Gabrielle Cluzel, journaliste, était invitée dans l'émission Punchline Week-end, ce vendredi 21 juin, sur CNEWS. Elle s'est exprimée sur l'antisémitisme : «Il y a un antisémitisme qui est toléré quand il vient de personnes considérées comme des victimes»
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00:00Il y a quand même un antisémitisme qui est toléré quand il vient de personnes qui, par essence, sont considérées comme des victimes.
00:06Moi, j'ai cru voir M. Sopo, je me suis trompée, c'est à la manifestation, mais c'est lui qui a installé finalement une dialectique
00:13consistant à dire que dès qu'on parlait de cet antisémitisme venant des pays du Maghreb ou des pays musulmans, eh bien on était islamophobes.
00:26Donc, on n'avait plus le droit de parler de cet antisémitisme, on n'a pas pu le voir monter, on n'a pas pu dire « Attention, là, il se passe quelque chose dans le pays »,
00:33parce que c'était impossible, ce plan-là. Vous parlez de l'affaire de Karkontra. En fait, la lutte contre l'antisémitisme n'intéresse qu'autant qu'elle permet de contenir l'extrême droite.
00:43Sinon, elle n'intéresse personne. Elle n'intéresse personne. Et c'est bien triste parce que moi, je voulais simplement dire une chose, vous avez amplement raison.
00:50Les Français de confession juive se sentent en danger, mais les autres aussi. Moi, je suis catholique et je suis solidaire de vous, et je me sens moi aussi menacée, je sens mes enfants menacés par la montée de l'islamisme, évidemment.