Ali Essafi EN QUETE DE LA SEPTIEME PORTE

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Ali Essafi EN QUETE DE LA SEPTIEME PORTE
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00:00:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:00:03Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:00:33ni d'une autre.
00:00:35Si vous voyez un oiseau pleurer, ne le détestez pas.
00:00:39Si il y a de la sangue, ne le détestez pas.
00:00:43Si vous voyez un oiseau pleurer, ne le détestez pas.
00:00:46Si vous voyez un oiseau pleurer, ne le détestez pas.
00:00:48Il est ouvert par la lumière de la lune.
00:00:51Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:03Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:06Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:09Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:12Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:15Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:18Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:21Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:24Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:27Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:30Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:33Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:36Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:39Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:42Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:45Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:48Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:51Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:54Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:01:57Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsisme.
00:02:00Il est ouvert par les égoïsismes, sans égoïsisme.
00:02:03Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:02:06Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:02:09Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:02:12Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:02:15Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:02:18Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsisme.
00:02:21Il est ouvert par les égoïsismes, sans égoïsisme.
00:02:24Il est ouvert par les égoïsismes, sans égoïsisme.
00:02:27Il est ouvert par les égoïsismes, sans égoïsisme.
00:02:30Il est ouvert par les égoïsismes, sans égoïsisme.
00:02:33Il est ouvert par les égoïsmes, sans égoïsme.
00:02:48»
00:02:49» Dieu guide nos pas dans le désert, disent
00:02:52les vieux du campement.
00:02:54« Les vieux du campement ont toujours parlé
00:02:56du poète fabuleux, qui faisait naître les sources
00:02:59et commandait aux montagnes et aux collines.
00:03:01C'est le poète qui m'apprendrait la grande sagesse du monde.
00:03:04C'est le poète qui m'apprendrait la grande sagesse du monde
00:03:26La tête de la scène, le cirque, le danse, la chanson
00:03:31Jusqu'au jour où j'ai eu l'occasion d'y aller
00:03:34Et j'ai rencontré un homme qui s'intéressait à l'art
00:03:39La boxe
00:03:43J'ai tué Louis et Marcel Cerdan
00:03:46Ils m'ont tiré dessus et m'ont tiré sur la terre
00:03:50Les clowns sont le plus grand capitaine du monde
00:03:56La danse, le chant
00:03:59Pour le chant, je m'excuse, aujourd'hui je ne suis pas en forme
00:04:02Mais le danse, c'est ce que j'aime le plus
00:04:05Hollywood, Paris, New York, Madrid
00:04:15Tu ne peux pas imaginer les gens qui sont mes amis
00:04:18Charlie Chaplin
00:04:20Laurie Hardy
00:04:22Fichara Joaquim
00:04:24Gautier Flores
00:04:25Humphrey Bougard
00:04:27Youssef Abid
00:04:28Qui a mangé l'appelle d'appelle, mon fils ?
00:04:30Ils m'ont tué avec le Frenchie
00:04:32Mais tu connais tous ces gens, tu peux...
00:04:34Ne m'entends pas
00:04:36Mohamed
00:04:41J'ai voyagé et j'ai connu les gens
00:04:43C'est le plus intelligent des gens
00:04:45C'est le plus intelligent des gens
00:04:48C'est si bon
00:04:54Le problème, les problèmes sont résolus
00:05:02Pourquoi tu connais le nom d'un jour ?
00:05:06Tu as un autre nom ?
00:05:09Non
00:05:17Musique douce
00:05:47De la Partie 4
00:05:49Expérience de la Partie 4
00:05:51Les héritiers de la Partie 4
00:05:53Partie 2
00:05:55L'État
00:05:57Partie 3
00:05:59C'est un acte incommun
00:06:01Partie 3
00:06:03Partie 4
00:06:05Le Père
00:06:07Partie 5
00:06:09L'Etat
00:06:11Partie 6
00:06:13L'État
00:06:15Qu'est-ce que tu as fait? Tu vas me faire sortir de la service?
00:06:23C'est à cause de toi qu'ils nous ont frappés.
00:06:45C'est à cause de toi qu'ils nous ont frappés.
00:07:15C'est à cause de toi qu'ils nous ont frappés.
00:07:17C'est quoi ça?
00:07:43C'est quoi ça?
00:07:46C'est filmé par ton frère.
00:07:48Ah bon?
00:07:52T'es en train d'écouter la musique de...
00:07:56la scène...
00:07:58française.
00:08:01Mélodie à l'enfant.
00:08:13Tu vois qui c'est?
00:08:15J'ai reconnu Sabashi.
00:08:19Oui.
00:08:21Et toi ?
00:08:25Il est mort celui-là.
00:09:15Il est mort celui-là.
00:09:45Il est mort celui-là.
00:09:47Il est mort celui-là.
00:09:49Il est mort celui-là.
00:09:51Il est mort celui-là.
00:10:15J'avais commandé un grain de folie.
00:10:39C'est vrai.
00:10:41Je ne sais pas si je l'aurai maintenant.
00:10:44Non, non pas.
00:10:48Je crois que c'est le grain de folie nécessaire pour faire un film de toute façon.
00:10:52Absolument.
00:10:55C'est ce que les jeunes actuellement n'ont pas.
00:10:59Tu le sens quand quelqu'un a un grain de folie.
00:11:03Au moins il pense trop.
00:11:06Il pense trop et c'est pas ça qu'il faut faire.
00:11:10Il faut déconner à plein tube.
00:11:14Si on veut faire du cinéma.
00:11:18De toute façon au Maroc, si tu fais du cinéma tu es fou.
00:11:29Et moi j'ai fait du cinéma parce que je pensais que c'était un langage international.
00:11:35Après j'ai compris que c'était pas un langage international.
00:11:39Et que je ne pourrais jamais écrire en arabe.
00:11:42Je n'écrivais qu'en français, langue étrangère pour le Maroc.
00:11:49Alors je me suis dit tiens, dans le cinéma peut-être que j'aurai une chance.
00:11:56Mais même là...
00:12:01J'ai compris que le cinéma n'était pas un langage international.
00:12:06C'est très simple.
00:12:08J'étais au Moussomme des Milchuls.
00:12:13Il y avait à l'époque les caravanes cinématographiques.
00:12:17Et ils passaient les charlots.
00:12:21Je restais avec les paysans, des berbères.
00:12:26Aucun ne riait.
00:12:30Aucun ne riait.
00:12:33Les charlots, ils riaient.
00:12:38Il y en a un qui a eu le courage de me répondre sincèrement.
00:12:41Il m'a dit que le caïd ne riait pas.
00:12:47C'est tout ce que j'ai retenu.
00:12:51Donc le caïd n'avait pas compris le charlot non plus ?
00:12:53Il était idiot.
00:12:56Il était caïd quoi.
00:13:01A l'époque, le ministère de l'Information était aux mains des gestapistes.
00:13:11J'avais trouvé, je ne sais pas en quelle année, tu as dit ça dans une interview dans un journal.
00:13:35Qu'il n'y a pas de meilleur projet d'avenir pour un cinéaste que de participer avec ses petits moyens à la transformation radicale et systématique de sa société pour la construction d'un monde qui ne soit pas traumatisant.
00:13:49Ce n'était pas une interview, c'était une fausse interview.
00:13:56C'est Stahil à l'époque qui écrivait dans le journal de l'Information.
00:14:05Il m'a dit que j'avais inventé des questions et qu'il allait répondre.
00:14:10Je lui ai dit qu'à la condition de tout laisser passer.
00:14:14Il m'a dit oui et il a tenu la parole.
00:14:17Je me suis posé des questions auxquelles je répondais.
00:14:23Donc tu t'es posé à ce moment-là la question sur le rôle d'un cinéaste dans une société comme la nôtre.
00:14:28Bien sûr, oui.
00:14:30Je ne sais pas, c'était mon problème numéro un.
00:14:37Est-ce que tu crois toujours à ce rôle-là du cinéaste dans sa société ?
00:14:47Je ne sais pas ce qui se fait actuellement comme cinéma.
00:14:54Mais tous les gars qui ont touché à la pellicule, ils te diront que chaque film est une aventure.
00:15:04C'est un sort.
00:15:24Je te conseille, Othmane, je te conseille.
00:15:28Ne t'inquiète pas, tu es dans la vie.
00:15:31Et n'écoute pas quelqu'un d'autre qu'il n'a pas le droit de dire.
00:15:34C'est plus cher que l'espoir.
00:15:42Le jour où les vagues s'éloignent de l'eau.
00:15:45Le jour où les intellects s'éloignent de l'air.
00:15:48Le jour où l'espoir s'éloigne de l'air.
00:15:51Le jour où l'intellect s'éloigne de l'amour.
00:15:54Le jour où l'esprit s'éloigne de la terre.
00:15:58Le jour où l'esprit s'éloigne de l'humanité.
00:16:02Avec ce que tu as dit, tu as eu un grand pouvoir.
00:16:07Tu as ouvert deux voies.
00:16:09Deux voies très longues.
00:16:51Sous-titrage ST' 501
00:17:21J'ai l'impression d'être à Paris.
00:17:32Justement, je ne comprenais pas comment ça s'est passé,
00:17:34cette histoire, ce contact avec le Festival des Arts Populaires.
00:17:42Madame Arden est allée à Paris pour me rencontrer.
00:17:45Elle m'a dit « est-ce que tu veux travailler dans mon institut ? »
00:17:55C'était pour moi une aubaine.
00:17:57Pourquoi ?
00:17:58Parce que ça allait me permettre de connaître le Maroc mieux que personne.
00:18:08On a mené des enquêtes dans toutes les tribus.
00:18:12Aux tribus les plus reculées, Tazarine,
00:18:18ça m'a beaucoup aidé dans mes travaux.
00:18:25C'était le premier travail d'exploration des Arts Populaires ?
00:18:30Oui.
00:18:32On a voulu créer l'École des Arts Populaires.
00:18:41On nous a dit « allez-vous-en ».
00:18:46Et ça a duré deux ans ?
00:18:48Et on est parti.
00:18:50Ça a duré deux ans la collaboration ?
00:18:53Oui.
00:18:58Et on est parti.
00:19:05C'est dommage.
00:19:07Vraiment, c'est une chose que je regrette.
00:19:11Il aurait fallu insister et lutter.
00:19:15On était jeunes.
00:19:20Et il y avait des tas de choses à faire encore ?
00:19:23Il y avait tout à faire.
00:19:27Malheureusement, on était seul.
00:19:31Après on a filmé beaucoup.
00:19:40C'est terrible quand on est seul.
00:19:46Tu ne peux rien faire.
00:19:53C'est ce qui m'arrive en ce moment à moi.
00:19:56Tu ne seras pas le seul.
00:20:01Il y en aura d'autres.
00:20:08À l'époque, il y avait un grand acteur,
00:20:12Mohamed Goss.
00:20:17Il avait la 7ème porte.
00:20:22Tu sais comment il a fini ce type ?
00:20:26Il est devenu fou.
00:20:32Il est devenu fou parce qu'il était seul.
00:20:38C'est tout.
00:20:42Qui se rappelle maintenant de lui ?
00:20:44Personne.
00:20:47Personne, sauf moi.
00:20:56Le film est réalisé avec la participation du Conseil des arts et de l'artiste.
00:21:15Les pierres ne parlent plus,
00:21:17la silence n'est pas la seule.
00:21:20Les yeux de la terre se moquent,
00:21:22le cœur s'éloigne.
00:21:24Il n'y a pas de réponse,
00:21:26ni d'accompagnement.
00:21:28Il n'y a pas d'accompagnement,
00:21:30ni d'accompagnement.
00:21:32Il n'y a pas d'accompagnement,
00:21:34ni d'accompagnement.
00:21:54Il n'y a pas d'accompagnement,
00:21:56ni d'accompagnement.
00:21:58Il n'y a pas d'accompagnement,
00:22:00ni d'accompagnement.
00:22:02Il n'y a pas d'accompagnement,
00:22:04ni d'accompagnement.
00:22:06Il n'y a pas d'accompagnement,
00:22:08ni d'accompagnement.
00:22:10Il n'y a pas d'accompagnement,
00:22:12ni d'accompagnement.
00:22:14Il n'y a pas d'accompagnement,
00:22:16ni d'accompagnement.
00:22:18Il n'y a pas d'accompagnement,
00:22:20ni d'accompagnement.
00:22:22Il n'y a pas d'accompagnement,
00:22:24ni d'accompagnement.
00:22:26Il n'y a pas d'accompagnement,
00:22:28ni d'accompagnement.
00:22:30Il n'y a pas d'accompagnement,
00:22:32ni d'accompagnement.
00:22:34Il n'y a pas d'accompagnement,
00:22:36ni d'accompagnement.
00:22:38Il n'y a pas d'accompagnement,
00:22:40ni d'accompagnement.
00:22:42Il n'y a pas d'accompagnement,
00:22:44ni d'accompagnement.
00:22:46Il n'y a pas d'accompagnement,
00:22:48ni d'accompagnement.
00:22:50Voici les lieux.
00:22:52Voici les hommes.
00:22:54Voici le chant.
00:22:56Élargissez le cercle,
00:22:58que Dieu élargisse vos tombes.
00:23:00Que béni soit le poète et le conteur.
00:23:02Que notre chant soit digne
00:23:04de ceux qui nous écoutent.
00:23:20Je n'ai pas appris dans le livre sacré.
00:23:22Je ne commande ni aux montagnes,
00:23:24ni aux collines.
00:23:26Mais je sais
00:23:28où naissent les sources.
00:23:50Et quand es-tu revenu de Paris ?
00:24:14En quelle année ?
00:24:16Plus tard.
00:24:18J'ai refusé de rester en France parce que je pouvais travailler à l'ORT à l'époque.
00:24:30Ils m'ont dit qu'il vaut mieux rentrer au Maroc, après tout, merde.
00:24:48Et en 1963, quand tu es revenu, tu es tout de suite rentré au CCAM ?
00:25:12Oui, j'ai fait un film sur Émile Full. C'était mon premier film interdit.
00:25:24Quand je suis allé là-bas, j'ai filmé ce que je voyais, et non ce que je voulais voir.
00:25:30Et ce que je voyais, c'était uniquement des militaires armés de mitraillettes,
00:25:35avec un peuple silencieux en train de danser, de faire le folklore et tout le bazar.
00:25:41Et moi, je filmais les militaires en train de regarder. C'était terrifiant comme truc. Je m'en suis dégoûté.
00:25:49Ah ben, ils n'ont pas aimé. César n'était pas content.
00:25:57C'était qui à l'époque, César ?
00:26:01Sonam. Et Hassan II, bien sûr. En fait, il n'y avait que Hassan II.
00:26:13Mais tout le monde interdisait en son nom, alors que lui n'est même pas au courant.
00:26:20Je suis sûr qu'il n'aurait pas fait ça.
00:26:25Il était plus intelligent que tous ces crapauds.
00:26:41Pour eux, les archives, ça ne doit pas exister. Il ne faut pas qu'il y ait une mémoire.
00:26:48Ils avaient peur tout le temps de la mémoire.
00:26:52Résultat, tu prends d'une façon générale le Maroc. Le Maroc n'a d'existence réelle qu'avec le retour de Mohamed V.
00:27:04Avant Mohamed V, il n'y avait rien. Tu prends toutes les archives maintenant et il n'y a que ça.
00:27:12Dès que tu touches un sujet tabou, comme la guerre du Rive, ou l'abdicrime, tu deviens très louche.
00:27:22Tu deviens un fouille de merde.
00:27:41Le Maroc
00:28:11Le Maroc
00:28:41Le Maroc
00:29:11Le Maroc
00:29:41Le Maroc
00:30:12Le Maroc
00:30:26C'était sur quelle base le collectif?
00:30:31La fondation du collectif du SIGMA 3.
00:30:37Il y avait Taji, Scarte et moi. Et ma femme, bien sûr.
00:30:43Parce qu'on oubliait tout le temps ma femme. Or, ma femme faisait tout.
00:30:50Elle faisait les costumes, les décors, la régie.
00:30:55L'assistanat.
00:30:57Elle faisait tout.
00:31:00C'était la première fois qu'ils l'ont radié.
00:31:10Mais au départ, vous étiez partis sur la base de faire le film ensemble, tous les quatre?
00:31:16Non.
00:31:17Tous les cinq, je veux dire, avec Naïma, ou c'était comment?
00:31:19Non, chacun devait faire son film.
00:31:23On a fait le premier, c'était Ousmane.
00:31:27Le type a pris son film et il est parti.
00:31:32C'est tout. C'est tout ce qu'il voulait, lui.
00:31:36Et nous, on s'est trouvés grosons comme devant.
00:31:44Il nous a trahis.
00:31:48Et je pourrais le lui dire maintenant.
00:31:54Beaucoup de copains à moi m'ont conseillé de ne pas travailler avec lui.
00:31:59Et pourtant, je l'ai fait.
00:32:02Mais quand j'ai fait Ousmane, il était absent.
00:32:10Je t'assure.
00:32:13Tu peux comparer Ousmane au Mirage.
00:32:17Et tu ne peux pas comparer Ousmane avec les films qu'il a faits.
00:32:25Qui était autre chose.
00:32:28Non, c'est moi qui ai fait ça.
00:32:32Mais je n'ai jamais voulu le dire.
00:32:38Je préfère qu'il vive sur...
00:32:43Ah, je ne sais pas.
00:32:46Après tout, Ousmane, ce n'est pas la fin du monde.
00:32:51On s'en fout de Ousmane.
00:32:56Mais dans les années 70, il n'y avait pas de film.
00:33:02Et Ousmane était le premier.
00:33:06C'est terrible.
00:33:12J'ai lutté pour ça. J'ai volé.
00:33:16Pour ça, j'ai menti.
00:35:42C'est bon ?
00:35:44Tu n'as rien dit ?
00:35:46Je n'ai rien dit.
00:35:48Tu n'as rien dit ?
00:35:50Je ne sais pas.
00:36:12C'est bon ?
00:36:14Oui.
00:36:16C'est bon ?
00:36:23C'est bon.
00:36:42C'est bon.
00:37:12Sous-titrage ST' 501
00:37:42Sous-titrage ST' 501
00:38:12Sous-titrage ST' 501
00:38:42Et il ne m'a pas répondu.
00:39:13Il y avait comme il n'y avait pas.
00:39:16Comme il n'y a que Dieu qui soit présent en tout lieu.
00:39:19Au temps où les paralytiques sautaient les murailles.
00:39:22Où les aveugles couzaient avec du fil très fin.
00:39:25En ces temps-là.
00:39:27Mais approchez, approchez donc.
00:39:29Venez écouter la fabuleuse aventure.
00:39:32Il y avait comme il n'y avait pas.
00:39:35Comme il n'y a que Dieu qui soit présent en tout lieu.
00:39:38Au temps où les paralytiques sautaient les murailles.
00:39:42...
00:39:52...
00:39:54...
00:39:56...
00:39:58...
00:40:00...
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00:41:56Quand j'ai fait...
00:42:00...les mois 14,
00:42:04j'étais...
00:42:06Parce que le...
00:42:08La seule projection était en bas,
00:42:10de l'ancien CCM.
00:42:12Et c'est là où la censure...
00:42:15J'étais convoqué tout le jour.
00:42:19Pourquoi tu as fait ça ?
00:42:21Pourquoi ça ?
00:42:28Même un film comme Oushma,
00:42:30c'est moi qui ai été convoqué.
00:42:32C'est pas Hamid Benoui.
00:42:36Ils m'ont...
00:42:38...censuré le premier plan.
00:42:42Je ne savais même pas pourquoi,
00:42:44alors que moi je filmais...
00:42:46...Beb Mounsour.
00:42:48Avec la place et tout.
00:42:50Et bien non.
00:42:52En bas de l'image,
00:42:54il y avait des sireurs.
00:42:56Que je n'ai même pas vu.
00:42:58Alors c'est à cause de ça que moi...
00:43:06Mais ça m'a permis de...
00:43:08La censure,
00:43:10ça m'a permis d'utiliser
00:43:12toutes les armes du montage.
00:43:14Tu sais, c'est terrible.
00:43:18Les vieux,
00:43:20longtemps,
00:43:22qui gueulent avec des bouches édentées,
00:43:24et tout ça.
00:43:30Alors que pour moi,
00:43:32ils étaient beaux.
00:43:34Il y avait trois ou quatre plans.
00:43:36Je les ai...
00:43:38...changés de place.
00:43:40Et on m'a dit,
00:43:42voilà, c'est comme ça qu'ils font.
00:43:44Je n'avais rien à enlever.
00:44:04...
00:44:30...
00:44:40...
00:44:58...
00:45:26...
00:45:36...
00:45:46...
00:45:56...
00:46:08...
00:46:32...
00:46:54...
00:47:22...
00:47:36...
00:47:50...
00:48:00...
00:48:10...
00:48:18...
00:48:32...
00:48:46C'est la maison de mon père et de ma grand-mère.
00:48:50Il y avait tout ici.
00:48:52Tu sais qu'il y avait une filmographie ici en 1978 ?
00:48:56Oui, c'est ça.
00:49:26Je sais qu'il existe, que j'ai jamais vu.
00:49:56Le prélèvement de l'eau, il revient sans problème.
00:50:11Une fois, je l'ai écrite à Mohamed.
00:50:18Le salaire.
00:50:21Le salaire, c'est à la sortie.
00:50:23Ils cherchent le sang de l'homme.
00:50:28Ils cherchent le sang, l'œil, le sang et le visage.
00:50:37Ils cherchent l'âme de l'homme.
00:50:42Ils cherchent le cœur et le visage.
00:50:46Ils cherchent le sang de l'homme.
00:50:53Ils cherchent l'œil et le visage.
00:50:58Ils cherchent l'âme de l'homme.
00:51:04Ils cherchent le cœur et le visage.
00:51:08Ils cherchent le cœur et le visage.
00:51:11Qu'il y ait de l'eau dans le maquillage
00:51:17Qu'il y ait de l'eau dans le maquillage
00:51:23Qu'il y ait de l'eau dans le maquillage
00:51:41Ahah
00:51:45Ah tu filmes à la liberté ?
00:51:48Bah c'est à la maison, je reconnais papier peint
00:51:50Ah oui
00:51:52Ça doit être moi qui les ai pris d'ailleurs
00:51:55Parce que...
00:51:56Tu suis pas sur les photos !
00:52:02Alors, cette photo ?
00:52:04Il donne la concours que tu te racontes
00:52:06Oui
00:52:07Ah oui, on a plein de son là.
00:52:09Le copain de Vito.
00:52:11Ah, il faut attendre le monsieur.
00:52:18Il faut attendre.
00:52:34C'est bon le mignon.
00:52:37Si tu veux jamais donner de l'eau, ça va tomber.
00:53:07Dans le français.
00:53:38Et puis c'est céleste, le septième ciel.
00:53:51Non, ce que je peux dire sur ce livre,
00:53:55bien sûr c'est l'histoire du cinéma,
00:53:57mais comme je ne suis pas historien,
00:54:00c'est l'histoire du cinéma.
00:54:02Bien sûr c'est l'histoire du cinéma,
00:54:04mais comme je ne suis pas historien,
00:54:07je me suis intéressé beaucoup plus
00:54:11à un seul aspect du cinéma,
00:54:15qui est l'aspect politique, si on veut,
00:54:19de la production elle-même.
00:54:22Et d'un autre côté, le problème de la langue.
00:54:26Parce que depuis le début,
00:54:29le problème de la langue se posait
00:54:31sous le protectorat.
00:54:33Et surtout, à la fin du protectorat.
00:54:43En 1980.
00:55:01Le livre de Ahmed Bouhanani,
00:55:03La septième porte sur le cinéma au Maroc,
00:55:05attend toujours qu'un éditeur le mette
00:55:07à la disposition du public.
00:55:12Cet ouvrage de 300 pages,
00:55:14appuyé d'une cinquantaine de photos
00:55:16et d'un dictionnaire des cinéastes marocains,
00:55:18retrace l'histoire du cinéma depuis sa naissance
00:55:20dans le Maghreb et en Égypte depuis 1907.
00:55:31La bourgeoisie du Maroc
00:55:4721. Il était une fois le cinéma.
00:55:5122. La nuit coloniale.
00:55:53Ce pays de l'appel aux bois dormants.
00:55:5723. De l'âme du bled à l'enfant de la jungle casablancaise.
00:56:01d'un certain cinéma arabe aux médecins malgré lui, un exe 1 à propos de générique,
00:56:10un exe 2 à rapport de 1950, grand 3, petite histoire en marge du cinématographe,
00:56:17Mohammed Ben Ali à la recherche du trésor perdu, naissance d'une carte postale,
00:56:24de silence et de cris, entre deux chiffres, les pionniers sont fatigués, une tentative muette,
00:56:33un chiffre magique, 3, Mouha Mouha Mouha, heureux celui dont la mémoire repose en paix,
00:56:40une saison nommée souvenirs, les années 70 de notre jeunesse, les longs métrages,
00:56:46un mécénat sans lendemain, un Douglas Fairbanks nommé Mohammed, le visage caché de la carte postale,
00:56:53la traversée des apparences, feu, flamme, fou, de sable et de sang, une ville en noir, Casablanca,
00:57:01une querelle pour descendre, grand 7 pour une poignée d'images, entre hier et demain,
00:57:08la mort de Charleau, un certain burlesque et la Nerveva, Candide ou la carte de tendre,
00:57:16les nouveaux troubadours, les yeux sans visage, renaissance d'une nation, la fin d'un automne,
00:57:23Naïma, Farid, Abdo, Meryem et les autres, Buster Keaton est mort, écran noir, l'important c'est la rose,
00:57:30des enfants et des hommes, encore des cendres, annexe 3, la solitude du comédien, 8 dernier chapitre,
00:57:37caricature, tous les pays qui n'ont plus de légende seront condamnés à mourir de froid,
00:57:42un cinéma loin des feux de l'Arabe, écran déchiré, une époque étrangement douce,
00:57:49Hata ou l'embroutement, chronologie des films tournés au Maroc sous le protectorat, à propos
00:57:55de ces étrangers venus chez nous, chronologie filmographique depuis l'indépendance, les
00:58:00courts-métrages 1956-1986, les longs-métrages 1956-1986, dictionnaire du cinéma au Maroc,
00:58:08source bibliographique, index des principes non cités, index des films cités.
00:58:19C'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire du cinéma, c'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire du cinéma,
00:58:26c'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire du cinéma, c'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire du cinéma,
00:58:32c'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire du cinéma, c'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire du cinéma,
00:58:37c'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire du cinéma, c'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire du cinéma,
00:58:42c'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire du cinéma, c'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire du cinéma,
00:58:47c'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire du cinéma.
00:59:17Abbas n'est pas en santé mentale, c'est ce que je veux dire.
00:59:21C'est pour ça que je suis là.
00:59:23C'est pour ça que je suis là.
00:59:25C'est pour ça que je suis là.
00:59:27C'est pour ça que je suis là.
00:59:29C'est pour ça que je suis là.
00:59:31C'est pour ça que je suis là.
00:59:33C'est pour ça que je suis là.
00:59:35C'est pour ça que je suis là.
00:59:37C'est pour ça que je suis là.
00:59:39C'est pour ça que je suis là.
00:59:41C'est pour ça que je suis là.
00:59:43C'est pour ça que je suis là.
00:59:45C'est pour ça que je suis là.
00:59:47C'est pour ça que je suis là.
00:59:51C'est pour ça que je suis là.
00:59:53C'est pour ça que je suis là.
00:59:55C'est pour ça que je suis là.
00:59:59A l'étranger ici,
01:00:01j'ai vu les parents d'un enfant
01:00:03qui était très très petit.
01:00:05Je lui ai demandé de la démerder.
01:00:07Mais la police demandait de la le sérer de plus en plus.
01:00:10Du regard.
01:00:12Le jour où il m'a vu,
01:00:14Je leur ai dit bonjour.
01:00:18Ils m'ont répondu bonjour.
01:00:20C'est bon.
01:00:25Le faqih a répondu,
01:00:26il m'a dit,
01:00:28il n'est pas le diable.
01:00:37J'ai dit,
01:00:38il n'est pas le diable.
01:00:40Il m'a répondu, il n'est pas le diable.
01:00:42J'ai dit, il n'est pas le diable.
01:00:44Il n'est pas le diable.
01:00:46Il n'est pas le diable.
01:00:47Il n'est pas le diable.
01:00:50J'ai dit, il n'est pas le diable.
01:00:53Il n'est pas le diable.
01:00:55Il n'est pas le diable.
01:00:57J'ai dit, il n'est pas le diable.
01:00:59Il n'est pas le diable.
01:01:00Il n'est pas le diable.
01:01:02Il n'est pas le diable.
01:01:03Il n'est pas le diable.
01:01:04Il n'est pas le diable.
01:01:07Il n'est pas le diable.
01:01:08Il n'est pas le diable.
01:01:11Ils ont répondu.
01:01:13Il a épousté.
01:01:15Mais ici, ils me concernent.
01:01:17Ils permettaient de comprendre la parole.
01:01:18Par la Compassion de Dieu,
01:01:20ils ont la prepare de jamais pour s'équiper.
01:01:23S'ils s'équiperaient une nuit,
01:01:24je pourrais les faire flirt他們.
01:01:26Suivez leurs instructions.
01:01:29Tu peux rester dans ta bouche.
01:01:31Ca aurait été mieux pour toi.
01:01:34Même les mountain d'eau restent dans la bouche.
01:01:37Il n'est pas de moitié.
01:01:39Même les montagnes rentrent dans la bouche.
01:01:40Le mirage ne s'appelait pas le mirage.
01:02:07Il s'appelait des dollars pour Mohamed, puis pas de dollars pour Mohamed, mais le titre a été censuré.
01:02:16A l'origine un roman, les inventions burlesques et tragiques de l'anachronique Mohamed bin Mohamed,
01:02:25récit magique, inspiré de l'oncle maternel de papa.
01:02:31Le roman les inventions burlesques et tragiques de l'anachronique Mohamed bin Mohamed, récit magique,
01:02:40devint un roman composé en trois tomes nommé le voleur de mémoire, qu'il a réécrit plusieurs
01:02:48fois de 1966 à 2003, date à laquelle il me remit le manuscrit en me disant je n'y retouche plus.
01:03:01J'avais fait deux versions de le mirage, un en noir et blanc et l'autre complètement
01:03:19différent en couleur, parce que la couleur m'obligeait à faire autre chose.
01:03:25Et alors tu as retenu la version en noir et blanc plutôt que la couleur.
01:03:34Oui, j'aurais fait un mauvais film en couleur, ça c'est sûr, et le film se prêtait vraiment en noir
01:03:45et blanc, alors qu'à l'époque on ne faisait plus de films en noir et blanc, c'était une honte.
01:03:50J'ai eu tous les distributeurs contre moi, c'était même pas des distributeurs, c'était des garçons de
01:04:03course, les pichas françaises, je leur disais tu fais un film en noir et blanc, qui va te distribuer,
01:04:13et l'essentiel c'est que je le fasse, et après vous ne pourrez plus m'empêcher d'exister.
01:04:22Et c'est vrai, imagine si je ne l'avais pas fait.
01:04:43C'est vrai, imagine si je ne l'avais pas fait, et après vous ne pourrez plus m'empêcher d'exister.
01:04:55C'est vrai, imagine si je ne l'avais pas fait, et après vous ne pourrez plus m'empêcher d'exister.
01:05:06Il demande qu'on lui donne la main, il demande qu'on lui donne la main et qu'il s'occupe de lui, le mercieux.
01:05:19Et à l'extrême de la ville, il y a un homme pauvre, pauvre.
01:05:30Il y a un homme pauvre, pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y a un homme pauvre, il y
01:06:00a un homme pauvre."
01:06:12Les enfants ne savent plus les vieilles comptines, la lune pour eux est la lampe qui s'éteint
01:06:18et tout le reste n'est que du menu frétin.
01:06:19La télé, c'est la fleur du soir où l'on butine, l'océan ne vient plus jamais dans
01:06:25les quartiers comme autrefois la nuit quand on rêvait sirène, quand on voyageait à l'intérieur
01:06:29des baleines, avec du pain, du miel, du lait et des datiers, mes amis aux couleurs vivantes
01:06:35des bohèmes, songez à toutes ces maisons qui ne sont plus, ces maisons près des nuages
01:06:39qui m'ont valu bien des amours, bien des peines, bien des bohèmes.
01:06:4313-14 février 1996
01:06:59Notre maison a brûlé le 26 juillet 2006, ma mère a reçu un appel un dimanche matin
01:07:17à 7h, elle se trouvait à Itumrar avec mon père, mes voisins avaient appelé, le feu
01:07:24a pris du balcon, la police a déduit un incendie criminel, mais je ne sais si ces
01:07:29incendies criminelles ou accidentelles, peut-être quelqu'un a-t-il jeté un mégot par mes
01:07:34gardes par le balcon où il n'y avait pas encore de fenêtres.
01:07:36La moitié de l'appartement a brûlé, l'endroit où mon père s'asseyait, l'endroit où il
01:07:46rangeait ses manuscrits, nous avions pensé au départ que tout avait disparu.
01:07:53Il y a le maquillage, c'est une boîte de maquillage.
01:08:09Une ancienne.
01:08:12Je voulais garder sa main, je ne sais pas où elle est, j'ai fait un moulage à cause
01:08:28de son écriture, parce que j'adore son écriture, je ne sais pas où est-ce qu'elle est la main.
01:08:36Mon père n'avait plus mis les pieds à l'appartement de Rabat, depuis la mort de ma soeur Batoul,
01:08:45qui a eu un accident dans l'appartement.
01:08:50Ma mère a déblayé l'appartement, avec des gens qui l'aidaient, employés ou amis,
01:09:01ils avaient une consigne, ne rien jeter, surtout les papiers, même s'ils étaient en mauvais état.
01:09:07À mon grand-désarroi, ma fille avait un an et je vivais en France, je ne pouvais pas
01:09:13venir aider.
01:09:14Ce qui n'a pas brûlé a été mouillé par du pompier.
01:09:19Ma mère a amené tous les éléments sur la terrasse qu'elle a fait sécher, un à un.
01:10:00C'est ce que j'ai fait.
01:10:30C'est ce que j'ai fait.
01:10:45Nous avons levé nos tentes, rassemblé nos troupeaux, nos chameaux sont bardés, nos
01:11:09chevaux libres d'entrave, notre mémoire pétrifiée.
01:11:14Heureux celui dont la mémoire repose en paix.
01:11:39Heureux celui dont la mémoire repose en paix.
01:12:02Heureux celui dont la mémoire repose en paix.
01:12:31Heureux celui dont la mémoire repose en paix.
01:13:00Dans les contes populaires, il est toujours interdit d'ouvrir la septième porte.
01:13:14Nous, cinéastes marocains de 1984, sommes les personnages imprudents de la tradition.
01:13:20Nous n'avons pas peur de voler la clé et de voir ce qu'il y a au-delà de cette fameuse
01:13:25porte, notre art.
01:13:29Ahmed Bouanani.
01:15:59au-delà de cette fameuse porte.
01:16:29au-delà de cette fameuse porte.
01:16:52au-delà de cette fameuse porte.
01:17:20au-delà de cette fameuse porte.

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