Jordan Bardella, président du Rassemblement national, adresse ses vœux à la presse ce lundi 15 janvier.
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00:00 Non, je pense que la nomination de Gabriel Attal ne changera strictement rien.
00:05 Encore une fois, les effets cosmétiques, si vous voulez, je n'ai pas inquiet par cette nomination.
00:12 L'effet cosmétique de "on a pris le ministre le moins impopulaire, on en a fait un premier ministre"
00:19 en ne décisant de rien changer à côté, je pense qu'il n'aura strictement aucun impact.
00:24 Nous, vous savez, on ne fait pas campagne par rapport aux autres.
00:28 Nous, on a un calendrier de campagne, on a un objectif, qui est celui de conquérir le pouvoir.
00:35 Et on se fie à cette feuille de route, précisément.
00:38 Donc non, ça ne changera pas la manière dont nous allons faire campagne.
00:42 Je lis dans vos bandeaux le missile anti-Vardela.
00:47 Bon courage !
00:53 Et ayons l'occasion, profitons de cette occasion pour débattre du fond,
00:58 pour aborder la question du pouvoir d'achat, de la sécurité, de l'immigration, de la santé, de l'école, de l'Europe.
01:07 Profitons de ces élections européennes pour en faire un grand moment de démocratie.
01:12 Je pense que les Français, qui sont un peuple très politique,
01:17 ont été un peu peinés de voir le président de la République en 2022 se défiler de toute campagne électorale au premier tour.
01:23 On a là un scrutin national.
01:25 Donc on a l'occasion de réparer ce qui est apparu aux yeux de beaucoup comme une anomalie,
01:30 y compris aux yeux de beaucoup d'observateurs, comme une anomalie en 2022.
01:33 Donc bon courage à Gabriel Attal dans sa mission.
01:36 Je pense qu'il n'aura aucune marge de manœuvre.
01:39 Je pense que rien ne changera et que précisément cette campagne européenne
01:46 pourrait être l'occasion d'un débat entre deux grandes visions de la société.