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Transcription
00:00Les iraniens ont voté pour élire le successeur du président ultraconservateur Ebrahim Raisi, mort lors d'un accident d'un hélicoptère.
00:08Le candidat réformateur Massoud Pezeshkian et l'ultraconservateur Saïd Jalili sont qualifiés pour le second tour de la présidentielle.
00:17Il aura lieu le 5 juillet prochain. La participation est plutôt faible malgré les appels lancés par le pouvoir.
00:23Nous sommes en ligne avec notre envoyé spécial Karim Yahyaoui à Téhéran. On connaît les premiers résultats.
00:31On connaît les premiers résultats et finalement c'est assez serré entre le candidat qui porte les couleurs des réformateurs et l'ultraconservateur Jalili.
00:40Un peu plus de 10 millions de voix pour Massoud Pezeshkian contre un peu moins de 10 millions pour Jalili.
00:47Il y avait un troisième candidat Mohamed Barguer-Ralibaf qui lui est loin derrière finalement son profil de conservateur modéré entre guillemets.
00:58Un fait que les électeurs qui ont choisi de se déplacer ont décidé de voter plutôt pour un réformateur ou alors à l'opposé quelqu'un qui a une posture d'ultraconservateur.
01:10Les deux hommes vont s'affronter dans un second tour et c'est vrai que peu de gens imaginaient il y a un peu plus d'un mois que Massoud Pezeshkian puisse véritablement s'imposer et aller affronter Saïd Jalili.
01:26Massoud Pezeshkian, certains imaginaient qu'il était simplement là pour donner l'impression d'une pluralité.
01:32Mais petit à petit, au fur et à mesure des sondages, il s'est imposé comme celui qui était en capacité de l'emporter.
01:40Il a été ministre de la Santé sous Khatami entre 2001 et 2005 et lui envisage ou en tout cas espère relancer des négociations sur le nucléaire iranien.
01:52Il a été soutenu par des réformateurs comme Rouhani. On l'a vu aussi se rapprocher de Javad Zarif, l'ancien ministre des Affaires étrangères.
02:01A l'opposé, Jalili, lui, est un dur, voire un extrêmement dur. C'est un ancien négociateur sur le nucléaire iranien en 2007 et il incarne clairement une ligne plutôt de confrontation.
02:14Il a eu cette phrase notamment, la négociation n'est pas le seul moyen, il faut pousser l'ennemi à supplier.
02:20Donc deux hommes qui se présenteront aux électeurs avec deux postures très différentes, plutôt une posture de dialogue d'un côté, plutôt une posture de confrontation de l'autre.
02:30La participation a été faible, peut-être de l'ordre de ce qu'elle a été il y a trois mois au moment des élections législatives qui ont consacré la domination des conservateurs sur le Majlis, le parlement iranien.
02:43Mais peut-être qu'elle sera un petit peu plus élevée lors du second tour, puisqu'on a le sentiment que deux projets s'affrontent, même si en réalité l'essentiel du pouvoir reste entre les mains du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.
02:56Merci beaucoup Karim Yahyaoui pour votre analyse.

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