C'est l'événement ! Pour deux semaines, Cyril Hanouna fait son retour sur Europe 1 avec sa nouvelle émission "On marche sur la tête". Entouré de ses chroniqueurs, il revient sur l'actualité politique. Mais avec Cyril Hanouna, les auditeurs ont également la parole ! Pour réagir, n'hésitez pas : 01.80.20.39.21.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
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00:00Alors on voudrait revenir sur Raphaël Arnault, le candidat du Front Populaire, qui ne compte pas être retiré
00:06de sa candidature malgré trois fiches S et on a Amaury Bucot avec nous au studio.
00:10Amaury, est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus sur le pédigré de ce jeune homme ?
00:13Oui bien sûr, en fait Raphaël Arnault et son mouvement La Jeune Garde Antifasciste, qui est basé à Lyon,
00:18sont régulièrement visés par des plaintes, que ce soit pour des intimidations, des insultes ou des agressions.
00:23Et Cyril, eh bien j'ai sous les yeux plusieurs plaintes que j'ai pu me procurer pour des faits en fait qui sont assez récents.
00:29Je vais vous lire certains de ces extraits et vous allez voir qu'il est non seulement en question de La Jeune Garde,
00:33mais aussi explicitement de Raphaël Arnault.
00:35La dernière plainte que j'ai sous mes yeux, ça remonte à des faits du 13 juin dernier, donc la semaine dernière.
00:42Vous avez un étudiant royaliste d'une vingtaine d'années qui raconte qu'il allait chercher sa fiancée avec un ami à la gare de Perrache à Lyon.
00:50Il avait un certain enthousiasme parce qu'il allait se marier ce week-end-là et c'est pour ça d'ailleurs qu'il allait chercher sa fiancée à la gare.
00:55Et donc vers 23h24, il aperçoit un groupe de personnes, et là je cite la plainte qu'il a déposée auprès des policiers, il dit...
01:02Bien dans le micro, bien dans le micro.
01:04Ce groupe arrive à environ 5 mètres d'eux, ils nous ont demandé qui nous étions, soudain tout le groupe s'est jeté sur nous trois.
01:11Ma fiancée a eu le temps de les esquiver, elle s'est enfuie par une autre sortie.
01:16Une fois au sol, j'ai pris des coups de matraque télescopique, j'ai pris un gros coup de pied comme un pénalty au niveau de l'arrière gauche du crâne.
01:22Et alors les policiers lui demandent s'il a reconnu parmi ces personnes hostiles des visages qui lui étaient familiers, il dit...
01:29Concernant le troisième présent sur les lieux, mais ne m'ayant pas porté de coups, il s'agit de Raphaël Arnault.
01:35Il le connaissait, il l'explique, parce qu'il l'avait vu sur les réseaux sociaux.
01:38Plus récemment, vous avez encore une agression, ça s'est passé le 7 juin dernier, en pleine campagne électorale pour les élections européennes.
01:45Vous avez un jeune militant qui raconte, lui, dans un courrier envoyé au procureur de la République de Lyon,
01:51qu'il était en train de coller des affiches pour Marion Maréchal vers 21h15,
01:55lorsqu'un homme est passé à scooter et l'a traité de raciste, de fasciste.
01:59Il l'a également menacé, on va revenir, on va vous crever, je vais te mettre une balle dans la tête.
02:03Et là aussi, il reconnaît formellement Raphaël Arnault, ainsi qu'un autre militant qui était avec lui ce soir-là.
02:09J'ai comme ça encore d'autres plaintes qui explicitement soit mettent en cause Raphaël Arnault personnellement dans des menaces ou des insultes,
02:17soit la Jeune Garde, donc le mouvement dont il est à la tête.
02:21On peut parler aussi, bien sûr, d'Alice Cordier, qui a été menacée de mort explicitement avec cette phrase,
02:29cette bouffonne d'Alice Cordier qui repartage les Kurdes.
02:32J'ai un conseil à lui donner, qu'elle vienne là-bas, vers les Kurdes, on va lui mettre une balle dans la tête.
02:36Ses propos ont été enregistrés et on entend clairement Raphaël Arnault proférer ses propos.
02:42Justement, Léon Desfontaines, il fait partie du Front Populaire, ce monsieur, il est candidat pour vous, ça ne vous choque pas ?
02:51Écoutez, tout ce que je viens d'entendre, je trouve ça profondément choquant.
02:55Maintenant, il faut voir ce que dit la justice.
02:57Moi, ce que je dis derrière, c'est que cette personne, M. Arnault, je ne la connaissais pas avant son intronisation,
03:04je ne sais pas comment dire, avant qu'elle soit présentée comme candidate de la part de la France Insoumise.
03:09Pour l'instant, ce que j'ai regardé directement, c'est savoir s'il était condamné.
03:12Je n'ai vu aucune condamnation pour le moment.
03:14Et maintenant, c'est à la justice de faire son travail.
03:16Ce que je dis, c'est que c'est clair, c'est que s'il est condamné pour les faits que vous venez de citer,
03:20évidemment, il ne pourra pas rester député s'il est élu.
03:23Ou si c'est avant l'élection, il ne pourra pas rester candidat du Front Populaire.
03:26On a Roland avec nous, de Saint-Étienne. Bonjour Roland.
03:29Bonjour Cyril, bonjour à tous.
03:31Merci d'être avec nous. Vous nous avez appelés au Standard Europe 1.01.80.20.39.21.
03:37Roland voulait réagir à cette affaire de Raphaël Arnaud.
03:41Vous êtes à Saint-Étienne, c'est ça ?
03:43Oui, c'est ça, tout à fait.
03:45Saint-Étienne-Lyon, normalement au foot, ce n'est pas la folie.
03:48Non, ce n'est pas faux. On est monté en Ligue 1, Cyril.
03:50Oui, je sais, je sais.
03:52Ça m'a fait bien plaisir pour les Stéphanois, en tout cas.
03:54Merci beaucoup.
03:56Dites-nous tout, Roland.
03:58Moi, franchement, je suis choqué.
04:00Si vous voulez, Cyril, et moi je regarde votre émission sur C8,
04:04et depuis des mois, on marche sur la tête.
04:06C'est vrai que ce nom a été très bien trouvé. Il n'a jamais aussi bien porté son nom.
04:09Je suis d'accord avec vous, Roland. Merci, Roland.
04:11Franchement, comment voulez-vous qu'on ait de l'apaisement
04:15avec un candidat qui est fiché 3 fois F,
04:19d'après les informations d'Europe 1 et d'après le pédigré que votre journaliste Amaury Buco vient de citer ?
04:23Comment voulez-vous qu'on ait de l'apaisement avec ce genre de candidat ?
04:26Comment voulez-vous même, en globalité,
04:29Philippe Poutou qui se présente à TREB,
04:31le Front populaire ex-NUPES,
04:33la NUPES nouvelle version,
04:35qui ne condamne pas les attaques du 7 octobre,
04:37qui a un antisémitisme d'atmosphère
04:39avec Rima Hassan et consorts.
04:41Comment voulez-vous, moi qui ai 28 ans,
04:43que les jeunes se disent
04:45le 30 juin, on va aller voter ?
04:47On est chez les fous.
04:49On marche sur la tête, on est chez les fous.
04:51Franchement, le Front populaire, c'est pas possible.
04:53C'est la provocation permanente.
04:55C'est l'excès permanent.
04:57Mettre de l'huile sur le feu à chaque problème,
05:00à chaque problème, y mettre de l'huile sur le feu.
05:02Le tweet de Jean-Luc Mélenchon
05:04sur cette jeune fille
05:06qui a été violée
05:08parce que juive, Cyril.
05:10On va parler tout à l'heure aussi, Roland,
05:12d'Emeric Caron.
05:14C'est les fous, son tweet d'Emeric Caron.
05:16Ces gens sont fous, Roland.
05:18On a l'impression... Alors, Léon Desfontaines,
05:20je le dis, je trouve que
05:22c'est quelqu'un
05:24qui peut ne pas avoir les mêmes idées
05:26peut-être que vous, Roland, que d'autres ici.
05:28Mais en tout cas, c'est quelqu'un
05:30qu'on écoute, avec qui on peut discuter.
05:32C'est quelqu'un qui est
05:34démocrate. C'est un démocrate.
05:36Je suis désolé.
05:38Et c'est ce qu'on veut. Léon Desfontaines,
05:40voilà, je suis désolé,
05:42c'est quelqu'un qui fait
05:44que le Front populaire, il le tire vers le haut.
05:46Mais le problème, il y en a tellement qui le tirent
05:48et qui les tirent vers le bas, il y en a plus qui les tirent vers le bas
05:50que certains qui les tirent vers le haut.
05:52Donc forcément, tous les jours, il y a une polémique, Roland.
05:54On est d'accord, c'est incroyable.
05:56Léon Desfontaines, moi je l'ai écouté, dans votre émission
05:58« Touche pas à mon poste », il se bat
06:00pour ses idées. Moi je l'écoute,
06:02il se bat pour ses idées. Mais quand vous avez
06:04des Mathilde Panot, des François Hollande
06:06maintenant, François Hollande,
06:08qui arrive dans le nouveau Front populaire.
06:10François Hollande, il arrive partout,
06:12il peut arriver, c'est comme chez les meufs.
06:14Je pense que Cyril, François Hollande, c'est parce que le restaurant
06:16de l'Assemblée nationale lui manque.
06:18C'est bien possible aussi. Ils ont dû lui offrir
06:20un scooter.
06:22Et j'ai un dernier message à faire passer,
06:24si vous me le permettez.
06:26C'est vraiment l'atmosphère
06:28médiatique de ces derniers temps.
06:30Où tous les électeurs qui ont
06:32voté à l'Assemblée nationale sont d'extrême droite.
06:34Mais ils sont bien tranquillement,
06:36ils sont chez eux, ils sont tranquillement,
06:38ils sont derrière leur petit PC, dans leur salle de rédaction
06:40ou je ne sais. Ils ont un salaire confortable,
06:42je pense qu'ils mangent à leur faim.
06:44Et pour les Françaises et les Français,
06:46je pense qu'ils souffrent, qu'ils n'arrivent pas à boucler
06:48leur fin de mois. Ils vous le disaient encore tout à l'heure,
06:50ils vous le disaient souvent et je partage, je suis à 200%
06:52d'accord avec vous qu'ils disent deux mois,
06:54pardon du terme, se retrouvent dans la merde parce qu'ils disent
06:56comment je vais payer la cantine à mes enfants,
06:58ceci, cela. Eux non, ça ne les dérange pas.
07:00Ils sont là, mais il ne faut pas voter si, il ne faut pas
07:02faire ci, il ne faut pas faire ça.
07:04Mais je pense que le retour au réel,
07:06Cyril, va leur faire très mal. Vraiment, je pense vraiment ça.
07:08Je vais vous dire, Roland, voyez ce que vous dites,
07:10c'est ce qu'on vit également nous tous les jours.
07:12Depuis le début, on a démarré
07:14cette émission lundi et
07:16vous le savez, puisque vous suivez mes émissions,
07:18à part Léon Desfontaines, qui accepte le dialogue
07:20et qui est quelqu'un, je vous dis, que je respecte
07:22énormément.
07:24Il est respectable dans le sens
07:26où il défend ses idées
07:28et il n'a pas
07:30ce que j'appelle moi
07:32l'antisémitisme, la provocation,
07:34il n'est pas dans ça.
07:36Honnêtement, je ne partage pas forcément
07:38son programme au niveau économique, mais au moins
07:40il se bat pour ses idées et comme
07:42vous disiez, il tire le front populaire vers le haut.