Sport Planète - Émission spéciale vélo !
Une alternative au vélo en carbone : le vélo en bambou imaginé et conçu par Cyclik, une entreprise lyonnaise ! Elle fabrique des vélos sur mesure, adaptés à la morphologie des utilisateurs, avec du lin de Normandie transformé en Savoie. Son fondateur Félix Hebert va nous raconter ! Il aura lieu du 1er au 23 juillet prochain. Entre Bilbao en Espagne & les Champs Elysées… On va parler du Tour de France dans Sport Planete. Un tel évènement peut-il être responsable ? Peut-on réellement limiter son impact pour la planète ? les réponses avec Karine Bozzacchi d’ASO Le vélo l’a aidée à se relever après de graves blessures. Coralie Ducher, ancienne joueuse de l’Olympique Lyonnais, s’apprête à s’élancer pour un défi au Danemark cet été. Objectif : récolter des dons pour créer un jardin des Sens, petit havre de paix pour les jeunes patients de l’Hopital Femmes Mères Enfants de Lyon.
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00:00...
00:22Bonjour à toutes et à tous, je suis ravie de vous retrouver
00:25pour l'émission Sport Planète, 12e numéro déjà,
00:27consacré à un sport plus responsable.
00:30Aujourd'hui, on va beaucoup parler de vélo.
00:33Dans cette émission, voici le sommet.
00:35...
00:37Une alternative au vélo en carbone, le vélo en bambou,
00:40imaginé et conçu par Cyclic, une entreprise lyonnaise
00:42des vélos sur mesure, adaptés à la morphologie des utilisateurs,
00:46avec du lin, de Normandie, transformé en Savoie.
00:48Son fondateur, Félix Hébert, va nous raconter.
00:52...
00:53Il aura lieu du 1er au 23 juillet prochain
00:55entre Bilbao en Espagne et les Champs-Elysées.
00:58On va parler du Tour de France.
01:00Un tel événement peut-il être responsable ?
01:02Peut-on limiter son impact pour la planète ?
01:05Les réponses avec Karine Bozaki, d'ASO.
01:07...
01:08Le vélo l'a aidé à se relever après de graves blessures.
01:11Coralie Dusser, ancienne joueuse de l'Olympique lyonnais,
01:14s'apprête à se lancer pour un défi au Danemark cet été.
01:17Objectif, récolter des dons pour créer un jardin d'essence.
01:20Petit havre de paix pour les jeunes patients d'un hôpital lyonnais.
01:25Bonjour à tous les trois. Merci d'être là.
01:28Vous êtes tous venus en vélo ?
01:30Pour Félix, oui.
01:31Il est garé sur le parking du plateau.
01:34Merci d'être avec nous pour cette émission Sport Planète
01:38consacrée au vélo. Vous l'avez compris.
01:40On va, du coup, comme vous êtes arrivé en vélo,
01:42Félix, vous donner la parole en premier dans cette émission.
01:45Vous êtes un ancien sportif de haut niveau, fondateur de Cyclic,
01:49cette entreprise qui fabrique des vélos en bambou et en lin.
01:53D'où est venue cette idée ?
01:54L'idée est venue en 2014, après ma carrière de sportif de haut niveau.
01:58Je souffrais de douleurs dorsales.
02:00J'ai cherché un matériau qui absorbe les vibrations,
02:03avoir une bonne rigidité et retrouver un vélo
02:05qui ressemblait au vélo en carbone sur lequel je roulais.
02:08Je suis tombé sur le bambou,
02:10un matériau qui existe dans la mobilité douce depuis plus de 130 ans,
02:14que j'ai voulu essayer pour voir si ça liait à mes problèmes de dos.
02:17C'est effectivement le cas.
02:18De là est venue l'idée de créer l'entreprise
02:20et de généraliser le matériau dans la mobilité douce.
02:23Le bambou, comment on y vient ?
02:24Et précisément, qu'est-ce qu'il apporte à ce vélo
02:27qui, somme toute, ressemble à un vélo classique ?
02:31Le bambou a deux avantages.
02:32Le premier avantage, c'est un avantage mécanique.
02:34Il va filtrer les vibrations cinq fois plus que le carbone.
02:37On est sur un vélo qui est extrêmement confortable.
02:39On est également sur un vélo qui a une très bonne rigidité.
02:41Le bambou, c'est un matériau assez extraordinaire en termes de rigidité,
02:45très populaire en Asie, un peu moins en Europe.
02:47On connaît moins ses caractéristiques mécaniques de résistance ici.
02:50Ces deux avantages-là donnent un vélo très confortable,
02:53très dynamique à la fois.
02:55Et le deuxième avantage, et ce n'est pas des moindres,
02:57c'est un avantage environnemental en utilisant de la matière végétale.
03:00La matière végétale est locale.
03:01On réduit drastiquement l'impact environnemental de nos vélos.
03:05On travaille avec du bambou pour la partie TaylorMade chez nous,
03:09qui est du bambou qui vient du Gard.
03:11On travaille avec du lin qui vient de Normandie.
03:13On assemble le tout dans notre usine qui est en Savoie.
03:15On a une vraie réduction de l'impact environnemental
03:19et un vrai engagement dans le choix des matériaux.
03:21En termes de pratique, vous avez complètement abandonné le vélo en carbone ?
03:25J'ai complètement abandonné le vélo en carbone.
03:27C'est vrai que ce que je m'étais dit
03:29quand je me suis lancé dans la fabrication de vélos en bambou,
03:31c'était si je peux substituer mon vélo en carbone,
03:34c'est-à-dire descendre un col à 80 km heure avec un vélo en bambou,
03:37c'est là où je passerais le pas.
03:39Et finalement, c'est ce que j'ai fait avec la matière végétale.
03:42On arrive à avoir des vélos très résistants,
03:44mécaniquement parlant, excellents, vraiment très bons.
03:47Aujourd'hui, j'ai complètement laissé de côté le vélo en carbone.
03:51Je n'ai pas laissé de côté ma passion.
03:52Maintenant, je peux rouler sur des vélos et faire des vélos de course.
03:56Coralie Duchesne, ça donne envie de tester le vélo en bambou ?
03:59Alors, peut-être pas pour votre prochain défi, mais bientôt ?
04:02Oui, j'espère, surtout quand j'entends tous les bienfaits sur la santé.
04:06On verra ça tout à l'heure,
04:08mais j'ai été impactée par un problème similaire.
04:11On y reviendra, en tout cas.
04:13Alors, comment on passe d'un vélo qu'on fabrique au départ pour soi,
04:17vous l'avez dit, douleur lombaire, dorsale,
04:19à finalement une industrialisation de cette idée ?
04:23Oui, alors, il y a un vrai cheminement lié à ça.
04:26Effectivement, le premier vélo a été fait pour moi.
04:28Une fois que j'ai personnellement validé la partie mécanique,
04:32j'ai eu comme souhait de généraliser ce matériau,
04:36finalement de démocratiser la matière végétale
04:38dans les modes de transport d'eau.
04:40Pour ça, on a dû arriver à un process d'industrialisation
04:42qui nous a pris quand même plusieurs années.
04:43C'est-à-dire que le début de Cyclique, c'est en 2018.
04:46On commence l'activité avec une fabrication sur mesure.
04:48On va faire des prises de mesures anthropométriques.
04:51On prend la morphologie de nos clients.
04:53On leur fabrique des pièces vraiment uniques,
04:54des pièces appropriées à ce qu'ils recherchent.
04:56Et typiquement, on a des clients qui viennent nous voir en nous disant
04:58« je me suis fait mal au lombaire, j'ai mal au dos, j'ai fait une chute,
05:01je ne peux plus rouler sur des vélos en carbone
05:03qui, aujourd'hui, sont trop rigides pour les cyclos sportifs. »
05:05Ils viennent nous voir avec cette volonté d'avoir un vélo sur mesure,
05:07mais aussi d'avoir des matériaux qui vont correspondre à ce qu'ils recherchent,
05:10à savoir un vélo qu'ils vont pouvoir challenger,
05:12se faire plaisir avec leur vélo.
05:13C'est ce que les cyclistes recherchent majoritairement.
05:15Et en même temps, un vélo confortable.
05:17On a commencé l'activité comme ça.
05:18Combien de temps ça prend de construire un vélo sur mesure ?
05:21Un vélo sur mesure, c'est à peu près 50 heures pour être fabriqué.
05:25D'accord, 50 heures.
05:26Comme vous savez qu'on ne trouve plus aucun vélo à la vente aujourd'hui,
05:29c'est très compliqué, donc il faut aller chez Cyclic,
05:31on les trouve assez rapidement.
05:32Et en termes de prix ?
05:34Alors, un vélo industrialisé comme on en a là,
05:36le modèle électrique Relief, on est sur 3 500 euros.
05:40Donc finalement, un bon prix,
05:42mais pas forcément un prix qui est si important que ça
05:46par rapport au vélo classique.
05:47Oui, tout à fait, on reste sur un prix de marché.
05:49Aujourd'hui, le prix moyen des vélos électriques vendus par des détaillants,
05:52c'est 2 900 euros.
05:53À 3 500 euros, on est sur un vélo qui est fait à partir de matière végétale,
05:58fabriqué en France avec des équipements majoritairement européens,
06:02et on se positionne sur un produit haut de gamme.
06:04Et qui dure longtemps.
06:05Et qui dure longtemps, c'est exactement ça, la volonté.
06:06Nous, on garantit notre cadre 12 ans.
06:09Et la volonté, c'est d'avoir un vélo durable, réparable,
06:11qu'on va pouvoir garder, finalement, pendant tout le cycle de vie du produit.
06:15Vous avez parlé de l'impact sur l'environnement
06:16avec ce vélo qui est français.
06:19En termes de réduction et d'impact carbone,
06:22on est comment par rapport au vélo carbone, justement ?
06:25En fait, on est très, très bien situé.
06:27Parce qu'il faut s'imaginer, la fibre qu'on va utiliser,
06:29la fibre de lin, elle vient de Normandie.
06:31Très peu de transformation, très peu de transport aussi.
06:33Pareil pour le bambou.
06:34Ce bambou, pour le vélo industrialisé, vient de Catalogne.
06:36Donc, il est très proche de chez nous.
06:38On a fait une analyse du cycle de vie de notre produit.
06:40Et aujourd'hui, on consomme 36 fois moins de CO2
06:44à la fabrication d'un cadre en bambou
06:46par rapport à un cadre en carbone fabriqué en Asie.
06:48Ce n'est pas seulement deux fois moins, c'est 36 fois moins.
06:50Et on se positionne comme aujourd'hui, le fabriquant de cadre
06:52qui émet le moins de CO2 à la fabrication de cadre
06:55dans le milieu du cycle.
06:56Dans l'année, on en fabrique combien ?
06:58Dans l'année, on en fabrique à peu près 500.
06:59Aujourd'hui, c'est à peu près plus ou moins entre 40 et 50 par mois.
07:03Est-ce qu'on peut imaginer, un jour,
07:04un Tour de France avec des vélos en bambou, Karine ?
07:07Pourquoi pas ?
07:08Je ne suis pas la grande spécialiste de la compétition,
07:11mais pourquoi pas ?
07:13Ce sera peut-être une nouveauté
07:17à développer auprès d'une équipe cycliste.
07:20Allez, on va justement parler du Tour de France,
07:23maintenant avec vous,
07:25et de son impact, évidemment, sur l'environnement.
07:27C'est le Zoom Eco du jour.
07:35Karine Bozaki, qui est avec nous,
07:37responsable coordination et RSE à la direction du cyclisme
07:40chez Amauri Sport Organisation, ASO,
07:42qui organise le Tour de France, évidemment.
07:44Départ le 1er juillet du Pays basque,
07:473 404 kilomètres plus tard, ce sera Paris,
07:50le 23 juillet.
07:51Alors, le Tour, évidemment, sa caravane, ses spectateurs,
07:54sa logistique, un événement
07:55qui a un impact environnemental important.
07:58Dans le contexte qu'on connaît aujourd'hui,
08:00qui est celui de l'urgence climatique,
08:02est-ce que le Tour de France
08:03sera plus responsable qu'avant ?
08:05Il le sera toujours plus.
08:08On tend vraiment chaque année à s'améliorer
08:11sur tous les sujets, dans tous les domaines,
08:13pour faire en sorte que notre empreinte
08:16se réduise au fur et à mesure du temps.
08:19Donc, on travaille sur des sujets de mobilité,
08:22puisqu'on est un événement itinérant.
08:24Donc, forcément, c'est nous qui allons
08:26à la rencontre du public.
08:28Donc, on se déplace avec des véhicules,
08:30avec des clients, avec des équipements,
08:32avec des véhicules, avec des camions.
08:34Aujourd'hui, on a une flotte, par exemple,
08:36qui est à 100 % électrique et hybride
08:40pour l'organisation, et on incite
08:41toutes les familles du Tour à y venir aussi.
08:44Avec tous les problèmes logistiques
08:46aussi que ça pose, on a des camions,
08:48pareil, qu'on passe cette année tous en biocarburant.
08:52Donc, c'est vraiment des économies importantes
08:55en matière d'émissions de CO2.
08:57Donc, oui, toujours plus responsable.
09:00En tout cas, c'est notre objectif.
09:01La gestion des déchets, la pédagogie auprès du public,
09:05c'est des choses que vous renforcez aussi chaque année.
09:08On le sait, en général, le public,
09:10c'est lui qui émet aussi beaucoup de carbone
09:14en venant sur les événements.
09:15Les déchets, effectivement, c'est un sujet sur le Tour,
09:18puisqu'on a à peu près 10 millions de spectateurs
09:22sur le bord de la route.
09:23On ne les compte pas, on n'a pas de billetterie,
09:24mais voilà, forcément, c'est du monde.
09:27On a des messages à l'attention du public.
09:30On a un véhicule environnement, par exemple,
09:32qui circule en amont de la course,
09:34justement pour sensibiliser le public
09:36sur le fait de ne pas jeter, laisser ces déchets.
09:40On le voit en disant que le public a beaucoup évolué
09:44sur ces sujets-là, sur les descentes de col
09:45qu'on a pu faire l'année dernière à l'Alpe d'Huez,
09:48où on a une concentration de public très importante.
09:51Juste après le passage de la course, la route est très propre.
09:55Voilà, le public est sensibilisé à ces causes.
09:59Un petit mot sur les sites qui peuvent être sensibles aussi,
10:02que le Tour traverse, avec toujours ses voitures, ses camions.
10:07Qu'est-ce que vous faites particulièrement là-dessus ?
10:08Ce sera le cas, par exemple, du Puy-de-Dôme, cette année.
10:11Une arrivée au Puy-de-Dôme,
10:12les 4 derniers kilomètres ne seront pas ouverts au public, par exemple.
10:16Ce sera la course uniquement qui montera.
10:18Et nous, on réduit considérablement tout notre dispositif,
10:22donc avec l'aide de l'ensemble de nos parties prenantes,
10:25que ce soit nos partenaires, que ce soit les prestataires,
10:29que ce soit les médias.
10:31Voilà, on fait un peu des coupes sur toutes les familles
10:36pour faire en sorte qu'on puisse accéder n'importe où en France.
10:40C'est le souhait du patron du Tour, Christian Prudhomme,
10:43de pouvoir aller filmer partout, accéder partout,
10:46mais à certains endroits, il faut faire des efforts.
10:50Et globalement, ça se passe bien.
10:51Pour les spectateurs, on a évoqué les déchets.
10:53Parlons de la mobilité aussi.
10:55Vous en avez parlé pour vous, organisateur.
10:58Qu'est-ce qu'on fait pour qu'on n'ait pas des voitures partout
11:01et des camping-cars dans tous les sens,
11:03alors que c'est l'essence du Tour, c'est vrai ?
11:06Tout à fait.
11:07Les voitures, à certains endroits, on travaille avec les collectivités
11:11pour faire en sorte qu'on ait des zones de parking,
11:16pour éviter que le public ne vienne avec les véhicules
11:20vraiment sur le bord de la route.
11:22Après, on a des campagnes à destination du grand public
11:27pour inciter le public à venir en mode vert,
11:31on va dire, à venir encourager les sportifs.
11:36C'est le covoiturage qu'on a mis en place sur le Tour de France.
11:40On traite aussi avec les TER pour des offres spécifiques.
11:44On en aura une, par exemple, avec la région Occitanie,
11:48avec une offre à 10 euros pour la journée.
11:51On met en place des parkings à vélo
11:52avec notre partenaire AG2R La Mondiale,
11:55justement pour permettre au public de venir à vélo
11:58au plus près de la course.
12:00Vraiment favoriser transport en commun,
12:04tout ce qui permet d'éviter de prendre son véhicule
12:06pour venir sur le bord de la route.
12:08Une polémique, l'année dernière, sur le Tour,
12:11avec ces centaines de litres d'eau qui ont choqué les gens
12:15pour bien rafraîchir la route.
12:18Vous comprenez qu'aujourd'hui, ce genre d'image,
12:21dans l'opinion publique, ça ne passe plus du tout ?
12:23Tout à fait. L'eau qu'on utilise sur le Tour,
12:26en fait, on a une citerne de 2 000 litres d'eau
12:29avec un objectif de sécurité pour les coureurs
12:32puisqu'à certains endroits, on se retrouve
12:35avec de l'enrobé qui est relativement vieux et qui fond.
12:38Donc, à un moment donné, ça présente vraiment
12:41un caractère de dangerosité pour les coureurs.
12:45L'année dernière, sur ces 2 000 litres d'eau,
12:47on a utilisé 500 litres d'eau
12:49sur quelques centaines de mètres à certains endroits.
12:51Ça va être, par exemple, dans les descentes,
12:53dans les virages, ça ne va pas être sur une ligne droite.
12:56Donc, on l'utilise avec parcimonie,
12:58mais on comprend tout à fait que ce soit des images,
13:02quand toute la France est en restriction,
13:06qui soient choquantes.
13:08Et on travaille dessus, effectivement, aussi,
13:11avec notre prestataire pour que ce soit fait,
13:15en tout cas, de façon raisonnée et raisonnable.
13:18Que serait le tour sans sa caravane, Karine ?
13:21Alors, une caravane que l'on attend beaucoup,
13:23mais qui peut être aussi synonyme de gaspillage,
13:26de plastique superflu.
13:27Est-ce qu'il y a des contraintes, des obligations
13:30vis-à-vis des publicitaires qui lancent
13:33moult objets sur la route ?
13:34Est-ce qu'on évolue aussi de ce côté-là ?
13:36Oui, tout à fait.
13:37Caravane, c'est la 2e motivation du public
13:40pour venir sur le bord de la route.
13:42Il n'y a que sur le tour qu'on voit ça.
13:45Bien sûr, depuis des années,
13:46on travaille avec nos partenaires sur les goodies,
13:50des goodies toujours plus responsables,
13:53sourcés de plus en plus en Europe,
13:57en France, pour certains.
14:00C'est quoi, les goodies responsables ?
14:02Ça va être, par exemple, des porte-clés en bambou
14:05et pas en plastique.
14:06Ça va être...
14:07Fabriquer des porte-clés ?
14:09Ça commence avec le porte-clés.
14:11Ça viendrait avec le...
14:13Ça va être des goodies utiles,
14:15qui vont vraiment servir au grand public.
14:20Sur les emballages, on a beaucoup travaillé.
14:22Tout ce qui est emballage en plastique a été supprimé.
14:26Les derniers qui nous restaient, par exemple,
14:29étaient ceux de l'alimentaire.
14:30Par exemple, cette année,
14:31Haribo va passer sur des sachets en papier.
14:37Et des bonbons en bambou.
14:39Ah non, pas cette année.
14:40Il y a toujours un peu de sucre dans les bonbons.
14:42Et voilà, c'est un test.
14:44Le Tour va vraiment servir de laboratoire
14:48pour tester ces emballages-là.
14:50Si ça fonctionne,
14:52ils pourront après industrialiser le process.
14:56On parle du Tour,
14:57mais évidemment, c'est tout un calendrier international
15:00qui est aussi dans le viseur,
15:02et ce n'est pas propre au cyclisme.
15:04Est-ce qu'avec l'UCI, on travaille aussi,
15:06quand on est le Tour de France,
15:08à faire évoluer les calendriers, à éviter les longs déplacements,
15:10à peut-être réduire la taille des courses aussi,
15:12pour limiter l'impact ?
15:14Alors, ces sujets-là,
15:17on commence effectivement à en parler maintenant
15:19avec l'ensemble des parties prenantes.
15:23Il n'y a pas que l'UCI, il y a aussi les coureurs.
15:25Voilà, donc il faut...
15:28On vit au milieu d'un calendrier, comme vous l'avez dit.
15:31On ne peut pas changer la date du Tour de France,
15:34aller se mettre sur la date de quelqu'un d'autre.
15:36Il faut vraiment qu'on puisse travailler tous ensemble.
15:40Donc oui, il y a maintenant des sessions de travail
15:43pour échanger et voir comment, tous ensemble,
15:46on fait évoluer le sport et les compétitions.
15:48Après, il est clair qu'on n'aura pas des étapes de 30 km
15:53où on ne va pas faire un tour de l'Île-de-France.
15:56Enfin, voilà, il faut qu'on reste quand même dans cette partie sport,
16:01mais tout en étant plus responsables,
16:04en intégrant effectivement les changements
16:07et avec l'ensemble des parties prenantes.
16:09Ce n'est pas nous seuls qui pouvons y faire quelque chose.
16:12On a vu sur Paris-Nice une étape annulée en raison de la tempête.
16:15Est-ce que cette année, on pourrait malheureusement craindre
16:18l'annulation d'une étape en raison de la chaleur ?
16:20L'UCI peut tout à fait le faire,
16:23puisque le jury est représenté par des commissaires venant de l'UCI.
16:29Donc ils ont tout à fait le pouvoir de le faire.
16:32À un moment, on ne remettra pas la vie des coureurs,
16:36des sportifs en danger
16:39s'il y avait vraiment des alertes importantes.
16:42Donc on peut effectivement toujours déroger à la règle.
16:47Donc on a la possibilité de le faire, oui, bien sûr.
16:50Merci, Karine. On va donner la parole à Coralie
16:52dans quelques instants, qui s'apprête à faire un autre tour.
16:55Elle, du Danemark, mais voici l'heure des infos,
16:58en bref, de Sport Planète.
17:09Ils ont failli ne pas partir.
17:11Ils sont finalement arrivés dixièmes de la dernière transat patrèque
17:13entre Concarneau et Saint-Barthélemy,
17:15à bord de leur bateau Race for Science Verder.
17:18Édouard Golbery et Alicia de Pfeiffer
17:20ont choisi de lier compétition et recherche scientifique.
17:23Dès leur arrivée dans les Caraïbes,
17:24ils ont effectué des prélèvements dans les eaux du port, notamment.
17:27Leur programme utilise l'ADN environnemental
17:30pour détecter toutes les espèces vivantes dans la zone.
17:33À terme, il permettra de monitorer la vie sous-marine
17:36et de comprendre le déplacement d'espèces
17:39liées au réchauffement climatique.
17:43Le tournoi de Roland-Garros a débuté.
17:44Cette année encore, le grand chlème parisien se bouge pour la planète.
17:47Des parkings à vélo surveillés,
17:49un plan d'alimentation durable avec les restaurateurs,
17:52des produits issus du circuit court,
17:53le retour de la fresque écologique du tennis,
17:56avec en point d'orgue la célébration
17:58de la Journée mondiale de l'environnement
18:00le 5 juin prochain.
18:01Un jeu digital, d'ailleurs, sera organisé dans les allées du stade,
18:05avec à la clé deux places pour la finale du tournoi de Roland-Garros.
18:11Et lui, vous le connaissez par cœur,
18:13si vous êtes des fidèles de Sport Planète.
18:16Nouveau défi de sensibilisation pour Nicolas Vindanelskan,
18:19éco-aventurier, qui est accompagné par Maïf
18:22après son Tour de France en courant en 2021.
18:24Ses 110 marathons en 110 jours en 2022.
18:27Il va s'y lancer le 31 mai depuis le Mont-Saint-Michel
18:30pour le Rendored, dans l'ouest de la France,
18:32Normandie, Bretagne, pays de la loi.
18:34Il va parcourir 2100 kilomètres,
18:3725 000 mètres de dénivelé sur le GR34 en moins de 27 jours.
18:41Et pendant que Nicolas va courir tous les jours entre 80 et 90 kilomètres,
18:46il y aura des actions de sensibilisation dans les écoles bretonnes,
18:49puisque, vous le savez peut-être, 2022 a été l'année la plus chaude
18:52jamais enregistrée à Rennes et à Brest.
18:56Et on lui souhaite, évidemment, bonne chance.
19:00Allez, on va maintenant parler d'une autre aventurière,
19:03notre éco-aventurière du jour.
19:15Avec juste Nicolas Van Den Helsken, qui sera de passage sur le Tour, je crois.
19:19On va retrouver sur le Tour avec une équipe de cinq participants,
19:24enfin, de son association, pour un mobili-tour.
19:28Donc, ils feront l'ensemble des fan-parks du Tour,
19:33où ils proposeront des animations, justement,
19:35pour sensibiliser le public à la fresque du climat, de la mobilité.
19:38Il est partout, décidément.
19:40Tout à fait.
19:41Allez, Coralie Duchesne est avec nous,
19:43footballeuse triple championne de France avec l'Olympique Lyonnais,
19:45l'unique des champions au compteur, Coralie.
19:47Mais ça, c'était avant de graves blessures.
19:52À 26 ans, quatre opérations, des complications.
19:55Il faut songer à ne plus jouer au football.
19:58Et c'est là qu'une deuxième vie commence, Coralie,
20:01une deuxième vie à vélo, justement.
20:03Racontez-nous un peu.
20:04Effectivement, ça a été la chute un petit peu
20:07autour aux éléments primaires, j'ai envie de dire,
20:12recommencer à réapprendre de la mobilité
20:15suite à une grave blessure au genou.
20:16Alors, je n'ai pas eu quatre opérations,
20:17mais quatre en une seule fois.
20:20Quatre en une seule fois.
20:21Et j'ai eu notamment une algodystrophie,
20:23qui, en fait, se stigmatise par beaucoup d'inflammations,
20:28donc une forte douleur qui réduit et qui réduit la raideur,
20:31qui augmente la raideur, donc diminue la souplesse.
20:35Et il faut adapter le sport.
20:37Et le vélo était le sport, justement,
20:39qui arrivait dans ces possibilités-là.
20:42Donc, je détestais le vélo, pour être franche avec vous,
20:45parce que c'était synonyme de rééducation,
20:47donc synonyme de ne pas jouer au foot.
20:49Et moi, ce que j'aimais, c'est jouer, être sur le carré vert.
20:52Donc, voilà, j'ai appris à découvrir cette pratique
20:57qui m'a fait découvrir pas mal de choses,
21:00et notamment les co-responsabilités,
21:02parce que ça m'a demandé d'adapter mon alimentation,
21:05d'adapter ma pratique sportive.
21:07Et tout ça, une fois qu'on met le nez dedans,
21:09on découvre plein d'autres choses
21:11qui permettent de prendre soin de la nature et soin de soi.
21:14Donc, sport santé était le sujet primordial de mes dernières années.
21:21Alors, au début, on n'aime pas le vélo.
21:22Synonyme de rééducation.
21:23Et puis, on en vient à se dire,
21:24tiens, je vais aller faire le tour du Danemark en vélo.
21:27Entre les deux, comment ça se passe et quelles ont été les étapes ?
21:31Beaucoup de sociabilisation avec d'anciens sportifs de haut niveau,
21:36notamment Jérôme Cousin,
21:38qui fait partie, comme on peut le percevoir,
21:40sur les différentes photos de Baroudeur,
21:43donc avec Pierre Hollande,
21:44qui ont monté une structure de tourisme à vélo
21:47et qui m'ont fait découvrir l'itinérance
21:49et le plaisir qu'on pouvait avoir, en fait, sur un, deux roues.
21:52Donc, j'ai découvert ça l'année dernière.
21:53Et entre-temps, j'ai été contactée par un ancien journaliste
21:56pour savoir ce que je devenais.
21:58Et ils m'ont mis un petit challenge en me disant,
22:00voilà, pourquoi pas aller traverser le Danemark.
22:02Et vu que je n'avais pas eu vraiment de jubilé,
22:04je me suis dit, je vais associer un petit peu toute ma vie.
22:07Donc, le Danemark, c'est là où j'ai joué.
22:09J'ai fini ma carrière, le vélo,
22:11ce qui m'a sorti un petit peu des galères.
22:14Et j'avais envie, en tant que femme de valeur et femme de compétition,
22:19de mettre un côté caricatif, en fait, à cette action.
22:21Donc, j'ai recontacté OL Fondation,
22:23qui m'a mis en lien avec les Hospices de Lyon.
22:25Et aujourd'hui, je vais aller rouler, comme on dit,
22:28faire des kilomètres.
22:29Ce ne sera pas facile, parce qu'au Danemark,
22:30et je pense que Karine me confirmera,
22:32il y a beaucoup de vent et beaucoup de pluie.
22:34C'est un petit peu la météo improbable en une journée.
22:38Donc, voilà, on va essayer de faire tout ça.
22:40Et je serai consommée locale.
22:44Donc, je pars, personne ne me suit.
22:46On est deux à partir en vélo.
22:47J'ai quand même une accompagnatrice qui est coach sport santé.
22:50Donc, c'était pour avoir deux profils différents
22:52et démontrer qu'aujourd'hui, avec peu de choses,
22:56on puisse arriver à faire beaucoup, en fait.
22:58660 kilomètres prévus autour du Danemark.
23:02Oui, même plus.
23:04Même plus.
23:04Une petite semaine, en plein cœur du Tour de France,
23:07on aura un œil sur le Danemark.
23:10L'idée, c'est aussi, quand on est sportive de haut niveau,
23:12de se prouver qu'on est capable de faire ça.
23:15Oui, oui. Alors, j'ai toujours aimé la compétition.
23:17J'adore voyager.
23:19J'adore transmettre également.
23:21Et c'est vrai que de pouvoir transmettre,
23:23outre que par le côté football,
23:26pour moi, c'est une importance,
23:27parce que j'ai rencontré beaucoup de gens qui étaient en difficulté,
23:30que ce soit par le sport ou par des problématiques personnelles,
23:34et qui, justement, se perdent un petit peu dans leur mode de vie,
23:37doivent réadapter.
23:38Et c'est vraiment ce que j'ai envie de transmettre,
23:40qu'il ne faut pas tout abandonner.
23:42Il existe d'autres moyens.
23:44Il faut se soutenir, faire preuve de beaucoup de sociabilité,
23:46beaucoup échanger.
23:48Et puis, trouver ce qui peut nous redonner passion
23:51et envie d'atteindre de nouveau des sommets.
23:53Donc, moi, ça a commencé par le vélo,
23:56même si je travaille dans une entreprise
23:58qui m'a fortement poussée à me mettre sur un vélo,
24:00et qui avait, à l'époque, une équipe autour de France.
24:04Donc, voilà, je les remercie,
24:06parce qu'aujourd'hui, ça m'a vraiment permis,
24:08au niveau de ma santé, de retrouver un équilibre
24:10et de retrouver un plaisir de vivre,
24:13parce que je n'étais pas à ce point-là,
24:15mais vraiment de retrouver ce côté sport-passion,
24:18sport-compétition que j'avais connu
24:20par ma carrière footballistique,
24:22que je retrouve aujourd'hui par le vélo, grâce à la nature.
24:24Et donc, maintenant, se mettre en danseuse sur le vélo,
24:27ça marche. Au début, ce n'était pas possible.
24:30Voilà. L'algodystrophie, en fait, atrophie vos muscles
24:33par le fait qu'on ne peut pas faire de sport avec du poids.
24:36Donc, tout ce qui est rééducation musculaire
24:38est très, très compliqué.
24:39Ça a duré trois ans et demi.
24:41Et le fait de faire du vélo, justement,
24:43m'a permis de faire du sport à poids de charge, en fait,
24:47donc pas d'avoir d'impact de sol.
24:48C'est pour ça que, tout à l'heure, j'évoquais
24:51le fait de pouvoir essayer ces vélos.
24:52Ça peut être bien, parce qu'il y a un gros amortissement,
24:55comme l'expliquait.
24:56Donc, que ça soit pour le dos, généralement, oui, forcément.
24:58Sur un vélo, on a souvent mal au cervical ou au dos.
25:01Moi, j'avais souvent mal aux genoux,
25:03voire même aux hanches, par ma position,
25:04parce qu'on me compense.
25:06Donc, pourquoi pas ?
25:07Alors, aujourd'hui, je suis avec un spécialiste
25:10qui a un autre système,
25:11parce que, par rapport à là où on n'a que dans les fourches,
25:15en fait, qui est pratique pour les pavés,
25:18notamment sur le Paris-Nice,
25:20ici, c'est vraiment plus global.
25:22Donc, ça peut peut-être encore soulager d'autres douleurs,
25:25parce qu'aujourd'hui, j'ai quand même encore certaines douleurs.
25:27Cette émission, elle sert à mettre les gens en relation.
25:29Donc, ça s'est déjà produit.
25:31Vous en discuterez après.
25:33Un dernier mot sur ces dons que vous souhaitez récolter
25:36pour les hôpitaux de la région de Lyon,
25:38avec aussi l'idée de redonner un peu de sport à ces enfants malades.
25:43Voilà, et donc, c'est des enfants qui suivent des programmes
25:45au sein des hôpitaux de Lyon,
25:47que ce soit des personnes
25:49d'une différente pathologie médicale,
25:52qui, on leur propose de faire du vélo,
25:54de faire des sports co, de faire de l'escalade,
25:57du tir à l'arc.
25:58Et aujourd'hui, c'est vraiment d'amener,
26:01par le Jardin des sports,
26:03donc qui est plutôt sur l'hôpital cancérologique Léon Bérard,
26:06et tout ce qui est enfants et femmes,
26:09l'hôpital femmes, mères et enfants,
26:12ça, c'est plutôt un jardin d'essence.
26:13Donc, c'est autant aider le côté, comme je disais,
26:17alimentation et vraiment adaptation,
26:19comment on se réadapte dans la vie courante
26:21et de ne pas avoir un fossé entre quand vous êtes hospitalisés
26:24et vous retournez chez vous.
26:25Donc, vraiment avoir un accompagnement
26:27et le côté sportif avec tout ce qui est mobilité,
26:29Jardin des sports.
26:30Eh bien, merci beaucoup, Coralie,
26:32et puis bonne chance pour ce défi.
26:34Merci.
26:34Si ce n'est pas 660, ça sera combien ?
26:36On a revu un petit peu le parcours,
26:38parce que je souhaite justement aller voir quelques personnes
26:40qui ont eu des soucis de santé,
26:41et on s'approche plus des 800.
26:43800 kilomètres, deuxième semaine de juillet du côté du Danemark.
26:47L'émission est presque terminée,
26:49mais vous allez passer sur le grill tous les trois,
26:51puisque c'est l'heure de l'écolo-quiz.
26:53Et je vous le dis tout de suite, le vélo en bambou n'est pas à gagner.
26:56Donc, restez fair-play.
26:59Quel sportif a dit ?
27:01Ces derniers temps, nous réalisons que dans notre monde déréglé,
27:04il va être de plus en plus compliqué de faire du sport.
27:08C'est un cycliste.
27:10Voilà, déjà.
27:11Zut.
27:13Zut, c'est bon, Karine.
27:15C'est un cycliste, Karine.
27:16C'est un cycliste, Karine.
27:18C'est un cycliste, Karine.
27:20C'est un cycliste, Karine.
27:21C'est un cycliste, Karine.
27:23Qui fera le tour, qui sera au départ du tour
27:26dans une équipe française ?
27:28Guillaume Martin.
27:29Guillaume Martin.
27:30Très bien, Karine, bravo.
27:32Il a des propos qui ont été donnés en novembre 2020 de Guillaume Martin,
27:37qui participera à le grimpeur de la Cofidis autour de France.
27:41Qu'est-ce qui va être mis en place pour les Jeux olympiques de Paris
27:43quand on pense au vélo ?
27:45J'ai trois propositions pour vous.
27:46Un réseau de 60 kilomètres de pistes cyclables
27:48qui va relier tous les sites de compétition.
27:51Des vélos en libre-service gratuits pour tous le temps des Jeux
27:53ou bien des vélos connectés installés à la fin de zone du Trocadéro
27:56qui vous permettent de recharger les téléphones en pédalon.
28:00Connecter, je dirais.
28:01Connecter.
28:03Le réseau.
28:04Le réseau de 60 kilomètres.
28:05Décidément, Karine, elle a révisé un.
28:07Effectivement, pendant les Jeux olympiques de Paris l'année prochaine,
28:10un réseau de 60 kilomètres de pistes cyclables
28:12reliant tous les sites de compétition des Jeux à Paris.
28:17Ça n'ira pas jusqu'à Châteauroux, je ne pense pas,
28:19pour les épreuves de tir.
28:21Le club de foot espagnol du Betis-Séville
28:23a fait une bonne action pour la planète.
28:24Savez-vous laquelle ?
28:27Je vous donne des propositions.
28:29Vous ne l'avez pas ?
28:30À l'assignateur de leur contrat, 15 % du salaire mensuel des joueurs
28:32est versé automatiquement à des associations pour la planète.
28:35Deuxième proposition, le club a un partenariat avec le rail espagnol
28:38et réalise tous ses déplacements en liga, en train.
28:42Et trois, pas d'arrosage automatique dans le stade.
28:44Le club s'appuie sur un système de récupération d'eau de pluie.
28:48Le trois, ce serait pas mal.
28:49Le trois, ce serait pas mal.
28:51Mais ce n'est pas le trois.
28:53Mais c'est une bonne idée, quand même.
28:54Ce serait une bonne idée.
28:56Et oui, c'est le partenariat avec le train, exactement.
28:58C'est bon pour la récup' en plus.
29:00C'est bon pour la récup', effectivement.
29:01Et ça pollue moins, évidemment.
29:04Le pays qui est considéré comme le royaume du vélo ?
29:07Danemark.
29:08On y est, celle-là, elle était trop facile.
29:10Et enfin, pour terminer, qu'est-ce que le...
29:14C'est Pays-Bas ?
29:16Pourquoi c'est marqué Danemark ? Ah ben non, c'est Pays-Bas.
29:18Effectivement, on me dit dans l'oreillette,
29:19oui, je peux prendre un gros buzzer.
29:22Les Pays-Bas, 99 % des habitants ont un vélo.
29:25Bon ben voilà, le Danemark a encore à apprendre.
29:27Faudra aller aux Pays-Bas, Coralie, après.
29:29Oui, oui.
29:30Pourquoi pas la traversée des Pays-Bas ?
29:32Pourquoi pas ?
29:33Et enfin, qu'est-ce que le Giro E ?
29:36Alors, trois propositions.
29:38E, avec un E, qui veut dire E.
29:41Il s'agit d'un événement par étape
29:42avec des vélos à assistance électrique
29:44qui emmènent les cyclistes amateurs sur les routes du Giro.
29:47Une application qui permet de suivre en temps réel
29:48l'empreinte carbone du peloton,
29:50ou bien un label qui récompense les efforts fournis
29:52en matière d'environnement depuis quelques années sur le Giro.
29:55Le troisième.
29:57Non.
29:58Le premier ?
29:58Non, ouais, c'est le premier.
29:59Événement par étape avec des vélos à assistance électrique
30:02pour le grand public.
30:03Voilà, pour faire ces étapes du Tour.
30:06Peut-être une idée pour le Tour...
30:08On l'a déjà fait.
30:09...dans quelques années, oui.
30:10Le Tour 2020.
30:12Et ça avait bien marché.
30:12Il a été annulé, qu'on avait organisé au mois de septembre.
30:15Au mois de juillet, il y avait un Tour...
30:18En vélo électrique.
30:20Enfin, en...
30:21Quelques étapes.
30:22Quelques étapes...
30:23En vélo, enfin, connecté, en fait.
30:25On pouvait faire tout le parcours, mais de façon connectée.
30:28Donc...
30:29Ils se sont peut-être inspirés. On ne sait jamais.
30:31Merci beaucoup, en tout cas, à tous les trois d'être venus.
30:33Très bon défi.
30:34Très bon Tour de France.
30:36Et puis, bonne continuation à Cyclic.
30:38Merci à vous tous de nous avoir suivis.
30:40On se retrouve le mois prochain
30:41pour un nouveau numéro de Sport Planète.
30:42À très vite.
30:45Sous-titrage ST' 501