Club Sport en France - Émission 76 - Le FITDays

  • il y a 2 mois
Le FITDays MGEN est un tour à 6 étapes de Triathlon. Cette 9ème édition se déroulera du 10 au 14 juillet avec le triathlon élite, mais aussi les jeunes, les cadets et même les minimes ! Le CSF, c'est le rendez-vous incontournable de Sport en France, le lieu de passage de tous les athlètes et de découverte de toutes les disciplines.

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00:00...
00:24Salut à toutes et à tous.
00:25Ravie de vous retrouver sur le plateau du club de sport en France,
00:29l'émission de celles et ceux qui font tout simplement le sport
00:32dans notre belle hexagone,
00:34à savoir les fédérations, les athlètes, évidemment.
00:37Et aujourd'hui, les compétitions focus,
00:40cette semaine, sur la nouvelle édition des FIDEZ,
00:44M-G-E-N, une compétition, un circuit à étapes de triathlon,
00:48de découverte aussi.
00:49On parle beaucoup de sport santé à l'occasion de cet événement.
00:53Et on va aborder cet opus qui va nous concerner quasiment tout l'été,
00:57avec en plus une belle diffusion,
00:59deux belles diffusions au pluriel sur sport en France.
01:02On va parler de tout ça, évidemment, autour de ce plateau.
01:06En peloton, oui, ça peut se faire.
01:08En triathlon, avec, en notre compagnie,
01:11la directrice générale de ces FIDEZ M-G-E-N,
01:13Carole Vialla. Bonjour.
01:15Comment allez-vous ?
01:16Prête à lancer ce marathon ?
01:18Oui, on est prêts. On a commencé, d'ailleurs.
01:21Oui, tout à fait.
01:23On en parlera, d'ailleurs, de ses débuts au château de Vincennes.
01:26C'était lundi, pour lancer cette belle opération, encore,
01:30dont vous allez pouvoir nous parler à l'occasion de cette prochaine demi-heure.
01:35Et puis, pour nous parler aussi d'un point de vue compétition, pratique,
01:39on a le plaisir d'accueillir sur ce plateau et à distance
01:42deux triathlètes qui nous font l'honneur d'être avec nous.
01:45D'abord, un junior, Tom Esposito.
01:48Salut, Tom.
01:48Bonjour, ça va ?
01:49La forme ?
01:50Tranquillement.
01:51Oui, je vois qu'on est en mode décontracté,
01:54streetwear, aujourd'hui.
01:56Voilà, donc, on est en début de saison, tranquillement,
01:59avec de belles échéances pour vous, dont on va pouvoir parler,
02:02à commencer par ces rendez-vous feeddays
02:05qui vont aussi concerner Aurélia Boulanger.
02:08Quelques années de plus, seulement,
02:10mais une très belle carrière, déjà, chez les grandes,
02:14pour Aurélia à distance.
02:15Bonjour, Aurélia.
02:17Bonjour.
02:18Vous nous entendez bien ?
02:20Je vous entends très bien, oui.
02:21Formidable. Il en est de même pour nous.
02:23On va donc pouvoir lancer cette émission.
02:25Aurélia, vous êtes une spécialiste de la longue distance.
02:28On n'est pas sur un format longue distance
02:31dans le club sport en France.
02:32On est au niveau sprint,
02:34mais pour parler de belles choses,
02:36malgré tout, à commencer donc par le fait décodage
02:39pour mieux connaître ce circuit
02:42et, évidemment, ces feeddays MGEN.
02:54Déjà, un petit élément de contexte
02:55qui est important à rappeler
02:57si les feeddays font la part belle au triathlon.
02:59Le triathlon est un sport d'enchaînement de disciplines,
03:03pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas ces disciplines.
03:05Natation, cyclisme, course à pied.
03:08Dans cet ordre-là, voilà pour la pratique de cette discipline
03:12qui se décline sous différents formats.
03:13On va pouvoir les détailler,
03:15mais avant cela, les feeddays, qu'est-ce à quoi ?
03:18Carole.
03:20Alors, c'est un tour à étapes en France
03:22qui commence d'abord par les enfants, les tout-petits,
03:25les 5 à 12 ans.
03:27On les initie.
03:28On en prend entre 500 et 800 par jour.
03:32On a commencé devant le château de Vincennes, à Paris.
03:36Oui, lundi 30 mai, oui.
03:37Et on va faire 30 étapes.
03:39On fait découvrir aux enfants cette discipline
03:41qui est simplement magique,
03:44qui est un bon moyen de lutter contre la sédentarité
03:46puisque ça leur donne l'envie de se mettre au sport.
03:49La plupart n'ont jamais fait ça.
03:51Ils découvrent, mais c'est plus ludique
03:53que de faire que de la natation ou que du vélo ou de la course à pied.
03:56On zappe, on change, les gamins d'aujourd'hui aiment bien.
03:58Je dis souvent que c'est un bon petit piège
04:00pour les ramener vers le sport d'endurance et l'activité.
04:04Ils repartent très fiers de ces journées-là.
04:06Elles sont entièrement gratuites.
04:08On prête tout le matériel, on amène des piscines, des vélos,
04:12et on fait essayer le triathlon aux plus jeunes enfants.
04:15Alors, cet axe de lutte contre la sédentarité,
04:18notamment chez les jeunes, on aura l'occasion d'y revenir
04:20si vous le voulez bien, parce que c'est un axe éminemment important
04:23qui va au-delà du sport,
04:25mais qui s'inscrit dans une forme d'éducation
04:27au sport et à l'annonce sédentarité.
04:30Au-delà de cet aspect-là,
04:33Carole, j'aimerais revenir avec vous
04:35sur la genèse de ces Fit Days créés en 1994.
04:38Vous, vous étiez lancée de votre côté sur les France Iron Tour,
04:43donc on a vraiment vécu une connaissance de cette discipline.
04:47Pourquoi ces Fit Days et pourquoi ce lien avec le triathlon ?
04:51D'abord, ça a commencé avec une histoire.
04:54C'était mon stage, j'étais en école de commerce,
04:57et j'ai dû organiser un triathlon.
04:59Et puis très vite, j'ai pris goût, je me suis mise à faire du triathlon,
05:03j'ai monté un club, j'ai lancé le triathlon de l'Alpe d'Huez
05:06parce que je me suis dit que c'était le moyen de montrer
05:08que les triathlètes étaient très forts partout,
05:10et pas moyen, parce qu'en fait,
05:12ils montaient l'Alpe aussi vite que les cyclistes.
05:14Et puis après ça, l'histoire, un soir sous la tour Eiffel,
05:17un soir d'un triathlon de Paris,
05:19j'ai dit, tiens, il faut lancer un Tour de France de triathlon
05:21qui a réuni les meilleures triathlètes du monde.
05:24En 1994, on est vraiment à l'aube de la courte distance,
05:28celle qui est rentrée au JO, des spectacles en ville.
05:31On avait inventé dès 1994 tout ça.
05:34Un tour à étapes, pourquoi ?
05:35Parce que ça permettait une unité de lieu, une unité de temps,
05:38faire connaître les champions, voilà comment l'histoire commence.
05:41Et ça, c'était effectivement en 1994.
05:43– Vous avez réussi, quasiment avec ces 30 ans de recul,
05:48quand on regarde le rétroviseur, à faire de ce rendez-vous
05:50un rendez-vous incontournable, avec deux axes majeurs.
05:53Le premier, vous l'avez suggéré tout à l'heure,
05:56c'est cette promotion du sport, enfants et adultes.
06:00L'idée pour les petits de les faire goûter au sport.
06:05Quels ingrédients pour que ce soit ludique ?
06:09Vous avez dit, on essaye, face à une génération de zappeurs,
06:12de les attirer, mais comment on fait en sorte que ce soit ludique ?
06:14Je pense notamment à ces villages du sport,
06:16vous allez coloniser 30 lieux tout au long de cet été,
06:19comment vous rendez ça sympa ?
06:20– En fait, c'est un village qui leur met un décor de grand,
06:23parce que les enfants aujourd'hui sont aussi dans le visuel,
06:25ils aiment ressembler aux champions.
06:28Donc on leur fait un village comme pour les grands,
06:30un petit mini tour de France,
06:31et on les met en condition de faire un premier triathlon,
06:34avec une piscine bien sûr qu'on amène.
06:37– On voit cette piscine, ça c'était lundi au château de Vincennes.
06:40– Du coup, vraiment, c'est un moyen pour les amener vers ça.
06:45Je pense que c'est trois disciplines de base,
06:48que les enfants connaissent, bien sûr, dans leur vie d'enfant,
06:51mais qui, enchaînées, sont plus ludiques.
06:54Tout naturellement, le triathlon a en lui ça,
06:56et je dis souvent, le triathlon, ce n'est pas trois fois plus,
06:58c'est plutôt trois fois moins.
06:59On répartit la charge sur les trois disciplines,
07:02c'est excellent pour la santé.
07:03Et les enfants adorent, ils adorent beaucoup plus
07:06que si on fait qu'un cross, par exemple.
07:09Quand vous faites du cross, si vous n'êtes pas le plus fort en course à pied,
07:13vous êtes souvent le dernier de la classe, ce n'est pas super sympa.
07:15En triathlon, il y en a des fois un qui est meilleur en natation,
07:18ou meilleur en vélo, et ça nivelle un peu plus,
07:21et les enfants peuvent tous y retrouver une fierté à la fin de cette journée,
07:25et ça déclenche des vrais comportements derrière,
07:28ils se mettent au sport, s'éprouver.
07:29On a fait des études d'impact avec la MGN l'année dernière,
07:32pour savoir si derrière, il y avait une suite,
07:34parce qu'on ne fait pas ça par hasard,
07:35on fait aussi ça en termes de prévention santé par le sport.
07:39C'est quand même le meilleur des médicaments,
07:41il vaut mieux faire du sport que de faire autre chose.
07:43Tom, je vous ai lui esquissé un petit sourire,
07:45a vu des images, je ne sais pas,
07:47c'est une question complètement anonyme.
07:49J'imagine, vous, vous avez eu un profil plus sportif, plus vite.
07:53Vous aviez connaissance de ces villages sport-santé,
07:55avec ces enfants qui débutent très minots, très petits,
07:59la découverte du triathlon, vous trouvez ça comment ?
08:01Je trouve ça assez marrant, oui, effectivement,
08:04comme a dit Carole, c'est un sport où beaucoup d'enfants,
08:09si par exemple, dans un sport unique,
08:11si on n'est pas bon dans ce sport-là, on s'y retrouve moins.
08:14Alors que là, comme il y a trois sports, voire même quatre,
08:16parce que les transitions, c'est aussi...
08:18Il faut être aussi très bon, il faut être aussi organisé, tout ça.
08:21Par exemple, quelqu'un qui va faire une bonne natation,
08:24va quand même être content,
08:25malgré qu'il finisse à la fin de la course.
08:28S'il est sorti quand même premier de l'eau,
08:29mais qui finit dernier de la course, il sera quand même content.
08:31Si quelqu'un sort dernier de l'eau,
08:33mais rattrape tout le monde en vélo, il sera content.
08:36Vous lancez un message à Aurélia, là, peut-être ?
08:38Non, vous ne sortez pas dernier de l'eau, Aurélia, loin de là, évidemment.
08:42Ce n'est pas ce que je voulais dire.
08:43De votre côté, Aurélia,
08:46sur cette dimension sport d'enchaînement de disciplines,
08:51je ne sais pas quand est-ce que vous avez débuté et comment,
08:54mais vous allez pouvoir nous le dire,
08:56mais est-ce qu'on se retrouve face à une peur du vide,
08:59la première fois, justement, la peur de ces trois disciplines
09:02qui peuvent être effrayantes, comment on prend ça ?
09:04À la cool comme Tom, ou est-ce qu'au début,
09:07on se dit « Waouh, ça peut être dur ? »
09:10Oui, c'est vrai que ce qui est frais, c'est de se dire…
09:13Déjà, faire une course juste en courant ou juste en vélo,
09:17ça peut effrayer, mais là, de devoir enchaîner les trois,
09:20souvent, ce qui pose problématique, c'est les enchaînements.
09:24Donc, en fait, chacun le prend vraiment, au début, comme un défi,
09:28déjà, d'enchaîner les trois et de terminer
09:32donc c'est vraiment un super plus pour chacun
09:37que de participer rien qu'à un triathlon.
09:40Il n'y a pas forcément tout de suite cette notion de performance
09:44et c'est ça qu'on aime dans le triathlon.
09:46Alors, ces premiers mots de nos sportifs me permettent d'enchaîner.
09:49Carole, il y a ce volet découverte que vous initiez,
09:54qui est la principale, d'ailleurs, de votre mission,
09:57en tout cas, celle que vous souhaitez, on le sent bien,
09:59mais il y a la partie compète, une partie de gros défis sportifs,
10:02on va le dire, pour vous, en organisation.
10:05Lac du Roi Bon, en Isère, fin juin,
10:08et puis le gros morceau du 10 au 14 juillet dans le Hollande doc,
10:12avec la possibilité de courir cinq triathlons en cinq jours,
10:15du format XS, alors, pour ceux qui ne connaissent pas,
10:19par exemple, c'est 200 m de nage, 7 km de vélo,
10:222 km de course à pied, et puis, après, on décline,
10:25des fois, on double ces distances-là pour passer au format AS, M, L,
10:29et un relais au programme sur ces cinq courses en cinq jours.
10:33C'est un complément à la découverte que de voir ces courses
10:37où l'on peut mixer élite, comme ces deux champions, et découvrant.
10:42Alors, en fait, c'est venu historiquement.
10:44Quand j'ai créé le France Aérantour, ça ne s'adressait qu'aux élites,
10:48et c'était un spectacle,
10:49mais, du coup, on a gardé le lien beaucoup avec les champions,
10:52et on s'est dit, c'est vraiment sympa, pour les jeunes,
10:55pour les amateurs, de pouvoir prendre le départ
10:58à côté de triathlètes de division 1 d'internationaux.
11:01C'est très rare, je crois que c'est quasiment jamais,
11:04maintenant, puisque les formats Coupe du monde, Grand Prix,
11:07ont fait qu'ils ont des courses à eux.
11:10Amateurs, élites, hommes, femmes, jeunes, effectivement, c'est rare.
11:14Ils ont tous, du coup, dit que c'était une magnifique expérience,
11:17ça leur apprend des choses, les élites sont très accessibles.
11:20On a ce côté caravane où toute la grande famille du triathlon
11:23est réunie pendant plusieurs jours,
11:25donc des échanges qui font avancer la discipline.
11:28Bien sûr, on varie les plaisirs,
11:29parce qu'il dit tour à étape, des maillots, comme dans le Tour,
11:32des maillots de leaders, de meilleurs nageurs,
11:35de meilleurs cyclistes, de meilleurs coureurs,
11:37pour reconnaître les leaders dans la course.
11:39Et puis, toutes les distances du triathlon sont traitées,
11:42depuis le XS, effectivement,
11:44mais aussi ce fameux relais mixte qui est au JO désormais,
11:48mais que j'ai organisé en 94, quand même,
11:51bien avant que ça rentre au championnat du monde et au JO,
11:54qui est très spectaculaire, qui permet des stratégies d'équipe,
11:57donc aussi cet esprit d'équipe,
11:59parce qu'on s'inscrit au Fit Days MGEN, soit seul,
12:02mais quand même beaucoup en équipe,
12:04notamment pour les équipes jeunes, élites.
12:06C'est des équipes, deux garçons, une fille, on joue la mixité.
12:09On n'a pas fait deux garçons, deux filles,
12:12parce que c'est compliqué, au cours de cinq jours,
12:14d'avoir un plateau féminin suffisant,
12:16même si la discipline fait tout ce qu'elle peut,
12:19on reste avec une majorité d'hommes.
12:21Mais, bon, donc, des équipes, des esprits d'équipe qui se créent
12:25et toute la grande famille du triathlon qui échange
12:28et qui fait avancer cette discipline grandement.
12:30Le retour d'expérience, Aurélia,
12:32qu'est-ce que ça représente, de courir comme ça,
12:36avec cette mixité et puis ce différentiel de niveau, au départ ?
12:42Qu'est-ce que ça vous fait, vous, en tant qu'athlète de haut niveau ?
12:46Alors, c'est vrai que là,
12:48c'est le premier relais mixte que j'avais fait au Fit Days.
12:53Et ça, j'avais vraiment adoré, si on ne parle vraiment que du relais.
12:58C'était une super expérience
13:00et c'est vraiment transformer un sport
13:07qui est assez individuel en sport d'équipe.
13:10Et pareil sur toute la semaine, le fait d'être en équipe,
13:13d'avoir deux filles, deux hommes,
13:16ça permet vraiment d'essayer de se donner pour l'équipe
13:19et pas seulement que pour soi.
13:21Donc, c'est vraiment un super système.
13:24Et question subsidiaire, Aurélia,
13:26je crois que vous êtes une professionnelle du coaching pour tout niveau.
13:29Cette semaine, justement, de brassage avec tous les niveaux,
13:32vous êtes sollicitée, vous êtes proactive
13:35pour donner quelques tips, quelques conseils à ces néophytes,
13:38ces nouveaux, parce que c'est aussi un mélange de niveaux
13:41et puis un mélange d'expériences.
13:42J'imagine que souhaite Carole, au départ ?
13:46C'est vrai qu'on se pose énormément de questions quand on enchaîne.
13:50Donc, d'avoir le retour d'expérience des autres,
13:54c'est super intéressant.
13:55Moi, c'est vrai que j'avais eu aussi pas mal de questions,
13:57surtout de ceux qui ont moins d'expérience.
14:00Et donc, c'est vraiment super agréable de pouvoir échanger,
14:03notamment avec les jeunes, justement,
14:06qui généralement débutent dans ce sport,
14:11mais qui ont quand même de super qualités.
14:13Donc, parfois, il suffit juste de donner de bons tips
14:16et puis ils peuvent augmenter rapidement leur performance.
14:19Là, on a donné à Tom Esposito des tips.
14:22On vous voit côte à côte.
14:23C'est ça aussi, l'un des bénéfices,
14:26même quand on est entre athlètes de haut niveau,
14:28c'est cette mixité.
14:29Et puis, junior avec les grands,
14:31ça apporte quelque chose de différent
14:34et une vraie plus-value sportive.
14:36C'est les deux, Tom, ces Fit Days ?
14:39C'est différent et c'est la différence qui fait que c'est une plus-value,
14:42parce qu'on apprend énormément des grands noms qui sont à côté.
14:45Par exemple, en D1, ils ont beaucoup de méthodes d'organisation
14:51durant les transitions, de tout ça,
14:52que nous, on apprend beaucoup.
14:53Par exemple, le fait de mettre des élastiques sur les chaussures
14:56pour monter sur le vélo.
14:57Je rappelle que c'est le championnat de France avec les clubs.
14:59Exactement.
15:01Et le fait, par exemple, d'avoir déjà la chaussure droite
15:03pour monter sur le vélo,
15:05ça, je ne savais pas jusqu'à ce que quelqu'un me dise
15:07et que j'apprenne sur le tas, comme on dit.
15:11C'est très enrichissant.
15:13C'est le métier qui rentre.
15:16Ce qui veut dire qu'on ait ces Néo-Zélandais,
15:19ces grands champions français,
15:22cette plus-value, elle est surtout dans le détail.
15:26J'imagine que l'organisation des séances,
15:28vous allez voir ça avec votre club de Versailles, avec votre coach,
15:30mais c'est vraiment s'inspirer de leur science du détail.
15:34C'est un peu plus là-dedans que vous allez chercher l'avantage.
15:36Exactement.
15:37On s'aperçoit qu'il ne faut pas forcément être le meilleur dans le sport,
15:41mais il faut être le plus fin tacticien.
15:43Il faut prendre les...
15:44Comme on dit, à vélo, on roule en peloton, on prend l'aspiration,
15:47il faut prendre les bonnes roues.
15:49En natation, il ne faut pas être devant,
15:51il vaut mieux être derrière pour se faire porter par les vagues.
15:54On s'aperçoit qu'il ne faut pas être le meilleur,
15:56il faut être juste le plus intelligent,
15:58le mieux organisé et le plus méthodique.
16:01Tom, votre discipline phare, sur les trois,
16:03tout à l'heure, vous nous avez dit
16:04qu'on pouvait se refaire la cerise sur une discipline phare.
16:07C'est quoi ? Celle où vous êtes le plus performant
16:09et celle où vous prenez peut-être le moins de plaisir ?
16:11Parce qu'à ce niveau-là, on ne peut pas dire qu'on est mauvais,
16:13on est bons partout,
16:14mais celle où vous prenez le moins de plaisir, c'est laquelle ?
16:16C'est la course à pied.
16:17Ah oui ?
16:18Clairement, oui.
16:20Je viens plus du milieu de la natation,
16:21donc je suis plus porté par l'eau, les chocs, tout ça,
16:24je n'aime pas trop, donc la course à pied, oui.
16:26Clairement, pas trop mon truc.
16:28Et la natation, j'en déduis...
16:29La natation, exactement.
16:30Le plus fun.
16:31Le plus fun.
16:32Il faut sortir de l'eau en premier, quoi,
16:34pour éviter les courses en drift et en peloton.
16:38Et de votre côté, Aurélia,
16:39on va faire le tour de table complet, quand même.
16:42C'est bien, on va se compléter avec Tom,
16:44parce que moi, c'est un peu l'inverse.
16:45Ma spécialité n'est pas du tout la natation.
16:50Je me suis mise à la natation pour faire du triathlon.
16:54Après, ce que je préfère, c'est le vélo et la course à pied.
16:57Et je pense que ma spécialité est plus le vélo, quand même.
17:00Oui, et effectivement, avec le fait de courir
17:03et d'évoluer sous le Mistral, très souvent.
17:06Je crois que c'est votre actualité du moment, d'ailleurs.
17:09Aurélia, ça forge les cuisses, on vous voit, d'ailleurs,
17:12sur le vélo.
17:14Petite partie, d'ailleurs, un petit peu plus personnelle
17:16pour apprendre à vous connaître
17:18et comme quoi, on peut progresser très vite.
17:19Je crois que vous êtes arrivée sur le tard,
17:21sur le triathlon, Aurélia, vous qui êtes, quand même,
17:24championne de France, longue distance.
17:26Donc, c'est quand même une énorme progression dans un temps court,
17:30parce que je crois que vous avez débuté en 2017, c'est ça ?
17:34Exactement, c'est ça.
17:35J'ai commencé il y a cinq ans, en 2017.
17:38Donc, j'avais, à ce moment-là, 20 ans.
17:42Puis, du coup, la marge de progression était assez grande.
17:45En deux ans, j'ai pu atterrir au championnat de France
17:49sur le podium en 2019.
17:54Et quelques semaines avant ça,
17:56j'ai participé à ma première saison aux Fit Days,
18:01sur laquelle j'avais fait le M,
18:06le samedi, que j'avais remporté.
18:10Et en fait, à la fin, à l'arrivée,
18:13le speaker me dit que si demain je reviens, je gagne.
18:17Donc, à ce moment-là, j'avais hésité,
18:20mais c'est là que j'ai découvert qu'il y avait plein de monde, en fait,
18:22qui faisait des enchaînements,
18:25qui avaient déjà été faits toute la semaine.
18:27Et moi, je me dis, peut-être, pourquoi pas ?
18:30Et je m'étais lancée sur le L, que j'avais remporté aussi.
18:34L, c'est 3 km de natation, 78 km de vélo
18:37et 19 km de course à pied.
18:39Voilà, pour les Béotiens, ceux qui découvriraient,
18:42on est déjà sur des distances costaudes.
18:45C'est ça.
18:46Et donc, ça, c'était quelques semaines avant les France de 2019.
18:51Et donc, depuis, voilà, j'ai continué le triathlon
18:56et maintenant, je continue de progresser.
18:58La marge de progression est encore grande.
19:00Donc, j'espère que ça va payer,
19:04notamment sur les prochains Feed Days.
19:06Eh bien oui, on verra ça.
19:08On va en reparler, évidemment.
19:09Vous parlez des France, ce sera votre actualité très, très prochaine
19:13au cœur de ces Feed Days.
19:15D'ailleurs, Carole, la relation avec la Fédération française de triathlon,
19:19j'imagine que dans ce contexte de promotion qui est le vôtre,
19:22ça doit bien se passer, non ?
19:23Oui, ça se passe bien.
19:25En plus, on a une autre casquette.
19:26Maintenant, on est élus aussi à la Ligue Auvergne-Renalde de triathlon.
19:30Donc, on gère ça.
19:31On a d'ailleurs fait un challenge pour les jeunes sélectifs
19:35très, très spectaculaire, où on a voulu mettre en avant les jeunes.
19:38Et c'est passé sur Sport en France, vendredi.
19:41Et en fait, ça se passe bien.
19:44On a apporté beaucoup, je pense, quand même.
19:46On a amené du marketing, on a amené du spectacle.
19:49La science de l'organisation, aussi, je dirais, si je peux me permettre.
19:51On a organisé plus d'800 triathlons en France,
19:54et je fais encore du triathlon.
19:56Pas au niveau d'Aurélia et de Tom, mais je continue d'en faire,
20:00parce que je trouve que pour rester en bonne santé, c'est très bon,
20:03c'est très bien.
20:04Moi, j'étais nageuse, donc je suis un peu comme Tom.
20:07C'est plus facile pour moi, la natation.
20:09Mais après, je trouve qu'il faut dire aux gens,
20:13aux communs des mortels,
20:15que même si on n'est pas un champion,
20:17le triathlon, c'est une façon de rester en forme
20:20qui est vraiment sympathique, où on va varier.
20:23Un jour, on va nager, un jour, on va pédaler, un jour, on va courir.
20:25On est peut-être bien moins bon qu'eux en transition.
20:28Parfois, on se recoiffe.
20:30Rires
20:31Mais bon, c'est pas grave.
20:33L'essentiel, c'est d'aller au bout.
20:34Et c'est beaucoup moins traumatisant,
20:36parce qu'en fait, finalement, il y a deux sports portés,
20:39nager et pédaler.
20:40Et finalement, sur un triathlon M, la distance olympique,
20:44on a 10 km à la fin.
20:4610 km de course à pied, ça passe, on se fait pas mal.
20:49Et donc, pour rester en bonne santé,
20:51c'est une très belle discipline.
20:52Alors, nous, avec la FEDE, bien sûr que ça se passe bien.
20:55On aide à promouvoir,
20:57on aide à ce que les clubs remplissent
20:59leurs écoles de triathlon.
21:00– Vous me tendez une perche que je saisis
21:02sur cette lutte contre la sédentarité.
21:05C'était une envie personnelle, au départ, de votre part, Carole,
21:10de faire en sorte qu'on ait un étendard
21:13et qu'on dise, voilà, le triathlon,
21:15au même titre que d'autres sports,
21:16mais là, en l'occurrence, le triathlon doit permettre aujourd'hui
21:19d'être une prévention aux maladies de cette nouvelle génération.
21:24– Oui, oui, c'était vraiment un souhait personnel
21:27quand j'ai choisi de faire ça.
21:29J'avais remarqué que les petits aimaient bien,
21:31parce que je les avais mis en levée de rideau
21:33de mes courses de champions, du France Iron Tour, voilà.
21:36Et j'avais vu qu'ils aimaient bien ça.
21:38Donc, je me suis dit, tiens, c'est peut-être un moyen
21:40d'intéresser les enfants à se remettre au sport.
21:42On n'est plus comme nous, on était…
21:44Moi, quand je faisais de la natation, beaucoup,
21:46on nous disait, les parents nous disaient,
21:47allez, vous allez nager, hop, on vous mettait un petit coup de pied
21:50dans les fesses, vous allez y nager, et puis…
21:51– Et ça suffisait, oui, à motiver.
21:53– Aujourd'hui, il faut essayer de les séduire.
21:55Ils sont très à peur, ils aiment bien changer,
21:57et il faut les séduire pour les ramener vers le sport.
22:00Les enlever un peu des écrans, parce que, de toute façon, c'est prouvé.
22:03Si on reste assis, la machine humaine n'est pas prévue pour rester assise,
22:07on va forcément avoir des problèmes, d'ailleurs, de sédentarité,
22:10de surpoids, de cardio-resculaires, etc.
22:13Donc, il faut absolument leur donner le goût.
22:15Et les enfants, quand on les amène à essayer, ils aiment bien, après.
22:18Donc, ça, c'est un bon moyen.
22:20Maintenant, moi, c'était vraiment aussi une hygiène de vie.
22:23Il y a des ateliers éducatifs sur le feeddays MGM,
22:26on n'est pas que sur l'activité physique,
22:29on est aussi sur le mieux manger, le mieux collecter.
22:31C'est vraiment une philosophie de vie que j'ai suivie tout au long de ma vie,
22:35en tout cas, et je pense que ça m'a servi pour être, aujourd'hui,
22:38encore assez en forme pour faire, à bientôt 60 ans, des triathlons, etc.
22:43Donc, je pense que c'est vraiment un souhait.
22:47Et quand j'ai choisi mon partenaire, je l'ai choisi pour ça.
22:50C'est-à-dire que je voulais un partenaire qui ne soit pas commercial,
22:52qui soit là pour éduquer avec moi les petits.
22:56C'est la mutuelle de l'éducation nationale.
22:58C'est des militants engagés, bénévoles,
23:00qui viennent aussi compléter le discours sur les ateliers éducatifs.
23:04Donc, ils sont des enseignants,
23:05donc, forcément, avec un discours très pédagogue.
23:09Et c'était le bon partenaire.
23:11Donc, c'est vraiment un choix et ce n'est pas un hasard.
23:15– Aurélia, quand on est sportif de haut niveau,
23:17je parle peut-être aussi à la coach,
23:19est-ce qu'il est facile pour le grand public de véhiculer
23:23et de montrer au grand public qu'il est possible de bien manger,
23:29de faire du sport de manière cohérente sans atteindre vos intensités de sport,
23:34et de voir des progrès ?
23:36Est-ce qu'on ne vous regarde pas en vous disant
23:39« Oui, mais elle, elle est sportive de haut niveau, c'est facile pour elle » ?
23:41On arrive à faire passer ces messages d'une pratique en douceur ?
23:50– C'est vrai qu'en fait, dès qu'on fait du tréaclon
23:55et qu'on veut après atteindre un certain niveau,
23:58on passe par l'alimentation, ça devient un mode de vie en fait.
24:06Mais je pense qu'on peut aussi faire passer le message
24:10de vraiment le sport pour le bien-être.
24:13Et ça fait partie, en fait, quand on a envie de se mettre au tréaclon,
24:20forcément, on a envie après d'essayer de bien manger
24:23pour être plus performant, pour arriver en forme.
24:28Donc, je ne sais pas si j'ai répondu à la question.
24:33– Si, on entend ce message à faire passer la facilité
24:37quand on commence finalement à entretenir ça avec une bonne hygiène de vie
24:41qui est assez grisante pour garder un bon niveau.
24:44Pas de coca, Tom, du coup ?
24:46– Si, de temps en temps quand même.
24:48– La question piège, le visage qui perd.
24:52– Non, on se fait des petits plaisirs de temps en temps, quand même, oui.
24:56– Oui, il faut, on ne va pas se priver.
24:59– Deuxième meilleure jeune l'an dernier, si je ne m'abuse.
25:02L'objectif est d'être le meilleur cette année ?
25:05– Exactement, l'année dernière,
25:08j'ai opté pour une stratégie un peu différente.
25:11J'avais essayé d'avoir la trifonction de meilleur direct.
25:16Le truc, c'est que du coup, la première étape, j'ai été vite
25:21et la deuxième, j'étais moins vite et la troisième, j'étais moins vite
25:23et du coup, après, j'étais fatigué et du coup…
25:25– D'accord, donc on sera dans une stratégie différente cette année ?
25:27– Voilà, exactement, la méthode aura changé.
25:29– Pour mieux finir, donc ça veut dire que la préparation est un peu différée ?
25:32– Oui, exactement.
25:33– D'accord, très bien, on suivra ça de près.
25:36Aurélia, ambition au top aussi, j'imagine, pour ces Fit Days ?
25:41– Championne de France ?
25:43– Oui, en tant que championne de France, il va falloir quand même assurer, quoi.
25:46Pression.
25:47– Ah, il y a la pression du titre.
25:50– Donc, moi, j'avais participé au challenge dont parlait Tom la dernière fois
25:56et cette année, je ne participerai qu'au triathlon,
26:00le long de distance, pour les championnats de France.
26:03Donc, ce sera une préparation un peu différente aussi.
26:07– Très bien, formidable.
26:08Mais on note l'ambition, surtout, pour ce triathlon long de distance.
26:12Vous vouliez ajouter quelque chose, Carole ?
26:13– Oui, je pense qu'il y a beaucoup d'athlètes de Division 1
26:16qui vont être engagés dans la compétition des cinq jours
26:18et qui, du coup, seront au départ de ce championnat de France long de distance L.
26:23– Que vous organisez.
26:24– Que l'on organise, puisque la cinquième étape des Fit Days MGM
26:26est aussi le championnat de France L.
26:28Aurélia, elle a choisi de faire que le L, je lui souhaite que ce soit bien.
26:33Mais il y a aussi, au cours du passé, l'enchaînement a montré
26:39que des athlètes qui gèrent bien l'enchaînement
26:41sont parfois, le cinquième jour, très très forts.
26:44Et donc, pour moi, les paris sont lancés sur des athlètes de Division 1
26:48qui vont rencontrer, justement, les athlètes du long de distance.
26:51Peut-être une des premières fois, parce que souvent,
26:55le championnat long de distance, les athlètes de D1 n'y vont pas.
26:58Et là, pour finir, ils vont être là.
27:00Et à mon avis, c'est assez intéressant et les paris peuvent commencer à être lancés.
27:05Et je pense que ça fera un beau rendez-vous sportif pour la fédération
27:09d'avoir sur son championnat L, aussi, ces athlètes de Division 1.
27:13Le calendrier s'y prête aussi, cette année.
27:16Peu de rendez-vous de Division 1 sur le mois de juillet-août.
27:20Donc, ils vont pouvoir se permettre de faire ça.
27:23Pour les gens, il faut savoir que le distance L, là,
27:26des championnats de France et du monde, ce n'est pas l'Ironman.
27:29On reste raisonnable.
27:31On est 3 km de natation, 80 en vélo, 20 en courant.
27:35C'est la distance, le double de l'Olympique.
27:37Et on reste encore sur des distances
27:40qui sont accessibles pour les gens de Division 1.
27:43L'Ironman, c'est vraiment autre chose.
27:45C'est une philosophie d'entraînement.
27:47Mais là, les paris peuvent être lancés, je pense.
27:50Très bien, sur la résistance des membres de l'AD1,
27:54sur la longueur de ce rendez-vous qu'on rappelle,
27:57du 10 au 14 juillet, au Languedoc.
27:59Donc, avec, avec, résumé,
28:02à vivre sur Sport en France.
28:03On n'oublie pas ce rendez-vous et ce partenariat
28:06avec les Fides MGEN. Vous en étiez la représentante.
28:09On vous remercie de nous avoir accompagnés.
28:12Tom, Aurélia, on croise les doigts
28:14pour vos performances sur ces Fides,
28:16sur vos Frances respectives.
28:18Oui, les joueurs, merci d'avaliser Aurélia.
28:22Et bonne fin de préparation à vous deux.
28:25Merci de nous avoir accompagnés.
28:26Merci à vous aussi, évidemment, de nous être fidèles.
28:30Le club revient jeudi prochain, évidemment,
28:33pour un nouvel opus.
28:35Merci à Pierre, à Julien.
28:38En régie, J'oublie du monde, évidemment, à May.
28:41Et évidemment, Sylvie, au maquillage,
28:43pour cette émission, comme aussi à La Vision.
28:47Merci d'avoir été avec nous aussi pour préparer en coulisses
28:51et cette retransmission.
28:53A jeudi prochain, donc, pour un nouvel épisode du Club. Bye-bye.

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