L'Équipe Foot du 26 juin - Emissions spéciales - replay

  • il y a 3 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe Foot du 26/06/2024.

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00:00:00Je m'ennuie de toi
00:00:07Alors, le lendemain de France-Pologne, on a tapé au hasard ennuie chanson et on est tombé sur celle-là.
00:00:15Désolé, moi je ne connaissais pas.
00:00:17Claude Michel.
00:00:19Vous connaissez Claude Michel joueur et un gant ?
00:00:21Coco Michel.
00:00:22Coco Michel ?
00:00:23Ah oui, l'excerpt de Michel.
00:00:24Claude Michel chanteur.
00:00:26Bon, dans quel état êtes-vous à la maison au lendemain de ce France-Pologne qui oblige l'équipe de France à terminer deuxième de sa poule
00:00:33et à être reversée sur le mauvais tableau, celui où on retrouverait des cadors de la compétition ?
00:00:39On va débriefer encore une fois au lendemain de cette prestation qui fait énormément parler, qui a déçu.
00:00:45On est devant l'hôtel des Bleus, également les Bleus avec Jérémy Jalengro qui va nous donner le programme des Bleus au lendemain de cette rencontre
00:00:54qui ne restera pas dans les annales de l'équipe de France visiblement.
00:00:56Avant d'aller voir Jérémy, on peut faire un petit jeu de mime.
00:01:00Vous étiez dans quel état si vous deviez faire une grimace pendant le match ou après ?
00:01:05Énervé, moi.
00:01:06Énervé.
00:01:07Pierre ?
00:01:11Stupéfait.
00:01:12Stupéfait.
00:01:13Je suis super fort.
00:01:14Bon, après l'équipe de France, j'étais comme ça.
00:01:16Et après l'Angleterre, j'étais comme ça.
00:01:20Eh bien, il y a pire que nous, c'est à retenir.
00:01:22Jérôme ?
00:01:25Désabusé, quoi.
00:01:26Tu n'as pas fait les cours fleurants, quand même.
00:01:29Alors, il n'y a aucun directeur de casting qui n'a pas trouvé une recruse chez nous dans ce plateau aujourd'hui.
00:01:34Et vous, vous étiez comment, mess out ?
00:01:36Eh bien, j'étais à deux doigts de m'endormir.
00:01:38Non, vrai.
00:01:39Le match était à 18h.
00:01:40Oui, mais l'équipe foot…
00:01:41C'est sa sieste, elle ne sait pas les personnes âgées.
00:01:45Non, c'est vrai.
00:01:46J'étais affalé sur le canapé et à un moment, heureusement, à la maison, quelqu'un m'a parlé.
00:01:52Je me suis dit…
00:01:54Il y a le nez qui relève tout d'un coup.
00:01:56On va demander à Jérémy qui lui était là-bas.
00:01:58Jérémy, vous et l'atmosphère hier soir, cette nuit, ce matin, c'est comment autour de cette équipe de France ?
00:02:08Hier soir, bonjour à tous déjà.
00:02:10On s'est couché un petit peu dans le flou total avec beaucoup d'incertitudes.
00:02:14On aura l'occasion d'y revenir sur le système de jeu de la France à partir des huitièmes de finale
00:02:19parce qu'ils sont qualifiés, mais seulement deuxième dans une partie de tableau qui va être très compliquée.
00:02:23Là, nous, on est à Bad Lipspring avec Charlie Ford-Boursereau.
00:02:26Les Bleus se sont réveillés dans la quiétude, ici dans le calme, mais avec leur famille.
00:02:30Donc, ça va leur faire du bien.
00:02:32Il n'y a peut-être pas de meilleur moment pour les Bleus pour retrouver leur famille après ce match très compliqué.
00:02:37Les familles seront là jusqu'à jeudi midi.
00:02:40Donc, ils ont une journée de repos, repos total aujourd'hui.
00:02:42Pas de conférence de presse, pas d'entraînement.
00:02:44Et puis, on reprendra les choses sérieuses demain pour se projeter ensuite vers le huitième de finale qui sera lundi.
00:02:48Au niveau timing, les familles qui arrivent maintenant, j'ai l'impression que ce n'est pas l'idéal, mais pas loin, Jérôme, pour remonter le moral un peu.
00:02:55On a l'impression, peut-être, d'ailleurs, est-ce que c'est votre impression, une impression négative autour de cette équipe qui commence à plomber un peu l'euro d'équipe de France ?
00:03:03Négative des Bleus, en tout cas, honnêtement, je ne sais pas sur quel pied danser.
00:03:07En fait, dans les compétitions d'avant, même si ça a été toujours fabuleux en poule,
00:03:16j'avais l'idée ou l'impression d'une montée en puissance et d'une forme de logique qui apparaissait au fur et à mesure des matchs, que je n'ai pas cette année.
00:03:24Et la dernière fois que j'ai eu cette sensation, c'était en 2021, juste avant le match de la Suisse.
00:03:29La dernière fois que j'avais eu ce sentiment un peu de « on ne sait pas trop où on va ».
00:03:33Alors oui, on convoque l'histoire depuis hier en se disant « oui, mais rappelez-vous, en 2000, machin, ça a été bien après, une nouvelle compét' commence ».
00:03:42Mais sauf que cette équipe-là, je l'ai déjà vue un petit peu comme ça, et ça me rappelle un souvenir pas si lointain en 2021 où on a vu comment c'est fini.
00:03:50Évidemment, les joueurs et le réservoir étaient incroyables, mais ce que je vois depuis maintenant dix jours,
00:03:56et si je compte même mars, le rassemblement et les matchs de préparation, ça ne m'incite pas à un optimisme débordant.
00:04:02On verra le tableau avec vous Romain dans un instant, mais Timothée pour rebondir sur Jérôme.
00:04:07Je suis toujours un petit peu perplexe parce qu'il y a notre perception à nous, notre perception extérieure.
00:04:12On a été complètement focalisé sur le nez de Bappé, on s'est aperçu en fait que le groupe ne l'était peut-être pas forcément.
00:04:17Donc il y a peut-être un décalage entre ce qu'ils ressentent et ce que nous on ressent.
00:04:21Mais cette espèce d'osmose « on veut manger des pâtes encore plus longtemps », la fameuse phrase pour aller jusqu'à la finale, on ne la ressent pas forcément.
00:04:31On n'a pas l'impression d'une équipe qui est en train de se souder.
00:04:34Après, les matchs à élimination directe créent toujours quelque chose de différent par rapport aux faces de poule, donc à voir.
00:04:40C'est à ça que Didier Deschamps s'accroche.
00:04:42Vous nous direz si vous trouvez que Didier Deschamps est dans le flou dans cette compétition et les éléments qui accréditent cette tendance et cette perception.
00:04:49On va écouter les supporters tout d'abord.
00:04:51Eux sont ressortis dans quel état après le match d'hier ?
00:04:54C'est toujours intéressant d'avoir leur perception à chaud.
00:04:58Ça commence à faire trois matchs qu'on s'ennuie un petit peu quand même en les regardant, l'équipe de France.
00:05:03On a Romain qui commence à sortir un petit peu les doigts pour la huitième parce que là, ça commence à être long.
00:05:11On a fait celui contre la Hollande, on a été déçu.
00:05:13On fait celui-là, on est encore déçu.
00:05:16Un but contre son camp et un péno, ce n'est quand même pas beaucoup pour une équipe qui a beaucoup d'attaquants de pointe.
00:05:25On se fait chier.
00:05:27On est sur la lignée de ce qu'on fait depuis quelques mois, depuis quelques années.
00:05:30Je suis déçu de fou. Tous les matchs de poule en vrai, c'était gaise, il faut dire les termes.
00:05:36Là, quand même, on s'emmerde.
00:05:39Mais il faut qu'on allume un petit peu plus le feu quand même pour les huitièmes de finale parce que là, on est mal parti pour gagner cette coupe-là.
00:05:47On n'a pas le choix de toute façon, il faudra battre tout le monde, autant qu'on se fasse plaisir contre des grosses équipes.
00:05:51Mais on a vu ce soir qu'il y avait pas mal de lacunes quand même, énormément.
00:05:55On espère que le meilleur sera à venir et qu'on cherchera le titre.
00:05:59Elle est à nous la coupe.
00:06:02Il n'y a pas beaucoup d'optimisme quand même, Pierre.
00:06:04Vous comprenez, ça dit quoi, cette sensation des supporters ?
00:06:07Déjà, moi, je respecte toujours la parole des gens qui sont au stade, qui payent, qui font leurs déplacements, etc.
00:06:11Ce n'est pas du populisme, mais ils sont au stade et je comprends qu'ils ont envie d'autre chose.
00:06:13Mais je sais par deux choses, il y a l'ennui, il y a le résultat.
00:06:16Le supporter a dit qu'on était là-dessus depuis plusieurs années.
00:06:18C'est pas vrai. Pardon de le dire, mais on a le droit de s'ennuyer, de se faire chier pour prendre des termes depuis 2018, depuis le Qatar.
00:06:23Par contre, là, ce qui pose problème, c'est que si vous regardez le classement, on est deuxième.
00:06:27Donc, finir premier en se faisant chier, c'est différent que de finir deuxième, de s'embêter, de s'ennuyer, de ne pas avoir de certitude et d'avoir des lacunes.
00:06:33Il y a vraiment deux chemins différents.
00:06:35C'est la totale, en fait.
00:06:37Là, leur son cloche, c'est la totale.
00:06:38Et effectivement, je pense que ce matin, quand on se réveille, on a le droit de s'ennuyer.
00:06:41On a fait des débats la semaine passée, après les Pays-Bas, en disant qu'on s'ennuyait, mais qu'on était premier du groupe après les Pays-Bas.
00:06:45Là, ce matin, oui, on s'ennuyait.
00:06:47Et surtout, on est un peu inquiets sur le niveau de cette équipe.
00:06:49C'est deux choses différentes.
00:06:50Deschamps rétorquera que si, à la fin, on remporte l'Euro, tout le monde s'en souviendra.
00:06:54Tout le monde oubliera qu'on a été deuxième de cette phase de poule.
00:06:57Et il aura raison.
00:06:58On va l'écouter dans un instant, mais découvrons le tableau qui attend l'équipe de France, Romain, avec cette deuxième place de groupe.
00:07:03L'équipe de France qui a donc basculé du mauvais côté du tableau, si on peut parler ainsi.
00:07:07Regardez, l'équipe de France est en bas, à gauche.
00:07:09Alors, pour l'instant, on ne sait pas si la France affrontera la Belgique.
00:07:12C'est une hypothèse, car la Belgique est pour le moment deuxième de son groupe.
00:07:15Mais le problème, c'est ce qui est au-dessus.
00:07:17Parce que le Portugal, l'Allemagne, le Danemark et l'Espagne, qui sont en rouge, sont assurés d'être là.
00:07:21Ça veut dire que la France, par exemple, peut retrouver le Portugal dès les quarts de finale.
00:07:25Et en demi-finale, peut-être contre l'Allemagne ou l'Espagne, qui sont deux équipes qui ont quand même fait bonne impression.
00:07:30Surtout l'Espagne.
00:07:31Quel adversaire pour l'équipe de France ? Il y a quatre possibilités.
00:07:33Aujourd'hui, on peut voir ça vite fait.
00:07:35Exactement. Ce sont les matchs du jour.
00:07:37Quatre possibilités d'adversaires.
00:07:38Parce que dans ce groupe, tout est encore ouvert.
00:07:40En fait, les quatre équipes ont une victoire et une défaite après deux matchs.
00:07:43Il y a donc la Belgique, l'Ukraine, la Roumanie et la Slovaquie.
00:07:48Les matchs à vivre façon la chaîne d'équipe dans la grande soirée.
00:07:52Dix-huit heures pour connaître l'adversaire de l'équipe de France en huitième de finale.
00:07:55Jérémy, vous étiez au plus près des supporters.
00:07:58Le sentiment qui les a accompagnés, on les a entendus.
00:08:01Mais votre témoignage est important.
00:08:02Parce que c'est aussi ce qui dicte la perception qu'on a d'une grande compétition.
00:08:07On écoutera Youssoupha Fana qui s'est exprimé hier en zone mixte.
00:08:10Il a répondu très franchement à une question.
00:08:14Trop franchement peut-être.
00:08:15On va l'écouter dans quelques instants.
00:08:16Jérémy, d'abord pour terminer avec les supporters.
00:08:22Les supporters qui partagent ce sentiment presque de ras-le-bol, en tout cas d'ennui.
00:08:27Dans les travées, ils ont encore fait beaucoup de bruit.
00:08:30Dans les tribunes, sur les deux premiers matchs, ça avait été impressionnant presque.
00:08:33On les entendait plus que les supporters adverses.
00:08:35Il y avait encore énormément de polonais.
00:08:36A chaque fois, c'est l'équipe adverse qui a le plus de supporters.
00:08:39Dans les matchs de poules qu'ont joué les Bleus.
00:08:42Ils réclamaient Barcola, par exemple.
00:08:44Il a été titulaire.
00:08:45Il a été plutôt bon.
00:08:46Mais on nous a plusieurs fois dit pourquoi Barcola sort à la 60e minute de jeu,
00:08:49alors que c'est un des meilleurs joueurs et que Dembélé reste sur le terrain,
00:08:52alors que c'était un peu plus poussif pour lui.
00:08:53Il y a des choix qui posent question chez les supporters.
00:08:56Après, on sait qu'il y a 65 millions de sélectionneurs.
00:08:58Il n'y en a qu'un qui va trancher à la fin.
00:09:00Mais certains choix qui posent question.
00:09:02Les tâtonnements, le changement de système à chaque match.
00:09:05Personne ne sait aujourd'hui si Griezmann doit jouer en huitième
00:09:09et quel est le meilleur système que Deschamps va appliquer.
00:09:12Tout le monde est un petit peu dans le flou.
00:09:14J'étais perdu au milieu de votre liste, Jérémy, de tout ce qui ne va pas.
00:09:17Tellement, ça paraît nombreux du côté de cette équipe de France.
00:09:20On va s'y pencher pour vous expliquer ça dans l'équipe foot,
00:09:22avec nos consultants, avec vous, plus près de l'équipe de France
00:09:25et avec Romain, qui a préparé plein d'explications potentielles
00:09:29pour mieux comprendre le niveau de cette équipe de France.
00:09:32Je vous le disais, Youssouf Fofana hier, zone mixte,
00:09:34il est rentré 87e.
00:09:36Fofana, de mémoire, 81e.
00:09:39Donc, il a moins joué que ça.
00:09:41La question, c'était, en zone mixte, pour Fofana,
00:09:43je vais vous lire la question parce que c'est important.
00:09:45Vous, les entrants, parce qu'on a tous constaté
00:09:47que les entrants n'avaient eu aucun impact sur l'équipe,
00:09:49vous êtes d'accord.
00:09:50Vous, les entrants, vous avez eu du mal à impacter la rencontre.
00:09:53Est-ce que c'est difficile physiquement pour vous,
00:09:55qui avez peu joué, d'être impactant quand vous rentrez ?
00:09:59Écoutez bien la réponse de Fofana.
00:10:02L'intensité, elle est différente des entraînements.
00:10:05Il y a peu de marge entre les deux matchs.
00:10:08Donc, c'est compliqué de travailler physiquement.
00:10:10Après, il faut s'adapter aussi aux coéquipiers.
00:10:13Je veux bien rentrer à la 87e et rapporter un YouTube Punch,
00:10:17mais si tous les autres ne me suivent pas,
00:10:18je ne vais pas attaquer tout seul.
00:10:19Donc, il faut s'adapter quand même à ceux qui sont autour de vous.
00:10:23Le groupe vit bien.
00:10:24Le groupe vit bien d'abord sur sa sortie, en tout cas,
00:10:28sa déclaration en termes de communication.
00:10:30Est-ce que c'est normal, il dit ce qu'il dit,
00:10:33ou est-ce que c'est malvenu et que ça attire l'attention
00:10:37sur un fait autour de cette équipe de France
00:10:39au lendemain de ce match ?
00:10:40Si je vous réponds, mais Saoud, en étant journaliste régulièrement
00:10:43dans les zones mixtes, je préfère quelqu'un qui s'exprime
00:10:45et qui dit la vérité.
00:10:46Évidemment.
00:10:47Mais une fois qu'on a dit ça, on sait aussi,
00:10:50on va dire, l'ambiance dans laquelle se déroule
00:10:53la communication de l'équipe de France en général.
00:10:55Je pense que ça ne va pas être très apprécié.
00:10:58Il a peu joué.
00:11:00Après, moi, je comprends sa frustration
00:11:01parce que ça fait des années, on a l'impression
00:11:03que Deschamps le prépare à participer
00:11:05à une grande compétition.
00:11:06Il se dit 7 euros, j'ai 25 ans, c'est pour moi,
00:11:08je suis jeune, je sors d'une saison correcte avec Monaco.
00:11:11Et bam, on lui met N'Golo Kanté qui a 8 ans de plus
00:11:14dans les pattes et c'est N'Golo Kanté le titulaire.
00:11:16Et en plus, N'Golo Kanté cartonne,
00:11:18donc c'est difficile pour lui de dire,
00:11:20il devrait y avoir de la concurrence.
00:11:22Moi, je comprends sa frustration.
00:11:24Après, je ne suis pas sûr qu'elle va lui rendre service,
00:11:26que cette communication lui rende service
00:11:27pour la suite de la compétition.
00:11:28On va demander à Jérôme qui a fréquenté
00:11:29combien d'années un vestiaire ?
00:11:31Quand t'es pro ou tout ?
00:11:32Quasiment 20 ans.
00:11:3320 ans dans un vestiaire.
00:11:35Pas dans le même.
00:11:36Pas dans le même, mais des gros vestiaires quand même.
00:11:38Jérôme, vous êtes joueur,
00:11:40vous découvrez une déclaration comme ça.
00:11:42Quand vous croisez le joueur qui a fait cette déclaration
00:11:44dans le vestiaire, il se passe quoi ?
00:11:45Elles étaient, à mon époque, plutôt mal perçues.
00:11:47Déjà, pour deux raisons.
00:11:48La première, c'est qu'à l'époque,
00:11:49nos déclarations ne faisaient pas le tour
00:11:51des réseaux sociaux comme aujourd'hui,
00:11:52parce qu'il n'y en avait pas, tout simplement.
00:11:54Donc forcément, tout ce que vous disiez en zone mixte,
00:11:57il n'y avait que ça à se mettre sous la dent,
00:11:59et pour les supporters, et pour vos coéquipiers.
00:12:01Aujourd'hui, tu as 1000 vecteurs de communication.
00:12:03À l'époque, non.
00:12:04Donc, dès que tu égratignes un petit peu comme ça,
00:12:07et même si ça vient du cœur de tes partenaires,
00:12:10moi, ça m'est arrivé plusieurs fois d'avoir,
00:12:12vous vous rappelez, j'étais plutôt naturel,
00:12:14nature-peinture, comme on dit après les matchs,
00:12:16et si je voulais dire qu'on était bons, je le disais,
00:12:18et si je voulais dire qu'on était bidons, je le disais aussi.
00:12:20Je me suis fait prendre le volet plusieurs fois.
00:12:22Et pas dans un groupe France.
00:12:24Dans un groupe France, là, on a quasiment,
00:12:27staff compris, 40 gars qui vont vivre en vase clos
00:12:29pendant un mois.
00:12:30Autant vous dire que ça, c'est forcément commenté en interne.
00:12:33En fait, là, Youssouf, il a eu une phrase
00:12:35qu'on pourrait dire entre potes.
00:12:36Genre, s'il part avec ses potes le soir devant le bus,
00:12:39il dit, les gars, ce n'est pas normal.
00:12:41Moi, je rentre, et les autres, ils n'en rentrent pas une.
00:12:43Et il y a des choses que,
00:12:45quand t'es en équipe de France, il faut maîtriser.
00:12:47Même si moi, je trouve ça sympa, ce naturel-là,
00:12:49je pense effectivement que, vu la difficulté
00:12:52au niveau de l'impact, pour moi,
00:12:54il est ou neutre ou négatif.
00:12:56Il ne peut pas être positif.
00:12:57Jérémy, qui a une précision sur l'impact, justement,
00:13:00et l'intensité, par rapport à ce que disait Fofana.
00:13:06Oui, moi, ce qui me marque dans ce qu'il dit,
00:13:08c'est la difficulté qu'il souligne
00:13:10entre les matchs et les entraînements.
00:13:12Parce que les entraînements sont ce qu'ils sont,
00:13:14et derrière, quand il faut basculer sur un match,
00:13:16on a tous les 4 jours, c'est dur de se mettre au diapason
00:13:18et d'être en forme.
00:13:20Nous, ce qu'on peut dire, il y a une phrase aussi, d'ailleurs,
00:13:22qu'on peut redire, qu'on voit dans le journal L'Équipe,
00:13:24dans un article d'Hugo Delon et Loïc Tangy,
00:13:26qui nous dit que certains joueurs se plaignent
00:13:28du manque d'intensité des entraînements.
00:13:30Ce n'est pas neutre.
00:13:31Et nous, de ce qu'on voit,
00:13:32et de ce qu'on constate aux entraînements,
00:13:33c'est que, à la fois, les joueurs aussi
00:13:35ne nous donnent pas le sentiment d'aller à fond
00:13:37dans tous les exercices.
00:13:38Parfois, on s'est dit, mais là, ils sont très tranquilles.
00:13:40Alors, il y a les entraînements de lendemain de match
00:13:42où, évidemment, c'est plus calme,
00:13:44où on demande athlétiquement moins de choses aux joueurs,
00:13:46mais il y a ceux où on se dit
00:13:48qu'il devrait y avoir de l'intensité
00:13:50sur ce 11 contre 11,
00:13:52et on ne le voit pas forcément.
00:13:54Alors, soit c'est parce qu'ils ne le mettent pas,
00:13:56soit parce que l'entraînement n'est pas assez intense,
00:13:58soit aussi parce qu'ils sont fatigués,
00:14:00et ça, c'est une théorie qu'on voit aussi au match.
00:14:02On a vu Rabiot, hier, à la 60e minute de jeu,
00:14:04complètement oxy, et ne pas pouvoir faire une course.
00:14:06C'est pour ça que Deschamps, juste après, le sort.
00:14:08Donc, il y a plusieurs possibilités sur l'intensité
00:14:10que donnent les entraînements qu'ils mettent
00:14:12ou alors la fatigue qu'ils ressentent.
00:14:14Mais, en tout cas, il y a un vrai sujet physique, à mon avis, sur ce point.
00:14:16Voilà un sujet de plus à aborder.
00:14:18On va le faire tout à l'heure.
00:14:20Autour de cette équipe de France, Romain,
00:14:22vous vouliez nous montrer des titres de presse régionale ?
00:14:24Exactement. La presse régionale qui a aussi faissé une
00:14:26sur l'équipe de France et sur la déception
00:14:28de cette deuxième place. On en a retenu quatre.
00:14:30On aurait pu en souligner bien d'autres.
00:14:32La Voix du Nord, les Bleus, se compliquent la tâche
00:14:34pour nos confrères nordistes. Du côté de Nice,
00:14:36matin, dans un état second.
00:14:38Petit jeu de mots avec la deuxième place, évidemment.
00:14:40Le Dauphiné, libéré, sans convaincre,
00:14:42tout simplement, avec la déception
00:14:44d'Antoine Griezmann. Et puis, le Courrier
00:14:46de l'Ouest, qualifié par la
00:14:48petite porte. Évidemment, les unes ne pouvaient pas être
00:14:50plus positifs que ça. Juste un mot.
00:14:52Très rapidement, Jérôme. Très rapidement, c'est qu'on le sait
00:14:54et tous les sélectionneurs et tous les joueurs le savent,
00:14:56la gestion d'une grande compétition,
00:14:58c'est beaucoup ceux qui ne jouent pas.
00:15:00Et oui. Et le problème, c'est que
00:15:02le scénario de ce groupe a fait
00:15:04qu'on n'a pas géré ceux qui ne jouaient pas ou en tout cas
00:15:06pas comme il aurait fallu
00:15:08ou en tout cas comme ça aurait été l'idéal pour
00:15:10Didier Deschamps. Ils ne courent pas,
00:15:12ils ne mettent pas un but. Non mais franchement, on sait quoi
00:15:14de cette équipe de France. Non, ce n'est pas aussi caricatural.
00:15:16On en parle juste après une courte pause.
00:15:18On continue de débriefer ce match d'hier
00:15:20face à la Pologne et se projeter
00:15:22sur la suite pour nos Bleus. Quel adversaire ?
00:15:24Tiens, on sera en ligne avec Sacha Tavolieri,
00:15:26voir si les Belges veulent nous retrouver
00:15:28en huitième de finale. Et le Tour d'Europe,
00:15:30également, la Copa America et
00:15:32l'équipe de France dans le flou
00:15:34sur cette phase de Pôle. On décrive tout ça ensemble.
00:15:36A tout de suite.
00:15:46L'Hôtel des Bleus,
00:15:48très calme. Et on nous dit
00:15:50même que l'ambiance est bonne
00:15:52à l'Hôtel des Bleus.
00:15:54Et ça, aujourd'hui, c'est quand même une affirmation. Vous êtes d'accord ?
00:15:56Il y a les familles.
00:15:58Tendez l'oreille.
00:16:00On peut revoir l'image de l'Hôtel des Bleus ?
00:16:04Sans la musique ?
00:16:06L'ambiance est bonne ou pas ?
00:16:08C'est chaud.
00:16:10Franchement, c'est bouillant.
00:16:12Jérémy, comment s'appelait l'homme
00:16:14qui valait un milliard ? Steve Austin.
00:16:16C'est notre Steve Austin.
00:16:18J'entends les enfants, non ?
00:16:20Devant l'hôtel, il a un indice
00:16:22sur le fait que l'ambiance est bonne.
00:16:24Plus sérieusement, Jérémy, vous avez entendu
00:16:26parler d'un côté festif de l'hôtel ?
00:16:30Oui, je vais essayer de vous décrire
00:16:32ce que je revois, ce que je ressens
00:16:34et ce que vous voyez sur les images de Charlie Ford.
00:16:36L'hôtel, derrière nous, on est ici à Bad Lipspring,
00:16:38le camp de base des Bleus.
00:16:40À l'endroit, les chambres sont toutes
00:16:42avec des fenêtres ouvertes. On ne sait pas si c'est les chambres des joueurs,
00:16:44du staff, des intendants, mais en tout cas,
00:16:46toutes les fenêtres sont ouvertes. Ça rigole.
00:16:48On entend une atmosphère
00:16:50assez festive, joviale,
00:16:52assez agréable. Pour ne rien gâcher,
00:16:54on va vous dire ici qu'il fait 28 degrés.
00:16:56Il fait extrêmement chaud, mais avec un petit vent
00:16:58très agréable. C'est presque la journée parfaite
00:17:00pour se reposer, se changer les idées.
00:17:02On voit aussi quelques allées-venues. Alors, pas de joueurs,
00:17:04parce qu'on regarde quand même à travers les vitres,
00:17:06on ne reconnaît personne, mais ça peut être des proches
00:17:08de joueurs qui font des allées-venues à l'intérieur,
00:17:10à l'extérieur du camp de base.
00:17:12On a aussi vu un quart de livraison
00:17:14d'objets d'une marque très connue
00:17:16qui fait des livraisons très rapides
00:17:18venir aussi.
00:17:20On en profite pour acheter
00:17:22des choses dont on manquait depuis le début
00:17:24pour passer aussi dans cette deuxième compétition
00:17:26qui va commencer avec les huitièmes de finale. En tout cas,
00:17:28très bonne ambiance. Journée parfaite, à priori, pour se reposer,
00:17:30se changer les idées et switcher
00:17:32en vue de la reprise, de l'entraînement
00:17:34et du huitième de finale lundi.
00:17:36Journée parfaite. Alip Fringe, quand même.
00:17:38C'est la musique
00:17:40de Steve Austin.
00:17:42Qui n'a pas regardé ça ? Romain, non.
00:17:44C'est même pas quitté.
00:17:46C'est qui ça, Steve Austin ?
00:17:48Oui, c'est Vincent Duluc dans l'équipe du soir.
00:17:50Il est très très bon.
00:17:52C'est vrai, ça peut paraître anecdotique
00:17:54et ça l'est peut-être.
00:17:56Pierre, vous qui avez suivi
00:17:58l'équipe de France dans de nombreuses campagnes,
00:18:00le lendemain d'un
00:18:02partout où nous, on se dit
00:18:04la soupe à la grimace, l'équipe ne joue pas bien,
00:18:06on n'est que deuxième, etc.
00:18:08Pour les Bleus, l'important c'est de garder
00:18:10cette atmosphère
00:18:12quand même à peu près positive.
00:18:14J'imagine que hier soir, il y a eu des éléments de langage
00:18:16positif qui ont été distillés par le staff de l'équipe de France.
00:18:18Le côté deuxième compétition qui commence,
00:18:20on aime ou on n'aime pas l'expression, mais c'est factuellement vrai
00:18:22puisque dès lundi prochain, ce sont des matchs à élimination directe
00:18:24et ça change fondamentalement tout.
00:18:26Je pense que
00:18:28les Bleus sont mieux que les Croates.
00:18:30Je veux bien qu'on noircisse un peu le tableau.
00:18:32Les Anglais sont qualifiés aussi,
00:18:34ils ont fini premier du groupe. Mais les Croates, ils sont à la maison.
00:18:36Je pense que tout ça aussi, les Bleus,
00:18:38ils le savent, ils ont de la bouteille, ils ont de l'expérience.
00:18:40Ça n'occupe pas les problèmes sur le terrain,
00:18:42ça n'occupe pas les problèmes qu'on a pu entendre avec Youssou Fofana.
00:18:44C'est un moment de décompression qui est très important.
00:18:46Jérémie a raison, c'est aussi important.
00:18:48T'as raison et pour l'avoir vécu,
00:18:50très rapidement dans ma vie,
00:18:52du vestiaire au plateau de télé,
00:18:54les préoccupations ne sont pas les mêmes.
00:18:56C'est bien normal. Nous, on est là
00:18:58à décortiquer, à évidemment
00:19:00parfois chercher la petite bête aussi, c'est normal.
00:19:02Il y a un peu de dépit.
00:19:04C'est un dépit amoureux.
00:19:06On a envie qu'il gagne cet euro, les Bleus.
00:19:08Mais quand
00:19:10t'es dans le camp de base,
00:19:12dans un vestiaire, dans un groupe,
00:19:14il faut garantir que tu lis les notes,
00:19:16parce que c'est une bonne guerre depuis la nuit des temps,
00:19:18et que globalement, nos débats, ils s'en foutent.
00:19:20Eux, ils ont les familles aujourd'hui, c'est hyper important.
00:19:22Alors que t'as été 5, 6, 7 semaines sans eux,
00:19:24c'est une journée merveilleuse pour eux,
00:19:26qui va sûrement les ressourcer.
00:19:28C'est tout à fait normal que nos soucis
00:19:30ne soient pas les leurs et que nos débats ne soient pas les leurs.
00:19:32On n'a pas les mêmes dynamiques.
00:19:34C'est normal que l'ambiance soit bonne aujourd'hui.
00:19:36C'est tout à fait normal.
00:19:38Le moment où on aura les mêmes soucis, c'est si les Bleus vont pas plus loin à l'euro.
00:19:40Et là, on aura le même souci, malheureusement, effectivement.
00:19:42Vincent Labrune, il a d'autres soucis.
00:19:44Le président de la LFP,
00:19:46bien plus important qu'une qualif ou pas à l'euro,
00:19:48c'est évidemment le dossier des droits TV.
00:19:50Il est auditionné aujourd'hui par le Sénat,
00:19:52Vincent Labrune,
00:19:54dans le cadre d'une mission d'information
00:19:56du Sénat sur l'intervention
00:19:58des fonds d'investissement
00:20:00dans le football français.
00:20:02Le fameux dossier de CVC,
00:20:04ce fonds qui avait participé
00:20:06à hauteur de 1,5 milliard
00:20:08d'euros au sein de la société commerciale
00:20:10de la LFP,
00:20:12qui avait injecté 1,5 milliard d'euros
00:20:14en échange de 13% des recettes à vie.
00:20:16Cet accord LFP-CVC
00:20:18qui est au cœur des débats,
00:20:20la crise du football français.
00:20:22Avec le dossier des droits TV,
00:20:24Vincent Labrune auditionné à partir de 14h30 au Sénat
00:20:26l'intervention en intégralité,
00:20:28l'audition en intégralité sur le site L'Équipe.
00:20:30Et nous, on vivra ensemble le début
00:20:32de cette audition importante pour l'avenir
00:20:34du football français.
00:20:36On a l'habitude de débriefer ensemble
00:20:38les notes du journal. Alors faisons ça
00:20:40et voyons si c'est comme ça
00:20:42ou comme ça pour les bleus, les notes
00:20:44dans le journal aujourd'hui.
00:20:48Alors, ce qui était très attendu, c'est Barcola.
00:20:50Vous l'avez trouvé tous bon ou pas ?
00:20:52Oui. Alors à quelle hauteur ?
00:20:54On écoute les supporters qui ont apprécié
00:20:56sa prestation et on découvre sa note
00:20:58et vous nous direz si vous êtes d'accord.
00:21:00Barcola, il a montré une belle image
00:21:02au premier match,
00:21:04c'était correct.
00:21:06Barcola n'a pas non plus montré
00:21:08énormément de choses aujourd'hui. On a senti
00:21:10au début de match qu'il y avait quelques éclairs
00:21:12qui pouvaient être passés, mais ça s'est essoufflé très vite.
00:21:14Ah, essoufflé très vite selon ce supporter
00:21:16et selon Barcola lui-même.
00:21:18C'était bien, j'ai pas senti de pression.
00:21:20Après, je sais que j'aurais quand même pu faire
00:21:22beaucoup mieux, apporter plus de vitesse,
00:21:24de centre, même de tir. Donc voilà,
00:21:26je suis un peu content parce que c'est ma première
00:21:28mais déçu parce que j'aurais pu faire mieux.
00:21:30Déjà, il est très bien je trouve
00:21:32dans sa déclaration.
00:21:34Franchement, il est prêt. On l'a entendu au PSG
00:21:36toute la saison sur le même registre.
00:21:38Combien ça note dans le journal, Ormain ?
00:21:40Il a eu 6, le journal d'équipe qui souligne notamment
00:21:42qu'il n'a pas eu peur d'aller provoquer
00:21:44en tout cas et il fait partie des joueurs français
00:21:46qui ont eu 6 et il n'y a pas d'autres joueurs
00:21:48qui ont eu une meilleure note que ça.
00:21:506, ça valait ça ? Je suis d'accord.
00:21:52On s'est quand même aperçu que sa connexion
00:21:54avec Kyan Mbappé pouvait parfois créer
00:21:56des choses très intéressantes. Par ailleurs,
00:21:58ses débordements, son accélération et sa capacité
00:22:00à montrer en retrait. Alors, s'il y avait
00:22:02quelqu'un au second poteau pour refermer,
00:22:04ça pourrait faire des buts. Ce serait intéressant.
00:22:06Si on disait aussi aux joueurs, Barcol a compris,
00:22:08mais il est perfectible, il est jeune,
00:22:10de chercher un coéquipier
00:22:12plutôt que de chercher une zone, c'est-à-dire
00:22:14foncer tête baissée et se dire, on m'a dit,
00:22:16de la mettre fort devant le but plutôt que
00:22:18de vraiment chercher parce que plusieurs fois,
00:22:20on a vu qu'il y avait des possibilités, soit Rabiot
00:22:22qui arrivait lancé, soit même Giroud, je crois,
00:22:24un petit peu plus tard. Bref,
00:22:26à ce niveau-là, c'est un peu agaçant, mais oui,
00:22:28c'est quand même une bonne première dans une grande compétition.
00:22:30Moi, je lui mets un peu moins.
00:22:32Je vois l'équipe Dembélé 5,
00:22:34qui a provoqué le but français hier,
00:22:36c'est Ousmane Dembélé, il ne peut pas avoir plus
00:22:38que Ousmane Dembélé. On ne va pas être d'accord là.
00:22:40Laisse-moi deux ans, je trouve
00:22:42qu'en note, je trouve qu'en note,
00:22:44Barcola, sur le ventre, c'est la fraîcheur.
00:22:46En note artistique, vous lui mettez 6
00:22:48et en note efficacité...
00:22:50Barcola, pour moi, c'est 5, c'est autant qu'Mbappé ou Dembélé,
00:22:52c'est pas mieux qu'Mbappé ou Dembélé.
00:22:54Mais c'est souvent comme ça dans la grande compétition.
00:22:58Il ne joue pas, il a 21 ans,
00:23:00ah, on veut Barcola, on l'a entendu, etc.
00:23:02Hier, il n'a pas été mauvais, il a été au même niveau
00:23:04que le reste de l'attaque, il n'a pas été décisif,
00:23:06il a fait deux différences,
00:23:08il est passé deux fois, il a perdu autant de ballons
00:23:10si ce n'est plus que les autres compères de l'attaque.
00:23:12Alors, je veux bien qu'il soit jeune, qu'il parle bien,
00:23:14qu'il soit sympa, etc.
00:23:16Un côté un peu mascotte, et je ne te dis pas
00:23:18qu'il doit avoir 3 sur 10, il a été comme les autres.
00:23:20Je trouve, par exemple, que
00:23:22Dembélé, notamment en première période,
00:23:24fait une prestation égale
00:23:26à celle de Barcola.
00:23:28Je note sur le match.
00:23:30Quand on voit la catastrophe de la première période de Dembélé,
00:23:32le match, il est plus important que Barcola ?
00:23:34Dembélé a 5, il a été décisif, effectivement.
00:23:36Déjà, si on parle de Dembélé,
00:23:38hier, il est décisif sur une action.
00:23:40Vous savez quoi ?
00:23:42Je vous le fais court, je vous le fais très court.
00:23:44Je me suis douté, hier pendant le match,
00:23:46qu'on aurait, dans l'équipe du soir et aujourd'hui,
00:23:48un débat sur Dembélé, avant le match, c'était sûr.
00:23:50Donc, pour une fois, j'ai fait mon petit
00:23:52journaliste à deux balles, et j'ai fait
00:23:54toutes les actions de Dembélé.
00:23:56Toutes. Toutes.
00:23:58Sans faute d'orthomaphe ?
00:24:00C'est le correcteur, ce n'est pas mon opinion.
00:24:02Déjà, ce que je vois, c'est qu'il y en a plein.
00:24:04Remontrez un peu, pour recevoir vos notifications, Jérôme.
00:24:06Non, c'est ma mère, ça va.
00:24:08Comment s'appelle votre maman ?
00:24:10Chantal.
00:24:12Coucou Chantal, et elle nous regarde.
00:24:14Il y en a beaucoup. Justement, il y en a beaucoup.
00:24:16Vous ne pouvez pas
00:24:18vous contenter de Dembélé
00:24:20s'il est décisif
00:24:22quand dans le match ? Une fois.
00:24:24Et en trois matchs, une fois.
00:24:26On a mis un but, les Bleus, c'est grâce à lui.
00:24:28Heureusement que ça pèse dans la notaire.
00:24:30Tu corrèles donc
00:24:3284 minutes de jeu
00:24:34à une action, quand tu es censé être
00:24:36le joueur le plus déstabilisant
00:24:38de l'Euro, voire même du monde.
00:24:40C'est parce qu'il est censé. Donc, on ne le note pas pareil
00:24:42que Barcola. Barcola, il n'est pas censé être meilleur
00:24:44parce qu'il est jeune. Non, mais Barcola, on le juge.
00:24:46Il était sur le terrain à la 0ème minute.
00:24:48On le juge pareil que s'il avait 150 sélections.
00:24:50Barcola,
00:24:52si par exemple Mbappé
00:24:54n'est pas maladroit,
00:24:56s'il ne tire pas sur le gardien adverse,
00:24:58Barcola, il peut finir avec deux passes décisives.
00:25:00Avec Deciz, on a 9 points
00:25:02et on n'a pas de débat aujourd'hui.
00:25:04Ce n'est pas Deciz. Il n'y a pas eu but, il n'y a pas eu de passes décisives.
00:25:06C'est la réalité du match.
00:25:08Vous donnez le point à qui dans cette histoire ?
00:25:10En tout cas, j'ai une statistique.
00:25:12Vous donnez le point à qui ? A Pierre ou à Ballonzo ?
00:25:14Je vais le donner à Jérôme Ballonzo.
00:25:16On a fait les moyennes,
00:25:18le top 3 et le flop 3.
00:25:24Le flop 3 et le top 3
00:25:26des joueurs de l'équipe de France
00:25:28qui ont joué au moins deux matchs.
00:25:30Sur cette phase de poule.
00:25:32Et regardez Ousmane Dembélé,
00:25:34il est dans les deux joueurs les moins bien notés depuis le début de la compétition
00:25:36par le journal l'équipe à égalité avec Antoine Griezmann.
00:25:38C'est cinq premières périodes.
00:25:40Les deux premiers matchs.
00:25:42C'est la première période d'hier.
00:25:44Il a réussi un peu plus de choses.
00:25:46Il était un peu plus déstabilisant.
00:25:48Mais ces cinq premières périodes à Dembélé,
00:25:50c'est catastrophique.
00:25:52Et le fait de continuer à le titulariser,
00:25:54c'est un mauvais message.
00:25:56Timothée, ça c'est BAM pour terminer la discussion.
00:25:58Parce qu'on part en pub.
00:26:00Il le savait, je lui ai fait signe.
00:26:02On part en pub, donc punchline pour terminer.
00:26:04Vous savez quoi Pierre ?
00:26:06Moi, je vous donne le point.
00:26:08Vous m'avez convaincu.
00:26:10Et je suis d'accord avec vous.
00:26:12Les images de la Copa America
00:26:14avec Léo Messi,
00:26:16qui jouait la nuit dernière
00:26:18avec l'Argentine,
00:26:20accueil de stars comme d'habitude.
00:26:22Et le flou autour de cette équipe de France,
00:26:24Didier Deschamps.
00:26:26Il y en a des choses à décrypter
00:26:28avec l'intervention de Youssoufa Fana.
00:26:30On va en reparler dans le groupe.
00:26:32Est-ce que ça vit bien le groupe France ?
00:26:34A tout de suite.
00:26:42L'équipe foot au plus près de l'équipe de France
00:26:44au lendemain du match nul face à la Pologne.
00:26:46Les Bleus qui terminent 2e du groupe D
00:26:48avec énormément d'interrogations.
00:26:50Il n'y aurait pas assez de 24 heures
00:26:52pour évoquer toutes les interrogations.
00:26:54Je dis ça parce que c'est l'équipe
00:26:56des 24 Heures du Mans
00:26:58qui est en régie aujourd'hui
00:27:00à commencer par Geoffrey Poussin.
00:27:02Si vous avez assez d'arguments,
00:27:04on peut faire 24 heures d'émission.
00:27:06Je ne fais pas parce qu'on est bien partis.
00:27:08C'est ça qui est dingue.
00:27:10Si vous prenez 10 personnes
00:27:12et vous leur demandez quelle équipe,
00:27:14je suis sûr que vous n'arriverez jamais
00:27:16à la même équipe tellement les interrogations
00:27:18sont nombreuses autour de cette équipe de France.
00:27:20On continue d'en parler, bien sûr,
00:27:22le flou autour de l'équipe de France
00:27:24de Dillier-Deschamps au lendemain
00:27:26du dernier match de la phase de poule.
00:27:28On en parle bien sûr très longuement
00:27:30mais avant cela, la Copa America
00:27:32avec la star Léo Messi
00:27:34qui jouait avec l'Argentine la nuit dernière.
00:27:36Copa America.
00:27:38New York.
00:27:40Banlieue ouest de New York.
00:27:42Le Metlife Stadium.
00:27:44L'Argentine face au Chili.
00:27:46Deuxième match. Est-ce que l'Argentine de Léo Messi
00:27:48s'est qualifiée pour les quarts de finale
00:27:50à Mzaramey ?
00:28:02Ballon à l'entrée de la surface de réparation.
00:28:04La tentative de Léo Messi.
00:28:06Il était idéalement placé.
00:28:08Il avait le temps d'ajuster Claudio Bravo.
00:28:10Lui n'a pas bougé, pardon,
00:28:12son ancien coéquipier.
00:28:14La frappe
00:28:16n'est pas cadrée.
00:28:18Mais elle n'est pas cadrée de très très peu.
00:28:20Cette
00:28:22superbe tentative de Messi
00:28:24qui vient toucher le poteau gauche
00:28:26de Bravo.
00:28:28Messi.
00:28:32Le renversement sur le côté.
00:28:34Balle de but avec le ballon dans la surface de réparation.
00:28:36Nico Gonzalez.
00:28:38Sur la barre transversale.
00:28:40Quel arrêt de Claudio Bravo. Ce n'est pas terminé
00:28:42avec la possibilité, toujours,
00:28:44pour Nico Gonzalez.
00:28:46Il sera sanctionné.
00:28:48Quelle occasion pour l'Argentine la plus nette
00:28:50après une heure de jeu
00:28:52par l'intermédiaire du joueur
00:28:54de la France.
00:28:56Par l'intermédiaire du joueur de la Viola.
00:28:58Nicolas Gonzalez.
00:29:00Quel soudaineté.
00:29:02Et quel arrêt surtout de Claudio Bravo
00:29:04qui vient détourner cette tentative
00:29:06sur sa barre transversale.
00:29:10Et l'arrêt derrière.
00:29:12Superbe.
00:29:16Avec Davila.
00:29:18Edou Vargas.
00:29:22Le ballon c'est bien fait.
00:29:24Mauricio Isla.
00:29:26Balle de but pour le Chili.
00:29:28Ballon en retrait.
00:29:30Et la frappe derrière l'arrêt
00:29:32de Dibu Martinez.
00:29:34La première tentative chilienne de la soirée.
00:29:36Il aura fallu attendre 72 minutes
00:29:38pour voir Dibu Martinez
00:29:40réaliser sa première intervention
00:29:42et voir la Roja tenter
00:29:44pour la première fois sa chance.
00:29:46Le pied droit de Rodrigo Echeverria.
00:29:48Ballon repoussé par le gardien d'Aston Villa.
00:29:54Oh bien fait.
00:29:56De la part d'Ozorio.
00:29:58La montée de Mauricio Isla.
00:30:00Sur le côté le centre.
00:30:02Derrière.
00:30:04Oh l'arrêt de Dibu encore.
00:30:06Encore Dibu. Encore Echeverria.
00:30:08Oh la double opportunité
00:30:10pour les Chiliens.
00:30:12Pour le même Rodrigo Echeverria
00:30:14en l'espace de 3-4 minutes seulement.
00:30:16Et encore Dibu.
00:30:18On ne l'a pas vu de la soirée.
00:30:20Le gardien argentin.
00:30:22Mais alors là.
00:30:24Il sauve clairement l'Albi Céleste.
00:30:32Premier poteau pour Messi cette fois.
00:30:34Cette fois ça va faire but non.
00:30:36Lautaro Martinez à la 88ème minute
00:30:38pour délivrer l'Albi Céleste.
00:30:40Pour délivrer la sélection championne du monde.
00:30:42Il est entré en jeu pour marquer.
00:30:44Et il a marqué.
00:30:46Lautaro Martinez qui retrouve
00:30:48toute la confiance
00:30:50qui était nécessaire
00:30:52en sélection après une très très longue gisette
00:30:54sous le maillot de l'Argentine
00:30:56pendant plus d'un an et demi.
00:30:58Il n'avait pas marqué.
00:31:00Mais depuis mars
00:31:02c'est redevenu
00:31:04le goléador
00:31:06si efficace en Italie
00:31:08avec l'Inter
00:31:10qui redevient décisif avec la sélection.
00:31:12Lautaro Martinez.
00:31:141-0 pour l'Argentine.
00:31:20Et attention parce que ça peut faire 2-0
00:31:22et ça peut changer la donne pour les Chiliens.
00:31:24Angel Di Maria.
00:31:26Lautaro.
00:31:28Non.
00:31:30L'arrêt de Claudio Bravo.
00:31:32Un arrêt qui aura des conséquences
00:31:34capitales pour le Chili
00:31:36en cas de victoire face au Canada
00:31:38à l'extérieur de Di Maria.
00:31:40L'altruisme toujours d'Elphi.
00:31:42L'Albi Céleste.
00:31:44L'Albi Céleste.
00:31:46L'Albi Céleste.
00:31:48De Di Maria. L'altruisme toujours d'Elphi de Ho.
00:31:51Et Lautaro
00:31:53qui a voulu peut-être
00:31:55se montrer trop gourmand
00:31:57en tentant le lob sur Claudio Bravo.
00:32:03Di Maria. De Paul.
00:32:11Et on en restera là. C'est terminé.
00:32:13Oh qu'il fut compliqué
00:32:15cette victoire de l'Argentine.
00:32:17Grâce à cet homme, Lautaro Martínez butera la 88ème minute.
00:32:22L'Argentine valide sa qualification pour les quarts de finale de cette Copa América.
00:32:26Succès 1-0 de l'Albi Céleste face au Chili grâce au 26ème but en sélection de Lautaro Martínez.
00:32:38L'Argentine qualifiée donc pour les quarts de finale. L'Argentine de Léo Messi, Copa América qui a lieu aux Etats-Unis.
00:32:43C'est un stade que vous connaissez Jérôme, mais de l'extérieur.
00:32:46Les matchs d'Américains c'est 4 heures, c'est long, c'est en hiver, compliqué.
00:32:54Alors qu'aller voir un petit Argentine-Chili, c'est pas mal.
00:32:57Mais voilà, ça c'est un beau format. 16 équipes tout de suite, 2 qui rentrent, 2 qui sortent.
00:33:02En même temps 16 en Amérique du Sud déjà.
00:33:05Mais c'est le vrai haut niveau ça, c'est pas l'école des fans qu'on se qualifie.
00:33:10Vous savez l'Amérique du Sud plus certains pays d'Amérique du Nord.
00:33:14Un format magnifique.
00:33:16Alors puisque vous êtes là Jérôme, on vous embête suffisamment avec les gardiens qui font des boulettes.
00:33:21Là, il y a eu des beaux arrêts. Et donc revoyons-les avec vous avant de reparler de l'équipe de France.
00:33:29Alors c'est le petit arrêt de chauffe de votre ami Martínez.
00:33:32Il est masqué, il a 6 joueurs devant lui.
00:33:35Et d'ailleurs le petit geste du poing, vous avez vu juste après, ça le met dans son match.
00:33:38C'est un arrêt qui n'est pas si facile pour ça.
00:33:40Il y en a un qui se décale, on voit sa tête.
00:33:42Il est masqué.
00:33:43Il a décalé un petit peu et donc c'est un arrêt qui est beaucoup plus compliqué que ce qui lui paraît.
00:33:46Vous en faisiez beaucoup des comme ça Jérôme.
00:33:48Ouais.
00:33:49Non de mémoire.
00:33:50Voilà malheureusement.
00:33:51Non mais honnêtement je me souviens pas mal d'arrêts comme ça, de réflexes comme ça.
00:33:54Celui-là est vraiment beau.
00:33:55Parce qu'il va venir très près de lui.
00:33:56C'est même un arrêt que beaucoup de gardiens font avec les pieds.
00:33:58Et lui il va très très vite au sol.
00:34:00Et en plus, la petite réussite.
00:34:02Il peut se relever très vite après.
00:34:04Et le ballon lui reste un petit peu dans les gants.
00:34:06Ce qui ne permet pas l'attaquant chilien de venir finir de près ensuite.
00:34:10Franchement.
00:34:11C'est un arrêt techniquement très dur parce qu'il va assez près de ses jambes.
00:34:14Et on dirait pas mais il est très grand Martinez.
00:34:17Et on peut ne pas l'aimer en France mais quel gardien.
00:34:20Celui-là.
00:34:21Là il monte très vite les bras Claudio Bravo.
00:34:22En fait celui-là il est très bon.
00:34:23Claudio Bravo.
00:34:24Parce qu'il va monter vite les bras.
00:34:26La balle.
00:34:27Certains pourront dire qu'elle est quasiment sur lui.
00:34:30Mais regardez la vitesse où il monte les bras au-dessus de l'épaule.
00:34:32Et c'est parmi les plus durs à faire.
00:34:3541 ans.
00:34:36On précise.
00:34:37L'oiseau.
00:34:38Toujours aussi bon et performant en sélection.
00:34:41Ça rattrape toutes les actions anti-gardien qu'on vous a montré.
00:34:45C'est là.
00:34:46Alors apparemment je ne le savais pas.
00:34:47Mais on nous dit qu'il pourrait être extrêmement important cet arrêt par rapport au Golà-Vérage.
00:34:51Pour les qualifs ensuite.
00:34:53Donc c'est un arrêt qui permet d'éviter le break.
00:34:57Et aussi possiblement ensuite dans la compétition de rester en vie par rapport au Golà-Vérage.
00:35:01Donc un arrêt qui est magnifique.
00:35:02Et en plus très important.
00:35:03Il y a encore un extérieur pied gauche d'André Dimaria.
00:35:05On parle de gardien.
00:35:06Mais il est éternel.
00:35:08Éternel André Dimaria.
00:35:09Merci Maria.
00:35:10Avec plaisir.
00:35:11On essaye de se rattraper un petit peu de temps en temps.
00:35:15Et on a des coups de coude aussi on me dit.
00:35:17Qui prend des coups de coude ?
00:35:18Jérôme encore.
00:35:19Jérôme encore.
00:35:22Pourtant il a un nez droit à peu près.
00:35:26Alors attendez.
00:35:27Où est-ce qu'il y a eu le coup de coude là ?
00:35:28Ah oui.
00:35:29Bappé ne peut pas disputer ce match.
00:35:32Il met le bras un peu dans le visage.
00:35:33Quand même.
00:35:36Ah oui.
00:35:37Franchement Bappé il aurait dit quoi à ce joueur-là par rapport à l'évolution d'hier ?
00:35:42Alors là on a Rodrigo de Paul.
00:35:44Vous allez le voir.
00:35:45La semelle qu'il lui met avec le pied droit.
00:35:48Regardez.
00:35:49Oh bah ça lui reçoit 20% !
00:35:52Joué.
00:35:54Il n'y a rien.
00:35:56Chuuu.
00:35:57Chuuu.
00:36:00La copa américain qui est à suivre en intégralité sur l'équipe live foot Romain évidemment.
00:36:04Exactement.
00:36:05Alors là regardez c'est Nicolas González qui a simplement changé de sport.
00:36:08En fait voilà.
00:36:09Ah c'est une cuillère.
00:36:12Un petit plaquage tranquillement pour empêcher de repartir.
00:36:15Les autres images de la nuit dernière avec l'autre match entre le Canada et le Pérou.
00:36:19Oui on a eu un match extrêmement tendu entre le Pérou et le Canada.
00:36:23Plus tendu que ce qu'on a vu là ?
00:36:24Ah oui quand même vous allez le voir.
00:36:25Enfin un peu différent.
00:36:26Donc le match c'était à Kansas City.
00:36:27Ça ce n'est pas un stade de la Coupe du Monde.
00:36:29C'est une plus petite arène on va dire que le MetLife.
00:36:31Alors ça commence avec un coup de tête du Pérouvien Marcos Lopez en première période.
00:36:35Vous allez le voir.
00:36:37Sur le Canadien Lister Johnston.
00:36:39Petit coup de tête.
00:36:40Voilà.
00:36:41On a déjà vu des rouges pour ça.
00:36:42Oui c'est vrai.
00:36:44Donc lui il ne sera ni exclu ni averti.
00:36:47Et alors en seconde période c'est Miguel Araujo qui lui ne va pas y couper après cette
00:36:51énorme semelle sur Jacob Sheffelberg.
00:36:55Mais c'est quoi ce massacre ?
00:36:58Ça l'a fait très mal.
00:37:00Et donc l'arbitre il avait d'abord mis un carton jaune.
00:37:02Il est allé voir la VAR et évidemment il va revenir sur sa décision et sortir le carton rouge.
00:37:11Et donc le Pérou va se retrouver à 10 et le Canada va en profiter.
00:37:14Regardez contre-attaque éclair et en deux passes Jonathan David va se retrouver en face à face.
00:37:20Et à l'arrivée ça fait un 27ème but en 5 ans de sélection pour Jonathan David qui a de très belles stats avec les Canadiens.
00:37:27Première victoire du Canada en Copa América ?
00:37:29Exactement et surtout c'est une victoire aussi qui permet au Canada de se relancer dans cette compétition-là.
00:37:34Et donc les Pérouviens qui vont quand même pousser en fin de match.
00:37:36Là il va y avoir des parades.
00:37:38Jérôme va pouvoir nous en parler.
00:37:40Il y a celle-ci et il y en aura une deuxième sur un confront.
00:37:42Il a assez parlé de parades comme ça.
00:37:43C'est le gardien qui avait été très bon contre les Bleus ?
00:37:45C'est lui qui joue celui qui avait fait 0-0 ?
00:37:47C'est Maxime Crépeau.
00:37:48Oui c'est le gardien canadien qui avait été très bon face à lui.
00:37:50Il avait été très nul contre les Pays-Bas et très bon contre nous.
00:37:53Mais ce n'était pas le même.
00:37:54Exactement.
00:37:57Et donc le Canada qui se relance dans ce groupe A.
00:37:59Ils avaient perdu contre les Argentins lors du premier match.
00:38:01Et cette fois ils sont deuxièmes avec 3 points.
00:38:03Et on a gardé une petite image.
00:38:05Regardez c'est l'arbitre assistant qui a fait un malaise.
00:38:08Et pourquoi on vous parle de ça ?
00:38:09Parce qu'il faisait 38 degrés à Kansas City.
00:38:11Et je rappelle que la Coupe du Monde 2026 va se jouer en partie aux Etats-Unis.
00:38:14Donc ça va être quelque chose à surveiller en plein été.
00:38:17On le voit avec cette supportrice qui est obligée de s'éponger.
00:38:21Le programme de la nuit Romain pour cette copain américain.
00:38:23Oui on aura deux matchs.
00:38:24Deux nouveaux matchs la nuit prochaine à 23h50.
00:38:27Équateur Jamaïque et à 2h50 Venezuela Mexique.
00:38:31On rappelle sur l'équipe Live Foot.
00:38:32La toute nouvelle chaîne 100% Foot de la chaîne d'équipe.
00:38:35Ça se passe sur l'application ou sur le site internet.
00:38:38Et on clique sur l'onglet TV.
00:38:39Exactement.
00:38:40Et on y est.
00:38:42Alors on n'y est pas encore.
00:38:43C'est l'équipe de France évidemment.
00:38:44Le lendemain de ce match nul face à la Pologne.
00:38:46L'équipe de France de Didier Deschamps.
00:38:47Vous me direz.
00:38:48Franchement.
00:38:49Si vous pensez qu'il faut poser le débat autour de Didier Deschamps.
00:38:52Aujourd'hui au lendemain de ce match.
00:38:54Avec les chantiers qui sont nombreux pour le sélectionneur.
00:38:57Regardez la double page dans votre journal aujourd'hui.
00:39:01Avec ce titre.
00:39:02Le grand chantier.
00:39:03Et le problème Romain.
00:39:05C'est que les chantiers ils paraissent extrêmement nombreux.
00:39:08Oui il y en a beaucoup des chantiers.
00:39:09Alors on va pouvoir vous montrer plein d'informations.
00:39:11Plein de statistiques etc.
00:39:12La première chose qu'on a retenue.
00:39:14C'est simplement qu'il y a eu trois compositions d'équipes différentes.
00:39:17Lors des trois matchs de poules de l'équipe de France.
00:39:19Donc ça a commencé avec le 4-3-3 contre l'Autriche.
00:39:22Puis il y a eu le 4-2-3-1 contre les Pays-Bas.
00:39:24Et là on est revenu à un 4-3-3-3.
00:39:26Mais avec d'autres joueurs contre la Pologne.
00:39:28Donc c'est on va dire les attermoiements tactiques de Didier Deschamps.
00:39:30Vous êtes tous déçus sur la prestation des Bleus.
00:39:33Je ne trahirai rien.
00:39:35Ah oui.
00:39:36D'accord.
00:39:37Parce que la question a été posée à Didier Deschamps.
00:39:40Et nous on était surpris de la réponse de Didier Deschamps.
00:39:43Est-ce qu'il pouvait en faire une autre ?
00:39:44Mais écoutez sa réponse hier.
00:39:46Et il n'est pas déçu le sélectionnat.
00:39:48Ah non, je ne suis pas déçu.
00:39:50Pas du tout.
00:39:52Sincèrement.
00:39:53Si ce n'est le fait que oui, à travers ce match-là.
00:39:56C'était pour aller chercher la première place.
00:39:59On a fait ce qu'il fallait.
00:40:01Celui qui était avant moi, c'était qui ? L'homme du match.
00:40:04Ok, des fois on peut manquer de précision.
00:40:06On peut tomber sur un supérieur qui a fait beaucoup d'arrêts.
00:40:10On a réussi à mener.
00:40:14Il y a eu ce pénalty qu'on a concédé aussi.
00:40:16On a essayé jusqu'au bout avec cet objectif.
00:40:20Mais on était dans un groupe très dense.
00:40:23Et pour ceux qui rigolaient de l'Autriche,
00:40:26même si on les a battus, ils sont premiers aujourd'hui.
00:40:28Et les Pays-Bas sont troisième.
00:40:30Nous on est deuxième.
00:40:32Premier objectif est atteint.
00:40:35On sait quand on jouera.
00:40:36Le 1er juillet.
00:40:37Pas encore l'adversaire.
00:40:39Et une nouvelle compétition va commencer.
00:40:44Évidemment, si on marque plus de buts,
00:40:46il y a plus de chances de gagner les matchs.
00:40:48On a beaucoup d'occasions.
00:40:50On en a eu encore.
00:40:52Trois, cinq en première mi-temps.
00:40:56Ce n'est pas que de manque de précision.
00:40:58Puisque ce sont des arrêts de gardiens.
00:41:01Mais évidemment,
00:41:05pouvant marquer ou en marquant plus,
00:41:07il y a plus de chances de pouvoir gagner les matchs.
00:41:11Est-ce qu'il est déconnecté Didier Deschamps ?
00:41:13Est-ce qu'il manque de lucidité ?
00:41:14C'était juste après le match.
00:41:15Par rapport à tous ces propos.
00:41:17Sincèrement, c'était la première question et la première réponse
00:41:19de la conférence de presse hier.
00:41:21Même tonalité chez le président de la Fédération
00:41:23avant de développer ce que vient de nous dire Didier Deschamps.
00:41:26Pas tout à fait chez le président de la Fédération française de football.
00:41:29Philippe Diallo chez nos confrères de RMC.
00:41:31Je retiens le fait qu'on soit qualifiés.
00:41:33C'était le premier objectif.
00:41:34On n'est pas tout à fait à la place qu'on pensait avoir.
00:41:36On pensait pouvoir terminer en tête.
00:41:38Mais c'est un groupe très relevé.
00:41:40Non plus.
00:41:43Il ne pourfend pas l'équipe de France.
00:41:45Pour moi, c'est exactement la même chose
00:41:47que ce que doit penser Didier Deschamps.
00:41:48Ils avaient les moyens de finir en premier.
00:41:49Vas-y.
00:41:50Timothée, il est fait une tête.
00:41:52C'est Mbappé qui a mis son masque.
00:41:56On siffle le début du match.
00:41:57Ce qui est insupportable, c'est d'avoir un discours
00:41:59qui soit aussi lénifiant que le jeu qui est proposé.
00:42:02Didier Deschamps, je comprends sa communication tiède
00:42:06qu'il nous fait tout le temps.
00:42:07Mais il y a un moment, il a quand même le droit
00:42:09de voir la même chose que tout le monde voit.
00:42:11Il a le droit de dire que son équipe
00:42:13ne donne pas satisfaction sur les trois matchs.
00:42:15Ou hier, il s'est procuré des occasions.
00:42:16Il ne les a pas mises au fond.
00:42:17On ne peut pas mettre ça que sur la finition.
00:42:19Le jeu, il n'est quand même pas…
00:42:21J'ai une expression que je ne peux pas sortir.
00:42:23Il n'est quand même pas…
00:42:2513h56, ce n'est pas une bonne idée.
00:42:27Il n'est pas fascinant, il n'est pas excitant, ce jeu-là.
00:42:40Je comprends qu'il y ait une forme de communication
00:42:43qui puisse limiter un peu l'ardeur, parfois, médiatique.
00:42:46Mais en fait, il ne peut pas mentir à ce point-là.
00:42:50Il ne peut pas dire qu'il est content.
00:42:52Tu ne penses pas qu'il y ait un discours face aux médias ?
00:42:54Timothée, tu es naïf.
00:42:56Evidemment qu'il y a un discours face aux médias.
00:43:00Aujourd'hui, il a dû leur dire.
00:43:01Hier soir, il a dû leur dire.
00:43:02C'est-à-dire que même face aux médias,
00:43:04il y a un moment où tu ne peux pas mentir en permanence.
00:43:06Ce n'est pas grave de dire
00:43:08que c'est décevant par rapport à ce qu'on attendait.
00:43:10On va essayer de faire mieux.
00:43:11Il a le droit de le dire, même face aux médias.
00:43:13Peut-être qu'il va le dire dans la semaine, mais à chaud.
00:43:15Voilà, on y va.
00:43:17Je me fais un peu l'avocat du diable, etc.
00:43:19Evidemment que la prestation des Bleuières n'est pas bonne
00:43:22et qu'on est tous d'accord.
00:43:23Et que la personne qui connaît mieux le groupe
00:43:25et qui a vu le match mieux que tout le monde,
00:43:27c'est Didier Deschamps.
00:43:28Et c'est le seul qui tient ce type de discours.
00:43:30On n'est pas naïf quand il dit sincèrement.
00:43:32Moi, sincèrement, je le raie de la déclaration.
00:43:34Non, sincèrement, il n'a pas trouvé
00:43:36que l'équipe de France a fait un excellent match.
00:43:37Après, c'est son rôle aussi de rappeler
00:43:39qu'il a fini devant les Pays-Bas.
00:43:40Il aurait pu rappeler que les Croates sont éliminés.
00:43:42Donc, voilà.
00:43:43Je ne les défends pas, Jérôme.
00:43:45La question, c'était par rapport à la déception de la deuxième place.
00:43:48Voilà.
00:43:49Qui soit déçu de la deuxième place ?
00:43:50Moi, je pense sincèrement qu'il soit déçu de la deuxième place.
00:43:52Là, je ne le crois pas.
00:43:53Là, je suis d'accord.
00:43:54Il peut mentir.
00:43:55En tout cas, il ne le dit pas.
00:43:56Mais devant son groupe, dans l'intimité du vestiaire,
00:43:58aujourd'hui, Jérémy nous dit que c'est belle ambiance, etc.
00:44:01Je pense que Jérémy, malheureusement,
00:44:03n'est pas à l'intérieur du château,
00:44:05comme si on était avec La Fontaine.
00:44:06Je pense que le discours, ce matin, en réveil,
00:44:07il était bien plus musclé.
00:44:08Je pense qu'à 11h au midi,
00:44:09ils ont dû avoir une séance vidéo
00:44:10et que c'était bien plus musclé
00:44:11que ce qu'il a dit hier face aux médias.
00:44:13Donc, séparons la communication et le bling-bling
00:44:16de l'intimité du groupe.
00:44:18Jérémy, vous avez pu prendre le petit-déjeuner
00:44:21avec l'équipe de France ou pas, ce matin ?
00:44:23Oui, bien sûr.
00:44:26Je n'ai pas pris le petit-déjeuner
00:44:28avec l'équipe de France,
00:44:29mais je constate que Pierre Niguay,
00:44:31avec toutes les années où il a suivi les Bleus,
00:44:33il décrypte très bien le Didier Deschamps.
00:44:35Parce qu'avec Didier Deschamps,
00:44:36il y a la première partie de la réponse
00:44:37et la deuxième partie.
00:44:38La première, c'est du déménage.
00:44:39Il dit non, je ne suis pas du tout inquiet,
00:44:41je ne suis pas du tout.
00:44:42Et puis après, il y a un mec qui arrive
00:44:43et derrière, il nous donne un petit peu de biscuit.
00:44:44Et c'est là qu'il faut prendre ce qu'il y a à prendre.
00:44:47Et là où il n'est pas inquiet, en vérité,
00:44:49c'est que factuellement, en défense,
00:44:51on n'a pris qu'un pénalty.
00:44:53On concède peu.
00:44:54La charnière, elle a été plutôt satisfaisante.
00:44:56Oupa Mekano fait une excellente première mi-temps
00:44:58et derrière, il concède un pénalty.
00:44:59Mais on l'a trouvé très bon depuis les tribunes
00:45:01avec, à un moment donné, un tacle très puissant,
00:45:03très incisif, qui donne un peu le ton aussi
00:45:06pour le reste de l'équipe
00:45:07de ce qu'il faut donner un peu dans ce match.
00:45:09Koundé fait un très bon match défensivement.
00:45:10Il y a beaucoup, beaucoup à redire offensivement.
00:45:12Mais voilà, il y a ce bloc qui prend peu de buts.
00:45:14Donc ça, ça peut être une satisfaction.
00:45:15Derrière, là où il ne nous dit pas tout,
00:45:17c'est qu'offensivement, oui, il se crée des occasions,
00:45:19mais il n'arrive pas à les marquer.
00:45:20Et encore une fois, c'est peut-être encore,
00:45:21on y revient au physique,
00:45:22un manque de lucidité devant le but
00:45:23qui fait que derrière,
00:45:24ils n'arrivent pas à faire le dernier geste.
00:45:25C'est là où Deschamps peut-être nous ment un peu.
00:45:27Après, sur l'aspect du jeu que soulevait Timothée,
00:45:30le jeu, ça a toujours été un peu la même rengaine
00:45:32depuis que Deschamps est là.
00:45:33Donc, il n'y a pas vraiment de mensonge à ce sujet.
00:45:35On est sur une constance
00:45:37où lui, il cherche à être défensivement en bloc,
00:45:40laisser de la liberté devant.
00:45:41Mais normalement, les joueurs,
00:45:42la qualité des joueurs fait qu'on arrive à marquer un peu plus.
00:45:44Et pour du biscuit, c'est un demi-gâteau apéro.
00:45:46Franchement, les biscuits, c'est des biscuits bien secs.
00:45:49Le matin, il faut un bol de café énorme pour bien tremper.
00:45:52Sinon, c'est immangeable.
00:45:53Ça dit beaucoup de ce que mange le pauvre.
00:45:55Le pauvre Jérémy.
00:45:56Le pauvre Jérémy, là.
00:45:57C'est un biscuit pour lui, ça, le pauvre.
00:45:59Alors, plus sérieusement,
00:46:00est-ce que vous sentez qu'il y a un début de perte
00:46:04de la main de la part de Didier Deschamps
00:46:06qui est une variation ?
00:46:09Je ne sais pas.
00:46:10Est-ce qu'il y a un monde entre ce qu'il voit
00:46:12et ce que les autres voient ?
00:46:13Il a deux postures.
00:46:14Moi, une posture que je comprends
00:46:16et une qui m'insupporte.
00:46:17La posture que je comprends, c'est le chef de bataille
00:46:19qui dit devant les médias du monde entier
00:46:21« Ok, c'est cool, tout va bien.
00:46:23On maîtrise, on est qualifié. »
00:46:25Et ça, je peux complètement l'entendre.
00:46:27Qu'est-ce qu'il peut dire d'autre
00:46:28tout de suite un jour après le match ?
00:46:29Même si, moi, j'ai envie de l'entendre,
00:46:31on peut vraiment faire mieux.
00:46:32Cette première place, on n'avait qu'à battre la Pologne,
00:46:34l'immense Pologne,
00:46:35l'équipe la plus faible quasiment de la compétition.
00:46:37Et j'aurais aimé qu'il nous dise ça.
00:46:39Il ne l'a pas dit, mais je peux le comprendre.
00:46:41Après, quand lui et Monsieur Diallo
00:46:43appuient sur la qualification,
00:46:44mais c'est insupportable.
00:46:46Encore heureux que tu te qualifies.
00:46:48Dans un groupe très relevé.
00:46:49Dans un groupe très relevé.
00:46:50Un groupe relevé.
00:46:51Non, mais il faut arrêter.
00:46:52Je veux dire, quand même,
00:46:53quasiment tous les meurtriers sont qualifiés.
00:46:55Tu ne peux pas me dire
00:46:56c'est réussi parce qu'on est qualifié.
00:46:58Ça, je ne peux pas entendre.
00:46:59C'est pas entendable avec ce fort malade d'Europe.
00:47:01Moi, qui aime le sport,
00:47:02et qui aime l'équipe de France viscéralement,
00:47:04je ne peux pas entendre ce discours de
00:47:06c'est génial, on est qualifié, c'est l'objectif.
00:47:08Mais vous êtes fous, quoi.
00:47:09Mais encore heureux,
00:47:10quand c'est une compétition
00:47:11où il faut vraiment y mettre du sien
00:47:12pour ne pas se qualifier,
00:47:13t'es l'équipe de France.
00:47:15Depuis 10 ans,
00:47:16tu fais quasiment finale ou victoire
00:47:18dans les grandes compétitions.
00:47:20Plus même.
00:47:21A part contre la Suisse.
00:47:22Cette équipe de France-là,
00:47:24tu te satisfais de la qualification
00:47:27à l'Euro avec tous les meilleurs 3e
00:47:29quasiment qualifiés.
00:47:30Il y a une posture que je comprends
00:47:32et une que je trouve inaudible
00:47:34et même limite foutage de gueule.
00:47:36Parce qu'on connaît un peu le sport.
00:47:37Et ne me dites pas que c'est bien
00:47:38de se qualifier.
00:47:39C'est normal de se qualifier.
00:47:40C'est pour ça que je ne suis pas dupe.
00:47:47Moi aussi, je m'en suis fadé
00:47:48des conférences auprès de Didier Deschamps
00:47:50et que je le connais.
00:47:51Oui, je parle le Didier Deschamps
00:47:53troisième langue.
00:47:54Mais il y a un décalage
00:47:55qui est tellement énorme
00:47:56entre ce qu'il doit dire à son groupe
00:47:58et ce qu'il vient dire aux médias
00:47:59et donc ce qu'il vient dire au public.
00:48:01Parce qu'il faut bien rappeler
00:48:02quand il s'adresse aux médias,
00:48:03il s'adresse aux 68 millions de supporters
00:48:05de l'équipe de France.
00:48:06Il y a un moment
00:48:07où l'écart est trop grand
00:48:09et où du coup,
00:48:10on se rapproche trop du mensonge.
00:48:11Et ça, ça m'agace.
00:48:12Vous avez parlé du public.
00:48:13Écoutons les supporters français
00:48:14après le match nul hier
00:48:16face à la Pologne.
00:48:17Leur sentiment dit en ces mots-là.
00:48:20Et vous nous direz
00:48:21si vous partagez ça vous aussi.
00:48:24Devant, ça ne marque pas.
00:48:26Il n'y a pas de réalisme.
00:48:27Il n'y a rien.
00:48:28Ça ne vaut rien.
00:48:29Je pense qu'on va commencer à croire
00:48:31que Giroud nous manque vraiment devant.
00:48:33Je pense que c'est vraiment ça,
00:48:34notre concentration devant.
00:48:36Giroud, il doit jouer.
00:48:38Oui, je pense qu'il faut
00:48:39qu'on ait un point d'ancrage aujourd'hui.
00:48:40Avec Mbappé,
00:48:41c'est son côté gauche,
00:48:42là où il a le mieux.
00:48:43En haut, à gauche,
00:48:44son meilleur poste.
00:48:45Et avec Mbappé devant,
00:48:46il faut qu'on ait un point d'ancrage.
00:48:47On est obligé.
00:48:48Mbappé, en première mi-temps,
00:48:49il a été partout sauf en neuf.
00:48:51Il ne mérite plus sa place
00:48:52dans l'équipe de France, pour moi.
00:48:53On est un peu déçus de sa part,
00:48:55mais il faut mettre des jeunes
00:48:56un peu plus qui sont plus motivés.
00:48:58Dembélé, sur courant alternatif,
00:49:00on l'a vu bien mieux en deuxième mi-temps.
00:49:02Mais la première mi-temps,
00:49:03il est inexistant.
00:49:04Dembélé, bon,
00:49:05devant, il déçoit,
00:49:06comme d'habitude.
00:49:07Mais pareil, il donne de l'impact.
00:49:08C'est vraiment un travail devant le but.
00:49:10Ça va aller.
00:49:12On est fait pour ces grandes compétitions-là.
00:49:14Il faut faire confiance à Dédé,
00:49:16la chatte à Dédé.
00:49:17Mais non, ce n'est pas rassurant.
00:49:19Il faut, il faut, il faut.
00:49:20Il y a beaucoup de noms qui sont cités.
00:49:22C'est dire un peu le flou
00:49:23autour de cette équipe de Didier Deschamps.
00:49:25Et l'inefficacité,
00:49:26elle est tout le temps pointée du doigt,
00:49:27évidemment, Romain.
00:49:28Oui, effectivement,
00:49:29parce que depuis le début du tournoi,
00:49:30Didier Deschamps l'a dit lui-même.
00:49:31Il avait regretté le manque d'efficacité
00:49:32de ses joueurs sur le terrain.
00:49:34Et on voudrait vous montrer
00:49:35les statistiques par rapport
00:49:36au nombre de tirs
00:49:37et au nombre de tirs cadrés.
00:49:3948 tirs tentés sur les trois matchs
00:49:41et seulement 14 cadrés.
00:49:42Ça fait moins d'un sur trois en moyenne.
00:49:44Il y a même la fameuse statistique,
00:49:46je sais que vous ne l'aimez pas,
00:49:48c'est les buts qui sont censés arriver
00:49:50selon la dangerosité des actions.
00:49:52Et la France est troisième du tournoi.
00:49:54La France devrait avoir
00:49:55le troisième total le plus élevé
00:49:57de nombre de buts dans ce tournoi.
00:50:01C'est comme quand Didier Deschamps,
00:50:02dans sa cour de presse,
00:50:03parce que je n'ai pas tout adoré,
00:50:05je rejoins mes petits copains au plateau,
00:50:06quand il dit qui était assis avant moi
00:50:08en cour de presse.
00:50:09Et c'était le gardien polonais
00:50:11qui était le meilleur joueur du match.
00:50:13Mais à un moment,
00:50:14on peut les marquer les occasions,
00:50:15d'être trivial,
00:50:16mais si un gardien est bon,
00:50:17c'est peut-être que la frappe
00:50:18n'est pas parfaite.
00:50:19Si un gardien fait un bel arrêt,
00:50:20enfin Jérôme…
00:50:21Sur le duel de Dembélé,
00:50:22c'est sûr que…
00:50:23Peut-être que je veux bien
00:50:24que les gardiens aient été bons
00:50:25face au bleu,
00:50:26le gardien autrichien était bon,
00:50:27le gardien…
00:50:28On peut aussi lui dire
00:50:29qu'à l'Euro,
00:50:30il y aura des bons gardiens.
00:50:31Non mais voilà, c'est ça.
00:50:32Moi j'ai un souvenir du gardien
00:50:33Georgien Mamadachvili
00:50:34qui a fait un match extraordinaire.
00:50:35Je n'ai pas entendu les Tchèques dire
00:50:36« Ah oui, vous avez été le meilleur
00:50:37gardien du monde. »
00:50:39C'est aussi simple que ça.
00:50:40Donc à un moment,
00:50:41ce n'est pas un argument de dire
00:50:42que les bleus ont été bons,
00:50:43mais le gardien était encore meilleur.
00:50:44C'est vrai, mais…
00:50:45Il y a quand même un fait
00:50:46qui est troublant
00:50:47par rapport à cette équipe de France
00:50:48et c'est ça qui nous inquiète
00:50:49peut-être un petit peu
00:50:50par rapport aux autres campagnes.
00:50:51D'ordinaire, Didier Deschamps,
00:50:53du premier match en général,
00:50:54il trouve sa formule,
00:50:55il trouve sa base
00:50:56et là après, on déroule.
00:50:58Là, trois compos différentes,
00:50:59vous l'avez dit Romain,
00:51:00et on a l'impression
00:51:01qu'on est incapable
00:51:02de donner la compo des bleus.
00:51:03Est-ce que ce n'est pas ça
00:51:05le plus inquiétant
00:51:06et le principal problème
00:51:07de Deschamps aujourd'hui ?
00:51:08J'y vais vite fait,
00:51:09tu l'as cherché ton problème.
00:51:10Pourquoi ?
00:51:11Parce qu'on a commencé l'Euro
00:51:12en voulant tout miser
00:51:13sur le confort sportif d'Mbappé.
00:51:14Ça veut dire
00:51:15qu'on a fait l'équipe
00:51:16autour d'Mbappé
00:51:17pour qu'il n'ait pas trop à défendre
00:51:18et du coup,
00:51:19sacrifier Thuram à gauche,
00:51:20beaucoup.
00:51:21T'es parti de là, bancal.
00:51:22Il n'y a qu'une fois
00:51:23que tu as fait ça,
00:51:24tu fais quoi quand ça ne marche pas ?
00:51:25Parce que si ça marche tout de suite,
00:51:26très bien.
00:51:27C'est pas Deschamps
00:51:29Non, non, non, Pierre.
00:51:30Il décide avant ça
00:51:31de faire l'Euro.
00:51:32On va casser le nez d'Mbappé.
00:51:33Il décide avant ça.
00:51:34On est sur les trois compétitions.
00:51:35Mais il décide de faire ça
00:51:36avant le nez cassé.
00:51:37Entièrement d'accord.
00:51:38De dire ok,
00:51:39je sacrifie un joueur.
00:51:40Parce que finalement,
00:51:41il y a deux perdants.
00:51:42C'est Griezmann
00:51:43qui est déclassé sur le terrain
00:51:44et du coup,
00:51:45après un peu socialement
00:51:46dans le groupe aussi.
00:51:47Mais on en reviendra.
00:51:48Et puis Thuram, le pauvre,
00:51:49qui joue à deux en pointe
00:51:50à l'Inter avec Martinez
00:51:51et qui se retrouve
00:51:52et il est gauche.
00:51:53Donc ça ne peut pas aller.
00:51:54Et si ça ne marche pas ça
00:51:55et si en plus,
00:51:56tu as une tuile type physique,
00:51:57type Mbappé,
00:51:58là, ça redistribue encore tout.
00:51:59Je veux dire,
00:52:00Guylain Deschamps
00:52:01qui est d'ordinaire
00:52:02et prévoyant,
00:52:03enfin qui voit loin,
00:52:04là, il a vu trop…
00:52:05pas plus loin que le bout
00:52:06du nez d'Mbappé
00:52:07entre guillemets là
00:52:08pour ce choix.
00:52:09Je ne sais pas.
00:52:10Je vais encore être taxé
00:52:11de le défendre un peu.
00:52:12Vous pouvez.
00:52:13Je ne vais pas le défendre.
00:52:14Mais changer ses compos
00:52:15qui n'ont pas fonctionné.
00:52:162018, l'Australie
00:52:17joue en 4-3-3.
00:52:18Ça ne fonctionne pas.
00:52:20qu'on est champion du monde.
00:52:21L'Euro 2016,
00:52:22la phase de poule,
00:52:23elle est compliquée.
00:52:24Mi-temps contre l'Irlande,
00:52:25on en a assez raconté.
00:52:26Il change,
00:52:27il met Griezmann en 10.
00:52:28Les bleus vont en finale.
00:52:29Se réadapter tactiquement
00:52:30quand il fait des erreurs,
00:52:31il sait le faire.
00:52:32En revanche,
00:52:33là où je suis d'accord,
00:52:34c'est qu'on va attaquer
00:52:35les huitièmes de finale
00:52:36avec trois systèmes tactiques
00:52:37testés,
00:52:38aucun de convaincant,
00:52:39des hommes qui ne sont pas convaincants
00:52:40et surtout,
00:52:41tes tauliers du groupe,
00:52:42tes leaders du groupe
00:52:43qui commencent doucement
00:52:44à être en danger,
00:52:46qui ont dû attendre
00:52:47l'heure de jeu
00:52:48pour rentrer sur la pelouse.
00:52:49Et ça, effectivement,
00:52:50c'est de la faute
00:52:51du staff de l'équipe de France.
00:52:52Il a perdu ses repères
00:52:53d'idées des champs
00:52:54pour vous ou pas,
00:52:55Timothée ?
00:52:56Non.
00:52:57Justement,
00:52:58il se raccroche à ses repères.
00:52:59Pour moi,
00:53:00le problème est là.
00:53:01C'est-à-dire qu'en fait,
00:53:02il cherche son assise défensive.
00:53:03Il l'a trouvée
00:53:04parce que cette équipe de France,
00:53:05elle ne prend pas de but.
00:53:06Hier,
00:53:07tu concèdes une énorme occasion
00:53:08sur la tête de Lewandowski
00:53:09et un but sur pénalty.
00:53:10Mais sur le début de la compétition,
00:53:11elle est très solide
00:53:12Ce qui se passe,
00:53:13c'est que quand tu parles
00:53:14de ce principe en disant
00:53:15qu'on veut d'abord
00:53:16une base solide
00:53:17et après,
00:53:18on va voir comment ça se passe
00:53:19en attaque.
00:53:20Pour le moment,
00:53:21c'est justement
00:53:22sur l'animation offensive
00:53:23qu'il n'a pas trouvé la clé.
00:53:24Et je rejoins Jérôme.
00:53:25Le problème,
00:53:26c'est que
00:53:27la tension est trop focalisée,
00:53:29trop polarisée
00:53:30sur Kylian Mbappé.
00:53:31À un moment,
00:53:32fais tes choix,
00:53:33mais là où toi,
00:53:34sélectionneur,
00:53:35tu penses qu'il est bon
00:53:36et pas là où lui
00:53:37pense qu'il est bon
00:53:38et essaye de trouver
00:53:39une animation cohérente.
00:53:40Mbappé,
00:53:41il est bon
00:53:42avec un point d'appui.
00:53:43Bon,
00:53:44il y a des joueurs
00:53:45qui savent jouer en point d'appui.
00:53:46Il y a Giroud,
00:53:47on l'a dit,
00:53:48mais moi,
00:53:49je suis convaincu
00:53:50que si tu demandes
00:53:51à Marcus Thuram
00:53:52de le faire,
00:53:53il est capable de le faire aussi.
00:53:54Et ce qui est compliqué,
00:53:55c'est qu'on a l'impression
00:53:56qu'il ne sera jamais au top
00:53:57sur cette Euro.
00:53:58J'envoie le décryptage
00:53:59de Rudi Garcia
00:54:00dans le journal
00:54:01ce matin à l'équipe.
00:54:02Ce sera difficile
00:54:03de le récupérer totalement
00:54:04d'ici la fin de l'Euro.
00:54:05C'est ça qui est encore
00:54:06plus compliqué.
00:54:07Quel est le grand match
00:54:08d'Mbappé ?
00:54:11L'huitième retour
00:54:12contre la Real Sociedad ?
00:54:13Ou le quart retour
00:54:14contre le Barça ?
00:54:15Non,
00:54:16c'est pas lui
00:54:17qui fait la révolte
00:54:18contre le Barça,
00:54:19c'est Barcola et Dembélé.
00:54:20C'est pas lui.
00:54:21C'est tout ce que j'ai trouvé.
00:54:22C'est vrai que ce joueur-là…
00:54:23Le match à Brest ?
00:54:24Quand il gagne 3-2 ?
00:54:25C'est en deuxième partie de saison.
00:54:26Non,
00:54:27c'est à l'avant
00:54:28parce que le retour
00:54:29c'est de 2-2 au Parc.
00:54:30C'est en août.
00:54:31Donc ça veut dire
00:54:32que depuis six mois,
00:54:33on est sur un joueur hors normes,
00:54:34ça ne se discute pas,
00:54:35hors normes,
00:54:36mais qui depuis six mois
00:54:38n'a pas fait basculer
00:54:39un grand match,
00:54:40ni en bleu,
00:54:41ni au PSG.
00:54:42Ça veut dire que comment
00:54:43tu veux récupérer l'euro
00:54:44à 110% ?
00:54:45Déjà, c'est un Mbappe à 60-70%.
00:54:46C'était avant le nez.
00:54:47Avant le nez, oui.
00:54:48C'était avant le nez, ça.
00:54:49Donc déjà,
00:54:50c'est compliqué.
00:54:51Et puis il refuse,
00:54:52c'est manifeste,
00:54:53il refuse le déséquilibre
00:54:54d'Ilier Deschamps.
00:54:55En première période,
00:54:56on se procure cinq grosses occasions.
00:54:57Hier.
00:54:58Et on en concède deux.
00:54:59Ça veut dire que
00:55:00si tu es à plein
00:55:01sur ton efficacité,
00:55:02il peut y avoir cinq-deux.
00:55:03Il peut y avoir cinq-deux.
00:55:04Mais ce n'est pas ce qu'il veut,
00:55:05Deschamps.
00:55:06Ce n'est pas ce qu'il veut.
00:55:07Et en deuxième période,
00:55:08il resserre.
00:55:09Il dit à Kanté,
00:55:10tu montes un petit peu moins
00:55:11parce que c'était Kanté
00:55:12qui était dans le rôle
00:55:13de Griezmann.
00:55:14Ça, c'était une idée à lui.
00:55:15Pourquoi pas ?
00:55:16C'est lui le coach.
00:55:17Oui, mais c'est lui le coach.
00:55:18Voilà.
00:55:19Mais, ah non, on resserre.
00:55:20On ne veut pas conseiller
00:55:21deux occasions.
00:55:22Tu n'as pas trouvé
00:55:23que c'était chouette
00:55:24de se procurer cinq occasions ?
00:55:25Les limites de l'équipe
00:55:26de France en ce moment
00:55:27symbolisées également
00:55:28par rapport à Kylian Mbappé,
00:55:29c'est que désormais,
00:55:30il est aligné en pointe
00:55:31par Didier Deschamps.
00:55:32Mais regardez,
00:55:33on a ce qu'on appelle
00:55:34la hit map,
00:55:35la carte en fait
00:55:36des zones du terrain
00:55:37où est Kylian Mbappé.
00:55:38Et là, c'est tout simplement…
00:55:39Là où c'est le plus clair,
00:55:40c'est là où il est.
00:55:41Là où c'est le plus clair.
00:55:42Donc, en haut à droite,
00:55:43c'est la position
00:55:44la plus fréquente
00:55:45de Kylian Mbappé
00:55:46sur le terrain.
00:55:47Mais la première action
00:55:48du match quasiment,
00:55:49les deux premières
00:55:50au bout de quatre minutes,
00:55:51tu as l'impression
00:55:52que naturellement,
00:55:53il dérive là.
00:55:55Oui, bien sûr.
00:55:56En revanche,
00:55:57si tu remets évidemment
00:55:58Mbappé à gauche,
00:55:59tu le prends par contre.
00:56:00Il a joué deux engagements
00:56:01aussi, on le voit.
00:56:02Je n'ai aucun souci avec ça.
00:56:03Oui, bien sûr.
00:56:04Non, non, évidemment.
00:56:05C'est ce qu'il a fait
00:56:06de mettre en bas
00:56:07Kylian Mbappé.
00:56:08Il a joué deux engagements.
00:56:09Il a un défenseur,
00:56:10Didier Deschamps,
00:56:11c'est Lewandowski.
00:56:12Hier, écoutez-le.
00:56:13À l'Euro,
00:56:14une équipe comme la France
00:56:15a le temps
00:56:16pour trouver
00:56:17le meilleur système de jeu
00:56:18avec les meilleurs
00:56:19joueurs possibles.
00:56:20Donc, ils pourront probablement
00:56:21changer quelque chose
00:56:22au prochain match,
00:56:23jouer encore mieux
00:56:24et être plus difficile
00:56:25à manier
00:56:26pour les adversaires
00:56:27parce qu'ils ont
00:56:28beaucoup de joueurs
00:56:29formidables.
00:56:30Des joueurs formidables,
00:56:31ça, tout le monde
00:56:32est d'accord
00:56:33sur l'équipe de France,
00:56:34le meilleur système
00:56:35à trouver.
00:56:36Mais il le dit aussi
00:56:37qu'ils vont devoir
00:56:38changer des choses.
00:56:39Oui.
00:56:40C'est aussi ce que lui
00:56:41a observé sur le terrain
00:56:42parce qu'il dit
00:56:43c'est une super équipe
00:56:44avec des joueurs formidables.
00:56:45Oui.
00:56:46Mais du coup,
00:56:47aujourd'hui,
00:56:48ce n'était pas top.
00:56:49Donc, ils vont devoir
00:56:50changer des choses.
00:56:51On est d'accord
00:56:52avec l'équipe qui joue
00:56:53lundi prochain ?
00:56:54Non, non, non.
00:56:55Est-ce que…
00:56:56Je choisis le resto, par contre.
00:56:57Non, non, non.
00:56:58La cantine, ça ne marche pas.
00:56:59Est-ce que Red One,
00:57:00le chef d'aide,
00:57:01peut enregistrer la séquence ?
00:57:02C'est déjà dans la boîte.
00:57:034-3-3 avec Barcola à gauche
00:57:04avec les mêmes milieux de terrain
00:57:05et tout, la même équipe.
00:57:06C'est mardi ?
00:57:07Mardi.
00:57:08À le restaurant ?
00:57:09Mardi soir.
00:57:10Alors, mardi,
00:57:11c'est bien
00:57:12parce que le lundi,
00:57:13on est avec l'équipe
00:57:14de France de basket
00:57:15pour la préparation en appli
00:57:16et on est de retour mardi.
00:57:17Donc, on sera là.
00:57:19On va écouter une dernière fois Youssouf Ofana.
00:57:23C'était donc hier en conférence
00:57:25en zone mixte.
00:57:26La question a été posée
00:57:27sur le faible apport
00:57:28des joueurs entrés en cours de match,
00:57:30donc à commencer par lui.
00:57:32Est-ce que c'était lié au physique ?
00:57:33Voici sa réponse.
00:57:35L'intensité, elle est différente
00:57:36des entraînements.
00:57:37Il y a peu de marge
00:57:39entre les deux matchs.
00:57:40Donc, c'est compliqué
00:57:41de travailler physiquement.
00:57:42Après, il faut s'adapter aussi
00:57:44aux coéquipiers.
00:57:45Je veux bien rentrer
00:57:47à la 87ème
00:57:48et ramener du punch,
00:57:49mais si tous les autres
00:57:50ne me suivent pas,
00:57:51je ne vais pas attaquer tout seul.
00:57:52Donc, il faut s'adapter quand même
00:57:53à ceux qui sont autour de vous.
00:57:55Hop, on prend la patate chaude
00:57:56et hop, on l'envoie
00:57:57dans le vestiaire
00:57:58de l'équipe de France
00:57:59et débrouillez-vous avec ça.
00:58:00Pas sûr que la patate,
00:58:01elle était bien reçue
00:58:02par l'équipe de France.
00:58:03Jérémy, l'atmosphère
00:58:04autour de cette équipe de France,
00:58:05est-ce qu'on a une idée
00:58:06de l'ambiance
00:58:07au sein de cette équipe de France ?
00:58:12Oui, de ce qu'on observe
00:58:13à chaque fois aux entraînements,
00:58:15on est vraiment sur la lignée
00:58:16des grandes compétitions
00:58:18qu'ont fait les Bleus
00:58:19quand ils sont allés loin en 2018.
00:58:20Il y avait toujours
00:58:21cette très belle ambiance
00:58:22qu'on constatait
00:58:23à la fois aux entraînements,
00:58:24aussi dans les vidéos
00:58:25que publie la Fédération française
00:58:27de football
00:58:28et puis dans les échos
00:58:29qu'on peut avoir.
00:58:30Là, les échos,
00:58:31ils ne sont pas forcément énormes,
00:58:32mais en tout cas,
00:58:33de ce qu'on constate visuellement,
00:58:34toujours une excellente ambiance
00:58:35entre tous les joueurs.
00:58:36On a l'impression
00:58:37que c'est vraiment
00:58:38une bande de copains.
00:58:39Un exemple aussi,
00:58:40hier par exemple,
00:58:41Griezmann qui était remplaçant.
00:58:42On aurait pu penser
00:58:43qu'il aurait fait la tête,
00:58:44le fait de ne pas jouer ce match.
00:58:46À un moment donné,
00:58:47pendant la première pause fraîcheur,
00:58:48c'est le seul remplaçant
00:58:49avec son dossard jaune
00:58:50à venir parler au groupe
00:58:51quand ils se sont rassemblés
00:58:52autour de Didier Deschamps
00:58:54pour s'hydrater.
00:58:55Il a donné des consignes.
00:58:56Il est venu participer à ce groupe.
00:58:58L'ambiance,
00:58:59elle semble bonne
00:59:00malgré le fait
00:59:01que Fofana dise cette phrase
00:59:02et qu'on puisse penser
00:59:03qu'il va se faire retrousser
00:59:04les bretelles,
00:59:05soit par un coéquipier,
00:59:06soit par le coach.
00:59:07J'aimerais vous croire, Jérémy.
00:59:09C'est un bon mec, Griezmann.
00:59:11Ah oui, Griezmann, oui,
00:59:12mais j'aimerais vous croire
00:59:13que tout soit idyllique
00:59:14au sein de cette équipe de France
00:59:15pour la suite de cette compétition.
00:59:16On marque une courte pause
00:59:17et on est de retour.
00:59:18Le Tour d'Europe,
00:59:19quel adversaire pour l'équipe de France ?
00:59:20Est-ce que les Belges
00:59:21veulent rencontrer l'équipe de France
00:59:23en 8e ?
00:59:24On reviendra sur les plus belles images
00:59:25auprès des supporters.
00:59:26La vague orange,
00:59:27toujours aussi belle
00:59:28avec les Pays-Bas
00:59:29et l'audition de Vincent Labrune,
00:59:30la crise du football français,
00:59:32auditionnée par le Sénat,
00:59:34notamment sur la question
00:59:35de l'accord LFP-CVC,
00:59:36un fonds d'investissement
00:59:37et les droits télé, bien sûr.
00:59:38À tout de suite.
00:59:43Oui !
00:59:48L'équipe foot devant l'Hôtel des Bleus
00:59:50au lendemain du match nul face à la Pologne.
00:59:52Les Bleus qualifiés,
00:59:53deuxième de leur groupe
00:59:54face à quel adversaire ?
00:59:55Est-ce que les Belges
00:59:56nous attendent impatiemment ?
00:59:57Parce que ça peut être
00:59:58l'adversaire de l'équipe de France
00:59:59en 8e,
01:00:00Sacha Tavolieri
01:00:01qui va participer
01:00:02à la grande soirée tout à l'heure.
01:00:03D'ailleurs,
01:00:04à partir de 18h,
01:00:05c'est là qu'on connaîtra
01:00:06l'adversaire de l'équipe de France
01:00:07pour les 8e.
01:00:08On nous dira si les Belges
01:00:09seraient heureux
01:00:10de retrouver l'équipe de France
01:00:11ou pas.
01:00:12Le Tour d'Europe,
01:00:13l'audition de Vincent Labrune,
01:00:14le président de la LFP,
01:00:15par le Sénat
01:00:16sur la crise du football.
01:00:18Les fonds d'investissement
01:00:20autour du football français,
01:00:22les droits télé,
01:00:23ce sont toutes ces interrogations
01:00:25autour de la LFP
01:00:27qui seront auditionnées
01:00:28donc par le Sénat.
01:00:29Avant cela,
01:00:30on va aller retrouver
01:00:31Jérémy Jeanningreau
01:00:32devant l'hôtel
01:00:33de l'équipe de France.
01:00:34On va y aller dans quelques instants.
01:00:35Tiens, on a un petit peu de temps.
01:00:36Il nous donnera
01:00:37les toutes dernières informations
01:00:38autour des Bleus.
01:00:39Mais avant cela,
01:00:40le Tour d'Europe.
01:00:41Romain, jingle
01:00:42avant d'aller voir Sacha Tavoliari.
01:00:48C'est ce qu'il y a de mieux
01:00:49depuis le début de la musique,
01:00:50je crois.
01:00:51Romain, le Tour d'Europe,
01:00:52on commence avec la Belgique
01:00:53donc qui peut être
01:00:54l'adversaire des Bleus.
01:00:55Exactement parce que
01:00:56tout reste à faire
01:00:57dans cette poule E
01:00:58avant les deux derniers matchs
01:00:59donc entre la Belgique
01:01:00et l'Ukraine
01:01:01et la Roumanie et la Slovaquie.
01:01:02Comme vous allez le voir
01:01:03avec le classement du groupe,
01:01:04les quatre équipes
01:01:05donc ont trois points,
01:01:06une victoire, une défaite.
01:01:07Tout le monde peut encore
01:01:08terminer premier,
01:01:09terminer dernier
01:01:10et donc l'équipe de France
01:01:11affrontera le deuxième
01:01:12de ce groupe.
01:01:13Réponse à 20h.
01:01:14Réponse dans la grande soirée
01:01:15donc sur la chaîne
01:01:16pour le match
01:01:17façons l'équipe
01:01:18dès le coup d'envoi
01:01:1918h.
01:01:20Sacha qui va participer
01:01:21à la grande soirée.
01:01:22D'ailleurs la dernière fois
01:01:23qu'il a fait une grande soirée
01:01:24c'était un triomphe
01:01:25pour la Belgique.
01:01:26La Belgique avait été éliminée
01:01:27Sacha donc bravo.
01:01:30Oui, ça s'était super bien passé.
01:01:31Forcément on espère
01:01:32un autre scénario
01:01:33mais surtout
01:01:34on aura une autre énergie
01:01:35avec une nouvelle génération.
01:01:36Là c'était vrai
01:01:37l'ancienne, la nouvelle,
01:01:38le Roberto Martinez.
01:01:39C'est fini tout ça.
01:01:40Il faut oublier.
01:01:41Maintenant on est parti
01:01:42avec un nouvel élan
01:01:43et on va gagner
01:01:44contre l'Ukraine.
01:01:45Il y a un train
01:01:46qui vous attend
01:01:47pour rejoindre Paris.
01:01:48On va essayer
01:01:49de ne pas vous le faire rater
01:01:50Sacha.
01:01:51Le temps de vous poser
01:01:52la question.
01:01:53Est-ce que les Belges
01:01:54ont envie de retrouver
01:01:55l'équipe de France
01:01:56en huitième ?
01:01:57C'est très simple,
01:01:58c'est basique
01:01:59mais est-ce que vous seriez
01:02:00heureux de retrouver
01:02:01l'équipe de France ?
01:02:02C'est trop tôt.
01:02:03C'est beaucoup trop tôt
01:02:04mais ça augmente.
01:02:05Laissons les Belges
01:02:06monter tout doucement
01:02:07en puissance.
01:02:08Laissons les Français aussi
01:02:09monter tout doucement
01:02:10en puissance
01:02:11dans cette compétition.
01:02:12Tous les deux ne sont pas
01:02:13encore à 100%.
01:02:14L'idée ce serait
01:02:15effectivement de les retrouver
01:02:16dans le braquet,
01:02:17dans le côté du tableau droit
01:02:19les Belges
01:02:20et à gauche les Français.
01:02:21Comme ça derrière
01:02:22on se fait une finale de feu
01:02:23et on l'espère
01:02:24parce qu'on voit
01:02:25à quel point le tableau
01:02:26sur le côté droit
01:02:27peut être ouvert.
01:02:28Du côté belge
01:02:29en tout cas on a ça dans l'esprit
01:02:30après une apothéose
01:02:31comme ça
01:02:32à la mi-juillet.
01:02:33C'est un peu embêté Sacha.
01:02:34J'ai l'impression
01:02:35que vous n'êtes pas au courant
01:02:36que les bleus sont qualifiés
01:02:37en 8ème
01:02:38et pas la Belgique encore.
01:02:39Vous savez que vous êtes
01:02:40potentiellement éliminé quand même.
01:02:41Ça va le faire.
01:02:42Ça va le faire.
01:02:43Il n'y a pas de potentiellement éliminé.
01:02:44Il va y avoir
01:02:45une belle petite victoire
01:02:46et on va la commenter ensemble
01:02:47dans la grande soirée
01:02:48et on va passer
01:02:49un excellent moment.
01:02:50Je suis totalement confiant.
01:02:51Aujourd'hui,
01:02:52j'ai un feeling en fait.
01:02:53J'ai vraiment l'impression
01:02:54que ça va très bien se passer.
01:02:55Voilà.
01:02:56Il y a des choses
01:02:57dans la vie des fois
01:02:58qui se ressentent
01:02:59qui ne se disent pas
01:03:00sur des infos,
01:03:01qui ne se disent pas
01:03:02sur des moments.
01:03:03La Belgique, aujourd'hui,
01:03:04elle va faire un festival
01:03:05et elle va prouver
01:03:06à tout le monde
01:03:07qu'elle est partie
01:03:08pour réussir dans cette Europe.
01:03:09Et on en profite
01:03:10parce que vous avez
01:03:11la main chaude visiblement.
01:03:12On peut vous demander
01:03:13sur Didier Deschamps.
01:03:14Ça va bien se passer pour lui ?
01:03:17Le feeling sur Didier Deschamps,
01:03:21c'est qu'il faut déjà trouver
01:03:23une haute ceinture
01:03:24dans le milieu de terrain
01:03:25qui tienne le coup
01:03:26parce que tout tenir
01:03:27sur Aurelien Chouameni,
01:03:28c'est assez compliqué.
01:03:29On l'a vu dans le milieu de terrain.
01:03:30Quand il n'est pas là,
01:03:31derrière, il n'y a plus
01:03:32de haute ceinture.
01:03:33Donc là,
01:03:34il n'y a pas question de chance.
01:03:35Il y a juste une...
01:03:36Ou plutôt, si,
01:03:37il y a une question de chance.
01:03:38Il ne faut pas qu'il se refête
01:03:39parce qu'il est quand même
01:03:40arrivé blessé.
01:03:41Merci Sacha.
01:03:42A tout à l'heure.
01:03:43Et continuez avec ce bon feeling.
01:03:44Prenez bien le train.
01:03:45Ne le ratez pas.
01:03:46C'est lequel votre train ?
01:03:47Je ne le vois pas.
01:03:48Vous avez le temps.
01:03:49Il a déjà raté.
01:03:50Il est juste là.
01:03:51Non, non, il est juste ici.
01:03:52Je l'attends.
01:03:53Voilà, c'est le Rostar
01:03:54en direction de Paris-Nord.
01:03:55Arrivez à 16h06
01:03:56et puis derrière les transports
01:03:58pour vous faire un gros câlin
01:03:59mon Messahoum.
01:04:00J'espère qu'ils vont t'offrir
01:04:01des tickets vu la pub
01:04:02que tu leur as faite.
01:04:06Ils viennent gagner
01:04:07un abonnement à vie.
01:04:08Merci Sacha.
01:04:09A tout à l'heure.
01:04:10La grande soirée 18h
01:04:11autour du match de la Belgique
01:04:13face à l'Ukraine
01:04:14et Slovaquie-Roumanie
01:04:15pour connaître l'adversaire
01:04:16de l'équipe de France
01:04:17en huitième de finale.
01:04:18Ce sera donc le deuxième
01:04:19de ce groupe.
01:04:20Toutes les équipes
01:04:21comptent 3 points
01:04:22dans ce groupe complètement dingue.
01:04:23Dans un instant,
01:04:24on verra qu'il y a pire que nous.
01:04:25L'Angleterre.
01:04:26L'Angleterre joue
01:04:27encore plus mal que nous.
01:04:28Les Anglais sont encore
01:04:29plus mécontents que nous.
01:04:30C'est vous dire
01:04:31à quel point ça va mal
01:04:32du côté de l'Angleterre
01:04:33mais qui a fini première
01:04:34cette équipe anglaise.
01:04:35Avant cela,
01:04:36Jérémy Jeannin-Gros
01:04:37devant l'Hôtel des Bleus
01:04:38pour noter les spectateurs
01:04:39les dernières infos.
01:04:40Les Bleus qui sont
01:04:41avec leur famille.
01:04:42C'est ça ?
01:04:45Exactement.
01:04:46Et puis quelques-uns
01:04:47en profitent dans des vannes noires
01:04:48aux vitres fumées
01:04:49pour faire une petite escapade.
01:04:50Probablement dans le village
01:04:51ils ont normalement
01:04:52la consigne de rester
01:04:53dans Bad Lipspring.
01:04:54Mais ils ont quelques libertés
01:04:55quand même en tout cas
01:04:56d'être avec les familles.
01:04:57Depuis hier soir
01:04:58après le match nul
01:04:59un par tous
01:05:00ils étaient à Dortmund.
01:05:01Ils sont rentrés
01:05:02une heure de route
01:05:03jusqu'à leur camp de base.
01:05:04Ici ils ont retrouvé
01:05:05les familles qui sont venues
01:05:06par des cars affrétés
01:05:07par la Fédération française
01:05:08de football.
01:05:09Ils profitent aujourd'hui
01:05:10d'une journée de repos.
01:05:11Pas d'entraînement,
01:05:12pas de conférence de presse
01:05:13pour eux.
01:05:14Journée totalement tranquille
01:05:15avec une température
01:05:16qui est très bonne ici
01:05:1728 degrés.
01:05:18Et puis demain
01:05:19les familles partiront
01:05:20jeudi midi.
01:05:21Et puis ce sera le moment
01:05:22pour retrouver justement
01:05:23une routine d'entraînement
01:05:24aux alentours de 20h.
01:05:25Pierre a une question
01:05:26pour vous Jérémy.
01:05:27Bah non mais Jérémy
01:05:28j'espère que vos familles
01:05:29que les familles
01:05:30des envoyés spéciaux
01:05:31de la chaîne L'Équipe
01:05:32sont arrivées ce mercredi aussi
01:05:33non ?
01:05:34Affrétés par bus
01:05:35par la chaîne L'Équipe.
01:05:36Non.
01:05:37On n'a pas ce privilège.
01:05:38Non.
01:05:39On doit faire
01:05:40toute cette compétition
01:05:41seuls.
01:05:42Nous cinq
01:05:43les envoyés spéciaux
01:05:44de la chaîne L'Équipe
01:05:45on n'a pas les familles
01:05:46on n'a pas ce privilège.
01:05:47Et les attendants
01:05:48le staff ne l'ont pas
01:05:49forcément peut-être.
01:05:50En tout cas les joueurs
01:05:51les 25 ont pu venir
01:05:53l'occasion de remercier
01:05:54tout notre dispositif
01:05:55sur place
01:05:56qui vous fait vivre
01:05:57l'Euro depuis le début
01:05:58avec toutes les informations
01:05:59auprès de l'équipe de France.
01:06:00On parle de l'Angleterre
01:06:01dans un instant Romain
01:06:02mais dans l'autre match
01:06:03du groupe de l'équipe
01:06:04de France justement
01:06:05le Autriche-Pays-Bas.
01:06:06Oui l'Autriche
01:06:07qui s'est imposé 3-2
01:06:08et donc les Autrichiens
01:06:09terminent premiers
01:06:10du groupe de la France
01:06:11donc devant l'équipe de France
01:06:12et les Pays-Bas
01:06:13terminent troisième.
01:06:14On a eu un très beau match
01:06:15d'ailleurs hier
01:06:16entre l'Autriche
01:06:17et les Pays-Bas
01:06:18conclu par une victoire
01:06:193-2 des Autrichiens
01:06:20mais il y a un domaine
01:06:21malheureusement pour les Autrichiens
01:06:22où ils n'ont pas pu rivaliser
01:06:23avec les Néerlandais
01:06:24c'est par rapport
01:06:25au cortège avant le match.
01:06:26On va d'abord vous montrer
01:06:27celui des Autrichiens
01:06:28on va vous montrer après
01:06:29celui des Néerlandais
01:06:30il y a une petite différence.
01:07:21Exceptionnel.
01:07:22Il y a eu une concurrence
01:07:23cette fois-ci.
01:07:24Il faut qu'ils aillent loin
01:07:25dans la compétition
01:07:26rien que pour ça
01:07:27les Néerlandais.
01:07:28Ça peut faire
01:07:29à l'Angleterre-Pays-Bas
01:07:30d'ailleurs pour la suite.
01:07:31Pays-Bas meilleur troisième
01:07:32donc potentiellement
01:07:33l'Angleterre-Pays-Bas.
01:07:34Et l'Angleterre justement
01:07:35Romain qui a été
01:07:36mais alors
01:07:37pfff
01:07:38pire que
01:07:39tout hier.
01:07:40J'allais dire pire
01:07:41que l'équipe de France
01:07:42je l'ai déjà trop dit
01:07:43mais en fait
01:07:44c'est l'équipe de France
01:07:45qui a été
01:07:46pire que l'équipe de France
01:07:47parce que
01:07:48l'équipe de France
01:07:50en fait
01:07:51ils ont quasiment
01:07:52les mêmes débats
01:07:53que l'équipe de France.
01:07:54Alors l'Angleterre
01:07:55à la différence des Bleus
01:07:56a réussi à sortir première
01:07:57de son groupe
01:07:58malgré le 0-0
01:07:59d'hier soir
01:08:00contre la Slovénie
01:08:01mais avec un spectacle
01:08:02affligeant
01:08:03et regardez
01:08:04on a retenu la une
01:08:05du tableau
01:08:06It's the Sun.
01:08:07Regardez
01:08:08avec ce supporter
01:08:09qui visiblement
01:08:10s'est un petit peu
01:08:11endormi devant le match
01:08:12à moins qu'il y ait eu
01:08:13quelques consommations
01:08:14un petit peu trompées.
01:08:15On rappelle que
01:08:16l'alcool est à consommer
01:08:17avec modération.
01:08:18On a aussi vu
01:08:19comme quoi
01:08:20ça ne date pas d'hier.
01:08:21Bref
01:08:22c'est un petit peu
01:08:23le débat permanent
01:08:24autour de l'Angleterre
01:08:25mais en tout cas
01:08:26les supporters anglais
01:08:27ont gardé leur humour.
01:08:28Regardez
01:08:29c'était le retour
01:08:30dans le métro
01:08:31après le match d'hier.
01:08:46En tout cas
01:08:47les supporters anglais
01:08:48ont gardé leur humour
01:08:49et Gareth Southgate
01:08:50on faisait la comparaison
01:08:51avec la France
01:08:52il y a du Didier Deschamps
01:08:53chez Gareth Southgate
01:08:54écouter sa réaction
01:08:55après le match.
01:09:02Ah le pauvre
01:09:03franchement c'est pas simple
01:09:04d'être Gareth Southgate
01:09:05en ce moment.
01:09:06Et surtout qu'il a
01:09:07beaucoup de critiques
01:09:08notamment de la presse britannique
01:09:09on a pris un extrait
01:09:10du Télégraphe
01:09:11par rapport au match d'hier
01:09:12contre la Slovénie
01:09:13rarement la première place
01:09:14n'a donné lieu
01:09:15à un tel sentiment
01:09:16d'aplatissement
01:09:17c'est quand même dur.
01:09:18Franchement on espère
01:09:19que Didier Deschamps
01:09:20regarde un petit peu
01:09:21la presse étrangère
01:09:22il serait
01:09:23par rapport à la presse
01:09:24aux médias français.
01:09:25Moi ça a toujours été
01:09:26l'équipe que j'ai supporté
01:09:27l'équipe d'Angleterre
01:09:28pour des raisons diverses
01:09:29et hier
01:09:30c'était très très dur
01:09:31d'aller au bout du match
01:09:32et en plus
01:09:33cette Angleterre-Slovénie
01:09:34me ramenait
01:09:35à un match
01:09:36que j'avais
01:09:37en 2010
01:09:38que j'étais allé voir
01:09:39volontairement
01:09:40en Afrique du Sud
01:09:41où l'Angleterre
01:09:42c'était incliné
01:09:43je crois
01:09:44un petit peu
01:09:46J'étais allé jusque là-bas
01:09:47juste pour voir l'Angleterre
01:09:48J'étais allé
01:09:49à la Coupe du Monde
01:09:50pour supporter
01:09:51l'équipe d'Angleterre
01:09:52Donne moi les sous
01:09:53c'est mieux
01:09:54Non c'est très très dur
01:09:55c'est infâme ce qu'il propose
01:09:56c'est infâme
01:09:57En anglais
01:09:58ça donnerait quoi ?
01:09:59Horrible
01:10:00Terrific
01:10:01Terrific je crois
01:10:02que c'est dur
01:10:03Terrific c'est positif
01:10:04Dur
01:10:05J'ai l'impression
01:10:06qu'il avait
01:10:07un mot à dire
01:10:08Il n'a pas dit le mot
01:10:09C'est Géronzo
01:10:10qui dit ça ?
01:10:11Non
01:10:12C'est Géronzo
01:10:13qui dit ça
01:10:14C'est Géronzo
01:10:15qui dit ça ?
01:10:16On parle ton anglais là ?
01:10:17Parfaitement dit là
01:10:18C'est incroyable
01:10:19J'ai mangé
01:10:20Timothée
01:10:21qui parle anglais
01:10:22Ah là là
01:10:23On pourrait faire
01:10:24un tour de table
01:10:25je ne suis pas sûr que
01:10:26si Pierre
01:10:27parce qu'à force
01:10:28de voyager
01:10:29sur les grandes compétitions
01:10:30Qui nous dit mot
01:10:31dit mot
01:10:32On enchaîne
01:10:33avant d'aller
01:10:34au Sénat
01:10:35où ça va être
01:10:36beaucoup moins drôle
01:10:37pour Vincent Labroule
01:10:38le président de la LFP
01:10:39auditionné
01:10:40dans le cadre
01:10:41d'une mission
01:10:42d'information du Sénat
01:10:44dans le football français
01:10:45le fameux accord
01:10:46CVC LFP
01:10:47qui est au coeur du débat
01:10:48et les droits télé
01:10:49évidemment
01:10:50moins de deux mois maintenant
01:10:51du début du championnat
01:10:52de France
01:10:53et toujours pas de diffuseur
01:10:54pour le football français
01:10:55Dernier tour d'Europe
01:10:56Robin
01:10:57Oui derrière l'Angleterre
01:10:58dans le groupe C
01:10:59c'est donc le Danemark
01:11:00qui a terminé deuxième
01:11:01devant la Slovénie
01:11:02troisième
01:11:03et là il s'est passé
01:11:04quelque chose de très très rare
01:11:05c'est que l'UEFA
01:11:06a dû aller jusqu'au
01:11:07huitième critère
01:11:08pour départager les deux équipes
01:11:09Incroyable
01:11:10Une fois qu'on a départagé
01:11:11le nombre de points
01:11:13les buts marqués
01:11:14et même les cartons jaunes
01:11:15et bien on en est arrivé
01:11:16au huitième critère
01:11:17et le huitième critère
01:11:18et bien on en est revenu
01:11:19aux qualifications
01:11:20de l'Euro 2024
01:11:21où le Danemark
01:11:22avait terminé
01:11:23devant la Slovénie
01:11:24dans son groupe
01:11:25et là aussi
01:11:26ça s'était joué
01:11:27aux confrontations directes
01:11:28entre les deux équipes
01:11:29avec notamment
01:11:30ce but de Deligny
01:11:31qui avait donné la victoire
01:11:32et voilà
01:11:33on est allé très très très très loin
01:11:34pour séparer les deux équipes
01:11:35c'est assez incroyable
01:11:36C'est même
01:11:37c'est pas normal
01:11:38c'est honteux
01:11:39Pourquoi on irait
01:11:40chercher les qualifs ?
01:11:41Mais non
01:11:42mais vous les départagez
01:11:43tirage au sort
01:11:44comme sur les autres compétitions
01:11:45Pourquoi on va chercher
01:11:46les qualifs ?
01:11:47Une fois que vous êtes qualifiés
01:11:48c'est terminé les qualifs
01:11:49Pourquoi on va chercher
01:11:50les qualifs ?
01:11:51Mais qu'est-ce qui est
01:11:52le plus injuste ?
01:11:53Faire la pièce
01:11:54ou aller jusqu'aux qualifiés ?
01:11:55Surtout pourquoi
01:11:56il y a quatre meilleurs
01:11:57troisième qui sont qualifiés
01:11:58c'est ça le...
01:11:59Oui ça alors ça
01:12:00c'est le début
01:12:01Non vous n'êtes pas...
01:12:02On parlait de Copa America
01:12:03tout à l'heure
01:12:04Moi je trouve ça
01:12:05terrible effectivement
01:12:06dans ce cas précis
01:12:07mais je préfère
01:12:08prendre ce critère-là
01:12:09que de lancer une pièce en l'air
01:12:10Mais même pour le public
01:12:11la pièce en l'air
01:12:12Imaginez si c'est la France
01:12:13qui est confrontée à ça
01:12:14Une séance de tir au but
01:12:15Apparemment le critère d'après
01:12:16c'est ce qu'on nous disait
01:12:17hier soir
01:12:18Mais comment vous faites là ?
01:12:19C'est pas vrai
01:12:20D'accord rendez-vous demain
01:12:21à Epsy
01:12:22je prends une séance
01:12:23de tir au but ?
01:12:24Ce serait extraordinaire
01:12:25Ah ça ça aurait été chouette
01:12:26Je préfère ça
01:12:27que les cartons jaunes
01:12:28Il faut pas que ce soit
01:12:29la France qui aille
01:12:30dans ce...
01:12:31Non enfin moi ça...
01:12:32Avec Méliand
01:12:33Avec Méliand oui
01:12:34Non mais je trouvais ça bizarre
01:12:35qu'on aille comme critère
01:12:36enfin en même temps
01:12:37ils se disaient peut-être
01:12:38qu'on en met un huitième
01:12:39comme ça
01:12:40de toute façon ça n'arrivera jamais
01:12:41et puis c'est tombé
01:12:42sur le huitième cette fois-ci
01:12:43On attend le début de l'audition
01:12:44de Vincent Labrune
01:12:45le président de la LFP
01:12:46On est en train de s'installer
01:12:47Le voici le président de la LFP
01:12:48Un moment important pour lui
01:12:49pour la LFP
01:12:50puisque en pleine crise
01:12:51du football français
01:12:52cette mission d'information
01:12:53du Sénat
01:12:54on le rappelle
01:12:55eh bien agit sur l'intervention
01:12:56des fonds d'investissement
01:12:57dans le football français
01:12:58le fameux accord LFP-CVC
01:12:59on vous le rappelle
01:13:001,5 milliard
01:13:01au cas où
01:13:02il y a des fonds
01:13:03d'investissement
01:13:04dans le football français
01:13:05CVC
01:13:06on vous le rappelle
01:13:071,5 milliard
01:13:08octroyé par
01:13:09investi par CVC
01:13:10en échange de 13%
01:13:11des recettes
01:13:12à vie
01:13:13et ce sont également
01:13:14les droits télé
01:13:15en ce moment
01:13:16qui inquiètent
01:13:17et qui vont être
01:13:18évoqués
01:13:19on peut commencer
01:13:20à écouter
01:13:21cette intervention
01:13:22très attendue
01:13:23du président de la LFP
01:13:24devant cette commission
01:13:25du Sénat
01:13:26Le moment est crucial
01:13:27car vous recherchez
01:13:28toujours un diffuseur
01:13:29pour la Ligue 1
01:13:30à moins de deux mois
01:13:31de la reprise du championnat
01:13:32la sécurisation
01:13:33des droits télé
01:13:34est essentielle
01:13:35puisque ces droits
01:13:36déterminent
01:13:37directement
01:13:38la capacité
01:13:39des clubs
01:13:40à investir
01:13:41à former
01:13:42et à recruter des joueurs
01:13:43les clubs ont besoin
01:13:44de visibilité
01:13:45et nous espérons
01:13:46qu'une solution
01:13:47sera trouvée
01:13:48rapidement
01:13:49à un montant
01:13:50qui reflète
01:13:51la véritable valeur
01:13:52du championnat
01:13:53de français
01:13:54le cinquième
01:13:55en Europe
01:13:56d'après le classement
01:13:57de l'UFA
01:13:58je le rappelle
01:13:59au delà du seul
01:14:00volet sportif
01:14:01les clubs professionnels
01:14:02contribuent à la richesse
01:14:03économique
01:14:04et à l'identité
01:14:05des territoires
01:14:06ils irriguent aussi
01:14:07le monde du football
01:14:08amateur
01:14:09et réciproquement
01:14:10c'est tout cet écosystème
01:14:11qu'il faut bien sûr
01:14:12préserver
01:14:13mais aussi
01:14:14développer
01:14:15cette question
01:14:16de l'attractivité
01:14:17est au coeur
01:14:18du sujet
01:14:19de notre mission
01:14:20d'information
01:14:21sur la financiarisation
01:14:22du football
01:14:23Monsieur le Président
01:14:24le 8 décembre
01:14:252021
01:14:26vous êtes venu
01:14:27défendre devant nous
01:14:28ici au Sénat
01:14:29le projet de société
01:14:30commerciale
01:14:31de la Ligue
01:14:32dans la perspective
01:14:33de l'examen
01:14:34de la future loi
01:14:35qui a été votée
01:14:36le 2 mars 2022
01:14:37vous nous avez alors
01:14:38présenté ce projet
01:14:39comme une nécessité
01:14:40en raison
01:14:41du triple tsunami
01:14:42je vous cite
01:14:43constitué par la pandémie
01:14:44l'arrêt du championnat
01:14:45et le départ
01:14:46de Médiapro
01:14:47la création
01:14:48d'une filiale
01:14:49était en réalité
01:14:50déjà très avancée
01:14:51puisque
01:14:52quelques jours seulement
01:14:53après le vote
01:14:54de la loi
01:14:55le 1er avril 2022
01:14:56un mois à peine
01:14:57après la promulgation
01:14:58de la loi
01:14:59l'Assemblée Générale
01:15:00de la Ligue
01:15:01approuvait les statuts
01:15:02de la nouvelle société
01:15:03ainsi que les modalités
01:15:04de distribution
01:15:05de l'apport
01:15:06du fonds d'investissement
01:15:07CVC
01:15:08partenaire choisi
01:15:09pour ce projet
01:15:10entre 2022
01:15:11et 2024
01:15:12CVC a progressivement
01:15:13acquis 13%
01:15:14de la filiale
01:15:15LFP Média
01:15:16moyennant
01:15:17on le sait
01:15:18un apport
01:15:19à hauteur
01:15:20de 1,5 milliard
01:15:21d'euros
01:15:22selon vos propres mots
01:15:23il s'agit
01:15:24avec CVC
01:15:25de mettre en oeuvre
01:15:26un plan de développement
01:15:27et non pas un plan
01:15:28de sauvetage
01:15:29nous souhaitons faire
01:15:30avec vous
01:15:31sur ce plan de développement
01:15:32sur la valeur ajoutée
01:15:33apportée par
01:15:34le fonds d'investissement
01:15:35et ses équipes
01:15:36et sur les perspectives
01:15:37évidemment
01:15:38pour les années à venir
01:15:39nous avons
01:15:40des interrogations
01:15:41de plusieurs ordres
01:15:42d'une part
01:15:43nous nous interrogeons
01:15:44sur les conséquences
01:15:45de ce partenariat
01:15:46à long terme
01:15:47en validant l'accord
01:15:48les clubs
01:15:49se sont privés
01:15:50d'une partie significative
01:15:51de leurs revenus
01:15:52pour une durée
01:15:53indéterminée
01:15:54dans un contexte
01:15:55qui je le disais
01:15:56tout à l'heure
01:15:57reste très incertain
01:15:58s'agissant de l'évolution
01:15:59des droits audiovisuels
01:16:00conformément
01:16:01à la loi
01:16:02du 2 mars 2022
01:16:03la filiale
01:16:04de la LFP
01:16:05s'est vue confier
01:16:06l'ensemble
01:16:07des droits d'exploitation
01:16:08de la Ligue 1
01:16:09c'est-à-dire
01:16:10non seulement
01:16:11les droits audiovisuels
01:16:12bien entendu
01:16:13mais aussi
01:16:14les activités
01:16:15de publicité
01:16:16de marketing
01:16:17de sponsoring
01:16:18à l'exception
01:16:19du droit
01:16:20à consentir
01:16:21des paris sportifs
01:16:22nous avons
01:16:23voté ce dispositif
01:16:24qui ne nous pose
01:16:25pas de problème
01:16:26de principe
01:16:27mais nous observons
01:16:28que le CVC
01:16:29a été rejeté
01:16:30et qu'il s'est conclu
01:16:31en Espagne
01:16:32dans des termes différents
01:16:33et en l'absence
01:16:34des deux plus grands clubs
01:16:35de la Ligue 1
01:16:36on le sait
01:16:37en France
01:16:38la durée
01:16:39illimitée
01:16:40de cet accord
01:16:41soulève un certain nombre
01:16:42de questions
01:16:43et plus généralement
01:16:44son intérêt à long terme
01:16:45pour le football français
01:16:46au-delà
01:16:47de l'apport
01:16:48immédiat de cash
01:16:49de 1,5 milliard
01:16:50par ailleurs
01:16:51nous avons
01:16:52lu récemment
01:16:53dans la presse
01:16:54qu'un autre
01:16:55partenariat financier
01:16:56serait envisagé
01:16:57dans le cadre
01:16:58du lancement
01:16:59d'une chaîne
01:17:00consacrée à la Ligue 1
01:17:01nous saurions avoir
01:17:02des précisions
01:17:03sur ce sujet
01:17:04s'il continue
01:17:05à vivre au-dessus
01:17:06de ses moyens
01:17:07le football français
01:17:08ne risque-t-il pas
01:17:09de subir
01:17:10à un moment ou un autre
01:17:11un effet
01:17:12boomerang
01:17:13qui pourrait être
01:17:14très dommageable
01:17:15enfin
01:17:16le partenariat
01:17:17avec CVC
01:17:18n'est pas notre seul
01:17:19sujet d'inquiétude
01:17:20dans un contexte
01:17:21économique difficile
01:17:22les grands fonds étrangers
01:17:23ont multiplié
01:17:24les opérations
01:17:25dans le secteur sportif
01:17:26de CVC
01:17:27s'agissant du football
01:17:28je citerais les fonds
01:17:29Arctos
01:17:30Redbird
01:17:31ou encore
01:17:32777 Partners
01:17:33qui comme d'autres
01:17:34ont pris des participations
01:17:35au sein
01:17:36des clubs professionnels
01:17:37français
01:17:38les fonds souverains
01:17:39bien entendu
01:17:40sont également
01:17:41très présents
01:17:42le rapport financier
01:17:43est sans doute aujourd'hui
01:17:44vital
01:17:45pour les clubs concernés
01:17:46mais un football
01:17:47mondialisé
01:17:48déconnecté des territoires
01:17:49comporte aussi
01:17:50un certain nombre de risques
01:17:51la préservation
01:17:52du modèle sportif
01:17:53européen
01:17:54n'appelle-t-elle pas
01:17:55l'inquiétude
01:17:56des régulations
01:17:57notamment au sujet
01:17:58de la multipropriété
01:17:59nous souhaiterions
01:18:00bien sûr
01:18:01vous interroger
01:18:02autour de ces problématiques
01:18:03avant de vous donner la parole
01:18:04je vous rappelle
01:18:05que nous sommes
01:18:06en commission d'enquête
01:18:07qu'un faux témoignage
01:18:08devant notre
01:18:09mission d'information
01:18:10dotée des pouvoirs
01:18:11de commission d'enquête
01:18:12est passible
01:18:13des peines prévues
01:18:14aux articles 434-13
01:18:1514 et 15
01:18:16du code pénal
01:18:17je vais vous inviter
01:18:18monsieur le Président
01:18:19à prêter serment
01:18:20en disant toute la vérité
01:18:21rien que la vérité
01:18:22en levant la main droite
01:18:23et en disant je le jure
01:18:24la vérité
01:18:25il est aussi
01:18:26par ailleurs
01:18:27pourriez-vous nous faire part
01:18:28s'il y en a
01:18:29de vos éventuels
01:18:30liens d'intérêts
01:18:31en relation avec l'objet
01:18:32de notre mission d'information
01:18:33aucun
01:18:34merci
01:18:35je rappelle enfin
01:18:36à tous que cette audition
01:18:37est captée
01:18:38diffusée en direct
01:18:39sur le site internet
01:18:40du Sénat
01:18:41monsieur le Président
01:18:42si vous le souhaitez
01:18:43je vais vous donner la parole
01:18:44pour une intervention
01:18:45liminaire
01:18:46d'une dizaine de minutes
01:18:47maximum
01:18:48et puis après
01:18:49nous échangerons
01:18:50très librement
01:18:51et en particulier
01:18:52notre rapporteur
01:18:53je vous donne la parole
01:18:54je vous remercie
01:18:55monsieur le Président
01:18:56monsieur le rapporteur
01:18:57messieurs mesdames
01:18:58les sénateurs
01:18:59sénatrices
01:19:00je veux d'abord
01:19:01vous remercier
01:19:02de m'accueillir aujourd'hui
01:19:03et de me permettre
01:19:04ainsi de répondre
01:19:05à vos questions
01:19:06de vous exposer
01:19:07l'ambition que je porte
01:19:08pour les clubs
01:19:09depuis mon élection
01:19:10le 10 septembre 2020
01:19:11et de revenir avec vous
01:19:12sur les conditions
01:19:13et le contexte
01:19:14qui ont abouti
01:19:15à la création
01:19:16de la société commerciale
01:19:17et l'arrivée
01:19:18de notre partenaire
01:19:19CVC
01:19:20j'ai vécu les choses
01:19:21de l'intérieur
01:19:22d'un autre choc
01:19:23média pro
01:19:24le combat qui a été mené
01:19:25pour rendre leurs droits
01:19:26audiovisuels au club
01:19:27les conditions d'attribution
01:19:28des droits audiovisuels
01:19:29après cette défaillance
01:19:30la précarité financière
01:19:31dans laquelle les clubs
01:19:32se sont trouvés
01:19:33et la nécessité
01:19:34de faire de ce défi majeur
01:19:35une opportunité collective
01:19:36pour amener les clubs
01:19:37dans une nouvelle ère
01:19:38au travers de la société
01:19:39commerciale notamment
01:19:40acteur et premier témoin
01:19:42de ces grands bouleversements
01:19:43je veux saisir l'occasion
01:19:44de cette audition
01:19:45pour rétablir
01:19:46un certain nombre de vérités
01:19:47en réponse à certains propos
01:19:48tenus devant vous
01:19:49par certains commentateurs
01:19:50qui s'en sont servis
01:19:51comme d'une tribune
01:19:52pour diffuser
01:19:53des idées fausses
01:19:54et réécrire l'histoire
01:19:55au sujet de la LFP
01:19:56votre mission d'information
01:19:57aborde à mon sens
01:19:58des sujets
01:19:59dont la sensibilité
01:20:00et l'importance
01:20:01tenant notamment
01:20:02à la survie
01:20:03et à l'avenir de nos clubs
01:20:04commandent de faire preuve
01:20:05de responsabilité
01:20:06et de discernement
01:20:07dans la présentation factuelle
01:20:08et chronologique
01:20:09des événements
01:20:10la présence d'Arnaud Rouget
01:20:11directeur général
01:20:12de la ligue de football professionnelle
01:20:13permettra d'ailleurs
01:20:14de compléter
01:20:15utilement
01:20:16certaines de mes réponses
01:20:17lorsque des aspects
01:20:18techniques ou juridiques
01:20:19devront être précisés
01:20:20Arnaud, merci de ta présence
01:20:21Le football est ma passion
01:20:22j'occupe des fonctions
01:20:23dans le milieu du football
01:20:24depuis près de 20 ans
01:20:25j'ai été président
01:20:26de l'Olympique de Marseille
01:20:27pendant 9 ans
01:20:28successivement
01:20:29président du conseil de surveillance
01:20:30puis du conseil d'administration
01:20:31au sein de la LFP
01:20:32j'ai été administrateur
01:20:33sans interruption
01:20:34à compter de 2011
01:20:35d'abord en tant que président
01:20:36de l'OM
01:20:37puis en tant qu'administrateur
01:20:38indépendant
01:20:39en septembre 2020
01:20:40j'ai décidé de me porter
01:20:41candidat à la présidence
01:20:42de la ligue de football professionnelle
01:20:43et a été élu le 10 septembre
01:20:44avec la volonté
01:20:45de réunifier
01:20:46le football professionnel
01:20:47je me suis attaché
01:20:50à un lien de proximité
01:20:51et de confiance
01:20:52avec l'ensemble
01:20:53des présidents de clubs
01:20:54notamment ceux
01:20:55qui avaient soutenu
01:20:56la candidature adverse
01:20:57et j'ai exercé mon mandat
01:20:58dans un esprit de dialogue
01:20:59avec les clubs
01:21:00afin d'écouter leurs doléances
01:21:01leurs craintes
01:21:02leurs espoirs
01:21:03et leurs projets
01:21:04pour l'avenir
01:21:05de notre championnat
01:21:06et de nos clubs
01:21:07c'est dans cet esprit
01:21:08et avec la complémentarité
01:21:09que nous avons
01:21:10avec Arnaud Rouget
01:21:11que nous avons pu créer
01:21:12une synergie inédite
01:21:13au sein du football français
01:21:14au cours des dernières années
01:21:15pour porter et animer
01:21:16des projets forts
01:21:17qui imposaient le contexte dramatique
01:21:18dans lequel j'ai pris mes fonctions
01:21:19avec la défaillance
01:21:20de Médiapro
01:21:21dans un contexte pandémique
01:21:22qui a plongé
01:21:23le football français
01:21:24dans une crise sans précédent
01:21:25dont nous subissons
01:21:26aujourd'hui encore
01:21:27les conséquences
01:21:28notamment sur le marché
01:21:29des droits audiovisuels
01:21:30le recours initial
01:21:31à ce partenaire
01:21:32a été une erreur stratégique
01:21:33majeure
01:21:34à l'origine des difficultés
01:21:35que nous rencontrons
01:21:36aujourd'hui encore
01:21:37avec le partenaire
01:21:38historique du football français
01:21:39Canal+.
01:21:40Cette situation inédite
01:21:41a imposé au football français
01:21:42de prendre des mesures
01:21:43fortes et innovantes
01:21:44que les clubs ont approuvées
01:21:45après avoir été
01:21:46étroitement associés
01:21:47à chaque étape
01:21:49La première mesure
01:21:50indispensable et d'urgence
01:21:51était de mettre fin
01:21:52à notre partenariat
01:21:53avec Médiapro
01:21:54qui mettait en danger
01:21:55les clubs
01:21:56dans des conditions
01:21:57permettant de récupérer
01:21:58les droits audiovisuels
01:21:59des clubs
01:22:00dans un délai record
01:22:01et en obtenant
01:22:02au passage
01:22:03un dédommagement
01:22:04inespéré.
01:22:05La deuxième mesure
01:22:06a été ensuite
01:22:07de tirer les enseignements
01:22:08de cette crise profonde
01:22:09que nous traversions
01:22:10pour nous tourner aujourd'hui
01:22:11vers un nouveau modèle
01:22:12de développement
01:22:13aux côtés d'un partenaire
01:22:14fiable et de long terme
01:22:15CVC
01:22:16qui représentait
01:22:17et qui lui tient
01:22:18ses engagements.
01:22:19L'ambition que j'ai portée
01:22:20et animée
01:22:21pour le compte des clubs
01:22:22au travers de la création
01:22:23d'une société commerciale
01:22:24était ainsi
01:22:25de permettre leur survie
01:22:26à court terme
01:22:27et de créer les conditions
01:22:28d'une réussite à long terme
01:22:29autour d'un modèle
01:22:30favorisant le rayonnement
01:22:31du football français.
01:22:32J'ai souhaité
01:22:33que l'apport de CVC
01:22:34puisse bénéficier au football
01:22:35dans son ensemble
01:22:36au club de Ligue 1
01:22:37au club de Ligue 2
01:22:38mais aussi au football amateur
01:22:39au travers
01:22:40de la Fédération française
01:22:41de football.
01:22:42Les clubs ont été informés
01:22:43et ont validé
01:22:44les conditions
01:22:45de la création
01:22:46de la société commerciale
01:22:47le choix de CVC
01:22:48les modalités de l'accord
01:22:49et la clé de répartition
01:22:50de cet accord.
01:22:51De là de l'apport financier
01:22:52de 1,5 milliard
01:22:53sur le point d'être versé
01:22:54en totalité
01:22:55CVC est un partenaire
01:22:56fiable et loyal
01:22:57qui a apporté
01:22:58une valeur ajoutée
01:22:59considérable
01:23:00sur les aspects commerciaux
01:23:01grâce aux nouveaux talons
01:23:02qui nous ont rejoints
01:23:03et grâce à des nouveaux leviers
01:23:04de développement commercial
01:23:05comme l'acquisition
01:23:06de la société
01:23:07Mon Petit Gazon.
01:23:08Ce partenariat
01:23:09est d'autant plus exceptionnel
01:23:10qu'il a constitué
01:23:11à l'époque
01:23:12l'une des levées de fonds
01:23:13les plus importantes
01:23:14en Europe
01:23:15grâce au contexte
01:23:16de crise économique majeure
01:23:17et des déclenchements
01:23:18de la guerre en Ukraine
01:23:19qui avaient eu pour conséquence
01:23:20de restreindre fortement
01:23:21l'accès au financement.
01:23:22Nous avons obtenu
01:23:23un accord exceptionnel
01:23:24valorisant la société commerciale
01:23:25à plus de 11 milliards d'euros.
01:23:26Ce partenariat
01:23:27repose sur un modèle
01:23:28gagnant-gagnant
01:23:29et un alignement d'intérêt
01:23:30entre deux actionnaires
01:23:31plutôt qu'un alourdissement
01:23:32de la dette
01:23:33avec un prêteur.
01:23:34Les sommes dues à CVC
01:23:35étaient en effet
01:23:36directement corrélées
01:23:37au montant
01:23:38des droits audiovisuels
01:23:39négociés.
01:23:40Il n'était pas concevable
01:23:41dans ce contexte
01:23:42de recourir à l'emprunt
01:23:43qui aurait été
01:23:44un risque financier mortel
01:23:45pour des clubs déjà exsangues.
01:23:46Le modèle de développement
01:23:47que nous avons voulu promouvoir
01:23:48au travers de la société commerciale
01:23:49porte déjà ses fruits.
01:23:50Au niveau européen,
01:23:51deux clubs,
01:23:52deux des plus importants,
01:23:53Paris Saint-Germain
01:23:54et l'Olympique de Marseille
01:23:55sont allés
01:23:56jusqu'en demi-finale
01:23:57de leur Coupe d'Europe
01:23:58respective cette saison
01:23:59ce qui n'arrive pas
01:24:00aussi souvent.
01:24:01Toulouse, Lille
01:24:02à leur niveau
01:24:03d'autres encore
01:24:04ont également connu
01:24:05des parcours européens
01:24:06très satisfaisants
01:24:07et qui contribuent
01:24:08au rayonnement
01:24:09de notre Ligue.
01:24:10Cette réussite européenne
01:24:11est le pilier
01:24:12de notre mouvement
01:24:13car il permet
01:24:14un cercle vertueux
01:24:15pour l'ensemble
01:24:16des clubs français.
01:24:17La compétitivité européenne
01:24:18permet d'augmenter
01:24:19les revenus UEFA
01:24:20et internationaux
01:24:21et d'obtenir un indice UEFA
01:24:22permettant de bénéficier
01:24:23de la réforme UEFA
01:24:24attribuant désormais
01:24:25plus de places
01:24:26en Ligue des Champions.
01:24:27Au niveau national,
01:24:28je ne peux que me réjouir
01:24:29que sous l'impulsion
01:24:30des réformes
01:24:31que nous avons menées
01:24:32collectivement,
01:24:33nous ayons pu assister
01:24:34à des parcours incroyables
01:24:35de clubs historiques
01:24:36et populaires
01:24:37comme le Racing Club de Lens
01:24:38et le Stade Brestois
01:24:39qui ont respectivement
01:24:40terminé 2ème et 3ème
01:24:41des deux dernières éditions
01:24:42qualifiés directement
01:24:43pour la Ligue des Champions.
01:24:44Le passage récent
01:24:45de la Ligue 1
01:24:46à 18 clubs
01:24:47est également une avancée forte
01:24:48qui a permis de renforcer
01:24:49l'attractivité de notre championnat
01:24:50comme l'illustre la saison dernière
01:24:51qui de l'avis de tous
01:24:52a été animée
01:24:53et incertaine
01:24:54jusqu'à la dernière journée
01:24:55de championnat.
01:24:56Ce que nous avons mis en place
01:24:57a donc créé
01:24:58les conditions d'un championnat
01:24:59attractif
01:25:00avec un engouement populaire
01:25:01autour de notre championnat
01:25:02et la réussite européenne
01:25:03de nos clubs.
01:25:04C'est ce modèle
01:25:05de développement sportif
01:25:06que nous défendons
01:25:07avec notre partenaire CVC.
01:25:08C'est un partenariat
01:25:09de long terme
01:25:11L'investissement financier
01:25:12n'est même pas encore
01:25:13entièrement finalisé
01:25:14puisque nous allons recevoir
01:25:15d'ici quelques jours
01:25:16quelques semaines
01:25:17la dernière tranche
01:25:18de 440 millions d'euros.
01:25:19D'ores et déjà
01:25:20nous avons ici
01:25:21une commercialisation prometteuse
01:25:22de plusieurs de nos droits
01:25:23le naming
01:25:24les paris sportifs
01:25:25à l'international
01:25:26les droits internationaux
01:25:27et hier soir
01:25:28ceux du championnat de Ligue 2
01:25:29pour un montant
01:25:30très satisfaisant.
01:25:31Nous allons poursuivre
01:25:32nos efforts
01:25:33avec engagement
01:25:34et détermination
01:25:35même dans les moments
01:25:36les plus difficiles
01:25:37de ma vie.
01:25:38Même dans les moments
01:25:39les plus difficiles
01:25:40de mon mandat
01:25:41mais pour cette raison
01:25:42je suis heureux
01:25:43de répondre
01:25:44à vos questions.
01:25:47Première intervention écrite
01:25:48lue intégralement
01:25:49Vincent Labrun
01:25:50de plus de 6 minutes.
01:25:51Ecoutons la première question.
01:25:52Monsieur Labrun
01:25:53merci pour cette
01:25:54première présentation.
01:25:56Vous venez de le rappeler
01:25:57vous avez été donc élu
01:25:58président de la Ligue
01:25:59le 10 septembre 2020
01:26:02et c'est vrai
01:26:03que dans une période
01:26:04assez compliquée
01:26:05après avoir obtenu
01:26:06les droits concourants
01:26:07après avoir obtenu
01:26:08les droits
01:26:09contre 780 millions
01:26:10d'euros par an
01:26:11Mediapro se retrouve
01:26:12dans l'impossibilité
01:26:13d'honorer sa deuxième
01:26:14contribution
01:26:15et demande donc
01:26:16à renégocier
01:26:17son contrat
01:26:18avec la Ligue.
01:26:19Faute d'accord
01:26:20on a reçu
01:26:21vous nous avez
01:26:22transmis
01:26:23les différents échanges
01:26:24qui ont eu lieu
01:26:25entre Mediapro
01:26:26et la Ligue
01:26:27mais faute d'accord
01:26:28donc Mediapro
01:26:29est libéré en décembre
01:26:30de toutes ses obligations
01:26:31de son contrat
01:26:32moyennant donc
01:26:33le paiement
01:26:34d'une indemnité
01:26:35de rupture
01:26:37Alors la première question
01:26:38sur cet épisode
01:26:39aviez vous
01:26:40à ce moment là
01:26:41des garanties
01:26:42d'un éventuel
01:26:43repreneurs
01:26:44des droits hubés
01:26:45nous pensons bien sûr
01:26:46à un repreneur
01:26:47historique
01:26:48qui est Canel+.
01:26:49Merci
01:26:50de votre question
01:26:51alors
01:26:52je vais profiter
01:26:53de cette question
01:26:54sur Mediapro
01:26:55pour aller
01:26:56droit au but
01:26:57dans l'esprit
01:26:58qui est le mien
01:26:59dans le cadre
01:27:00de cette audition
01:27:01Je suis pas là
01:27:02pour réécrire l'histoire
01:27:03comme l'ont fait
01:27:04un certain nombre
01:27:05établi et incontestable, c'est que Mediapro ne pouvait pas honorer ses
01:27:12engagements. L'épisode Mediapro est un échec.
01:27:15Donc il faut être sérieux et précis, Mediapro n'était pas solvable à aucun
01:27:20moment, il n'y avait pas de renégociation possible ou de délai de
01:27:23paiement à leur demander. J'en veux pour preuve le fait qu'ils
01:27:26n'avaient aucune garantie financière solide, qu'ils étaient protégés par un
01:27:29environnement juridique très favorable avec l'ordonnance Covid, qu'ils se sont
01:27:33mis quasi immédiatement sous la protection du tribunal de commerce.
01:27:38On n'avait pas d'accord avec personne, avec personne monsieur le rapporteur.
01:27:43Par contre il était urgentissime de se sortir de ce contrat, de récupérer nos
01:27:48droits puisque chaque jour qui passait coûtait environ, allez les chiffres en
01:27:53fera attention, 2 millions d'euros par Juro Club si on ramène le montant total
01:27:57du contrat de Mediapro au prix journalier. Voilà donc on n'avait pas
01:28:02d'accord avec personne. Le comportement de Mediapro de toute façon du jour où je
01:28:06les ai rencontrés, j'insiste pour la première fois, quelques jours après
01:28:09mon élection et pendant les trois mois qu'on durait les
01:28:12discussions avec eux, ils n'ont pas de renégociation de montant. Il n'y a jamais été
01:28:17question de la moindre renégociation de montant. J'ai entendu circuler des chiffres
01:28:21Mediapro était prêt à renégocier 650 millions d'euros. Jamais c'est faux, c'est
01:28:25archi faux. Ces montants n'ont jamais été envisagés, n'ont été discutés, n'ont même
01:28:29été portés à la connaissance de la LFP. L'attitude de Mediapro a été constante
01:28:34du jour de mon élection jusqu'à la récupération des droits. Leur seul
01:28:37objectif était systématiquement un comportement de contournement de leurs
01:28:44obligations et de leurs engagements contractuels de façon à ne pas régler
01:28:48ces engagements.
01:28:50Vincent Labrune, président de la LFP qui charge Mediapro, ancien diffuseur de la LFP.
01:28:55L'intégralité de cette audition au
01:28:58Sénat est à suivre sur le site L'Equipe. Vous pouvez y aller d'ores et déjà.
01:29:01Un point régulier dans l'équipe de choc qui arrive autour de France Pirot.
01:29:05L'équipe de France est au programme bien sûr pour la suite de cette Euro 2024.
01:29:09Restez bien avec nous, c'est France Pirot qui arrive pour la suite de cette
01:29:12journée spéciale.

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