Louis Aliot, maire de Perpignan (Pyrénées-Orientales) et vice-président du “Rassemblement National”, était en direct sur BFMTV ce jeudi pour cette soirée spéciale à quelques jours du premier tour des élections législatives.
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00:00Il y a un usage républicain qui s'appelle le domaine réservé, alors évidemment vous allez me dire que ce n'est pas inscrit dans la Constitution, que c'est partie de l'usage.
00:08Ça veut dire que dans cette cohabitation qui pourrait avoir lieu entre Jordan Bardella, le Rassemblement National et l'actuel président de la République Emmanuel Macron,
00:17il n'y aurait pas de domaine réservé et que vous vous arrogez tous les pouvoirs sur les domaines des affaires étrangères et de la défense.
00:27Non, on ne peut pas dire ça non plus. Il y a un domaine, j'allais dire réservé pour le président, mais il est plus ou moins important selon les situations.
00:37En 86, François Mitterrand avait été très rigide. En 93, c'était déjà plus souple. Et donc il faut trouver le bon tempo.
00:47Mais je pense encore une fois que l'intérêt supérieur du pays doit l'emporter sur les intérêts des uns et des autres.
00:56Et ça, je pense qu'en tout cas, en ce qui concerne Jordan Bardella, je pense qu'il a bien conscience de ce qu'attendent de nous les Français.
01:05Et avec une majorité absolue, nous gouvernerons en tenant compte, évidemment, des prérogatives du président de la République.
01:15Parce qu'on ne fera pas comme s'il n'existait pas. Il ne faut pas non plus raconter un peu n'importe quoi.
01:20— Ce sera bien une cohabitation. Donc ce ne sera pas une domination du RN. Ce sera une cohabitation. Vous le confirmez.
01:26— Ce sera une cohabitation. Mais encore une fois, depuis 86, après 93, depuis 97, on aurait dû quand même toiletter un peu cette Constitution.
01:41Et justement, sur ces questions très importantes, permettre une meilleure clarification. Jamais personne n'a voulu le faire.
01:48— Bon ben voilà. C'est là que l'on voit aussi les hommes d'État et la manière dont ils vont diriger les affaires du pays.
01:57De toute façon, Emmanuel Macron est sur la fin. Il lui reste sa fin de mandat. Il peut pas se représenter. Donc l'affaire est entendue.
02:04— Enfin il est sur la fin. Il lui reste encore 3 ans. — Nous ne sommes pas à la mi-mandat, quand même.
02:08— Il y est jusqu'en 2027, aux dernières nouvelles. La différence de cohabitation. — Oui, oui. C'est ce que j'ai oublié.
02:14Il est sur la fin du mandat. François Mitterrand a la possibilité de se faire réélire. C'est pas du tout le même état d'esprit qu'Emmanuel Macron,
02:22qui, lui, n'aura pas la possibilité de se faire réélire. Donc encore une fois, moi, je fais confiance à la lucidité à la fois de Jordan Bardella
02:32et j'allais dire au statut du président de la République pour mener ça dans l'intérêt supérieur du pays.
02:43C'est le plus important. Après, le reste...