Christian Prouteau, fondateur du GIGN, s’exprime sur les opérations de surveillance face au narcotrafic en France : «Il faut avoir des moyens pour se battre».
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00:00Tout à fait, il y a toutes les équipes de renseignement qui travaillent, parce qu'il faut bien se rendre compte que les moyens qu'il faut pour mener cette guerre à travers des outils techniques, ça coûte beaucoup d'argent.
00:11Donc toutes les brigades ou tous les... Même pour la police, les commissariats ne peuvent pas tous disposer de systèmes pour hacker, par exemple, les balises, les téléphones portables, etc.
00:23Donc les mccatchers, par exemple, tout le monde n'en a pas, Dieu merci, parce que c'est limité au niveau de la sacro-sainte protection des libertés individuelles, ce que l'on peut comprendre,
00:36mais malgré tout, à un moment, il faut avoir des moyens pour se battre, et les unités spéciales, sous couvert d'un officier de police judiciaire, peuvent monter des opérations de renseignement
00:46dans le but d'arriver après avoir amené... Parce que le problème est de pouvoir construire un dossier pour que les arrestations ne tombent pas du jour au lendemain.
00:56Donc il faut pouvoir avoir du renseignement qui soit utilisable, parce que c'est un portant droit, utilisable par le juge.