Fondée en 1934 à Montpellier par Honoré Brel, place désormais à la nouvelle génération. La société de transport Brel fête ses 90 ans cette année et les enfants reprennent petit à petit le flambeau.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Il est 7h13, merci d'avoir choisi France Bleu Héro et France Roi Occitanie pour ceux
00:03qui préfèrent nous regarder à la télévision.
00:06Un acteur, un accueil ce matin, Victor Brel.
00:07On va parler de société de transport.
00:09Alors là, j'aime bien.
00:10Bonjour Victor.
00:11Bonjour, bonjour.
00:12Merci pour l'invitation.
00:13Bienvenue, bienvenue.
00:14Alors vous venez de quel endroit ?
00:15Alors de Montpellier.
00:16L'entreprise est basée à Gare-au-Sud, donc quartier montpellierain.
00:19On a fait une teuf ! On a fait une fête le 14 juin, elle est 90 ans ça ce matin.
00:24C'est sûr que j'y étais.
00:25Ah bah moi je suis dans le domaine du transport.
00:26Alors moi j'ai toujours invité, je suis toujours dans les bons coups.
00:29Il y avait des petits fours, c'était très bien.
00:30C'est vrai.
00:31Bah oui parce que le 14 juin, vous avez fêté les 90 ans de l'entreprise.
00:35C'est ça, 90 ans.
00:36Je sais pas, j'ai pas regardé, mais de toutes les entreprises qu'on a reçues dans
00:38les codes ici, à mon avis, regardez, mais à mon avis vous êtes la plus ancienne, quasiment
00:43centenaire.
00:44Ah bah c'est super.
00:45Et oui, plus que 10 ans avant d'avoir le centenaire, donc 1934, la date de création
00:49de l'entreprise.
00:50On a même des archives qui datent même d'avant, dans les années 20, ça a été fait par mon
00:55arrière-grand-père, vu que la société est restée familiale.
00:57Honoré.
00:58Voilà, c'est ça.
00:59Honoré Brel.
01:001934.
01:01Qui fonde la maison.
01:02C'est ça.
01:03La maison Brel.
01:04À l'époque, le genteur n'était pas encore connu.
01:05Non, pas encore.
01:06Quand on disait Brel, on pensait transport.
01:07On pensait pas, je ne me quitte pas.
01:09Non, c'est ça, à Montpellier, ouais.
01:10Qu'est-ce qu'il faisait votre arrière-grand-père au début ?
01:12Alors, à l'origine, dans les années 20 même, on était tonneliers, c'est-à-dire
01:15qu'on fabriquait, alors pour ceux qui connaissent pas la tonnellerie, c'est les énormes fûts
01:18de vin que l'on voit vraiment dans les caveaux, etc., donc tout en bois.
01:21Et après, dans les années 30, il a fondé la société de transport, qu'il a ensuite
01:25passé à ses trois fils.
01:26Et ensuite, du coup, dans les années 80, c'est mon père qui a repris en troisième
01:30génération.
01:31Et après, dans les années 2020, avec ma sœur, il a repris en tant que quatrième génération.
01:36Vous allez être vite, vous allez être beaucoup trop vite, Victor, on va revenir un petit
01:38peu.
01:39Oui.
01:40Alors, les tonneliers, il transportait ses tonneaux lui-même, Honoré, à votre arrière-grand-père.
01:43Après, il lance l'entreprise transport.
01:45C'était de la marchandise classique, hein ?
01:46C'est ça, marchandise classique.
01:48Voilà, tout ce qui méritait d'être transporté à l'époque.
01:50Je crois que la société s'est même un peu spécialisée pendant un moment dans le
01:54pétrolier.
01:55C'est ça, dans les dériques pétroliers, le transport de marchandises liées aux dériques
01:58pétroliers.
01:59Parce qu'il faut savoir que Montpellier, à cette époque-là, était beaucoup plus
02:00industrialisé qu'aujourd'hui.
02:01Oui, oui, oui.
02:02Il y avait énormément d'industries liées, du coup, à ces dériques pétroliers.
02:05On faisait tous ces transports-là, notamment, ils étaient basés beaucoup sur le quartier
02:08qu'on connaît aujourd'hui comme Port Marianne, mais à l'époque, il était vachement plus
02:12industrialisé.
02:13Il n'y avait pas un quartier résidentiel comme celui qu'on connaît aujourd'hui.
02:15Puis il y a eu la crise pétrolière de 1973-74, qui a obligé les dirigeants d'entreprises
02:21à se réorienter un petit peu.
02:22Voilà, c'est ça, on s'est réorienté, on a arrêté cette activité-là et on s'est
02:25tourné plus, du coup, ce qu'est Montpellier aujourd'hui, c'est-à-dire plus accès aux
02:29bâtiments et à l'immobilier avec le transport de marchandises diverses pour le Grosse Oeuvre,
02:34le Seconde Oeuvre.
02:35Alors, le Grosse Oeuvre, parmi vos faits d'armes, il y a en 1989 l'installation de la statue
02:41des Trois Grâces.
02:42C'est ça, voilà, par mon grand-père.
02:44Alors, pardon pour mon ignorance, mais elles venaient d'où les statues ? Elles ont été
02:50acheminées d'où ?
02:51Elles étaient de la région, elles ont été faites ici, après on les a mises en place
02:54sur la Comédie.
02:55Après, il y a eu un transport qui a été fait aussi dans le Théâtre.
02:57Vous savez quelle statue est plus ancienne que ça, les statues des Trois Grâces ?
02:59Oui, moi aussi.
03:001989, vous avez dit ?
03:01Pour la mise en place.
03:02Après, elles ont été placées, elles ont été modifiées, voilà, il y a eu des rénovations
03:05qui ont été faites au fil des temps.
03:07Mais on parle de camions, à quel moment alors ? C'est les Scania, c'est les Mans, c'est
03:10les Volvo, c'est ça que je veux savoir, moi !
03:12Ensuite, vous avez participé aussi à la pose des premiers rails du tram, des trams
03:17on peut dire.
03:18C'est ça, sur la mise en place des poteaux, de la ligne caténaire, et du coup des rails.
03:22Donc là, cette année, on travaille aussi pour la ligne 5 actuellement, avec la mise
03:25en place de tous les poteaux, de toute la ligne caténaire, on a une équipe qui travaille
03:28tous les jours quasiment pour la mise en place de ces poteaux et pour l'avancée de ces
03:33travaux.
03:34Bon, on va parler des camions.
03:35On ne parle pas des gros camions, il va nous faire un caca nerveux.
03:37Alors, les gros camions, vous avez 90 cartes grises aujourd'hui.
03:40Alors c'est ça, aujourd'hui on a 90 cartes grises dans l'entreprise.
03:43Ça se compte en cartes grises alors ?
03:44C'est ça, ça inclut également, bien sûr, les remorques, les semi-remorques, mais vraiment
03:47en ensemble roulant, on a une trentaine de véhicules, donc une trentaine de gros camions
03:51comme on dit.
03:52Donc c'est vrai qu'on en a une trentaine et après voilà, 90 cartes grises et on travaille
03:56vraiment sur tout le bassin méditerranéen, vraiment au sud de France principalement,
04:00avec quand même une grosse activité autour de Montpellier.
04:02C'est en quelle couleur ? C'est quelle couleur vous ?
04:03C'est vert, c'est vert.
04:04C'est la couleur de l'entreprise.
04:05Il y a les couchettes, il y a l'arrière, il y a la couchette.
04:06C'est ça, il y a les couchettes, il y a tout.
04:08Moi je rêve d'être routier des fois.
04:10Vas-y, continuez sur les gros camions.
04:12Non mais c'est tout, moi ça m'intéresse, c'est des convos exceptionnels du coup, c'est
04:15ça ?
04:16Alors, mon père, on faisait énormément des convos exceptionnels à l'époque, mon
04:18père et mon grand-père, notamment avec ses dérives pétroliers, etc.
04:20Aujourd'hui, nous, on a vachement diminué cette activité-là, on est plus sur du transport
04:24quand même considéré comme super lourd, mais qui reste aux dimensions standards.
04:27D'accord.
04:28Au quotidien, que ce soit sur l'autoroute ou même, voilà, au quotidien.
04:31Alors, qu'est-ce que vous transportez le plus ? Des mobilhommes, vous faites-vous les mobilhommes
04:34ou pas alors ?
04:35Alors, on en fait un petit peu.
04:36Parce qu'il n'aime pas.
04:37Moi j'aime pas du tout ça.
04:38En plus, j'ai l'impression que ça ne tient pas bien, ça va tomber, ça ne me plaît pas
04:41moi ça.
04:42On en fait un petit peu, mais ce qu'on fait beaucoup nous aujourd'hui, c'est du matériel
04:45de chantier.
04:46On peut voir du coffrage, de l'étaiement, ce qu'on voit sur les échafaudages par exemple,
04:49pour construire un bâtiment à Montpellier, et après, bien évidemment, tout ce qui va
04:53être le second oeuvre.
04:54Donc on va travailler avec plus de 60 secteurs d'activité tous les mois, donc ça peut toucher
04:58le génie climatique, le génie électrique, tout ce qui mérite de se transporter à un
05:02moment donné.
05:03Ça peut être la personne qui veut monter son spa au dernier étage, ça peut être la
05:06personne qui veut faire, donc le paysagiste, les arbres, voilà, tout ce qui mérite à
05:09un moment donné d'être transporté, tout simplement, transporté, manutentionné ou
05:14levé.
05:15Vous cherchez des chauffeurs ou pas ? Parce que j'ai vu que parfois, non, non, non, mais
05:17pour de vrai, visiblement, il y a des annonces parce qu'il y a des transporteurs qui ont
05:20du mal à recruter.
05:21Donc oui, c'est ça ?
05:22Oui, oui, oui, oui.
05:23Vous avez toujours besoin de...
05:24Parce que moi, c'est ma dernière aujourd'hui, donc...
05:25C'est sa dernière qu'il est en train de penser à sa reconversion, là.
05:26Non, c'est toujours intéressant, mais c'est vrai qu'aujourd'hui, l'entreprise, nous, elle
05:27est en développement, surtout avec ma sœur, avec le fait qu'on intègre la société.
05:28En mode sœur, hein, Pauline, vous êtes en train de reprendre la société.
05:29Voilà, petit à petit.
05:30Donc nos parents, la troisième génération, sont toujours dans l'entreprise.
05:31Ils commencent à lever le pied petit à petit.
05:32Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, avec ma sœur, elle occupe toute la partie exploitation de
05:33la société.
05:34Vraiment, là, tout ce qui va être considéré le planning, la réception des appels clients,
05:35la planification...
05:36L'administratif, on va dire.
05:37Voilà, c'est ça.
05:38Mais l'administratif, plus de l'activité, vraiment, le courant, le quotidien.
05:39Et vous, c'est l'opérationnel, donc ?
05:40Voilà, moi, c'est plus le côté même après gestion, l'aspect financier, l'aspect commerce.
05:41Et après, toute la gestion, c'est le côté...
05:42C'est ça, c'est ça, c'est ça.
05:43Et puis, c'est ça, c'est ça, c'est ça.
05:44Et puis, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça.
05:45Et puis, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
05:52c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
05:56c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
05:59c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:02c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:05c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:08c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:11c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:14c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:17c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:20c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:23c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:26c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:29c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:32c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:35c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:38c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:41c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:44c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:47c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:50c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:53c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:56c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
06:59c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
07:02c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
07:05c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
07:08c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
07:11c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
07:14c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
07:17c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
07:20c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
07:23c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
07:26c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
07:29c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
07:32c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça,
07:35c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça.