• il y a 6 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il est en ligne avec Jean-Michel Larqué, qui va porter la flamme olympique à Saint-Etienne.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00Europe 1.
00:01Pascal Prohevo.
00:02Qui c'est le plus fort ? Évidemment c'est l'Ever !
00:05On a en public les meilleurs supporters !
00:09On va à Fabrice Laffitte, supporter historique de Saint-Étienne, comme disait M. Pierre-et-Volant.
00:14Jacques Vandrouw est entré dans ce studio, je le remercie bien évidemment.
00:18Et nous sommes avec Jean-Michel Lelarquet.
00:20Monsieur Lelarquet, bonjour !
00:23Oui, bonjour M. Paul, M. Pascal, pardon.
00:25M. Paul, il l'appelle M. Paul maintenant.
00:28M. Lelarquet, d'abord je remercie RMC, parce que vous êtes un des consultants, une des voix d'RMC.
00:34M. Vandrouw m'a dit qu'il faut remercier RMC qui nous a autorisés à avoir un petit échange avec vous,
00:37c'est la moindre des choses.
00:38Et vous allez porter donc la flamme demain à Saint-Étienne, à quelle heure ?
00:43Arrête de me vouvoyer, je sais plus.
00:46A quelle heure tu vas porter la flamme, ami ?
00:51Dites-le, je prends la flamme au centre du stade Geoffroy-Guichard.
00:58L'avant-dernier relayeur va me donner la flamme et le stade Geoffroy-Guichard sera vide.
01:05Et à ce moment-là, je sors du stade Geoffroy-Guichard et je vais sur le parvis du stade Geoffroy-Guichard,
01:12qui est notre ancien terrain d'entraînement, Pascal, notre ancien terrain,
01:16et qui est devenu le parvis de Geoffroy-Guichard.
01:18Et là, j'allumerai le chaudron, le chaudron olympique.
01:23Et la séquence dure combien de temps ?
01:26Je ne sais pas, à mon âge, elle durera un petit peu plus longtemps que prévu, peut-être.
01:30Il y a eu un petit entraînement quand même ?
01:32Non mais toi tu es entraîné, tu es en pleine forme.
01:34Non, normalement, je vais faire 120 mètres, je vais accélérer sur les dix derniers mètres, Pascal.
01:41Bon, ça devrait aller.
01:42Ça devrait le faire, oui.
01:43Bon, ça devrait plaire. Mais là, par exemple, au football, tu ne joues plus du tout.
01:48Ah non, pas du tout, non.
01:49Là, c'est plus sport, ça reste le golf un peu ?
01:52Ça reste le golf, l'activité, oui.
01:55Ça va, je suis assez... Je m'entretiens, tu ne fais pas de soucis de ce côté-là, Pascal, je m'entretiens.
02:01Oui, parce que les sportifs de haut niveau ont quelque chose quand même que les autres n'ont pas.
02:05Et puis, c'est vrai que ton rythme, ben oui, vous êtes des machines un peu, c'est pas assez...
02:09Oui, et puis, Pascal, j'ai une femme jeune, oui, j'ai une femme jeune, je suis obligé.
02:15Et puis, tu as une bonne hygiène de vie, je pense que tu n'as jamais fumé de ta vie, par exemple, Jean-Michel.
02:19Par exemple, par exemple.
02:20Non, mais je suis un garçon bien, hein, Pascal.
02:22Bien sûr, et je ne t'ai pas vu non plus en état d'ébriété souvent.
02:25A priori, ce n'est pas quelque chose qui te caractérise non plus.
02:28Là, je l'ai perdu.
02:30Là, je l'ai perdu, dit-il.
02:32Non, je disais...
02:34En état d'ébriété ? Non, pour mes 60 ans, j'en avais pris une sévère, on dit ça, tu vois.
02:38Mais c'est tout, voilà.
02:41Bon, un petit mot sur le foot, quand même, cette équipe de France, parce qu'elle va jouer ce soir, quel est ton avis ?
02:46Ben, ce n'est pas possible, tu ne me parles pas de Mbappé ?
02:50Ben, je parle d'Mbappé, mais il ne va pas jouer, Mbappé, a priori.
02:52Oui, d'accord.
02:53Il ne va pas jouer.
02:55L'équipe de France, on attend qu'elle nous fasse un bon match.
02:59On attend que Didier Deschamps nous trouve les solutions pour animer un petit peu offensivement cette équipe.
03:08Je n'ai pas vu le jeu à la Nantes que tu connaissais, que tu connaissais bien,
03:16et qui nous regalait il y a quelques années.
03:18Bon, on a quand même une équipe qui a été, sur le premier match,
03:24satisfaisante sur certains points, l'engagement, l'investissement,
03:27et un petit peu problématique sur les questions d'animation, sur le plan technique notamment.
03:32Je cherche le dernier grand match de Mbappé.
03:40Le dernier bon match de Mbappé que j'ai vu dès le début,
03:44quand même, à Saint-Sébastien contre la Real Sociedad, il a été bon.
03:48C'est vrai, mais c'est vrai qu'il fait une saison, alors il y a peut-être des raisons psychologiques aussi.
03:55Arrête, Pascal, tu ne vas pas te mettre dans le camp de ceux qui considèrent que Mbappé,
03:59quand il marquait 44 buts, il fait une saison moyenne, quoi.
04:02Non, je dis qu'il a, dans les grands rendez-vous, été moins performant qu'il ne le fut,
04:09me semble-t-il, il y a un an, deux ans, trois ans, c'est tout, ni plus ni moins.
04:13Et le premier match de l'équipe de France illustre ça, c'est-à-dire que tu attends plus de lui.
04:19Alors, tu es évidemment beaucoup plus exigeant parce que, précisément, c'est Mbappé.
04:23Tu attends un exploit, tu attends qu'il te fasse rêver, tu attends qu'il change le cours du match,
04:28et ça n'est pas venu l'autre soir, c'est tout, ni plus ni moins.
04:32Oui, j'entends bien, j'entends bien, mais ceux qui étaient autour de lui
04:36et qui constituaient l'équipe de l'équipe de France, on ne peut pas...
04:43On a un petit souci, manifestement, de téléphone, ce qui me permet de donner la parole...
04:46C'est la moitié du plaisir, tu vois !
04:47Oui, bien sûr, on a un petit souci de téléphone, parfois ça coupe,
04:49mais je ne sais pas pourquoi. Jacques Vendredou veut dire un petit mot à l'ami Jean-Michel.
04:52Moi, je suis tellement content que Jean-Michel allume la flamme, entre guillemets,
04:55parce que c'est un hommage aux vrais Verts de Saint-Etienne.
04:58Vous savez, notre combat que nous avons tous les deux, Pascal,
05:00il y a les vrais Verts de Nantes et il y a surtout les vrais Verts de Saint-Etienne...
05:03Il y a les vrais Verts de Nantes, il y a les vrais jaunes, à la limite, mais il n'y a pas les vrais Verts de Nantes.
05:06Les vrais jaunes de Nantes, vous avez raison de me rectifier,
05:09mais il y a surtout les vrais Verts de Saint-Etienne, et je crois que ça me fait vraiment plaisir,
05:12et ça me fait plaisir aussi de l'avoir en direct sur Europe 1.
05:15C'était un rêve, dans une autre vie, mais bon, il préférait l'avoir en face.
05:19En tout cas, moi je l'embrasse. Jean-Michel, je t'embrasse très fort, je t'embrasse très fort.
05:23Bon, ben, merci beaucoup Jean-Michel !
05:25Je voulais avoir une pensée pour toi, Pascal, tout simplement parce que,
05:29tu vois, demain, il y a probablement beaucoup d'images qui défileront dans ma tête,
05:34et je me souviendrai de mon premier match officiel avec la S. Saint-Etienne.
05:38Tu sais où c'était ?
05:39À Nantes ?
05:40C'était à Marcel-Sopin, et ce jour-là, Gondé avait marqué 3 buts et nous en avions pris 5.
05:47J'ai commencé ma carrière officielle à la S. Saint-Etienne par une défaite au stade Marcel-Sopin,
05:545 à 0 face aux Nantes de Simon, Gondé, Blanchet et compagnie.
06:01Tu avais quel âge ?
06:03J'avais 18 ans.
06:05C'est extraordinaire, 18 ans, donc c'était en 1965, sans doute ?
06:10Absolument, c'était à la fin de la saison 64-65.
06:14Et après, tu n'as sans doute plus jamais quitté l'équipe de S. Saint-Etienne, ou tu es resté jusqu'en 77 ?
06:20Voilà.
06:22Jean-Michel, comment t'es habillé demain ? En vert ? Non ?
06:25Non, tout en blanc.
06:26Ah oui, j'ai vu, le survêt' est magnifique.
06:29Comme le Real Madrid.
06:31Et là, Jean-Michel, tu es déjà à S. Etienne ou tu es encore... ?
06:35Je suis dans une ère de repos, je déambule,
06:39on m'a dit qu'il fallait que je m'arrête,
06:42et je suis sur la route pour S. Etienne de temps en temps, comme disait Roger Rousseau.
06:46C'est exactement, S. Etienne de temps en temps.
06:50Bon, merci vraiment, c'est un bonheur d'être avec Jean-Michel Larquet,
06:54et puis je sais que Jean-Michel est particulièrement...
06:57Il y a beaucoup de sensibilité chez Jean-Michel, donc je ne doute pas demain qu'il soit ému
07:02au moment où il retrouvera S. Etienne et au moment où il allumera le chaudron.
07:06Merci et vraiment tendresse pour Jean-Michel Larquet.
07:11Tendresse éternelle.
07:12Tendresse éternelle.
07:13Il est 11h25, on va marquer une pause, vous voulez rester avec nous Jacques ou pas ?
07:17Je vous ai vu tout à l'heure sur l'antenne de CNews, vous étiez parfait,
07:20vous faites un tour d'horizon de tous les sports olympiques, là c'était du hockey sur gazon.
07:24J'étais déguisé en gardien de but, ça a fait rire Jean-Michel.
07:27Mais c'était très bien d'ailleurs, vous étiez très bien.
07:29J'étais déguisé en gardien de but de l'équipe de France de hockey,
07:32qui va donc disputer les Jeux Olympiques.
07:33Hockey sur gazon, mais le gazon était bleu.
07:36Non, parce que c'est les couleurs officielles pour les Jeux Olympiques.
07:39Pour les Jeux Olympiques, ils ont fait une sorte de synthétique bleu foncé, qui est magnifique.
07:43Ce n'est pas du vrai gazon, c'est du bleu.
07:46Mais en revanche, moi je me souviens avoir vu des matchs de hockey sur gazon il y a 40 ans.
07:51C'était sur du gazon traditionnel.
07:52Oui, et puis ils n'étaient pas aussi équipés que vous ne l'étiez tout à l'heure.
07:56Les gardiens ont toujours été très très équipés, parce que c'est dangereux.
07:59Oui, parce que la petite balle...
08:01Et vous la prenez dans la tête, vous êtes mal, vous n'êtes pas bien du tout.
08:05Ça, je l'ai demandé à Fabrice Laffitte, qui a longtemps fait du hockey sur gazon,
08:09et puis un jour il a pris une balle et...
08:10Il n'a pas gardé trop de traces.
08:12Avant, il avait des absences.
08:14Aujourd'hui, c'est le 21 juin, c'est la fête de la musique, on fait un grand karaoké dans Europe 1.
08:19Donc vous, vous avez une chanson fétiche, je la connais.
08:21C'est la chanson de Sinatra.
08:23Est-ce qu'on peut, pour l'ami Jacques Vendredi...
08:25Maïwé, mettez-moi Maïwé 30 secondes.
08:27C'est Maïwé ou c'est la belle vie de Saint-Saëns-Distel, c'est comme vous voulez.
08:30D'accord, alors Maïwé, parce que c'est le grand karaoké de la maison Europe 1, de la maison bleue.
08:36Et tout à l'heure, on va interpréter d'amour et d'amitié, tous ensemble.
08:39Bien sûr, d'amour et d'amitié, mais là, comme Jacques passe, si j'ose dire, Jacques va inaugurer...
08:45Je ne peux pas chanter.
08:47Vous partez d'ailleurs sur la tombe de Sinatra.
08:49Mais c'est réglé !
08:51Banks, Sinatra... Non, Banks, Al Capone, Sinatra.
08:55Je le dis pour ceux qui ne sont pas au courant, Jacques Vendredi, pendant ses vacances, ira sur la tombe de Gordon Banks,
09:01qui est un ancien footballeur...
09:03Meilleur gardien de but du monde en 1966.
09:05Après, il ira sur la tombe de Frank Sinatra...
09:07D'Alphonse Capone, à Chicago.
09:09C'est sur la route, et il terminera à Los Angeles, peut-être...
09:13Non, Palm Street.
09:15Voilà.
09:17Je l'ai vu chanter.
09:19Au Madison Square Garden de New York.
09:21Magique.
09:23Il y a 20 ans.
09:25Il était mort il y a 20 ans déjà.
09:27Non, il est mort il y a 30 ans.
09:29Il est mort en 98.
09:31C'est un menteur !
09:33Il est mort en 98.
09:35Il est mort en 98.
09:37Il est mort en mai 98,
09:39à quelques jours de la coupe du monde de football que nous avons gagnée.
09:41Je crois qu'en 4 ou 5 ans avant,
09:43j'avais été avec un copain
09:45faire une journée avec le Variety Club de France aux Etats-Unis,
09:47et j'ai vu un jour
09:49Frank Sinatra au Madison Square Garden de New York.
09:51C'était pendant 74 ?
09:53Parce que là, il y a marqué 74.
09:55Il y a très longtemps.
09:57Donc il y a 50 ans.
09:59Non, mais c'est pas une connerie.
10:01C'est vrai, il est mort au Madison Square Garden en 74.
10:03Parce qu'il a joué
10:05en levée de rideau
10:07d'un champion du monde de boxe extraordinaire
10:09entre Tommy Hearns
10:11et Shibuki.
10:13Enfin, vous l'avez vu.
10:15Il a terminé ce concert par My Way.
10:17Et il a dit, je remercie Jacques Vanderbouck.
10:19Comment vous savez ?
10:21Mon ami Jacques Vanderbouck
10:23est dans la salle.
10:25Le président du Variety.
10:27Le manager du Variety.
10:29Tout ça pour vous dire que
10:31quand j'ai quitté les Etats-Unis,
10:33il m'a dit, vous embrassez Pascal Praud.
10:39Aux Etats-Unis, on dit Proud.
10:41Moi, j'ai vécu longtemps
10:43à New York.
10:49C'est la plus belle chanson du monde.
10:51On l'écoute, tiens.
11:01Et la France
11:03va gagner ce soir
11:05un 0-1 but de Giroud.
11:07Qui sera remplacé
11:09par Mbappé
11:11en deuxième mi-temps.
11:13Et bien, sachez que vous,
11:15vous êtes irremplaçable.
11:17Moi, je vous embrasse.
11:19Voilà ce que je voulais vous dire.
11:21Et là,
11:23ma fin de vie radiophonique,
11:25je me marre.
11:27C'était Jacques Vanderbouck.
11:29Le Grand Karaoké, c'est
11:31la fête de la musique, c'est le 21 juin.
11:33On a pris un parti pris aujourd'hui
11:35d'être un peu plus léger.
11:37Et vous allez avoir quelques surprises
11:39dans cette émission, puisqu'on sera avec
11:41Gilbert Montagné, notamment,
11:43puisque, selon la célèbre formule
11:45de notre ami Olivier Guenec,
11:47vous souhaitiez qu'il passe nous voir.
11:49C'est ce que vous avez dit la semaine dernière.
11:53Je m'excuse auprès de Gilbert.
11:59On a ce passage qui est quand même mythique.
12:01Où la semaine dernière, vous avez dit
12:03que ce serait bien que Gilbert passe
12:05nous voir. Et bien, il va.
12:07Je vais lui poser la question d'ailleurs.
12:09Il est 11h30. Ça, c'est génial, Liberté.
12:13Ça, c'est en hommage à notre directeur
12:15de l'antenne, Anna Liberté.
12:17Bon, il est 11h30. Tous les codes sont par terre
12:19là, ce matin. C'est n'importe quoi.
12:21C'est n'importe quoi. A tout de suite.

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