producteur de pétrole de son territoire en récupérant le
08:13contrôle de près de 25% de la production totale comme l'ont affirmé le ministre de l'économie
08:18Maïs Mouissi et l'un des vice-présidents de l'Assemblée nationale Geoffrof Mboula Ndibika,
08:23il n'en demeure pas moins que ce pari demeure fortement risqué. D'ailleurs pour la financer,
08:29dans un contexte où le pays dispose d'une note de crédit considérée comme hautement spéculative
08:34avec une forte probabilité de défaut, l'État gabonais a dû, on l'imagine, fournir des garanties
08:40autres que financières. Par ailleurs, quand on sait que la gestion d'une entreprise pétrolière
08:45publique présente plusieurs défis importants, largement exacerbés par la nature complexe et
08:51volatile de l'industrie pétrolière. Que la pression politique et les interférences
08:55gouvernementales doublées d'une gestion inefficace et d'un manque de transparence
08:59criard rendent difficile la gestion de toutes les entreprises et encore plus les entreprises
09:05pétrolières publiques qui nécessitent un suivi et une rigueur de tous les instants.
09:10Que les défis technologiques du secteur induisent les investisseurs connus dans la
09:14technologie et l'innovation pour améliorer l'efficacité, réduire les coûts et minimiser
09:19l'impact environnemental, cette acquisition est à suivre avec minutie.
09:24Au terme de l'opération de recensement des personnes vivant avec un handicap,
09:31initiée en décembre dernier par le ministère de la Santé, près de 16 000 personnes ont été
09:38recensées, un chiffre important qui permet de mesurer les difficultés d'accès aux édifices
09:44publics et privés auxquels sont confrontés ses compatriotes. Iris Obanga nous fait le point.
09:50Si le Premier ministre de la Transition Raymond Doncima s'est réjoui de l'aboutissement de
09:54cette opération de recensement, ce rapport servira désormais de cadre à une meilleure
09:59prise en compte des personnes vivant avec un handicap, laquelle prise en charge devrait
10:03intégrer la construction d'infrastructures inclusives susceptibles de favoriser leur
10:07mobilité. Il suffit de se rendre dans une administration publique pour s'apercevoir de
10:12la ségrégation dont sont victimes les personnes vivant avec un handicap, notamment en ce qui
10:18concerne leur accès. La preuve patente de cette marginalisation a fait l'objet d'une
10:23controverse suite à la délocalisation provisoire de la mairie du deuxième arrondissement de
10:27Libreville, dont le nouveau siège se situe au 7e et 8e étage d'un building. En effet,
10:34bon nombre de compatriotes ont pointé du doigt l'absence d'équipements indispensables dans
10:38les lieux publics pour ces derniers, tels que des rampes d'accès pour faciliter le franchissement
10:42d'un seuil, des boucles magnétiques pour guichet pour les cas de handicap auditif, des balises
10:47sonores pour le handicap visuel, pour ne citer que cela. Un constat qui s'aggrave lorsqu'on
10:52quitte la capitale gabonaise. En effet, au sein de plusieurs administrations publiques à travers
10:57le pays, les besoins des personnes vivant avec un handicap ne sont pas pris en compte. Rares sont
11:02ces services publics qui songent par exemple à des places de stationnement pour les personnes à
11:07mobilité réduite. Que dire donc des malvoyants ou encore des sourds alors que le nombre de
11:11gabonais vivant avec un handicap sur le territoire est précisément évalué à 15 967, gageant que les
11:19plus hautes autorités prêteront attention à cette préoccupation qui favorise leur marginalisation
11:25et leur exclusion dans la société. En justice, soucieux de mettre un terme au libertinage sur
11:34la toile, il convient de rappeler que la législation sur la cybercriminalité prévoit une peine de dix
11:41ans d'emprisonnement pour l'auteur de menaces et injures sur la toile, internet et réseaux sociaux
11:47y compris starting. Au Gabon, comme dans plusieurs pays d'Afrique, les néométiers voient le jour sans
11:53vautant que ces derniers soient réglementés. Sous le prisme d'une liberté qui finit liberticide,
11:59plusieurs individus se revendiquant influenceurs, activistes, voire lanceurs d'alerte, s'autorisent
12:06à proférer des discours haineux, à distiller des informations aux relents tendanciers mêlés
12:13à des injures. Pourtant, d'un point de vue légal, ces initiatives sont repréhensibles.
12:19Désir de mettre un terme au laissé-aller constatable sur la toile, ou injures et menaces,
12:25s'érigent en éléments de langage par excellence. Le législateur gabonais a décidé d'encadrer les
12:31comportements des acteurs de la toile, via la loi 027-2023 du 12 juillet 2023, portant
12:39réglementation de la cybersécurité et de la lutte contre la cybercriminalité en République
12:45gabonaise. La dite loi promulguée il y a bientôt un an définit un cadre normatif sur les menaces
12:53et injures par voie électronique, c'est-à-dire sur un site internet, par e-mail ou sur les réseaux
13:01sociaux sur lesquels d'aucuns se permettent des écarts de langage en toute impunité. En effet,
13:07l'article 71 du dit texte dispose que « quiconque, pour faire une menace ou une insulte par voie
13:15électronique envers une personne, est facile d'une peine privative de liberté, et ce, si ses attaques
13:23verbales ou écrites sont faites sur la base de l'appartenance de la victime à un groupe, une race,
13:30une couleur, une ascendance, une religion ou une origine ». La peine de prison encourue est donc
13:38de 10 ans assortie d'une amende de 30 millions de francs CFA au plus. Les contrevenants aux
13:45dispositions de cet article, ainsi qu'à l'ensemble des incriminations prévues par la loi numéro 027
13:52Barre 2023 du 12 juillet 2023, portant réglementation de la cybersécurité et de la lutte
13:59contre la cybercriminalité en République gabonaise, sont exemptés de sursis. C'est-à-dire que celles
14:06et ceux qui se seront rendus auteurs, co-auteurs, complices ou qui auront tenté de commettre ces
14:13infractions sont tenus d'exécuter entièrement leur peine. Des dispositions d'une fermeté qui auront
14:20le mérite de refreiner les ardeurs des antélitas qui seraient tentés de verser dans ces pratiques.
14:26À l'issue du Conseil des ministres tenu ce mardi 25 mai 2024, le président de la transition,
14:36Brice Clothier-Oliguigema, a donc décidé d'apporter à ses cinq athlètes gabonais
14:42son soutien total et celui de l'État. Reportage. C'est la nouvelle rendue publique à l'issue du
14:48Conseil des ministres de ce mardi 25 juin 2024 à Libreville et présidée par le président de la
14:55transition Brice Clothier-Oliguigema. Ce dernier qui a pris connaissance de la participation du
15:01Gabon à la 33e édition des Jeux olympiques à Paris a donc décidé d'apporter à ses cinq athlètes
15:08gabonais son soutien total et celui de l'État. Dirigé par le président de la transition, le
15:15général de brigade Brice Clothier-Oliguigema, le Conseil des ministres a marqué son accord et a
15:21pris connaissance d'un bon nombre de projets. Si dès l'entame des travaux, le Conseil des ministres
15:26a tenu à saluer le succès de la visite du général de brigade Brice Clothier-Oliguigema, il a également
15:32acté la participation du Gabon aux Jeux olympiques 2024 qui se tiendront à Paris, capitale de la
15:39République française. En effet, cet événement sportif majeur qui se déroulera en deux phases
15:45distinctes réunira plus de dix mille athlètes venus des quatre coins du monde. Le Conseil des
15:51ministres a donc noté avec satisfaction la qualification de cinq athlètes gabonais dans
15:56quatre disciplines sportives pour ces Jeux olympiques. Cinq athlètes qui vont compétir
16:02notamment en natation, en judo, en taekwondo ainsi qu'en athlétisme. Il convient de noter que
16:10deux athlètes supplémentaires représenteront notre pays lors des Jeux paralympiques. Ainsi,
16:16soucieux d'assurer le succès des délégations, le Conseil a instruit le gouvernement de Raymond
16:21Doncima de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de garantir aux sportifs
16:28gabonais les meilleures conditions de préparation et de participation dans leurs disciplines
16:33respectives, mais surtout pour que ces derniers rapportent des médailles et fassent briller le
16:38drapeau gabonais. A quelques semaines du début des Jeux de Paris, Emmanuela Atorayege Enko
16:45vienne donc officiellement de recevoir le soutien de la République, même si celui-ci arrive une
16:52nouvelle fois un peu tard. Gageons désormais que ce soutien soit total et sans faille de
16:58la part du ministère des Sports qui devrait très rapidement prendre la main. Le chiffre du jour est
17:0754 milliards de francs CFA, c'est le capital social de la Banque Internationale pour le
17:13Commerce et l'Industrie du Gabon, en abrégé BICIG. La source n'est autre que l'Assemblée
17:19Générale Extraordinaire du 21 juin 2024. Et le verbatim, la liberté de la presse en République
17:27gabonaise est un droit constitutionnel et j'appelle chaque responsable de presse à exercer en toute
17:33responsabilité. L'auteur de ce verbatim n'est autre que le premier ministre chef du gouvernement
17:38de la transition Raymond Doncima. Ainsi s'achève ce journal, merci pour votre attention et votre
17:45fidélité qui nous honore. N'oubliez pas les gestes simples qui sont liker,
17:50commenter et surtout partager. Bonne soirée à vous.