La journaliste, Gabrielle Cluzel, était invitée dans Midi News, ce lundi 24 juin, sur CNEWS. Elle s'est exprimée sur le programme du Rassemblement national : «Jordan Bardella veut rassurer. Cette prudence est calculée»
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00:00ce qui peut être vécu comme des reculades dans d'autres parties,
00:05quand la prudence ORN est plutôt rassurante.
00:09Donc c'est pour ça que c'est en réalité une carte qu'il joue.
00:11C'est-à-dire que c'est un parti qui a une présomption, pour certains dans l'imaginaire,
00:17de collectif, de brutalité ou de changement drastique.
00:24Et on voit les mouvements artistiques, sportifs, etc.
00:27Eh bien, Jordan Bardella veut rassurer.
00:28Donc cette prudence, je pense qu'elle est calculée.
00:31Après, il dit « nous sommes prêts » parce que là aussi, il y a une accusation d'impréparation.
00:36C'est une accusation qui revient régulièrement.
00:40Ils n'ont jamais été au gouvernement.
00:41Même Mélanie avait déjà eu l'occasion de toucher à cela.
00:45Donc on ne peut pas comparer.
00:47Donc ça revient.
00:47Donc il précise « nous sommes prêts ».
00:50Et puis il s'inscrive dans la suite de ce qu'il a dit,
00:54de ce que Jordan Bardella a dit au JDD hier,
00:56cette petite phrase qu'il réutilise sans arrêt,
00:58« le sursaut ou le chaos ».
01:01Et c'est vrai que lui, évidemment, pense qu'il est le camp du sursaut.
01:06Et c'est une espèce d'inversion sémantique puisque c'est Emmanuel Macron
01:11qui, pendant des années, a répété « c'est moi ou le chaos ».
01:13Il dit notamment « si Marine Le Pen arrive, ça va être une catastrophe ».
01:16Donc il s'inscrit dans cette rhétorique à la fois rassurante et préparée.
01:26Sous-titrage Société Radio-Canada