Incident de vandalisme à Stonehenge : Deux militants écologistes arrêtés

Dans une récente manifestation de protestation, deux membres de l'organisation écologiste britannique Just Stop Oil ont été appréhendés après avoir aspergé les monolithes de Stonehenge avec de la peinture orange. L'incident, survenu mercredi 19 juin, intervient à quelques jours du solstice d'été, période où le site préhistorique attire des milliers de visiteurs.

Les individus ont été capturés en flagrant délit par les autorités locales après avoir utilisé des bombes de peinture en poudre pour colorer les pierres massives formant le cercle emblématique. La police du Wiltshire a réagi promptement à l'alerte de dégradation du monument, affirmant avoir mis fin à l'acte et procédé à l'arrestation des suspects.

Just Stop Oil a revendiqué cette action en soulignant sa demande urgente de mesures gouvernementales pour contrer les impacts dévastateurs du changement climatique. L'organisation a noté que la peinture utilisée devrait disparaître naturellement avec les intempéries.

En réponse, les responsables du site ont rappelé que Stonehenge est protégé par une législation stricte sur les monuments anciens, soulignant également la présence d'espèces rares de lichens sur les pierres, également sous protection légale.

Construit sur une période s'étalant entre 3000 et 2300 av. J.-C., Stonehenge demeure l'un des complexes mégalithiques les plus significatifs au monde, attirant chaque année des visiteurs pour célébrer les solstices et autres événements culturels.

Les réactions politiques ont été vives, le Premier ministre Rishi Sunak condamnant l'incident comme un "acte de vandalisme honteux", tandis que le gouvernement conservateur a récemment renforcé les lois régissant les manifestations pour prévenir de telles actions à l'avenir.

Les critiques de l'opposition, notamment Keir Starmer du parti travailliste, ont également désapprouvé les tactiques de Just Stop Oil, suggérant un climat politique tendu à l'approche des élections législatives du 4 juillet.

En conclusion, cet acte de vandalisme a ravivé le débat sur les formes de protestation et la protection du patrimoine culturel face aux enjeux environnementaux contemporains.