Les Micros d'or - Cérémonie 2023, l'émission

  • il y a 3 mois
Comme chaque année, Sport en France vous propose l'émission des Micros d'or, avant la 37e cérémonie qui se déroulera le mercredi 20 décembre, en direct sur les antennes de la chaîne. L'occasion de revenir sur les nouveautés de cette édition qui sera de retour à Chamonix, et de présenter deux sujets en compétition dans les catégories « Digital » et « Prix du Public ».

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00:00Bonjour à tous et bienvenue dans cette émission traditionnelle de Sport en France, la fameuse
00:15présentation des micro-odeurs 2023. Vous notez tout de suite que ces micro-odeurs seront diffusés
00:21en direct le mercredi 20 décembre sur Sport en France. C'est un très joli rendez-vous qu'il
00:27ne faut pas manquer avec bien sûr, vous le savez, les meilleurs reportages, le travail des
00:31journalistes qui est salué mais aussi la présence de très très grands champions. Pour en parler je
00:35reçois Jean-Marc Michel, le président d'honneur de l'UJSF. On disait l'USJSF à l'époque. Et là
00:42c'est l'union des journalistes sportifs de France. Avec nous également Karina Maidrou,
00:47vous êtes présidence de Cali & Co. Vous nous expliquerez ce que vous faites et pourquoi.
00:51Vous êtes devenue partenaire et quel partenaire donc des micro-odeurs. Et puis nous avons la
00:56chance d'avoir également celui qui va vous recevoir, Jean-Marc, vous et toutes vos équipes,
00:59c'est le maire de Chamonix, Eric Fournier, puisque cette année c'est le retour à Chamonix. Quand je
01:04vois votre sourire, j'ai l'impression que ça vous fait plaisir. On en parle dans quelques instants.
01:09Jean-Marc, tout d'abord on va rappeler que depuis 1987, c'est pas hier, les micro-odeurs sont
01:17organisés par l'union des journalistes sportifs de France et ça récompense tout simplement les
01:22meilleurs reportages audiovisuels de l'année. Alors vous étiez peut-être avec nous il y a
01:27quelques jours, nous avons présenté ce que vous remettez également, ce sont les meilleurs livres
01:32de l'année. Donc nous avons reçu les auteurs et c'était une émission passionnante. Cette fois-ci,
01:38nous nous intéressons aux reportages audiovisuels puisque c'est le principe des micro-odeurs.
01:43Alors première chose tout d'abord, Jean-Marc Michel, cap sur Chamonix pour cette 37e édition.
01:49Pourquoi ce choix ? Est-ce que c'est bientôt le centenaire des JO à Chamonix en 1924 ?
01:56Oui, parce que tout le monde parle de Paris. Mais avant Paris, en février 1924, il y a eu des
02:02épreuves, les premières épreuves hivernales à Chamonix. C'est une chose dont on parle peu,
02:07en effet vous avez raison. Oui, les médias sont polarisés sur Paris et pourtant Chamonix,
02:12c'est la capitale des Alpes. Nous avons déjà passé trois ans en compagnie d'Éric Fournier,
02:19le maire de Chamonix, qui nous fait la gentillesse de nous accueillir à nouveau. Et on est en prélude
02:24au centenaire des jeux d'hiver. Alors la dernière fois que vous étiez à Chamonix, c'était en 2017.
02:32Juste une petite explication. D'abord, est-ce que pour vous, parce qu'organiser quelque chose de
02:37cette taille-là, c'est vraiment un gros défi. Est-ce qu'au niveau de la logistique, au niveau
02:42du transport, etc. c'est plus simple à Chamonix ou au contraire c'est plus compliqué ? Non,
02:46Chamonix c'est assez simple parce qu'il y a l'autoroute blanche qui arrive directement à
02:50Chamonix. Et puis il y a des infrastructures assez importantes et utilisables assez facilement.
02:59Alors Éric Fournier, je le disais, est avec nous. Bonjour à nouveau. Donc quatrième point de
03:04l'histoire, la dernière fois c'était en 2017. Vous aviez reçu les micro dehors. Alors d'abord,
03:09première question qui intéresse qui y seront. Les pistes seront ouvertes le 20 décembre, je présume.
03:14Alors là, assurément, on a une quantité de neige qui est tombée ces derniers jours qui est
03:20assez somptueuse. Il y avait hier moyen de faire les premiers virages dans la poudreuse. C'était
03:25juste génial. Donc on vous attend avec beaucoup d'impatience. On est très heureux de vous retrouver
03:30pour cette nouvelle édition des micro dehors, d'honorer la profession, les journalistes sportifs
03:36parce que finalement à Chamonix, ils sont un peu chez eux. Et puis quand j'entends le président
03:41en parler, je me dis que c'est peut-être le prochain maire de Chamonix parce qu'il en parle
03:44vraiment très bien. Ah bon ? C'est un message ? Alors, Monsieur le maire, on a fouillé dans nos
03:56archives et lors de la dernière cérémonie, c'était en 2017, la cérémonie des micro dehors à Chamonix,
04:01vous aviez proposé, c'était Denis Masséglia, à l'époque qui était le patron du comité olympique,
04:06vous avez fait un clin d'œil sur la possibilité d'organiser les épreuves d'escalade à Chamonix.
04:12Oui, effectivement, ça aurait été un énorme plaisir dans le cadre de l'Olympiade de Paris
04:21de continuer à associer Chamonix et Paris parce que ce qu'a dit à l'instant le président,
04:29c'est vrai que Chamonix est passé un tout petit peu avant Paris en 1924 et on était directement
04:34associés, c'était l'Olympiade de Paris et dans le cadre de l'Olympiade de Paris, il y avait des
04:38épreuves de sport d'hiver à Chamonix et c'est vrai que ce clin d'œil aurait été juste magique,
04:46un peu comme il se fait avec le surf à Tahiti, de faire un bout d'escalade à Chamonix. Alors,
04:52ça n'a pas pu se faire même si on est tous dans l'attente de ce qui va se passer à Paris et on
04:59espère vivement que cette année 2024 sera l'occasion à la fois de célébrer le centenaire
05:05des Jeux mais aussi de montrer la manière dont un territoire de montagne se projette pour la
05:12suite pour à la fois un sport et un tourisme durable. On a la chance d'avoir beaucoup de
05:18sports d'houte d'or variés à Chamonix. Alors évidemment tout d'abord tout ce qui a trait
05:23au ski et à la montagne mais aussi tout ce qui concerne l'houte d'or avec l'essor considérable
05:28ces dernières années de l'ultra-trail, de différentes disciplines et c'est vrai qu'à la
05:34fois accueillir les journalistes et tout l'ensemble des professionnels sur ce sujet juste avant les
05:39Jeux c'est un grand honneur et on tâchera de leur faire découvrir les différentes facettes
05:44de notre territoire. Paris-Chamonix 2024 ça n'a pas pu se faire mais on reste à disposition pour
05:51tous les grands événements qui peuvent se passer évidemment avec cette optique de durabilité.
05:56Parlons-en des événements à venir, Chamonix a une réputation internationale très ancrée mais
06:01l'annonce qui a été faite il y a quelques jours sauf énorme cataclysme les Jeux d'hiver 2030
06:07auront lieu en France et dans les Alpes donc vous êtes concerné directement et je pense que c'est
06:13une très très bonne nouvelle pour vous même si vous avez raté le coche 2024 vous allez vous
06:17rattraper en 2030 quand Jean-Marc Coutrelle sera maire de Chamonix. Voilà c'est ça, on est tous
06:24extrêmement en attente de Jeux Olympiques nouvelle génération, des Jeux Olympiques qui puissent
06:33combiner à la fois la ferveur qui est toujours au rendez-vous de ce rendez-vous mondial de cette
06:40immense célébration du sport mais aussi ce qui peut se passer en matière de durabilité et
06:47finalement je crois que 2030 ça sera vraiment l'enjeu c'est de faire les premiers Jeux d'hiver
06:52durables et véritablement sur la base des infrastructures existantes. Alors nos Alpes
06:57françaises recèlent des pépites, des merveilles en la matière, des équipements qui déjà ont prouvé
07:03leur pertinence par l'accueil de très grands événements et évidemment je crois qu'on sera
07:07tous très attentifs à la manière dont le dialogue entre le CIO et puis les équipes de
07:13candidatures pourra s'organiser pour faire les plus belles épreuves dans le sens effectivement à
07:18la fois de l'environnement et du sport. Merci Eric Fournier, je pense que vous prenez le problème par
07:23le bon bout, enfin le problème, le sujet on va dire par le bon bout parce qu'on a déjà entendu
07:27quelques critiques disant que si c'est avec de la neige artificielle on va encore continuer à
07:32polluer. Je pense que vous prenez le problème par le bon bout et cette approche des stations de ski
07:38qui aujourd'hui ont autant à parler en hiver qu'en été, je crois que ce sera la bonne et que ça
07:43permettra à certaines langues de se taire et de vivre sereinement et dignement ces belles
07:49occasions de mettre en avant les belles infrastructures et les belles régions de notre
07:54pays. Merci, on vous laisse à vos occupations Eric Fournier, on vous donne rendez-vous donc pour les
07:58Microd'Or dans quelques jours à Chamonix. Au niveau des nouveautés Jean-Marc Michel, on a vu
08:04qu'il y avait un nouveau lieu, un nouveau site avec Chamonix, on l'a vu avec le maire Eric Fournier,
08:08il y a également une nouveauté du côté des partenaires, ce qui explique la présence de la
08:15personne qui est en face de vous, que j'ai présentée il y a quelques instants, Kayina Medroub, qui va
08:18nous dire ce qu'elle faisait, ce qu'elle fait exactement. Et puis surtout, peut-être elle vous
08:22le dira pas, c'est qu'elle est l'initiatrice du Pâquesport et ça c'est très important, elle va
08:28vous en dire deux mots. D'accord, un mot Jean-Marc, comment ça se fait une rencontre comme ça, c'est
08:32vous qui démarchez, c'est vous rencontrez par hasard, comment ça se fait ce genre de mariage
08:38? Eh bien l'ami d'une amie, c'est assez simple. C'est le résumé de la vie. Encore une fois Patrick,
08:44les microdores depuis 36 ans, ils existent par notre relationnel, c'est tout. On n'est pas des
08:52commerciaux, on ne fait pas de business, il n'y a pas de bénéfice à la sortie de l'opération et
08:57on essaie surtout chaque année de pouvoir monter quelque chose qui tienne debout. On a des partenaires
09:04que vous connaissez bien, Coca-Cola, Sodexo, la Maïf et tant d'autres, je ne peux pas les citer
09:11tous, mais ils nous suivent depuis des années et des années. Mais il est toujours bon d'ouvrir la
09:17porte à de nouveaux partenaires parce que chacun nous apporte ses idées. Je vous parlerai de celle
09:22de la Maïf dans quelques instants. Alors Karina Medroub, présidente de Kali & Co, racontez-moi.
09:30Kali & Co, c'est un bureau d'études que j'ai créé en 2019. Son objectif principal est de rendre la
09:37rénovation énergétique accessible à tous et pour ce faire, on finance des travaux de
09:43rénovation énergétique. Donc c'est notre métier aujourd'hui et on a créé un pack sport. Le pack
09:49sport, c'est un espèce de cercle vertueux. L'idée c'est de dire aux clubs sportifs,
09:58aujourd'hui vous avez des besoins, des besoins que vous connaissez, des besoins que vous ne
10:03connaissez pas. Dans les besoins que vous connaissez, vous avez un besoin financier pour
10:07pouvoir financer votre projet sportif. Mais dans les besoins que vous ne connaissez pas,
10:11vous avez aussi des besoins d'économie d'énergie. Vous les connaissez ou pas. Vous avez aussi des
10:15besoins d'économie d'énergie. Dans ce cadre-là, nous ce qu'on vous propose, c'est de venir financer
10:20tout ou partie de vos travaux d'économie d'énergie sur vos infrastructures sportives,
10:24qu'elles soient à vous ou pas. Parce que beaucoup d'infrastructures sportives appartiennent
10:28aux collectivités. Donc on travaille aussi avec les collectivités. Et dans ce cadre-là,
10:32on va donc venir vous permettre de faire des économies d'énergie. Chaque euro qui n'est pas
10:37donné à un fournisseur d'énergie, c'est un euro qui est destiné au projet sportif. Et au-delà de
10:43ça, parce que nous on a une sensibilité particulière pour le sport et pour le sport
10:48de province en particulier, on va reverser une partie de notre bénéfice pour financer le projet
10:57sportif. Comment vous financez-vous votre action ? C'est le club, c'est la collectivité qui va
11:01reverser une partie de l'économie ? Pas du tout. Alors en fait, nous on est financés par les
11:06fournisseurs d'énergie. Il faut savoir que les fournisseurs d'énergie ont une obligation et
11:10cette obligation c'est de faire réaliser des économies d'énergie. C'est le seul métier où
11:14on paye quelqu'un pour gagner moins, c'est ça ? Exactement, c'est exactement ça. On a moins de revenus, c'est
11:19magnifique. C'est exactement ça et en fait, le propre de Kelly & Co, c'est d'aller pour le compte de plusieurs
11:23fournisseurs d'énergie, chercher des gisements d'économies d'énergie, accompagner les bénéficiaires
11:28pour qu'ils puissent réaliser leurs travaux et les financer. Bravo, bravo et en tout cas on vous
11:33retrouvera donc à Chamonix dans quelques jours pour votre première présence, c'est la première
11:38fois. Tout à fait. Ça s'imposait, le Pâquesport, notamment sur le Red Sar où ça a super bien
11:44fonctionné. Je suis très heureux de les accueillir. Et on pourra faire un peu d'économies d'énergie
11:51à Chamonix par la même occasion peut-être. Mais c'est une édition, comme par hasard, très responsable
11:56sur le plan écologique cette année parce que j'ai un autre partenaire, la Maïf pour ne pas le nommer,
12:01qui nous a donné l'idée d'organiser une randonnée vers la mer de glace. Donc vous me voyez arriver
12:08sans les skis mais avec de gros sabots. Et l'idée c'est de dire le réchauffement climatique, maintenant
12:18les effets on les connaît. Jusqu'où ça peut aller ? Donc un glaciologue, des explorateurs vont
12:24accompagner cette randonnée en expliquant et en montrant les effets sur la mer de glace.
12:31Passionnant. Alors je vais rappeler quand même qu'il y a beaucoup de catégories. Kalienko est
12:37parrain de la catégorie digitale. Je vais vous parler maintenant des autres catégories.
12:41C'est la catégorie moderne, ça s'imposait. Bien sûr. Alors il y a autrement, radio, classique, JT,
12:45on dit sport paralympique, magazine TV, digital je l'ai dit, sport planète, promotion UGSF,
12:52ça c'est pour les écoles, c'est ça les écoles de journalisme, prix spécial de jury,
12:55il en faut toujours un, le coup de coeur, prix du public, Coca-Cola, prix de Chamonix Mont-Blanc.
13:00Le prix de Chamonix c'est le prix global ? C'est un prix sur des remportages écolo et de montagne.
13:06D'accord. Et donc c'est Éric Fournier le maire de Chamonix qui a souhaité qu'il y ait un prix
13:16de sa commune et on l'a fait bien volontiers donc tous les Savoyards peuvent voter à partir de
13:23demain. Très bien. Ils ont cinq reportages et c'est à eux de choisir le reportage qui gagnera.
13:28On va dire quand même que chaque vainqueur remporte un prix de 3000 euros, on va dire
13:33également que ça fait 25 000 euros de dotation donc c'est quand même motivant on va dire et
13:37cette année nous avons comme chaque année un jury de gala présidé notamment par Alexis
13:42Anquincan, champion paralympique de paratriathlon, très très beau champion. On se connaît Patrick,
13:47moi j'aime bien les contrepieds, tout le monde comme je le disais tout à l'heure parle de Paris,
13:54des Jeux Olympiques, il y a des athlètes qui pourraient mériter 100 fois d'être président
14:00et bien moi j'ai voulu mettre un coup de projecteur sur le handisport et le paralympique. C'est une
14:07bonne initiative. Je pense qu'Alexis Anquincan ça peut être l'une des stars de septembre
14:13prochain à Paris et puis je voudrais surtout que le public comprenne que ces Jeux Paralympiques
14:20ont autant de valeur que les Jeux Olympiques et qu'ils méritent à la fois du public et de
14:27l'attention. J'aime beaucoup maintenant quand on dit plus JO, on dit les JOP, Jeux Olympiques et Paralympiques.
14:33Pendant que le président s'exprimait, vous avez vu la liste des membres du jury s'afficher
14:39donc juste à côté de moi sur votre écran. Avec toujours le même principe, c'est à dire qu'il y a
14:45des leaders, des grands champions et toujours des athlètes représentant des disciplines moins
14:52médiatisées. Je veux toujours qu'il y ait ce mix depuis le départ pour que tout le monde puisse
14:58profiter. Les microdoses ça doit être la convivialité mais c'est aussi un rapprochement
15:04qui doit servir pendant les mois et les années qui suivent. Alors il y a un membre du jury
15:10qui a attiré notre attention évidemment, c'est Tiffany Huot-Marchand. Alors Tiffany c'est une
15:15patineuse de vitesse qui est spécialisée dans le short track donc grande championne. Elle a été
15:21victime d'un terrible accident en octobre 2022, fracture des cervicales, la moelle épinière avait
15:27été touchée aussi. On lui a dit qu'elle ne remarcherait jamais. On l'a dit il y a quelques jours.
15:32Elle a su ça il y a 15 jours. Elle a eu l'espoir. Elle marche à nouveau, elle se bat en tout cas pour ça.
15:40Elle fera quelque chose, vous verrez à Chamonix. Et vous teniez à sa présence. Alors il y a une particularité,
15:45c'est qu'elle va devoir en quelque sorte se juger elle-même. Non, elle ne participera pas au vote.
15:51Elle ne participera pas au vote de ce qui la concerne. Dans la catégorie handisport par olympique,
15:58il y a un sujet de Benoît Durand de France Télévisions sur le combat de Tiffany pour marcher
16:03justement, pour remarcher. C'est la première fois que ça arrive dans les micro-dors que quelqu'un soit
16:07des deux côtés. C'est déjà arrivé. Je vous propose qu'on découvre un extrait de ce reportage
16:12magnifique sur Tiffany, reportage de Benoît Durand et c'est un reportage, c'était sur France Télé.
16:19C'est ça. C'est la compétition la plus importante de ma vie. C'est une longue bataille, mais c'est un peu
16:30comme une course au final. C'est juste un peu plus long que d'habitude, c'est tout. La vie de Tiffany
16:38bascule le 9 octobre dernier dans cette patinoire aux Pays-Bas. Je fais un dépassement à l'extérieur,
16:44il y a une adversaire qui décroche et du coup qui me met un coup, ce qui fait que je chute et
16:50ensuite elle chute. Sauf que Tiffany, elle, ne se relève pas. Ça a tapé, et étonnamment, j'ai pas eu mal.
17:01J'ai juste rien senti. Mes jambes, elles sont tombées sur le côté et mes bras dans la même
17:12direction, sauf que j'étais dans ma tête totalement désarticulée. Et puis ça a été le début de l'enfer
17:19parce que je sentais plus rien. Et je pouvais pas bouger la tête non plus, j'avais juste les yeux
17:24qui bougeaient. Puis ensuite, les secours sont arrivés, mon corps s'est réveillé et là j'ai
17:32jamais senti une douleur aussi vive de toute ma vie. Mon corps m'a brûlée, mais brûlée, j'avais
17:41l'impression que j'étais dans des flammes et j'attendais qu'une chose, c'était qu'on sorte de là.
17:46Au bloc, j'ai rencontré mon superbe chirurgien. Il m'a regardée dans les yeux et il m'a dit
17:54par contre, tu ne remarcheras probablement plus jamais.
17:58Je voulais votre regard, Keyna Medroub. Ça, ça représente bien d'abord ce qu'est le sport,
18:09les dangers du sport, parce qu'il y en a, mais ce que sont aussi les micro-dehors.
18:13C'est toujours, toujours dans l'émotion, c'est vraiment la marque de fabrique des micro-dehors.
18:18C'est ce qui nous a plu, c'est une des raisons pour lesquelles on a décidé de devenir partenaire
18:22parce que finalement, qu'on fasse du sport, qu'on fasse du journalisme ou tout autre métier,
18:30c'est avant tout des histoires humaines. C'est avant tout des histoires humaines qui nous touchent
18:35tous et le sport a aussi cette particularité d'être un miroir finalement de tout ce qui peut
18:40se passer dans la vie d'un être humain. Restez avec nous parce que dans quelques
18:44instants, on va parler de tout ça et on va voir des exemples de reportages magnifiques.
18:48On va recevoir dans quelques instants Nicolas Lansalo, journaliste de RMC Sport,
18:53et Fabien Lourme, journaliste de Sport en France. Donc vous restez avec nous Jean-Marc.
18:57On va remercier Keyna de ce partenariat, de cette présence.
19:01Et dans quelques secondes, nous nous retrouvons pour la suite de l'émission.
19:05Les micro-d'or 2023, on en parle toujours avec le président Jean-Marc Michel qui est resté avec nous,
19:15mais nous avons évoqué le lieu, le nouveau lieu Chamonix, nous avons évoqué la liste des prix
19:20qui seront remis, nous avons évoqué les nouveaux partenaires. Et bien parlons maintenant des
19:23candidats, de ceux qui candidatent pour remporter ces micro-d'or 2023. Avec nous, Fabien Lourme.
19:30Fabien, vous connaissez bien la maison. Vous êtes dans la catégorie prix du public, avec deux frères,
19:36un documentaire, on en parlera dans quelques instants, autour d'Alexis et Félix Lebrun,
19:41deux jeunes prodiges du tennis de table français. C'est un peu les Mbappé du tennis de table français,
19:47pour faire un raccourci. Nicolas Lansalo est avec nous également. Nicolas, vous êtes de RMC Sport,
19:53et vous avez fait un reportage autour de la victoire du RC Lens face à Arsenal en Ligue des Champions.
20:00Absolument. Vous avez très bien choisi votre match. C'était une sorte d'exploit unique.
20:05Il y en a eu un autre depuis, mais c'était dans le sens inverse. Le retour a été un peu plus compliqué.
20:09Ça a été un record aussi, mais dans l'autre sens, avec une très lourde défaite de Lens. Mais là,
20:13n'est pas le plus important. L'important, c'est le talent, c'est l'émotion et c'est la qualité du reportage.
20:19Nicolas, on commence avec vous. Si vous définissez comme un conteur d'histoire,
20:24davantage encore qu'un journaliste, est-ce que ça vous plaît ?
20:27Ça me plaît. C'est assez flatteur. Merci beaucoup. On est toujours à la croisée des chemins.
20:32C'est-à-dire qu'on est journaliste parce qu'on tient à la vérité, à l'exactitude de ce qu'on raconte.
20:37Et conteur d'histoire parce que ce qui nous porte, c'est des trajectoires individuelles et collectives.
20:44Et là, ce documentaire sur Lens, il a répondu à ça parce qu'on a rencontré plein de gens très touchants
20:49qui s'inscrivaient dans la grande histoire du passé minier de Lens.
20:53Et on a raconté le rapport entre cette histoire et le club de foot.
20:58Pour le retour de Lens en Ligue des Champions, qui était un événement local et national aussi,
21:02parce qu'il y avait beaucoup de Français qui étaient devant leur écran et au stade.
21:06Donc oui, ça me va. C'est à peu près ça. Merci beaucoup.
21:10Tout commence comment ? Par l'écriture ? Est-ce que vous partez ?
21:13Quand on part en reportage sur du news, comme on dit dans notre métier,
21:17on part en disant « je suis curieux, je n'ai aucun a priori, je verrai ce qui se passe et je le raconterai »,
21:21ce qui est pour moi le propre du journalisme d'actualité.
21:23Là, est-ce que vous écrivez avant ? Est-ce que vous avez une trame ? Vous savez ce que vous allez chercher ?
21:28Oui, avant de passer des coups de fil, on définit un angle, évidemment.
21:34Là, c'était le retour de Lens en Ligue des Champions.
21:37Et ça nous paraissait évident et intéressant de parler de ce lien avec le passé minier.
21:43Parce que ça saute aux yeux quand on va là-bas et que c'est finalement une histoire qu'on ait beaucoup à connaître
21:48sans la connaître vraiment et en profondeur.
21:52Donc ensuite, on passe des coups de fil.
21:54J'ai appelé beaucoup de personnes à Lens, beaucoup de supporters en relation avec le club.
21:59Mais c'est surtout d'ailleurs les associations de supporters, même sur les réseaux sociaux.
22:02Je dois dire que j'ai été très bien accueilli.
22:04Les gens étaient fidèles à leur réputation en étant très ouverts d'esprit et très chaleureux.
22:11Et après, on a découvert des trajectoires.
22:13On en parlait tout à l'heure.
22:15Il y a par exemple Simon qui est le président du Andy Fan Club de Lens,
22:19que je ne connaissais pas, que j'ai eu au téléphone,
22:21qui m'a raconté son histoire très touchante et très intéressante et qu'on a décidé de raconter.
22:27D'intégrer dans la rencontre.
22:28On a une trame globale, une idée de ce qu'on veut dire.
22:30Et après, au gré des rencontres et des infos conglanes, on y va.
22:34Ce qui est assez amusant, on parla dans quelques instants du film de Fabien dans la catégorie Prix du public, donc deux frères.
22:40Mais ce qui est quand même amusant, ce qui est un hasard extraordinaire, c'est que le supporter de Lens, c'est vous.
22:43Exactement.
22:44Depuis 1998, le premier titre de champion de France.
22:47Et j'ai eu l'occasion de regarder ton documentaire, ton film.
22:50Félicitations.
22:50Le supplément d'âme que nous, supporters, voulons avoir quand on regarde un film ou un reportage sur son équipe de cœur,
22:56j'ai pu le retrouver.
22:57Donc, un chouette moment.
22:59Si j'avais su, je t'aurais appelé avant.
23:01On aurait pu voir si tu avais des anecdotes à nous raconter.
23:03Et il pourrait gagner ?
23:05Il peut, il peut parce que l'émotion est là.
23:07Mais la trame journalistique y est aussi.
23:09Donc, ça serait un trophée de plus pour le Racing Club de Lens, en fait.
23:14En quelque sorte.
23:16Alors, le sujet nommé dans la catégorie Digital s'appelle « À en pleurer ».
23:22Joli titre.
23:23Oui, « À en pleurer » parce que là, on est parti d'une image que tous ceux qui ont regardé le match ont vue, évidemment.
23:28C'est cette dame qui pleure à la fin, juste avant le coup de sifflet final.
23:31Elle est submergée par l'émotion.
23:33C'est un plan assez furtif qui doit durer 2-3 secondes pendant la réalisation du match.
23:37Et il y a un article, nous, on commençait déjà à y penser,
23:40mais nos confrères de la Voix du Nord l'ont fait bien évidemment et très bien avant nous.
23:43Il y a une interview de cette dame dans la Voix du Nord.
23:45Nous, on est déjà un petit peu en montage.
23:47Et là, on se dit, bien, en fait, évidemment qu'il faut qu'on la contacte.
23:51Et donc, elle accepte de nous parler.
23:53Et c'est là qu'on imagine ce schéma de montage, cette trame narrative.
23:59Puisqu'on ouvre le sujet par cette dame qui s'appelle Laurence.
24:04Qu'on fait marcher vers nous, un peu en flou, un peu au ralenti.
24:07Et qui, en quelques mots, nous parle de sa passion et de son émotion.
24:10Donc, ça, on fait ce qu'on appelle une fausse ouvre là-dessus.
24:13Et ensuite, le générique part.
24:14On raconte tous nos portraits, toute l'histoire du match.
24:16Jusqu'à la fin, raccroché au moment du match, avec son témoignage plus en longueur.
24:21Et voilà.
24:23Vous en parlez bien, en tout cas.
24:25On va rappeler quand même que Laurence n'avait pas participé
24:28à la Ligue des Champions depuis 21 ans.
24:32C'était le retour 21 ans après.
24:33C'était une bonne idée d'y aller.
24:35Et puis, la très bonne idée, c'est Laurence qui l'a eue.
24:37Le club, en tout cas, sait de gagner ce match.
24:39Ce qu'il a donné, évidemment.
24:40Alors, pas obligatoirement un supplément d'âme.
24:41Parce que les défaites sont parfois les plus belles histoires.
24:44Mais ça vous a apporté quelque chose quand même.
24:46Oui, alors nous, on s'était dit, de toute façon, ce sera un événement.
24:48C'est-à-dire que même si Laurence perd 3-0,
24:50vu leur public et vu l'engouement,
24:52il peut y avoir les corons qui sont chantés, même en étant menés 3-0.
24:56Donc, bien sûr qu'on osait espérer une victoire et un scénario comme ça.
25:00Là, c'est parfait. Ils sont menés.
25:02Ils égalisent. Ils gagnent 2-1.
25:04Donc, les événements, on a eu de la chance aussi.
25:06Il y avait aussi une idée fixe, peut-être,
25:08c'est d'éviter les fameux clichés autour des gens du Nord,
25:12de retrouver toujours les mêmes choses.
25:13Alors, il y a les corons, évidemment.
25:14Mais ça, on fait partie. On ne peut pas le nier.
25:16Mais d'éviter quand même de tout classer comme on le fait
25:18quand on parle des gens du Nord.
25:20Je vous remercie d'en parler.
25:21Parce que c'était d'ailleurs la crainte que tous les gens là-bas avaient
25:24quand je les appelais.
25:24Non, mais nous, on nous fait passer pour des gens qui picolent,
25:27pour des beaufs, machin.
25:28Donc, justement, moi, je les ai rassurés là-dessus.
25:30Notre démarche, c'était de s'affranchir des clichés.
25:33Mais c'est une démarche qu'on s'applique à divers titres
25:36et dès qu'on fait quelque chose, évidemment.
25:38Donc, voilà, je voulais des histoires qui sortaient un tout petit peu
25:42des sentiers battus, tout en étant fidèles à ce qu'ils étaient.
25:45Et je pense qu'on a à peu près réussi.
25:47Eh bien, on va en voir un extrait, d'ailleurs, de ce documentaire.
25:50Un extrait de près de deux minutes.
25:52Ça se passe, évidemment, à Lens, pendant le fameux match de retour
25:56en Ligue des champions contre Arsenal.
25:59Il y a des endroits où plus qu'ailleurs,
26:02pour savoir où on va, il faut savoir d'où on vient.
26:08Ce qu'on a derrière nous, ce sont les terris.
26:11On ne prononce pas le L chez nous.
26:13Les terris, qui sont en fait les résidus de l'exploitation minière
26:17qui n'étaient pas dévoués à la vente.
26:20Ce sont les plus hauts en Europe, puisqu'ils culminent à 186 mètres d'altitude.
26:28Alors, moi, Nicolas, j'ai 39 ans.
26:30Supporteur du harcèlence depuis 30 ans.
26:35Je suis passionné par le patrimoine minier, l'histoire minière.
26:40Et je suis depuis trois ans guide bénévole.
26:44Ça y est, on est au sommet.
26:46Et quand on se retourne, la première chose qu'on voit, c'est Bollard.
26:51Bollard, c'est un stade de centre-ville.
26:55Ce n'est pas un stade de zone industrielle, comme 30 kilomètres plus haut.
27:01Le bassin du Nord et du Pas-de-Calais fournit à lui seul la moitié du charbon français.
27:08La compagnie des mines de Lens, on le voit ici au niveau du site,
27:11elle avait une volonté de prestige.
27:13Et elle était très puissante grâce à ça, grâce au charbon.
27:17Et elle s'est dit, pour me faire ma pub, pour gagner en prestige, pour gagner en popularité,
27:22pourquoi pas racheter le club de foot de la ville.
27:26Donc elle rachète le club, je pense que c'est vers 1938.
27:31Donc on a eu après tout un passé de mineurs et de joueurs d'origine polonaise
27:37qui ont porté les couleurs du racing.
27:41Les Wisniewskis, l'Esch, la mine et le football ont lié leur destin
27:48avec la grande aventure entre Lens et les mines en commençant.
27:55Oui, cette influence polonaise est à rappeler.
27:59Je le dis assez souvent, mais les spécialistes du documentaire, intéressez-vous à Wisniewski.
28:03On n'a jamais fait, malheureusement, ils m'ont laissé partir, si j'ose dire.
28:06Mais l'histoire de Wisniewski est ahurissante.
28:10Vous mettez ça dans un roman, personne ne veut y croire.
28:12C'est vraiment un documentaire à faire, allez chercher.
28:16Vous pouvez nous en dire un peu plus ?
28:18Bisniewski, moi je l'ai rencontré, j'ai eu de la chance,
28:20il est venu me rendre visite dans ma nouvelle vie, dans le Vaucluse.
28:23Et je connaissais des choses sur Wisniewski,
28:26je savais entre autres que c'était, je crois, le plus jeune joueur de l'équipe de 58
28:29qui fait troisième de la Coupe du Monde.
28:31Il a 18 ans à l'époque.
28:32Je vous raconte juste une anecdote pour vous dire à quel point ça fait envie de raconter son histoire.
28:36C'est que ce garçon a 18 ans, il fait troisième de la Coupe du Monde,
28:40il rentre le dimanche à Paris et il va faire la fête avec ses copains.
28:45Il rencontre même, je crois, une petite copine.
28:47Et le lundi matin, il n'est pas au bataillon de Joinville
28:50où il a été intégré comme champion sportif de haut niveau, mais à l'armée.
28:55Et il arrive comme une fleur le lundi soir ou le mardi matin et on le met en prison.
29:00Parce qu'il tombe sur un colonel qui n'a rien à faire de la Coupe du Monde.
29:04Je ne sais même pas s'il est au courant.
29:05Donc, il se retrouve en prison.
29:06Et non seulement, on le met en prison, mais on lui dit, voilà, comme tu es une forte tête,
29:09mais je ne suis pas une forte tête, je suis footballeur professionnel.
29:12Comme tu es une forte tête, on t'envoie en Algérie.
29:14Donc, on l'envoie en Algérie.
29:15Il part d'abord dans une prison et ensuite, on veut qu'il fasse la fin de son service en Algérie.
29:21Et il se trouve que le président, René Coty, quelques jours plus tard, se dit,
29:25mais nous avons une équipe qui est troisième de la Coupe du Monde.
29:28Il faut quand même la recevoir à l'Élysée.
29:30Donc, il donne l'ordre de réunir les joueurs et de les recevoir à l'Élysée.
29:34Sauf que Wisniewski est dans une zone en Algérie, française, évidemment, à l'époque.
29:38Alors, qu'est-ce qu'on fait ?
29:39Le colonel vient d'embêter et commence à trangler en se disant,
29:42le président de la République, René Coty, veut voir les joueurs.
29:47Et bien, c'est en avion privé qu'on va ramener Wisniewski.
29:51Et alors, l'histoire est beaucoup plus longue.
29:52Il n'y repart pas après.
29:53Et non, non, non.
29:54Ça se fait arranger, évidemment.
29:55Mais s'il n'y avait pas eu cette réception par Coty,
29:57et ce qui est très, très beau, c'est que la veille d'être envoyé en Algérie,
30:00il a un commandant qui est de garde ce jour-là.
30:04Il est dans une jôle qui dépend du bataillon de Joinville.
30:08Et là, il explique son histoire.
30:09Il dit, moi, je suis parti à la Coupe du Monde.
30:11Ça fait des mois que je n'ai pas vu ma mère,
30:12qui habite dans le Nord, évidemment, à Lens, ou à côté.
30:16Et le commandant, c'est moi qui raconte des histoires ce soir.
30:19Et le commandant l'autorise.
30:21Il lui fait donner sa parole.
30:22Il lui dit, allez embrasser votre mère.
30:24Donc, il part en voiture avec un copain de Paris à Lens en 58.
30:29C'est déjà un peu plus compliqué.
30:30Il va embrasser sa mère.
30:31Il tient sa parole.
30:32Il revient.
30:32Et il est envoyé en prison en Algérie.
30:34Puis, il revient grâce à René Coty.
30:36Mais des histoires comme ça, c'est un être incroyable.
30:38Malheureusement, il m'a raconté tout ça.
30:40Je ne sais pas si ça a été enregistré.
30:42Et moi, dix fois, je me suis dit, il faut que j'enregistre ça.
30:45Ça va servir.
30:46Mais bon, l'histoire, ça peut faire un bouquin formidable et sans doute un reportage.
30:51Parenthèse terminée, nous allons maintenant nous intéresser à Fabien,
30:55sans avoir précisé quand même que Nicolas sera face à un sujet,
30:59le plus beau plat du monde, de Thomas Gonsalves.
31:03Oui, parce que plonger, comme tout le monde, ce n'est pas assez bien maintenant.
31:07Il faut faire les plats.
31:09D'accord.
31:10J'ai vu le documentaire, pardon de vous couper.
31:12Franchement, c'est fort.
31:13Ils m'ont fait peur.
31:14Il y a 15-20 minutes de documentaire.
31:16En fait, il plonge en faisant semblant de faire un plat.
31:19Et au tout dernier moment, il regroupe et il arrive dans l'eau.
31:21Il plonge de 30 mètres.
31:22C'est des grands malades.
31:23C'est super aussi.
31:23C'était un Riding Zone et puis Black Super Bowl de Rémi Vorano pour l'équipe Explore.
31:28Donc, il y a du beau monde bouleveré.
31:30Alors, Fabien, vous, c'est en concurrence pour le prix du public.
31:34Alors là, vous, si vous le ramenez, vous êtes costaud.
31:37On va voir un coup.
31:38Parce que face à TF1, merci les Bleus de Benoît Daniel.
31:42Face à France TV, un dernier virage de Nicolas Gey et de Benoît Durand.
31:45Face à Canal+, Dupont naturellement de Guillaume Garrigue.
31:50TV5 Monde, le marathon des sables de Pierre-Étienne Léonard.
31:53Violence sexuelle dans le sport sur M6.
31:55Une enquête de Caroline Nogueira et de la rédaction.
31:58Lâchée de l'équipe avec les trois glorieuses de Sébastien Tarrago.
32:01Et Bean Sports avec Wemby, l'an 1 de Renan Chodota.
32:06Heureusement, je l'ai vu après au niveau de la concurrence.
32:10Mais ravi, ravi d'avoir pu mettre en lumière le ping.
32:14C'est comme ça qu'on appelle le déni de table quand on pratique la discipline.
32:17Et je suis pongiste aussi en dehors de mon travail.
32:20Mais il y a des tournées ping d'ailleurs.
32:22Exactement, et donc ravi d'avoir pu suivre ces deux prodiges de la discipline.
32:27Qui ont fait parler d'eux énormément ces derniers mois.
32:31Et qui représentent au plus haut niveau le sport français.
32:35Pourquoi vous vous intéressez au ping ?
32:37Parce que je pratiquais, parce que j'avais pris connaissance aussi
32:40du fait qu'ils étaient sur une voie ascendante en termes de classement mondial.
32:45Donc c'était intéressant de pouvoir mettre en avant cette discipline.
32:48Qui trop longtemps a été mise dans l'ombre par la quantité de sportifs asiatiques
32:53qui la pratiquent et qui sont au top du classement.
32:56Donc j'ai pris l'information de ces championnats de France
33:01qui avaient lieu à Antibes en début d'année dernière.
33:04J'y suis allé avec ma caméra sur deux jours et demi et j'ai pu les rencontrer.
33:07C'est très intrusif, vous êtes avec la famille.
33:09Exactement, c'est d'ailleurs le nom du magazine
33:13que Sport en France réalise et diffuse régulièrement.
33:16Donc pas de commentaires, pas d'écriture pour le coup.
33:20Et juste de l'image, des réactions, du live.
33:22Et c'est un film que j'ai pris beaucoup de plaisir à réaliser.
33:26Donc grande importance, évidemment, donnée au montage.
33:28Ce qui est très curieux, Patrick, c'est que le foot, quand l'équipe de France gagne,
33:34il y a un accroît de licenciés.
33:36Le rugby est un petit peu pareil.
33:38Mais là, sur une discipline comme le tennis de table,
33:42et j'ai le président Gilles Herbe que j'ai eu il y a 48 heures
33:45qui me dit qu'il y a un véritable engouement maintenant pour le tennis de table
33:49grâce à ses deux frangins.
33:51Et encore plus grâce au reportage de Frédéric Lispel.
33:54Petite anecdote, hier j'étais dans le TGV, j'ai rencontré Félix Lebrun,
33:58le plus jeune des deux frères qui était là.
34:00Par hasard ?
34:02Par hasard, il y avait un rendez-vous sportif à la montagne également,
34:06et c'était sur le retour.
34:08Et je lui ai dit, alors pas trop dur cette année,
34:10parce qu'on vous voit beaucoup sur les plateaux de télévision.
34:13Il m'a dit, non, non, c'est chouette, on essaie de gérer comme on peut, c'est très bien.
34:17Et d'ailleurs, j'ai vu que ton film avait bien marché sur les réseaux sociaux.
34:20C'était très sympa à faire, c'était le premier.
34:22Donc, encore plus honoré d'avoir pu être l'un des premiers à mettre en avant les deux frérots.
34:27Voilà.
34:28Et vous, vous allez évidemment, enfin évidemment non,
34:32mais vous allez comme Nicolas, être servi par l'histoire,
34:34parce que vous choisissez ce championnat de France,
34:37s'il le faut en 14e, évidemment, c'est un petit peu moins de sel, j'allais dire.
34:40Bien sûr, tout en étant à peu près, on va dire, sûr qu'ils allaient aller au moins en demi-finale.
34:47Néanmoins, pour le coup, sur cette compétition, ils se retrouvent en finale.
34:51Félix, le plus jeune, qui est aujourd'hui mieux classé que le grand frère,
34:54n'avait jusqu'alors jamais battu son grand frère.
34:57Il ne l'a toujours pas non plus battu dans cette compétition.
35:00Mais les deux frères sont en finale, l'un contre l'autre.
35:03Le schéma est parfait, l'histoire est belle.
35:05Et Félix aujourd'hui est devant son grand frère Alexis.
35:09Alexis qui est aussi incroyable.
35:11Difficile, c'est deux styles différents, c'est deux champions.
35:14En un mot, les styles différents, c'est quoi dans le ping ?
35:17Déjà, la prise de raquette, Félix a une prise asiatique, donc il tient sa raquette comme ça.
35:23Son grand frère, lui, tient à l'européenne, à l'occidentale et un peu plus agressif.
35:28Donc, c'est deux styles différents, mais tous les deux avec leur force.
35:31Et Félix, ça c'est une confidence de Julien Perroné à l'édition,
35:36qui me dit qu'il était 32e mondial et qu'il est monté maintenant dans les 10 premières.
35:40Cette année a été une année incroyable pour lui.
35:43Il a gagné les Jeux européens, un titre sur les Worldtour en Turquie, en Antalya, il me semble.
35:49Donc, c'est que du bénéfice, comme on dit pour lui, du bonheur.
35:53Et il est très sympa, très posé, la force tranquille.
35:58Eh bon, on va voir un extrait.
36:00Ça nous excite, tout ça, de découvrir cet extrait qui s'intéresse à ses deux frères.
36:07Assez exceptionnel.
36:08Félix Lebron !
36:19J'ai besoin de deuxième morceau, quoi.
36:21J'ai plus faim.
36:26Et le maître rejoint par son grand frère de chant,
36:30on dit ça, la tête de série numéro 1 du titre dans le tableau simple, messieurs,
36:3528ème choix, qu'on tient à 19 ans, Alexis Lebron !
36:40Un mental incroyable à son âge.
36:42Il a renversé la vapeur et Lebron, au final, contre son frère, voilà.
36:46Eh oui, Félix, 16 ans, Alexis, 19 ans, et ils sont heureux tous les deux.
36:51Ils sont heureux de s'affronter, ça c'est une certitude,
36:54même si dans quelques instants, il n'y aura plus de frère derrière la table.
36:57Tout à fait.
36:57Il y aura de toute façon un grand respect et une complicité évidemment très importante.
37:02Il y a Alexis qui est super heureux d'être en finale parce que lui, il revient de blessure.
37:08Le plus jeune champion de France, c'est qui, là ?
37:10C'est le plus jeune, c'est lui.
37:13C'est Pépé Hégan, c'est lui.
37:14Et la seconde, c'est Tristan ?
37:15C'est Tristan.
37:16C'est Tristan.
37:17C'est son prétentieux.
37:18Tristan et Céline.
37:19C'est Tristan, c'est trois, je crois.
37:20Tristan et Céline.
37:29Quel point.
37:32Oh, le plus bel échange de ces championnats de France pour le moment.
37:41Quelle rencontre.
37:43Magnifique.
37:44Quel échange.
37:47Félix qui prend la balle tôt, qui manque encore un tout petit peu de puissance,
37:52mais ça va vite quand même.
37:54On les imagine en famille le dimanche après-midi, ils jouent au ping-pong.
37:57C'est très juste parce que c'est le plaisir avant tout.
38:01C'est des champions qui ont encore le goût de la pratique
38:06dès qu'ils prennent une raquette en main et qu'ils tapent la balle.
38:10Donc, c'est à souligner.
38:11Je pense que pour arriver à ce niveau-là,
38:13il faut forcément avoir encore la passion et l'envie au quotidien.
38:15Tu sais jouer à l'asiatique, toi ?
38:17Un peu, mais pas à ce niveau-là.
38:20Alors, tournage, montage, vous avez tout géré ?
38:24Exactement.
38:25La prod aussi, les contacts, tout ça ?
38:26Pas loin, c'était ça.
38:28Ça s'est fait deux jours avant et je suis parti en Cible
38:32sans trop les connaître personnellement,
38:34mais ils étaient au courant, bien sûr.
38:36Ils m'ont accueilli le plus naturellement possible.
38:38Après, tout l'enjeu est d'essayer de réussir à faire sa place sans les déranger
38:42parce que le but, ce n'est pas d'être intrusif.
38:45Parfois, c'est du voyeurisme, même un peu quand on est dans leur intimité,
38:50mais le but, c'est justement de garder cette distance pour avoir des émotions naturelles
38:54tout en ayant des moments forts,
38:56mais en gardant un peu la distance dont eux ont besoin pour pouvoir rester concentrés.
39:03Je ne sais pas si le jury tient compte.
39:05Qui est déjà venu plusieurs fois au microdore.
39:07Qui a gagné, déjà.
39:08C'est resté dans l'ombre.
39:10C'est une de ses principales qualités.
39:12Il est tout proche et on ne le voit pas.
39:14D'accord.
39:14Est-ce que le jury tient compte des conditions de tournage ?
39:18Ce qui me fascine, parce que des 26, des 52, j'allais dire, on en a tous fait,
39:23mais on peut avoir des gros moyens d'avoir, je ne veux pas faire Tonton Patrick raconte,
39:28mais moi, j'ai fait des 26 ou des 52 où on partait à 5,
39:33faire des choses extraordinaires en film.
39:36J'ai eu la chance de faire des...
39:37Et puis, c'est à compter que, par exemple, l'Intérieur Sport,
39:40ils arrivent à suivre des athlètes sur une année.
39:42C'est ça.
39:43Il est sûr actuellement, d'ailleurs.
39:45Moi, ce qui me fascine dans ce que vous dites, Fabien, c'est,
39:49ben voilà, 48 heures avant, paf, je débarque avec ma caméra,
39:51je reste avec eux pendant deux jours et je fais mon reportage.
39:54Je veux dire, c'est quand même un style de travail différent
39:57qu'avec une direction de prod qui va prendre tous les rendez-vous,
40:00on arrive à 5, on tourne avec des bécanes pas possibles.
40:04Voilà, c'est...
40:05Je réfléchissais à ça hier ou avant-hier en me disant,
40:08c'est vrai que ce serait sympa parfois d'être un peu soulagé de certaines contraintes
40:11qu'on peut avoir quand on est seul à tourner.
40:14Néanmoins, l'approche et le regard que les sportifs poseraient sur moi et sur mon équipe
40:19seraient différents.
40:19Bien sûr.
40:20Et donc, le résultat ne serait pas le même.
40:21Et là, je trouve qu'en fait, sans effet de style dans le documentaire,
40:25dans le montage, on arrive à avoir une vision assez précise
40:29de ce que sont ces deux frères au naturel, au quotidien.
40:32Et pour moi, c'était la chose la plus importante.
40:33Donc...
40:34Combien de temps pour tournage, montage ?
40:37Voilà, c'était exceptionnel.
40:38Je l'ai monté très vite dès mon retour le soir même
40:41et 5, 6 jours de montage pour faire un 52 minutes dans la foulée
40:45pour qu'ils soient, pour être à l'antenne le dimanche d'après.
40:47Donc...
40:48D'accord, sur...
40:48Une semaine, on va dire.
40:50Sur sport en France, bien sûr.
40:51Bravo.
40:5252, c'est des...
40:53Là, je suis impressionné par les chiffres que je viens d'entendre.
40:55Ouais, ouais, c'est bon.
40:56Ouais, ouais, 5 jours pour monter un 52, c'est fou.
40:59Ouais.
41:00Bravo, d'ailleurs.
41:01Merci, merci.
41:02Non, ben nous, on a eu, je crois, un peu plus de...
41:08Donc, c'est un...
41:08Au final, pardon, le produit fait 30 minutes.
41:10D'accord.
41:11En nombre de jours de montage, je pense qu'on est à 7, 8.
41:14Il faut quand même essayer d'aller assez vite puisqu'on est porté par l'événement.
41:17On a la chance que le digital, ce soit très réactif.
41:20Donc, il faut à la fois faire de la qualité, mais publier le plus vite possible.
41:23Donc, on le sort...
41:24Je crois que le match est le mercredi.
41:25On doit le sortir le mercredi de la semaine suivante.
41:29Très bien.
41:30Les projets, tous les deux ?
41:31Vous avez d'autres belles histoires à nous raconter bientôt ?
41:34Je t'en prie.
41:35Non, vas-y.
41:35J'ai pas une pièce.
41:36Oui, je t'en prie.
41:36Sympa.
41:38Nous, on continue d'être détenteurs, au moins pour cette saison de la Ligue des Champions.
41:42Donc, on va sans doute refaire quelques films de ce type,
41:44notamment si le PSG se qualifie.
41:46C'est pas encore...
41:47Voilà.
41:49Et puis, on a un documentaire en préparation, très rapidement,
41:52parce que nous allons diffuser en février un tournoi qui s'appelle Impulstar,
41:57qui réunit des équipes de foot à cinq, une par département d'Ile-de-France.
42:03Que des jeunes, 14 à 16 ans, super doués.
42:05Et nous, on va raconter des trajectoires, des portraits individuels de joueurs, de joueuses.
42:09Là, on va suivre une petite joueuse de 15 ans, d'origine albanaise,
42:12qui joue avec les garçons depuis le départ.
42:14Elle les met tous à l'amende.
42:15Elle est super touchante.
42:16Et on va la suivre pendant plusieurs semaines.
42:19Et ce sera des portraits, comme ça, croisés,
42:21pour un documentaire qui sera publié 2-3 semaines...
42:24Enfin, courant janvier, 2-3 semaines avant l'événement.
42:26Pour l'an prochain, il y a déjà une sélection qui s'annonce.
42:29Fabien ?
42:30Les projets mettent toujours en avant le sport,
42:32jusqu'aux Jeux olympiques et aux Jeux paralympiques, bien sûr.
42:35Donc, aller essayer de filmer les sportifs dans des disciplines de toutes sortes.
42:42Donc...
42:42Ce qui est la raison d'être de sport en France.
42:44Voilà.
42:45Donc, que ce soit en gymnastique, en trampoline,
42:48en ce moment où l'équipe de France est en train de revenir
42:50après des décennies de résultats un peu moins glorieux.
42:55Là, ça y est, la France est revenue.
42:56Donc, toujours faire en sorte de mettre en lumière
42:59ceux qui le sont parfois un peu moins, jusqu'aux Jeux.
43:01C'est la raison d'être de la chaîne.
43:03Et c'est pour ça que nous les montons.
43:06Président, est-ce que vous gardez le feu sacré chaque année ?
43:10Je pense qu'en entendant des garçons comme ça,
43:12même si notre émission était un peu masculine, je trouve.
43:15Mais en entendant des journalistes comme ça,
43:18qui nous font partager des émotions, etc.,
43:20je ne vois pas comment la passion pourrait se freiner.
43:23Bien sûr. Et puis, nous avons une mission.
43:25Au-delà de la passion, il y a une mission,
43:27c'est de mettre en valeur le travail journalistique.
43:30Et on s'aperçoit, au travers des micro-d'or et sur ce qu'on vient d'entendre,
43:34que c'est un véritable travail qui s'apprend
43:37et qui s'améliore de reportage en reportage.
43:42Alors que la plupart du temps, le public voit,
43:45sur nombre de chaînes, des talk-shows
43:48où on ne fait pas le distinguo entre le journaliste,
43:52le chroniqueur, le consultant.
43:54Et non, c'est un vrai métier de savoir raconter une histoire.
43:58Je dis souvent, maintenant pour arriver,
44:00la filière la plus naturelle pour arriver dans le métier,
44:03c'est Bac plus 5 et trois ans d'études dans une école de journalisme.
44:07Et pour arriver à l'école de journalisme, il faut passer un bon concours.
44:11Écoutez, c'est décidément l'émission Tonton Patrick raconte aujourd'hui.
44:15Mais c'est vrai que moi, pour avoir été dans les deux camps,
44:17j'ai fait beaucoup d'infos, de journal, des émissions politiques.
44:21C'est vrai qu'à l'époque, on me donnait parfois,
44:23moi j'ai commencé par le sport, on me donnait parfois des leçons
44:26aux journalistes de sport, c'était un peu au fond de ma classe.
44:28Et aujourd'hui, je pense que l'évolution de ce métier
44:31dans des supports, en info en tout cas, qui sont vraiment radicaux,
44:34on doit avoir un parti pris qui est dicté par la direction de la chaîne.
44:39Vous ne faites pas le même reportage si vous êtes chez un ou chez un.
44:43Sur le sport, je pense qu'on a encore cette, je ne dirais pas cette éthique
44:47pour ne pas condamner les gens de l'info.
44:49J'en ai fait partie pendant tellement longtemps.
44:51Mais c'est de plus en plus dur, je pense, d'avoir ces regards
44:53complètement licenciés dans l'info ou les organes d'information,
44:57si j'ose dire, sont complètement marqués et dirigés.
45:00Dans le sport, vous ne ressentez jamais ça.
45:02Non, non, on a une liberté de ton.
45:04En tout cas, je parle pour moi qui est quasi totale.
45:08C'est vrai, à l'inverse, que plus ça va, je parle pour moi,
45:13plus j'aime parler de tout ce qui entoure le sport, évidemment.
45:16Là, par exemple, les mines, le passé minier de Lens.
45:19J'adore le foot, j'adore parler tactique et 4-4-2.
45:22Mais je crois que plus je vieillis et plus j'aime parler,
45:25par exemple, d'histoire.
45:27Et on est libre.
45:29Le fondement même de l'union des journalistes de sport,
45:33il faut savoir qu'en 1958, quand les Félix Lévitin,
45:37Jacques Marchand, Jacques Ferrand ont créé l'union,
45:41c'est parce que dans les rédactions, le sport n'était pas reconnu.
45:44Il n'y avait pas de rubrique sport.
45:47Et donc, ils avaient deux missions.
45:50Ils se sont donné eux-mêmes deux missions.
45:52C'est faire adopter par les médias la rubrique sport.
45:57Et la deuxième, c'est de gérer les espaces presse
46:00dans tous les événements sportifs.
46:01On va dire qu'ils ont bien réussi leur mission pour donner de la place au sport,
46:04parce que c'est vrai qu'aujourd'hui,
46:05le sport a une place totalement indiscutable dans les médias.
46:08Et c'est tant mieux.
46:09Patrick, j'en profite pour remercier Jean-Marc aussi,
46:12qui donne de son temps pour pouvoir faire en sorte
46:14que la profession soit mise à l'honneur,
46:16qu'on soit journaliste de sport ou journaliste.
46:18Parfois, on n'a pas de très bonne presse non plus au sein du grand public.
46:22Grâce à son travail, on a la possibilité de nous avoir
46:25un peu plus de motivation encore parfois au quotidien,
46:27et puis d'être récompensé.
46:28C'est toujours plaisant.
46:29Donc, merci pour ça, Jean-Marc.
46:31Merci d'avoir dit ça.
46:32Et on peut aussi souligner que la relation du public
46:36avec le journaliste de sport est excellente.
46:38Et que c'est vrai, on peut le regretter,
46:40même s'il y a d'excellents journalistes, évidemment,
46:42avec beaucoup d'éthique dans l'actualité aussi,
46:45dans l'actu, dans les autres chaînes.
46:47Mais c'est vrai qu'on a une relation de confiance
46:50avec les journalistes de sport qu'on n'a malheureusement plus.
46:53Les sondages le montrent souvent pour les journalistes d'information.
46:57Donc, il y a du boulot.
46:58Merci à vous trois.
47:00On vous retrouve donc, comme vous notez bien, le 20 décembre.
47:03C'est une très belle soirée qui sera retransmise
47:05avec justement la possibilité de voir tous les lauréats
47:09de ces Microd'Or 2023.
47:11Je vous donne rendez-vous bientôt
47:13pour des grandes questions du sport et autres.
47:15Et restez fidèles à cette chaîne, pas tout à fait comme les autres.
47:18Attendez, attendez, attendez, j'ai pas fini, j'ai pas fini.
47:20Merci à Julien Péronnet à l'édition,
47:22parce qu'il n'y a pas que ceux qu'on voit qui font les reportages.
47:25Il y a aussi les autres.
47:26Pierre Driot, notre réalisateur.
47:28Clément Rieter au son, Gwendoline Olesko à la vision
47:31et Sandrine David au maquillage.
47:35Merci à tous.

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