Emmanuel Macron prend (encore) la parole à propos des législatives et dénonce les incohérences dans les projets des deux blocs de droite et de gauche : "On est chez les fous !"
Il ne s'arrête plus de prendre la parole dans les médias pour tenter de peser sur les législatives. Une nouvelle fois, hier soir, Emmanuel Macron a donc pris la parole pour commenter la situation politique explosive qu'il a lui même créé en provoquant la dissolution express de l'Assemblée Nationale.
Depuis Bari pour le G7, le président de la République a considéré que les propositions des deux blocs «font porter un très grand danger» à l'économie française. D'après lui, les projets du «Nouveau front populaire» ou du RN «coûtent par an entre 100 et 400 milliards d'euros». «Ce sont des programmes qui n'ont soit pas d'honnêteté politique, soit qui font porter un très grand danger, pas seulement à l'économie française et à ses taux d'intérêt, mais je crois à nos compatriotes, contribuables, épargnants», a-t-il cinglé.
Il a également dénoncé les « avis contraires » au sein des alliances. « On est chez les fous, ce n’est pas sérieux », a-t-il déclaré.
Depuis Bari pour le G7, le président de la République a considéré que les propositions des deux blocs «font porter un très grand danger» à l'économie française. D'après lui, les projets du «Nouveau front populaire» ou du RN «coûtent par an entre 100 et 400 milliards d'euros». «Ce sont des programmes qui n'ont soit pas d'honnêteté politique, soit qui font porter un très grand danger, pas seulement à l'économie française et à ses taux d'intérêt, mais je crois à nos compatriotes, contribuables, épargnants», a-t-il cinglé.
Il a également dénoncé les « avis contraires » au sein des alliances. « On est chez les fous, ce n’est pas sérieux », a-t-il déclaré.
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00:00— On n'a jamais eu un niveau de chômage aussi bas durablement. Le chômage des jeunes est à son niveau le plus bas. Le taux d'activité est au plus haut depuis qu'on le mesure.
00:08Et on a réindustrialisé le pays. Donc je suis très... Je pense que les fondamentaux de l'économie française sont solides, parce qu'on a fait un gros travail.
00:16Maintenant, il y a une période d'incertitude qui est liée à cette élection. Et donc ça vous donne en quelque sorte un avant-goût de ce que serait en effet l'avènement
00:26– il faut bien le dire aussi – de programmes économiques totalement irréalistes. Parce que que ce soit celui de l'alliance LFI ou celui de l'alliance
00:35Rassemblement national, ces deux alliances portent des programmes qui, au premier jour, coûtent par an entre 100 et 400 milliards d'euros.
00:43Ce sont des programmes qui ont, je dirais, soit pas d'honnêteté politique, soit en tout cas qui font porter un très grand danger,
00:52pas simplement à l'économie française et à ses taux d'intérêt, mais je crois à nos compatriotes, contribuables, épargnants, retraités.
01:00Donc voilà. Je crois, moi, dans l'esprit de raison, dans les arguments. Donc je fais pas de promesses irréalistes. J'en ai jamais fait.
01:07Quand il a fallu prendre des décisions qui étaient difficiles, je les ai assumées. J'ai toujours été dans une éthique de la responsabilité.
01:14Il y a aujourd'hui deux blocs extrêmes qui ont fait le choix de programmes économiques qui ne sont pas dans le cadre d'une éthique de la responsabilité
01:20et qui promettent aux gens des cadeaux qui sont non financés. Donc évidemment, ça inquiète, comme vous, quand vous allez chez le banquier,
01:27ce qui est le cas de la France, parce qu'on emprunte tous les mois. Vous allez chez le banquier. Si vous lui dites « J'ai une super idée, un super plan »,
01:35qui est de promettre à peu près tout à votre famille sans expliquer comment le financer, le banquier va vous dire « Vous avez un problème ».