Le carton de l'école d'ingénieurs en énergies renouvelables à Perpignan
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00:00Mais avant, dans l'écho d'ici ce matin, Simon Kolbock, une école de Perpignan très très demandée.
00:05Oui, c'est l'école Supéner, c'est donc à Perpignan, secteur techno-sud, c'est l'école d'ingénieurs consacrées aux énergies renouvelables.
00:11Bonjour Régis Olives, vous êtes le directeur de Supéner, école créée en 2016.
00:16Combien de candidatures avez-vous reçues pour la rentrée de septembre prochain ?
00:20Alors on n'a pas encore les chiffres exacts mais on est à plus de 6000 candidatures.
00:24L'an dernier on était à 6500 donc je pense qu'on va être dans les mêmes chiffres.
00:31Et combien de places ?
00:32Pour 24 places exactement.
00:34Donc plus de 6000 candidats, 24 places.
00:37Comment se fait la sélection ? Est-ce que c'est Parcoursup qui décide ? Est-ce que c'est l'algorithme ? Est-ce que c'est vous dans votre bureau ?
00:42C'est un travail d'équipe en réalité puisqu'on travaille avec le groupe INSA, on est partenaire du groupe INSA.
00:51L'école d'ingénieurs qui est à Toulouse.
00:52C'est l'école d'ingénieurs qui est à la fois à Toulouse mais aussi Lyon, Strasbourg, Rennes, Rouen, etc.
00:58Et donc comme on fait partie de ce groupe, on s'appuie sur le service d'admission du groupe INSA
01:04qui gère 20 000 candidatures chaque année et cette année on va avec eux gérer ces 6000 candidatures.
01:12On fait un pré-tri, on a une moulinette en interne en plus de Parcoursup qui nous permet d'avoir un classement
01:20et à partir de là on arrive à détecter les ingénieurs de talent.
01:26C'est-à-dire qu'il y a l'algorithme, le logiciel Parcoursup et vous avez votre propre algorithme ?
01:30On a notre propre algorithme.
01:31Il faut garantir aussi de la justice et de l'équité entre tous les candidats ?
01:35Exactement puisqu'on est sur un algorithme qui est basé sur un certain nombre de critères
01:43qui sont propres au modèle INSA où on va favoriser la diversité et en particulier les boursiers
01:49à même dossier, à dossier équivalent on va plutôt favoriser un boursier de la même façon entre les garçons et les filles
01:57ce qui fait qu'on a davantage de filles dans ces écoles d'ingénieurs par rapport à la moyenne
02:04et en particulier à SUPENR où on est plutôt entre 40 et 50% de filles dans ce type d'école
02:10alors qu'en moyenne au niveau national on est plutôt à 25%.
02:14Pourquoi ça marche ? Pourquoi c'est un tel carton ?
02:17Parce que les énergies renouvelables sont des énergies du futur, de maintenant mais aussi du futur
02:23et ça parle beaucoup aux étudiants, c'est quelque chose qui est en accord avec leur conviction
02:31ce qu'ils veulent faire de notre monde.
02:33Les étudiants là chez vous c'est des écolos farouches, engagés ?
02:37Ce ne sont pas forcément des écolos farouches mais ce sont des gens qui sont conscients des enjeux
02:46en matière énergétique, environnementale et qui sont là aussi pour proposer des solutions viables, durables
02:54et en prennent un effort environnemental très fort.
03:00Ce qui est intéressant aussi dans la formation que vous proposez à Perpignan dans votre école
03:03c'est qu'il y a tout un panel d'énergies renouvelables, on est formé à la fois sur le solaire que sur l'éolien
03:08on forme de véritables ingénieurs couteaux suisses.
03:12Alors c'est des vrais couteaux suisses puisqu'on traite aussi bien du solaire et du photovoltaïque typiquement
03:19de l'éolien mais aussi de l'hydraulique, de la biomasse, de la géothermie, du solaire thermique, du solaire à concentration
03:27on a le four solaire à Odeyo, c'est pas pour rien
03:30et c'est ça qui marche aussi parce que ça permet de répondre vraiment aux besoins des citoyens
03:38aux besoins des entreprises, aux besoins des collectivités.
03:41Vous allez vous demander s'il y a des débouchés ? On trouve du boulot facilement ?
03:44Il n'y a strictement aucun souci, on a beaucoup plus de demandes que ce que nous nous pouvons offrir comme diplômés.
03:51Ils travaillent où les diplômés ?
03:52Partout, dans tous les secteurs, que ce soit dans le secteur du bâtiment, dans le secteur vraiment de la production
03:59mais aussi ça peut être en lien avec la chambre d'agriculture et donc pour aider les agriculteurs.
04:07Alors si ça marche si bien, si la demande est si forte, s'il y a autant de débouchés, pourquoi il n'y a que 24 places ?
04:12Alors c'est parce qu'on est service public, qu'on est tenu par des plafonds d'emploi
04:20et que pour augmenter les effectifs il faut augmenter le nombre d'enseignants et augmenter le nombre d'enseignants.
04:27On ne peut pas faire des classes à 50 au lieu de 24 ?
04:31C'est notre objectif, mais ça va passer par l'alternance.
04:35Mais en formation initiale c'est très compliqué parce qu'il faut des moyens et ces moyens on ne les a pas pour ça.
04:43Mais il y a un déménagement qui est prévu, qui est dans les cartons quand même ?
04:45Oui, il y a un déménagement qui est prévu pour pouvoir augmenter le nombre d'étudiants,
04:50accueillir l'école d'ingénieurs, d'autres formations aussi sur les ENR,
04:56le pôle de compétitivité d'Airbis et des salles de recherche du Labo Promesse,
05:01ce qui permet d'avoir un campus ENR qui associe tous les aspects de la formation, de la recherche et de l'innovation.
05:10Très rapidement parce qu'on arrive à la fin de ce rendez-vous, le déménagement est prévu pour quand ?
05:13Et vous restez sur Technosud ?
05:14On reste sur Technosud, c'est prévu pour la rentrée de septembre 2026.
05:18Et dernière question, vous disiez que c'est une formation service public, ça veut dire que c'est gratuit ?
05:22C'est 600 euros de frais d'inscription et pour les boursiers, c'est beaucoup moins cher encore.
05:29Merci beaucoup Régis Olivès, l'école Supener, on retient ce chiffre en plus de 6000 candidats, 24 places.
05:36Merci beaucoup, bonne journée.
05:387h23 sur France Bleu Roussillon, l'écho d'ici à réécouter quand vous voulez sur le site de France Bleu Roussillon
05:44et l'application est ici.
05:45Par France Bleu et France 3, le rugby en 1979 et une blessure, une terrible blessure pour notre héros en pays catalan Jean-François Abernon.
05:54Récits et histoires archives dans les prochaines secondes avec Hélène Legray juste après la nouvelle chanson de Jérémy Frérot sur France Bleu Roussillon.
06:01Ça s'appelle « Adieu ».
06:15Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org