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JOURNAL DE CAMPAGNE - À quatre jours du premier tour des élections législatives dans les Pyrénées-Orientales, France Bleu Roussillon a balayé la troisième circonscription du département ce mercredi. Parmi les six candidats, la députée sortante du RN Sandrine Dogor-Such est de nouveau candidate.

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Transcription
00:007h52, on poursuit notre tour des candidats de la troisième circonscription des Pyrénées-Orientales, à quatre jours des élections législatives.
00:08Si on le rappelle, Suzanne Chaudjahi, la zone qui s'étend de Perpignan à la montagne.
00:12Et vous êtes à présent avec la députée sortante du Rassemblement National.
00:15Bonjour Sandrine Degorsuch.
00:17Bonjour.
00:17Vous avez 53 ans, votre métier c'est préparatrice en pharmacie.
00:22Vous avez été élue députée dans cette circonscription il y a deux ans, sous l'étiquette donc du Rassemblement National.
00:27On va donc parler éducation pour commencer, comme avec les autres candidats.
00:31Votre parti veut supprimer le statut de REP plus pour les écoles, le réseau d'éducation prioritaire.
00:37Quasiment toutes les écoles de Perpignan sont en REP ou en REP plus.
00:41Est-ce que c'est pas risqué pour les écoles de Perpignan de supprimer ce statut ?
00:44Écoutez, d'abord il faudrait avant tout, avant de s'engager là-dessus, il faudrait quand même
00:50en priorité et remettre de l'autorité dans les écoles.
00:54Vous le mettez sur la question des REP ?
00:57C'est une...
00:58Les REP plus faisaient partie à l'époque, et il en fait partie encore maintenant, pardon, de la politique de la ville.
01:05On subventionne quand même beaucoup de quartiers prioritaires à ce niveau-là.
01:09Et les REP plus sont très importants donc pour les enfants en difficulté.
01:15C'est quand même primordial, mais quelque part il faut revoir tout le territoire,
01:20il faut revoir la carte scolaire, il faut revoir toutes les écoles.
01:25Et nous avons,
01:27au fil des mois et des années, des classes qui se sont dédoublées, il faut du personnel pour cela.
01:33Donc vous n'êtes pas dérangé par la proposition de Jordane Bardella qui envisage donc de supprimer ces REP plus ?
01:39À partir du moment où on peut intégrer ces personnes-là avec l'ensemble des écoliers, il n'y a pas de raison.
01:46Il suffit d'agrandir les classes.
01:48Ça ne changera rien pour les écoles selon vous ?
01:49Non, non, il n'y aura aucun souci. On aura le personnel qui va accompagner ces élèves-là, aucun souci à ce niveau-là.
01:57Vous l'avez dit tout à l'heure, votre parti veut un big bang de l'autorité à l'école, je cite le terme,
02:03interdire le téléphone portable dans tous les établissements scolaires, même dans les lycées,
02:07obligation de vouvoyer les enseignants, et puis aussi des centres spécialisés pour les élèves perturbateurs ou harceleurs.
02:13Qu'est-ce que c'est que ces centres spécialisés ?
02:16Ça va permettre un peu de remettre la base de l'éducation qui a été défaillante au niveau certainement de la famille
02:24et au niveau des fréquentations aussi.
02:28La solution qu'avait proposé le gouvernement, c'est-à-dire l'élève harceleur de le changer d'école, n'est pas la solution.
02:36Il y a un problème d'éducation, on le sait tous.
02:38Mais c'est quoi par exemple la différence entre ces centres spécialisés et les ITEP ?
02:43Alors, ces centres spécialisés
02:45seront uniquement dédiés à cela.
02:49Les ITEP, c'est les instituts thérapeutiques pédagogiques, des centres qui accueillent les élèves les plus difficiles, c'est quoi la différence ?
02:55Alors, ce seront pour les élèves harceleurs et perturbateurs,
03:00pas les élèves condamnés, ou pas des mineurs récidivistes,
03:04pas des mineurs qui ont été en difficulté avec la justice, vous voyez ce que je veux dire ?
03:10C'est vraiment pour les remettre à niveau, pour leur montrer les valeurs de la république,
03:16les valeurs de l'école, les bases de l'école.
03:20Éviter la violence et essayer de comprendre pourquoi cet élève en est arrivé à ce niveau-là.
03:25Et à partir de quand on estime qu'un élève est trop difficile pour rester dans un établissement classique ?
03:30Donc, c'est un projet et ça, ça sera en fonction.
03:33L'étude sera faite à ce moment-là dans ces écoles spécialisées.
03:36Et c'est pas le maître de côté un petit peu tôt dans sa vie ?
03:39Je fais confiance aux personnes qui vont accompagner ces élèves harceleurs ou perturbateurs.
03:46Autre sujet ce matin, Sandrine Dogorsuch, ce sont les déserts médicaux.
03:49Votre circonscription est plutôt concernée, entre le Conflans, la Montagne, une partie de Perpignan.
03:54Qu'est-ce que vous proposez pour attirer de nouveau les médecins dans les villes et les villages du département,
03:58et surtout de votre circonscription ?
04:00Déjà, par rapport aux numéros qui s'aperçusent,
04:03et puis nous pouvons également reprendre des médecins retraités qui veulent reprendre des activités.
04:09Et donc, les exonérer d'impôts, ça serait une des solutions provisoires,
04:14en attendant, bien sûr, que des jeunes médecins arrivent sur le territoire.
04:19Le numéros s'aperçus que vous citez, c'est supprimer la limite du nombre d'étudiants en médecine ?
04:26C'est ça. Et puis quand je vois, sur mon territoire, j'ai rencontré des jeunes étudiants en médecine
04:32qui me disaient, quand on arrive à 14 de moyenne, on ne peut pas reprendre les études.
04:38Ce qui n'est pas normal.
04:39Mais il y a de la place dans les hôpitaux pour tous ces stagiaires ?
04:42Est-ce qu'il y a de la place aussi dans les universités ?
04:44On manque de moyens humains, donc je pense qu'il y aura de la place,
04:48et que le médecin, s'il accompagne les jeunes étudiants, ça sera une des solutions.
04:52Et puis au moins, il aura la pratique déjà dès le départ, avant de reprendre son poste.
04:56Merci beaucoup Sandrine Daugorsuch.
04:58Vous êtes la candidate Rassemblement National sur cette troisième circonscription des Pyrénées-Orientales,
05:03celle qui va de la plaine à la montagne. Bonne journée.
05:05Merci, bonne journée.

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