[#Journal ] Le 19H30 du 28 juin 2024
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00:00Nous sommes le vendredi 28 juin 2024, mesdames, mesdemoiselles et messieurs ravis d'être
00:20en votre compagnie sur Gabon Media Time pour le 19h30, voici les titres.
00:25La déperdition scolaire est un véritable problème qui mérite toute l'attention des
00:30plus hautes autorités de la transition, en effet, la direction générale de la statistique
00:34citée dans le rapport annuel des Nations Unies au Gabon révèle que 36% des jeunes
00:39de la tranche d'âge entre 11 ans et 17 ans sont sortis du circuit scolaire.
00:44Après le rachat d'Assala par l'Etat gabonais via Gabon Oil Company, le gouvernement de
00:49transition via le ministère du Pétrole a annoncé le 25 juin 2024 la mise en place
00:55d'une direction générale du local comptant et d'une direction générale des études
01:00et laboratoires.
01:01Une fois de plus, bienvenue à tous.
01:03Au terme du Conseil des ministres du mardi 25 juin 2024, le ministère en charge du
01:09Pétrole a annoncé de nouveaux changements au sein de ce département dont une direction
01:15générale du local comptant et une direction générale des études et laboratoires ainsi
01:19que le projet de décret fixant les conditions et les règles relatives à l'implantation,
01:25à l'aménagement, au stockage, à l'exploitation des dépôts et entrepôts de produits sémi-finis
01:31ou résidus.
01:32Reportage.
01:33Veillez à la valorisation optimale des richesses du sous-sol national dans le secteur pétrolier,
01:38veillez à la protection du patrimoine national en matière de pétrole, de gaz, de biocarburant
01:44ou agrocarburant, promouvoir les potentialités pétrolières et gazières de l'État en vue
01:49de concourir au développement de la nation dans le secteur des hydrocarbures, mais également
01:54proposer et mettre en oeuvre les mesures propres à assurer l'identification, le développement
01:59et la diversification des productions nationales, la sécurité des approvisionnements et l'utilisation
02:05rationnelle des ressources pétrolières et gazières, des biocarburants et agrocarburants.
02:11Le ministère du Pétrole est au cœur de la stratégie de développement du pays,
02:16à telle enseigne que le gouvernement de transition vient d'y opérer des changements majeurs.
02:20En effet, sur présentation du ministère du Pétrole, une direction générale du local
02:25comptant vient d'être créée dans l'optique d'arriver ses missions aux évolutions intervenues
02:30dans les autres pays pétroliers, en intégrant des spécialisations des organes administratifs
02:36jadis dévolues au ministère en charge des hydrocarbures, un projet qui se justifie
02:41essentiellement par la nécessité pour le gouvernement de valoriser l'entrepreneuriat
02:45national par l'attribution de permis pétroliers aux sociétés autochtones.
02:50Autre fait marquant, le projet de décret fixant les conditions et les règles relatives
02:55à l'implantation, à l'aménagement, au stockage, à l'exploitation des dépôts
03:00et entrepôts de produits semi-finis, finis ou résidus, pris en application des dispositions
03:05de l'article 145 de la loi numéro 002, barre 2019, du 16 juillet 2019, portant réglementation
03:13du secteur des hydrocarbures, ce texte devrait favoriser la modernisation du cadre réglementaire
03:18actuel en l'adaptant aux normes et standards internationaux en vigueur, un texte qui instaure
03:24par ailleurs une classification des dépôts en fonction de la nature et du volume de produits
03:29à stocker, ainsi qu'un fonds pour la réhabilitation des sites et installations, tout ceci ayant
03:34abouti à la mise en œuvre des attributions de la Direction générale des études et
03:38laboratoires, en charge globalement d'élaborer tout projet de texte législatif et réglementaire
03:44dans le secteur des hydrocarbures et de veiller à leur application, de suivre les évolutions
03:49de l'industrie des hydrocarbures au niveau national et international et d'établir les
03:54statistiques y affirantes, de concevoir les états liquidatifs des impôts, taxes, redevances
03:59et droits applicables aux activités du local comptant.
04:03Ces nouvelles directions marquent un tournant majeur dans la gestion globale de l'industrie
04:06pétrolière gabonaise.
04:08A noter qu'en marge de l'adoption de ces projets de décret, près d'une quarantaine
04:12de nominations ont été actées dans la foulée, que ce soit dans l'estuaire ou à l'intérieur
04:18du pays.
04:22Alors que l'actualité judiciaire est dominée depuis maintenant un mois par des affaires
04:27liées à des détournements de fonds publics devant la cour criminelle spécialisée, l'opinion
04:32se demande ce qui empêche à la Commission nationale de lutte contre la corruption et
04:37l'enrichissement illicite de jouer son rôle dans ces pratiques.
04:41Reportage.
04:42Alors que l'actualité judiciaire est dominée depuis maintenant un mois par des affaires
04:46liées à des détournements de fonds publics devant la cour criminelle spécialisée, l'opinion
04:51se questionne sur le rôle de certaines entités censées refrainer ces pratiques qui ont un
04:55impact indéniable sur le fonctionnement du pays.
04:59C'est notamment le cas de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l'enrichissement
05:03illicite qui, depuis sa création, semble incapable de jouer son rôle.
05:07Si lors du dialogue national inclusif qui s'est tenu du 2 au 30 avril 2024, le sort
05:13de certaines institutions budgétivores et inopérantes avait été mis sur la table,
05:18la Commission nationale de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite
05:22aura-t-elle réussi à s'échapper entre les mailles du filet ?
05:26Instituée à travers la loi n°003-2023 du 7 mai 2023 portant création, organisation
05:34et fonctionnement de la Commission nationale de lutte contre l'enrichissement illicite,
05:38cet organe n'aura malheureusement jamais pu atteindre les objectifs fixés.
05:42Alors que l'article 4 de la dite loi donne des prérogatives à cette autorité administrative
05:49indépendante de faire reprimer l'enrichissement illicite et les pratiques d'enrichissement
05:54illicite ou plus de procéder à toute enquête utile portant sur les faits d'enrichissement
05:59illicite ou de conflit d'intérêts et de toute autre pratique d'enrichissement illicite,
06:04elle n'a jamais daigné communiquer sur les dossiers dont elle aurait été saisie.
06:09Toute chose qui pour de nombreux observateurs laisse penser que ses membres seraient grassement
06:14payés pour ne rien faire.
06:16Il faut noter que cette entité dirigée par le magistrat Nesdorm Bouh s'était essayée
06:22à quelques sorties pas très convaincantes.
06:24En effet, dès la nomination des membres du gouvernement, la commission nationale de lutte
06:28contre la corruption et l'enrichissement illicite avait interpellé ces derniers sur
06:32l'obligation de déclaration de patrimoine.
06:35Une demande sentie ignorée, ce malgré le soutien du président de la transition, le
06:40général de brigade brisquetaire Ouligine Guimard, qui avait instruit conformément
06:45à l'article 39 de la charte du CTRI d'engager des poursuites contre les dépositaires de
06:51l'autorité de l'Etat qui ne respecteraient pas cette obligation légale.
06:55Alors que des procès mettent en cause des hauts fonctionnaires de l'Etat soupçonnés
07:00de détournement de fonds, corruption et blanchiment de capitaux, l'inexistence de cette commission
07:05aura été très remarquable, disposant pourtant du pouvoir de détecter et constater les fins
07:10de corruption dans l'affectation et l'utilisation des ressources publiques et la passation et
07:15l'exécution des marchés publics, la reconnaissance des droits de propriété et la délivrance
07:20de documents officiels, elle n'a jamais été au cœur de l'initiation d'une procédure
07:24contre les contrevenants.
07:25Comble de l'ironie, avec l'arrivée au pouvoir des militaires, la commission nationale
07:30de lutte contre l'enrichissement illicite avait montré quelques signes de réveil,
07:34notamment avec l'audition de Syriak Bouhranjami, Yolande Gilzel, Mombo, Abdoul Hosseini Ossa
07:40et Steve Ndegodieko.
07:42Elle avait été bloquée dans son élan par le ministère de la Justice, qui s'était
07:46opposé insidieusement à l'audition de l'ancienne première dame Sylvia Bongo-Odimba
07:51et l'ancien ministre Vincent de Paul Massassa.
07:54De quoi laisser penser que cette autorité, malgré le renforcement de ses prérogatives
07:59par la loi n° 042-2020 du 22 mars 2021, modifiant certaines dispositions de la loi
08:06003-2023 du 7 mai 2023, est purement et simplement incapable d'assurer ses missions, remettant
08:14dès lors en cause son existence.
08:16Réunie en conseil le 25 juin 2024 sous la présidence du président de la transition,
08:25le général Brice Clotaire Oleguengema, le ministre de la réforme des institutions,
08:29Muriel Mibwe Minsa a présenté le projet de loi autorisant le président de la transition
08:35à légiférer par ordonnance pendant l'intercession parlementaire, lequel projet a été adopté
08:42en conseil.
08:43C'est un mécanisme constitutionnel qui s'inscrit dans le cadre du fonctionnement
08:47régulier de l'État.
08:48En effet, alors que la deuxième session parlementaire prendra fin cette année, le
08:52gouvernement de transition devrait dans les prochains jours obtenir l'aval des députés
08:56et sénateurs de la transition afin de pouvoir légiférer par ordonnance durant l'intercession
09:01parlementaire, qui prendra fin avec la rentrée parlementaire prévue pour le début du mois
09:06de septembre.
09:07C'est conformément à l'article 52 de la Constitution de 1991 que le gouvernement
09:13pourra, à partir de cette fin de semaine, légiférer dans le domaine qui relève normalement
09:17des prérogatives du Parlement.
09:19Le gouvernement peut, en cas d'urgence pour l'exécution de son programme, demander
09:24au Parlement l'autorisation de faire prendre par ordonnance pendant l'intercession parlementaire
09:29les mesures qui sont normalement du domaine de la loi, précise la linéa 1er du dit article.
09:35Il faut dire qu'il s'agit d'une procédure accélérée qui permet d'éviter une paralysie
09:39de l'Etat en l'absence des parlementaires.
09:41Les ordonnances sont prises en conseil des ministres après avis de la Chambre administrative
09:46et signées par le président de la République.
09:49Elles entrent en vigueur dès leur application, peut-on lire à la linéa 2 du même article.
09:53Toutefois, bien que cet encadrement soit prévu par les textes, les spécialistes du droit
09:57constitutionnel considèrent que le gouvernement en profite souvent pour légiférer sur des
10:02textes qui pourraient difficilement passer dans le cadre d'une procédure normale.
10:07Depuis le début de sa tournée dite républicaine, le président de la transition, Brice Clotet
10:14Oliginguéma, multiplie les annonces visant à satisfaire les populations de l'arrière-pays
10:19lesquelles annonce font état de 7 milliards de francs CFA par province, un chiffre qui
10:24devrait au final être porté à 63 milliards de francs CFA au terme de la dite tournée.
10:31Pour concrétiser ces projets prioritaires, le Comité pour la transition et la restauration
10:35des institutions s'est doté d'une enveloppe budgétaire de 200 milliards de francs CFA
10:40inscrite dans la loi de finances initiale.
10:42Cette enveloppe, si l'on se fie aux ajustements effectués par le commissariat général au
10:47plan qui a mis en exergue les 30 projets du CTRI qui devraient constituer la base des
10:53priorités à mettre en œuvre d'ici 2026, serait même portée à 213 milliards de francs
10:58CFA, soit 13 milliards de francs CFA de plus que la ligne budgétaire dédiée au gouvernement
11:03militaire.
11:04Cependant, au-delà de cette enveloppe, plusieurs dizaines de milliards de francs CFA sont en
11:09parallèle décaissés à chaque déplacement du Président lors de sa tournée républicaine.
11:147 milliards de francs CFA précisément, des dépenses extra-budgétaires également connues
11:19sous le nom de dépenses hors budget qui ont des impacts significatifs sur la gestion des
11:24finances publiques.
11:25De prime abord, ces dépenses dont on ignore jusque-là l'origine auront pour premier
11:30impact d'augmenter le déficit budgétaire en ajoutant les charges financières non prévues
11:35aux dépenses publiques.
11:36Dans le même élan, ces dépenses extra-budgétaires auront pour corollaire de compromettre des
11:41objectifs de maîtrise de la dette de la stabilisation économique.
11:45D'autant que ces dépenses ne sont pas compensées par les recettes fiscales supplémentaires
11:50ou des économies ailleurs.
11:52Entouré d'opacité financière et de manque de transparence, ces milliards de francs CFA
11:56dépensés ou gris des demandes refoulées en matière sociale et d'investissement et
12:00attentes populaires, comme l'a souligné l'agence de notation Maudits, échappent au contrôle
12:06et à la supervision habituelle du processus budgétaire.
12:09Entraînant un manque de transparence dans la gestion des finances publiques, un risque
12:14pour la stabilité financière, une hausse rapide et imprévue des obligations financières
12:19qui mettra sans nul doute à rude épreuve les capacités de remboursement du gouvernement
12:24tout en continuant de compromettre la crédibilité des politiques économiques du gouvernement.
12:28Ces dépenses, qui devient le gouvernement de ses priorités budgétaires, risquent fort
12:33d'avoir un impact fortement négatif sur nos finances publiques.
12:37En canalisant des ressources offertes des dépenses extra-budgétaires, le gouvernement
12:41donne les priorités telles que l'éducation, la santé, les infrastructures et d'autres
12:46services publics essentiels doivent très rapidement être pris en compte pour améliorer
12:50l'efficacité des dépenses publiques, qui reste problématique, devra donc très rapidement
12:55trouver une parade au risque de voir sa note de crédit, déjà hautement spéculative,
13:00se détériorer un peu plus.
13:02Faut-il le rappeler, il est crucial de maintenir la discipline budgétaire, la transparence
13:07et la responsabilité pour assurer une gestion financière durable et efficace.
13:17La Direction générale de la statistique, citée dans le rapport annuel des Nations
13:21unies au Gabon, révèle que 36% des jeunes de 11 à 17 ans sont sortis du circuit scolaire.
13:28Je vous l'annonce en titre, une situation alarmante qui illustre l'absence de suivi
13:32scolaire au ministère dirigé par Kaméliane Toutoum, le clerc Esther Kengué.
13:37La suppression des frais de scolarité par les autorités de la transition, l'établissement
13:41de manuels scolaires gabonais, entre autres, n'auront pas suffi à répondre efficacement
13:47aux difficultés financières rencontrées par les familles.
13:50Puisqu'en début de ces mesures, 36% des 11 à 17 ans sont en décrochage scolaire,
13:55comment expliquer une telle propension de perdition scolaire dans un pays où l'école
13:59est obligatoire jusqu'à 16 ans ?
14:01Que fait le département ministériel de Kaméliane Toutoum, le clerc, pour résoudre cette problématique
14:06alarmante ?
14:07Selon la Direction générale de la statistique, citée par le rapport de l'ONU, remis au
14:11premier ministre de la Transition Raymond Thonsima, ce jeudi 27 juin 2024, 36% des
14:1611 à 17 ans ne fréquentent pas le secondaire.
14:19La perdition scolaire de cette tranche peut s'expliquer par de nombreux facteurs.
14:23Entre un fort taux de chômage et la cherté de la vie, les difficultés financières persistent
14:28malgré la suppression des frais de scolarité, laissant certains parents incapables de financer
14:33les études de leurs enfants.
14:34A cela s'ajoute le déficit infrastructurel et l'absence d'une carte scolaire qui contraignent
14:40de nombreux jeunes à parcourir de longues distances pour se rendre à l'école, un phénomène
14:44particulièrement courant dans l'Interland.
14:46Au-delà des problèmes directement liés au système éducatif, certains adolescents
14:51rencontrent des difficultés d'ordre familial.
14:53Il s'agit notamment de l'abandon parental, donnant lieu aux enfants de la rue, les conflits
14:58entre les parents, la perte d'un parent, la défiance de l'autorité et bien d'autres.
15:02Des conditions difficiles qui engendrent un décrochage scolaire qui n'est pas sans conséquence,
15:08tant pour lui-même, l'enfant, que pour le pays.
15:11En effet, les jeunes qui quittent l'école prématurément réduisent considérablement
15:15leurs opportunités d'emploi, s'exposant à la délinquance et aux vices liés à la
15:18noisiveté.
15:19Pour l'État, c'est une main-d'œuvre perdue, mais également un échec de n'avoir pas pu
15:23garantir la formation d'un tiers de ses enfants.
15:27Quelle réponse à la perdition scolaire ?
15:29Pour remédier à cette situation, il est plus qu'urgent de renforcer l'offre infrastructurelle
15:35en investissant dans la construction et la rénovation des écoles secondaires, en particulier
15:39dans les zones rurales, pour rendre l'éducation plus accessible.
15:42Il est tout aussi important d'assister les familles, notamment en augmentant les allocations
15:46familiales.
15:47Il est également nécessaire de sensibiliser la jeunesse sur l'importance de l'éducation
15:52et de financer des programmes de réintégration, notamment en ouvrant davantage d'établissements
15:57de formation professionnelle, afin de leur offrir une seconde chance.
16:01La perdition scolaire chez les 11-17 ans est un problème complexe qui mérite une attention
16:05soutenue.
16:06Les autorités de la transition, en l'occurrence Camélia Tountoum-Leclerc et Nadine Nathalie
16:11Awanon-Anato, sont attendues sur cette question.
16:18C'est à la faveur d'une conférence de presse organisée le 26 juin 2024 que la mairie de
16:23la commune d'Ovando a décidé d'apporter un soutien à l'ONG Agir pour le Gabon, et ce
16:29afin de mieux lutter contre les drogues.
16:32L'économie de cette actualité dans ce reportage.
16:35Le monde a célébré ce mercredi 26 juin 2024 la journée internationale contre l'abus et
16:40le trafic des stupéfiants.
16:42Profitant de cette commémoration, le président de l'ONG Agir pour le Gabon, par ailleurs
16:47pionnier dans la lutte contre le tabagisme, le docteur Alphonse Luma et la mairie de la
16:51commune d'Ovando ont décidé d'unir leurs forces afin de venir à bout du problème de
16:56prolifération des drogues.
16:58À partir de maintenant, Agir pour le Gabon qui est une ONG, le centre de traitement et
17:06de réhabilitation des addictions qui nous accueille aujourd'hui, qui est un centre de
17:11soins dédié aux trafics communs, et la mairie d'Ovando sont partenaires dans la lutte contre
17:21les drogues.
17:22Et aujourd'hui, 26 juin 2024, nous sommes en train de commémorer la journée internationale
17:32contre l'abus et le trafic illicite des drogues.
17:37Selon le président de l'ONG Agir pour le Gabon, la toxicomanie est une maladie comme
17:41les autres, mais dont la prise en charge nécessite de la patience et surtout un processus de
17:47sevrage suffisamment rigoureux.
17:49Le docteur Alphonse Louma a précisé que la consommation de la drogue peut également
17:54engendrer des maladies psychiatriques.
17:56Malheureusement, le pays ne disposant que d'une seule et unique structure dédiée aux
18:01maladies mentales et dont l'incapacité de traiter ces derniers.
18:05L'ONG Agir pour le Gabon a depuis 28 ans fait la sensibilisation en luttant contre
18:13la drogue.
18:14Nous avons pensé qu'il faut mettre une structure qui puisse prendre en charge les
18:21patients, les gens malades, parce que la drogue ne se tue pas, elle corrompt, mais lui, la
18:28conséquence est la maladie et la mort.
18:29Et malheureusement, nous avions seulement Mélen, mais Mélen est un centre psychiatrique.
18:36Bien sûr que la consommation de drogue peut provoquer des maladies, ce qu'on appelle
18:45nous les comorbidités psychiatriques.
18:47Prenant la parole, le directeur général des affaires culturelles, Brice Esteban Gemamba,
18:52n'a pas manqué de féliciter le docteur Louma pour les efforts déployés depuis des
18:56années dans la lutte contre les stupéfiants.
18:58Le délégué spécial a décidé d'accompagner Agir pour le Gabon, au nom de la mairie d'Ovendo,
19:08parce que le délégué se dit que pour mieux lutter contre les drogues, ce n'est pas dire
19:15que la boisson est mauvaise, ce n'est pas dire que la cigarette est mauvaise, mais c'est
19:20créer des activités pour les jeunes.
19:22Ainsi, l'avènement du comité pour la transition et la restauration des institutions est assurément
19:28une occasion pour le gouvernement de transition de s'investir dans la lutte contre les drogues.
19:34Le chiffre du jour est 46%, c'est le taux de femmes immigrées célibataires au Gabon,
19:43la source n'est autre que le rapport sur le profit des migrants au Gabon daté de décembre
19:472023.
19:48Le verbatim, le CTRI fait passer le contrôle de notre pétrole par le Gabon de 0,34% à
19:56plus ou moins 25% par le rachat d'Assala, c'est historique.
20:00Le verbatim est de Geoffroy Fomboula, le quatrième vice-président de l'Assemblée nationale.
20:05Ainsi s'achève ce journal, merci pour votre attention et votre fidélité qui ne cesse
20:10de nous honorer.
20:11N'oubliez surtout pas les gestes simples qui sont liker, commenter et partager.
20:15Bonne soirée à vous et bon début de week-end.
20:26Retrouvez GMT-TV sur vos différents réseaux sociaux.