Ils font bouger le territoire... jusqu'à l'impossible !
Mais tout est possible avec la volonté d'embarquer tous les publics sur la route d'un raid handi-valide et changer les regards. Sandrine Ligonès nous embarque sur la route de son association DynamOOv !
Tout est possible, même élargir le champ des solidarités, toute l'année : Camille Galliard-Minier a créé Sésame, un collectif qui fédère les énergies de l'entreprise, pour les publics les plus vulnérables.
Et tout est possible même courir un trail à son rythme, et croiser les plus aguerris autour d'un des plus beaux sites du territoire : Le Trail des Passerelles du Monteynard revient régaler tous les coureurs du 6 au 14 juillet. L'organisateur Eric Le Pallemec nous présente cette 13e édition... et ses 13 courses !
Mais tout est possible avec la volonté d'embarquer tous les publics sur la route d'un raid handi-valide et changer les regards. Sandrine Ligonès nous embarque sur la route de son association DynamOOv !
Tout est possible, même élargir le champ des solidarités, toute l'année : Camille Galliard-Minier a créé Sésame, un collectif qui fédère les énergies de l'entreprise, pour les publics les plus vulnérables.
Et tout est possible même courir un trail à son rythme, et croiser les plus aguerris autour d'un des plus beaux sites du territoire : Le Trail des Passerelles du Monteynard revient régaler tous les coureurs du 6 au 14 juillet. L'organisateur Eric Le Pallemec nous présente cette 13e édition... et ses 13 courses !
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00:00Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder si on parlait.
00:05Bienvenue à tous, ravie de vous retrouver plein d'énergie, d'enthousiasme et d'espoir
00:34à l'écoute de ceux qui vous inspirent pour faire bouger notre territoire.
00:38Bouger jusqu'à l'impossible mais tout est possible avec la volonté d'embarquer tous les publics sur la route
00:44d'un raid anti-valide et changer les regards.
00:47Tout est possible même faire des petits miracles de solidarité toute l'année à l'appel d'un collectif
00:52qui fédère tout un monde dans un grand élan de générosité.
00:56Et tout est possible même courir à un trail à son rythme et croiser les plus aguerris
01:00autour d'un des plus beaux sites du territoire.
01:03Tout en fait, ça se passe pendant près d'une semaine autour du lac de Monténard,
01:07au-dessus, en dessous aussi, et oui, en traversant ces passerelles que le monde nous envie.
01:13Le trail des passerelles du Monténard revient et il revient d'ailleurs régaler les coureurs
01:19et nous abreuver d'images spectaculaires.
01:21Éric Le Palmet qu'on adore.
01:23Oui, merci.
01:25Vous aussi même quand on est encore dans le jus de l'organisation.
01:28Et c'est une belle édition, c'est la 13ème, c'est toujours vous qui êtes à la barre avec Idealp
01:33et vous allez tout nous dire sur cette édition.
01:35Avec plaisir.
01:36C'est des signes.
01:38Et puis on a forcément en poche une pièce du puzzle, mais parfois sans le savoir.
01:43Alors une jeune femme a retroussé ses manches pour vous faire connaître,
01:47pour faire connaître aussi et générer les ressources.
01:50Le collectif s'appelle Sésame.
01:52Vous l'avez créé Camille Galliard-Migné, bienvenue.
01:55Merci, merci de votre invitation.
01:56Avec grand plaisir.
01:57Vous nous direz tout sur ce collectif d'entreprises, d'associations
02:00qui s'engagent chacun, chacune à leur manière pour les plus vulnérables.
02:05Et tout est une question de point de vue.
02:07Le handicap pour certains c'est une vulnérabilité,
02:10pour Sandrine c'est une force.
02:12Et vous le prouvez chaque jour en repoussant vos limites physiques
02:15et en rassemblant tout un monde autour de vos valeurs.
02:18Sandrine Ligonès, bienvenue.
02:20Merci, merci beaucoup.
02:21Merci d'être venue aussi avec Éric, votre conjoint.
02:24Voilà.
02:25Éric Stracki, c'est ça que j'ai bien prononcé.
02:28Vous qui êtes aussi le maître de la technique.
02:31Un peu, oui.
02:32De ce raid Dynamoove dont vous êtes de retour.
02:35Alors Dynamoove avec deux gros os, comme des roues de vélo.
02:38C'est une association de sensibilisation au handicap
02:41par le biais d'un raid anti-valide à vélo.
02:44C'était entre Grenoble et Le Gros-du-Roi.
02:47Ça va, ça s'est bien passé ?
02:48Eh bien parfait, super.
02:50On n'a qu'une hâte, c'est de repartir.
02:52Oui, il faut attendre encore un petit peu.
02:54C'est tous les ans, Dynamoove ?
02:55Alors non, on va essayer d'en faire deux cette année.
02:57Parce que l'année dernière, on en a fait un de 15 jours.
03:00Et là, cette année, on a fait un de 5 jours et on va en refaire un.
03:03Grenoble-Le Gros-du-Roi en 5 jours.
03:06450 kilomètres.
03:07Voilà, il semble que vous ayez rapporté le soleil
03:09sur cet été qui ne veut pas arriver.
03:12Des enfants, des adultes, des handis, des valides,
03:16vous faites rencontrer tous ces mondes sur ce raid-là.
03:19Oui, c'est important pour nous de fédérer autour du sport.
03:23Parce que pour moi, c'est un merveilleux vecteur de sociabilisation,
03:28de dépassement.
03:30Et donc, nous proposons à des enfants en situation de handicap
03:33de nous rejoindre sur chaque étape, sur un tandem équipé.
03:37L'enfant va médaler comme moi, puisque moi, je suis sur un handbike,
03:40puisque je suis paraplégique.
03:42Médaler, donc pédaler avec les mains.
03:43Médaler avec les mains, voilà, pédaler avec les mains.
03:45Et donc, en fait, ça nous permet d'accueillir tout type de handicap.
03:48Voilà, on ne se limite pas à un seul type de handicap.
03:51Handicap moteur, handicap... Peu importe.
03:53La différence, en fait, notre slogan, c'est ensemble avec nos différences.
03:57La différence, elle fait du bien.
03:58Vous avez vu tous les sourires que vous avez retenus sur cette édition ?
04:01C'était fabuleux.
04:02Chaque année, on est porté par cette énergie.
04:06Et puis, c'est également des écoles qui nous suivent d'enfants,
04:10puisqu'on va les sensibiliser en amont.
04:12On va dans leur classe, leur parler de notre raid.
04:14Et après, ils nous accompagnent sur...
04:16Là, c'était l'école de Sassnach qui nous a accompagnés sur 10 km.
04:19On va y aller dans un petit instant, justement, dans cette école de Sassnach.
04:22D'abord, on veut mieux faire votre connaissance
04:24et remonter ce projet à la source.
04:26Vous êtes paraplégique depuis un accident assez tôt, finalement, à l'âge de...
04:33Je ne compte plus... Il y a 17 ans, en fait.
04:35Oui, c'est ça, il y a 17 ans.
04:36Il y a 17 ans que je suis en fauteuil roulant.
04:39Et voilà, suite à un accident d'escalade.
04:42Quand on est sportif, de toute façon, on sait que malheureusement,
04:45ça fait partie aussi du jeu.
04:48Et voilà, mais ça ne m'a pas empêchée de rebondir.
04:51Bien au contraire, je crois que ça a été une force pour moi, le sport.
04:54Et ça a été un levier pour rebondir.
04:57C'était le sport autrement, vous y avez pensé dès le début, dès le départ ?
05:01Tout de suite.
05:02C'est-à-dire, vous n'avez jamais pensé quitter cet amour, cette passion pour le sport ?
05:07Non, et au contraire, ça m'a permis de redécouvrir ce nouveau corps.
05:11Pour moi, ça a été de reprendre tous les sports qui étaient possibles,
05:15passant au départ par la natation, des compétitions de natation.
05:18L'escalade, pour moi, ce n'est plus vraiment possible,
05:21parce que sans les jambes, pour moi, ce n'est plus de l'escalade.
05:24Mais le ski, ça a été pour moi, moi qui faisais beaucoup de ski,
05:28je prends vraiment un grand plaisir.
05:32Ça aussi, c'est un de vos messages de dire que le sport,
05:35même pour les personnes victimes d'un accident de la vie,
05:38peuvent aussi trouver par le sport une nouvelle vie.
05:41Vraiment, le sport permet déjà de s'approprier ce corps, ce nouveau corps,
05:46et aussi de se fixer des buts, toujours.
05:49C'est ça, l'important ?
05:50Fixer des buts, et puis également, essayer de dépasser nos limites,
05:55parce qu'on ne les connaît pas vraiment, nos limites.
05:57Même quand on est valide, on ne les connaît pas toujours.
05:59Et là, c'est un moyen de se dire, pourquoi on ne pourrait pas faire ça ?
06:02Et on va toujours plus loin, et ça nous permet d'être encore plus forts.
06:06Elles changent en plus, ces limites, elles évoluent, puisqu'on évolue aussi.
06:09Avec l'âge.
06:10Le sport fait évoluer avec l'âge, mais aussi avec l'expérience, avec la pratique.
06:13Bien sûr.
06:14Beaucoup disent que, beaucoup de champions paralympiques, par exemple,
06:18nous confient que sans leur accident de vie,
06:20ils n'auraient pas eu cette vie-là, finalement,
06:23et traversé ces joies, rencontré ce monde et sensibilisé tout ce monde avec eux.
06:28Oui, oui, tout à fait.
06:29C'est un vecteur, voilà, un vecteur social qui est fabuleux.
06:33On rencontre, voilà, plein de belles personnes sur nos routes.
06:38Voilà, donc je suis passée de la natation au ski, maintenant le vélo,
06:44parce que là, c'est aussi, voilà, développer le slow-tourisme,
06:47les rencontres avec, découvrir des pays avec le vélo.
06:51Donc c'est un moyen de déplacement qui est fabuleux.
06:54Le handbike, c'est ça, un convoi.
06:56Le handbike, oui.
06:57Le handbike, vélo, handi ou valide, peu importe, on peut tous en pratiquer.
07:01Bien sûr.
07:02Après, c'est vrai qu'on n'a pas la même force dans les bras que dans les jambes.
07:06C'est sûr.
07:07Mais bon, maintenant, avec les assistances électriques,
07:09ça nous ouvre le champ des possibles aussi.
07:11Donc voilà, on arrive à faire 100 kilomètres, à se déplacer.
07:14Celui-ci est à...
07:16Donc voilà.
07:17Et cet handbike me permet aussi de faire du VTT.
07:20Donc moi, je suis au pied de la chartreuse.
07:22Donc mon terrain de jeu, ben voilà, c'est la chartreuse.
07:25Et donc je change les roues, je mets des pneus fat.
07:29Et puis voilà.
07:30Et puis je retourne dans mes chemins de VTT.
07:33Et c'est fabuleux.
07:34Et grâce à l'assistance électrique.
07:36Parce que du VTT, avec les bras sans assistance,
07:39voilà, c'est quasiment impossible.
07:41Oui.
07:42Alors, il y en a qui...
07:44Florian Jouani a trois médailles olympiques.
07:46Or, argent et bronze aux Jeux olympiques de Tokyo.
07:49Lui qui est tétraplégique.
07:50Voilà.
07:51Et qui toujours se dépasse.
07:53On est sûr qu'il va faire des jolies choses aussi sur Paris.
07:55Florian, bien sûr.
07:56Cette idée de promouvoir le sport et le handicap,
07:59vous avez voulu la mettre en mouvement.
08:01Donc avec Dinamoove.
08:02Alors, Dinamoove, c'est un raid.
08:05C'est un périple.
08:06C'est un...
08:07Alors, c'est parrainé aussi par les plus grands.
08:10Pardon.
08:11Camille Lacour, l'an dernier.
08:12Ça va.
08:13Carole Montillet, Ophélie David.
08:15Des rugbymen, des top chefs.
08:16Et puis Aurélien Fontenoy.
08:18Qu'est-ce qu'il fait, là ?
08:20Aurélien, donc, champion.
08:21Il a été vice-champion du monde de trial.
08:25Senior.
08:26Et qui a accepté de venir partager cette première journée.
08:30Alors, là, on le voit sauter.
08:32Le dépassement de soi.
08:33Le dépassement de soi.
08:34Tous ceux qui sont en dessous, bien sûr.
08:35Voilà.
08:36Mais c'est également...
08:37Là, on le voit piloter le tandem avec Ethan.
08:40Donc partir sur 100 kilomètres.
08:42Comme il disait, il n'a pas l'habitude de faire de la longue distance.
08:45Lui, c'est plutôt les rochers.
08:47Et voilà.
08:48Et c'était un moment de partage incroyable.
08:50Ethan, ça met aussi en visibilité...
08:53La visibilité d'un cancer du cerveau.
08:54Tout à fait.
08:55Et pour lui, il est conscient que le sport l'a vraiment, vraiment accompagné et aidé à remonter les épreuves.
09:02Et voilà.
09:03Et c'est un très bon symbole parce qu'il nous a fait une petite vidéo pour se présenter.
09:08Où on le voit dans sa salle de crossfit.
09:10C'était génial.
09:11Et là, il était heureux de montrer à toute sa classe qui nous a rejointes sur une petite étape.
09:16Que c'était possible.
09:18Et voilà.
09:19Donc, ses athlètes nous accompagnent.
09:22Qu'est-ce que font les enfants ?
09:24Ils vous accompagnent juste sur un bout de chemin ?
09:27Voilà.
09:28Alors ça, c'est l'école de Sassnage.
09:30L'école d'Epi qui nous accompagnait pour le lancement.
09:33Voilà.
09:34C'est la première journée.
09:35C'était lundi dernier.
09:36Et en fait, ils nous ont accompagnés sur 10 kilomètres.
09:38Donc, c'était chouette parce que c'était une classe qu'on avait rencontrée en amont.
09:43Et du coup, ils ont accompagné aussi Ethan.
09:46Donc, pour lui, c'était vraiment un moment fort de partage.
09:49Avec un travail qui s'accompagne, un travail des institutrices, des instituteurs, des flûtes, le maître.
10:00Voilà.
10:01C'est travailler en école.
10:02Professeur des écoles.
10:03C'est ce dont je cherche.
10:05Donc, un travail d'éducation aussi.
10:08D'éducation au handicap, d'éducation à l'inclusion par le sport.
10:12Tout à fait.
10:13Et c'était chouette parce qu'on a rencontré la classe où ils ont préparé des questions
10:17concernant le handicap, concernant mon accident, concernant ce projet de RAID.
10:22Sans tabou.
10:23Sans tabou.
10:24Voilà.
10:25Sans filtre.
10:26C'est ça l'avantage avec ces jeunes parce qu'ils veulent découvrir.
10:30Il suffit de leur expliquer, en fait, quelles sont nos différences.
10:33Mais voilà, tout ce qu'on peut faire.
10:35Donc, ils étaient assez étonnés.
10:37Et puis, agréablement étonnés.
10:39Donc, voilà.
10:40Ils étaient contents de participer à cette première étape.
10:42Mais vous, vous avez l'impression que les temps changent parce que vu de l'extérieur
10:48et puis numériquement aussi quand on regarde le nombre des actions qui sont réalisées chaque année
10:53et notamment sur le territoire qui est parmi les plus accessibles.
10:58On le voit.
10:59On voit les classements.
11:00On voit toutes les initiatives.
11:01Donc, de ce point de vue, on a l'impression que les choses bougent beaucoup.
11:05Du vôtre, est-ce que c'est encore assez ?
11:07Est-ce que c'est une réalité la prise en compte du handicap aujourd'hui dans notre quotidien, dans le vôtre ?
11:12Alors, effectivement.
11:13Moi, je vois, ça fait 17 ans que je suis en fauteuil.
11:15J'ai vu l'évolution sur le matériel, sur la prise en compte aussi de l'insertion professionnelle pour les personnes handicapées.
11:22C'était d'ailleurs mon activité pendant 12 ans au CEA où j'accompagnais le recrutement de personnes en situation de handicap.
11:28Donc, oui, ça bouge.
11:31Et puis, grâce aussi aux Jeux paralympiques, la visibilité des Jeux paralympiques, mine de rien,
11:37ça permet de changer le regard sur la différence et montrer ce petit truc en plus, comme dirait Artus dans son beau film.
11:43Oui, c'est ça.
11:44Voilà.
11:45C'est ce que vous vivez aussi, vous qui vivez avec Sandrine.
11:49Il faut s'armer.
11:50Là, on est dans un monde où on sourit beaucoup, on a de l'enthousiasme parce qu'on sait qu'il y a plein d'énergie autour.
11:55On se heurte encore beaucoup à des difficultés, des insuffisances, des obstacles aujourd'hui.
12:01Alors là, le public qu'on choisit, nous, c'est les gamins qu'on décide de mettre en avant.
12:05Et ça fait du bien aux gamins, mais ça fait aussi beaucoup de bien aux familles.
12:09Parce qu'effectivement, on a eu le cas d'un enfant autiste qui arrive à l'âge d'adolescence où le handicap, il est invisible.
12:19Mais les enfants, entre eux, des fois, ils ne sont pas très tendres.
12:23Et donc là, c'est pareil de mettre le focus sur cet enfant et de le faire devenir un peu le héros du jour.
12:30Ça change les regards.
12:32Ça fait réfléchir.
12:33Ça fait penser différemment.
12:34Et puis, je pense que c'est que du bonus.
12:37C'est vous qui tracez le parcours de ce raid.
12:41Ce n'est pas évident, dit donc, de Grenoble-Eau-du-Roi en cinq jours.
12:44C'est vraiment l'intégralité du parcours.
12:46Vous faites quand même des petits trajets.
12:47Non, on a l'intégralité.
12:49On l'a fait à vélo.
12:52Et pas dans des très belles conditions météo, mais vous aviez le soleil dans le cœur.
12:56C'était le premier jour, la première matinée.
12:58Mais non, globalement, on a eu de la chance.
13:01Sur celui de l'année passée, pareil, on a eu beaucoup de chance vis-à-vis de la météo.
13:05Et puis après, on est dans une région, dans un pays formidable.
13:09Pour découvrir à vélo, on a beaucoup de chance d'être dans notre pays et dans notre région.
13:15Parce qu'il y a plein de belles routes.
13:16Il y a plein d'infrastructures qui sont en train de se construire.
13:19L'industrie, c'est pareil, ça évolue beaucoup.
13:21Les pistes cyclables, Grenoble fait partie des sites un peu pionniers.
13:29C'est uniquement sur des routes cyclables ?
13:31Est-ce qu'on doit vous ouvrir la route aussi ?
13:33Du tout.
13:34Donc on est un tout petit comité, une toute petite équipe.
13:37Après, suivant les portions, si elles sont sécurisées, là c'était le cas.
13:40Et c'est pour ça qu'on a amené avec nous les gamins de l'école d'Epi.
13:44On peut amener beaucoup plus de monde en sécurité.
13:46Le but du jeu, c'est de ne pas prendre de risques, ni pour nous, ni pour les participants.
13:50Donc quand c'est sur des pistes cyclables, on l'ouvre au plus grand monde.
13:53Et plus on est de fous et plus on rit.
13:55Donc nous, c'est le cas de le dire.
13:57Et après, on a été rejoint ponctuellement sur des étapes par des clubs cyclotouristes,
14:03par des gens comme ça.
14:04Oui, c'est comme ça que le message passe en fait.
14:06On ramène un peu du monde, comme Forrest Gump le faisait aussi.
14:09Lorsqu'il est parti courir, tout le monde est venu courir avec lui.
14:12Et faire du bruit, c'est ça qui compte.
14:13Et ce qui est important, ce sont aussi les accueils.
14:15Les accueils des villes.
14:16On demande aux villes et aux villages de nous accueillir,
14:19comme un peu la ville étape du Tour de France.
14:21Et ils sont contents parce que ça met aussi un peu en lumière leur village.
14:26Et on a des accueils magnifiques avec les écoles aussi.
14:29L'école de l'enfant qui nous accueille à son arrivée.
14:32Et du coup, ça fait changer le regard pour tout le monde.
14:36Chouette.
14:37Et donc un deuxième raid en hiver ou pas alors ?
14:39De l'année en tout cas.
14:40Alors, ça sera au mois d'octobre.
14:43Fin octobre.
14:44Après un bel événement.
14:45Enfin non, début octobre, pardon.
14:46Après un bel événement qu'on va organiser avec Cézanne.
14:50Ah, vous vous connaissez.
14:51On en parlera.
14:52Et voilà.
14:54On vous reviendra en parler.
14:56J'espère.
14:57Avec plaisir.
14:58Avec plaisir.
14:59Mais bravo.
15:00Merci.
15:01Et bonne route encore.
15:02On espère.
15:03On demandait si les choses bougeaient.
15:05On en a une illustration ici encore.
15:07Et on en parle tout de suite.
15:12Oui, Cézanne, parce que.
15:19Ouvre-toi.
15:20Alors non pas pour trouver la richesse dans une caverne,
15:23mais dans le cœur des bénévoles.
15:25Solidarité.
15:26Entreprise.
15:27Sociale.
15:28Association.
15:29Mécénat.
15:30Engagement.
15:31Cézanne, c'est un acronyme en fait.
15:32C'est pas mal.
15:33Je vais le retenir.
15:34Je vais le retenir.
15:35Voilà.
15:36C'est un acronyme qui vient d'être présenté par vous et je le retiendrai pour la prochaine
15:39fois.
15:40Non, c'était vraiment.
15:41Effectivement, cette ouverture.
15:42Parce qu'aujourd'hui, le motif de Cézanne, c'est ouvrons les territoires, ouvrons les
15:46portes, pardon, d'un territoire solidaire.
15:47Effectivement, il y a cette idée d'ouverture, de solidarité, d'objectif commun, qui est
15:51celui de vivre sur un territoire le plus solidaire possible.
15:54Et ce, avec les associations et avec les entreprises.
15:56Alors, vous en êtes à l'origine.
15:58Camille Gallière-Migné, constat.
16:00Vous êtes partie en fait du constat qu'il y avait des besoins.
16:03Il y a des ressources.
16:05Et les deux, en fait, ne le savent pas forcément.
16:08En fait, il y a des besoins pour les personnes en situation de vulnérabilité et il y a des
16:13entreprises.
16:14Il y a aussi des associations.
16:15Il y a chacun peut donner à sa manière, que ce soit de l'argent, que ce soit de l'aide
16:20humaine ou que ce soit du matériel, même du tout petite chose.
16:23Ça fait des grandes choses.
16:25Au final, c'est exactement ça.
16:26C'est créer une synergie entre différents acteurs du territoire.
16:29D'un côté, des acteurs associatifs qui s'engagent au quotidien auprès des personnes
16:32vulnérables, qui ont des qui expriment des besoins.
16:34Et effectivement, en face de ces besoins, mettre des entreprises qui veulent s'engager,
16:38qui veulent devenir des acteurs aussi du champ social et qui, grâce à cette mise en relation
16:43de ces hommes, peuvent trouver, effectivement, connaître les besoins des associations.
16:47Et comme vous l'avez indiqué, de différentes façons, que ce soit à la fois du soutien
16:51financier.
16:52On est un fonds de dotation, mais aussi du soutien matériel, du soutien humain.
16:55Il y a tous les collaborateurs des entreprises.
16:56Aujourd'hui, il y a 41 entreprises, partenaires de ces hommes dans tous les secteurs, de toute
17:00taille, qui veulent s'engager.
17:02Et avec leurs collaborateurs, qui peuvent faire des missions de bénévolat, faire des
17:05actions collectives, participer à des actions du territoire.
17:09Comme ça a été indiqué tout à l'heure, sur une course, il fallait une personne qui
17:12conduise un véhicule.
17:13Et bien, c'est une salariée d'une des entreprises, qui est Soitec, qui a pu libérer de son
17:18temps pour accompagner.
17:19Donc, c'est vraiment quelque chose de collectif et créer une synergie de territoire.
17:24Une fois encore, dans un objectif commun, qui est de se dire, on vit tous sur le même
17:26territoire.
17:27On ne gagne pas sur un territoire qui perd.
17:29Et donc, tous, on est un maillon de cette chaîne de solidarité aux côtés des associations
17:35qui, elles, sont au quotidien, aux côtés des plus vulnérables.
17:37Alors, il existe d'autres structures, des fonds de dotation.
17:40Certains en ont et font des grandes choses aussi.
17:42On pense aussi aux grands clubs sportifs, comme le FCG, comme les Brûleurs de l'Ou,
17:45qui ont leurs propres fonds de dotation et réalisent des actions caritatives, des actions
17:49de solidarité aussi, chaque année.
17:51Pourquoi une autre ? En fait, ce n'est pas nécessairement une autre.
17:55Vous pouvez travailler aussi avec eux ?
17:56Tout à fait.
17:57On est totalement complémentaires.
17:58Et d'ailleurs, tous les clubs sportifs et leurs fondations sont partenaires de ces âmes.
18:03Vous avez cité les BDL et la CG, il y a aussi le GF38, il y a le patinage, il y a le BCTM,
18:09il y a le tennis.
18:10Donc, si vous voulez, tous ces clubs, on a décidé, effectivement, ensemble, de continuer
18:14dans la même idée à chaque fois, c'est-à-dire d'aller ensemble dans la même direction.
18:17Et parce qu'on est plusieurs, on peut reprendre l'idée du pack, parce qu'on va être ensemble
18:21et on va aller plus fort et plus loin sur ce territoire.
18:24On vient s'additionner, on additionne nos forces pour que les personnes les plus vulnérables
18:28puissent trouver auprès de chacun des acteurs du territoire du soutien et de l'aide pour
18:33avancer et sortir de cette situation de vulnérabilité.
18:36Oui, alors à supposer que j'ai une petite entreprise, je suis en train de vous écouter
18:39dans cette émission, peut-être que je peux faire des choses aussi, je ne peux peut-être
18:43pas tout donner, je n'ai peut-être pas beaucoup de moyens non plus, mais je peux agir en fait
18:47à ma manière.
18:48On vous contacte et vous nous dites, attendez, rejoignez-nous, on va tous se rencontrer,
18:52je vais vous rencontrer, et vous, vous faites le lien en fait, cette mise en relation.
18:55Exactement, et c'est important de parler de toutes les entreprises, parce que c'est l'objectif
18:59de départ, c'était vraiment de fédérer tout un tissu économique et tous les acteurs
19:03économiques, quelle que soit leur taille, quel que soit leur secteur d'activité.
19:07Ce qui fait qu'aujourd'hui, on a des grosses entreprises, on a Soitec, Schneider, Biomérieux,
19:11HP, etc., mais on a aussi des petites entreprises TPE, PME, on a des professions libérales,
19:16des commerçants, le secteur de la santé, de la presse.
19:19Vraiment, l'idée, c'est une fois encore, on a cet objectif commun.
19:22On est un chef d'entreprise, on sait qu'il y a des actions importantes qui se passent
19:26sur le territoire, et on veut pouvoir soutenir de différentes façons.
19:29Et effectivement, chacun peut le faire à sa manière.
19:31On organise aussi des actions communes, on organise des collectes par exemple.
19:34Chaque entreprise participe s'il le souhaite, et les moyens financiers qu'on a, ce sont
19:37l'addition des moyens financiers qu'on a pu additionner.
19:40L'année dernière, cette année, on a lancé depuis un an, on a pu apporter 280 000 euros
19:45d'aide, et ça, c'est l'addition de toutes les contributions des entreprises partenaires.
19:49Oui, parce qu'il y a des entreprises.
19:51De l'autre côté, des associations.
19:53Qui sont ces associations ? Je crois qu'il y en a plus d'une soixantaine.
19:57Tout à fait.
19:58En un an, il y a 60 associations qui nous ont rejoints, qui sont toutes sur le champ
20:01de la solidarité, qui agissent sur quatre thématiques principales.
20:04La précarité, donc tout ce qui est aide alimentaire, soins, hébergement.
20:08On a la chance d'avoir un tissu associatif extrêmement important sur ce sujet-là,
20:11mais aussi sur tout ce qui est protection et soutien aux femmes victimes d'une violence conjugale.
20:15Là aussi, on sait que c'est un sujet déterminant.
20:17On a, une fois encore, des associations anciennes et très fortes sur ce sujet.
20:21Toutes les associations qui sont au soutien des personnes, ou en tout cas,
20:24en accompagnement des personnes en situation de handicap et personnes malades.
20:27Et puis, tout ce qui est aussi jeunes des quartiers QPV.
20:31Je pense que c'est important d'être là aussi pour les accompagner dans leur insertion,
20:35dans leur formation professionnelle et personnes isolées, protection de l'enfance.
20:38Donc, on voit que le champ est large, mais c'est toujours ce point commun.
20:41La solidarité, la fraternité, je pense qu'on a besoin aujourd'hui
20:44de tous se retrouver sur ces valeurs-là, qui sont des valeurs communes
20:46et qui font qu'on est tous fiers d'habiter sur ce territoire.
20:49Oui, alors ces quatre grands axes, avec des associations ponctuelles,
20:54les collectes, c'est pas on organise des collectes.
20:57Vous avez collecté combien de litres de lait ? Rappelez-moi.
20:5918 000 litres de lait, effectivement, au mois de septembre dernier,
21:02pour la banque alimentaire qui manquait de lait.
21:04Et donc, on s'est interrogé de quelle façon aider la banque alimentaire.
21:07On avait fait un soutien financier l'été pour des légumes,
21:10dont un achat de légumes qui était important.
21:11Et donc, là, on s'est dit, on va faire autrement.
21:13Et donc, on a impliqué des collaborateurs et collaboratrices des entreprises.
21:16On a organisé deux journées de collecte en supermarché.
21:19Et donc, il y a des collaborateurs qui sont venus volontaires.
21:22Et effectivement, en deux jours, il y a eu 18 000 litres de lait qui ont été collectés.
21:25Et ensuite, des litres de lait qui ont été collectés en entreprise
21:28auprès de tous les collaborateurs.
21:29Donc, ça montre toute l'énergie qu'on peut avoir
21:32dès lors qu'on est plusieurs à agir ensemble avec un même et unique objectif.
21:35Mais voilà, c'est là aussi où le projet est quand même intelligent.
21:38C'est que les collaborateurs travaillent ensemble.
21:40Les salariés d'une entreprise, elles travaillent.
21:43Si ma collègue le fait, moi, je peux.
21:45En fait, il y a cette notion de groupe.
21:47Si elle le fait, moi, je le fais aussi.
21:49Il y a vraiment cet élan, finalement, par le biais des entreprises.
21:52On peut toucher beaucoup plus de monde.
21:54Une entreprise est une force d'un territoire.
21:56Une entreprise, elle est là pour l'attractivité d'un territoire.
21:59Sa compétitivité, tout ça est au service d'un territoire.
22:01Mais c'est aussi, finalement, un acteur du champ social.
22:04Et en faisant cela, elle est aussi au contact de toutes les associations.
22:07Et cette mise en relation n'est pas nécessairement évidente
22:10avec des acteurs qui ne se connaissent pas nécessairement.
22:12Moi, mon objectif, c'était de dire, voilà, avec ces âmes,
22:14ces acteurs qui agissent dans la même direction,
22:16on va les faire en sorte qu'ils se connectent.
22:18Et parce qu'ils vont se connecter,
22:20ils vont évidemment pouvoir agir plus facilement.
22:22Et effectivement, que les associations aussi,
22:24qui ont un objectif qui est le leur,
22:27soient facilitées dans leur action
22:29et qu'on utilise tous les outils pour faire en sorte
22:31que quand elles ont un besoin matériel,
22:33elles puissent trouver rapidement une solution.
22:34Un besoin financier en soit une réponse,
22:36quel qu'il soit, petit ou grand.
22:38Je reprends l'exemple de Sandrine, parce que Sandrine est là.
22:40Mais on a pu, effectivement, accompagner sur le dernier RAID
22:42avec un soutien financier qui était intéressant.
22:46En tout cas, qui pouvait soutenir ce RAID.
22:48Donc, voilà, l'objectif, c'est d'être à leur côté, à l'écoute.
22:51Ce sont eux qui sont les opérateurs.
22:52Ce sont eux qui sont auprès des personnes vulnérables.
22:54Ce sont eux qui connaissent les besoins.
22:55Et donc, les entreprises sont là pour collectivement
22:58les associer, les aider et les amener à être plus forts.
23:01Avec de l'événementiel aussi.
23:03C'est un vecteur pour faire connaître les gens
23:06et pour faire connaître l'action de ce collectif.
23:08Donc, là, on est au Grenoble Tennis.
23:10On est au début de l'année 2024.
23:12Et donc, les personnes valides ou même des personnes handies
23:15peuvent réaliser tout un panel de sport
23:18avec Alim Latrèche, médaillé par l'Olympique d'Esprit,
23:23mais aussi président, d'ailleurs, du club d'Esprit parmentier,
23:26avec tout un tas de personnes qui vont se fédérer,
23:29qui vont se rencontrer en participant à ces sports.
23:31Ça aussi, c'est sympa.
23:32C'est une manière joviale, en fait, finalement,
23:34de faire passer ces actions et ce message.
23:38Exactement.
23:39Et puis, j'étais ravie qu'Alim puisse participer.
23:41On était effectivement au Grenoble Tennis.
23:43Et puis, c'est l'année olympique.
23:44On en est tous très fiers.
23:45Et donc, là, c'était aussi l'idée d'associer des jeunes
23:47des quartiers QPV avec lesquels on voulait les aider
23:49à casser les codes et en rentrer en contact
23:51avec des acteurs du lien institutionnel.
23:52Tous ensemble.
23:53Tous ensemble, puisque dans une même équipe,
23:54vous aviez à la fois des jeunes, mais aussi des salariés,
23:56des chefs d'entreprise, des institutionnels.
23:58On avait des maires, conseillers départementaux.
24:00On avait la directrice de la dette et tous les sportifs,
24:03des clubs qu'on a évoqués tout à l'heure.
24:04Et tout ça, c'était des équipes qui, ensemble,
24:06ont passé une après-midi à vouloir se dépasser
24:08et finalement à dépasser aussi peut-être des préjugés
24:10qu'on pouvait avoir avant cet après-midi.
24:12Et je crois que c'est ça qui a fait qu'il y avait une ambiance
24:14qui était à la fois très bonne, mais surtout qui permettait
24:18à chacun de mieux se connaître.
24:19Et je crois, une fois encore, qu'on a...
24:21Ces préjugés, on en a malheureusement parfois
24:23beaucoup de manière générale dans notre société.
24:25Et là, ça permet de se dire, tiens, voilà,
24:27on peut se connaître autrement que dans un cadre très strict.
24:30Et comme on est la médaille...
24:31Enfin, les années Olympiques, on a mis des médailles
24:33d'or, d'argent et de bronze.
24:34Et donc, chacun, chacune de ces équipes va avoir l'occasion
24:36en plus de se revoir et de prolonger.
24:38Et on l'a déjà fait chez Schneider Electric
24:41puisqu'on a créé aussi un after work
24:43où ces jeunes et ces institutionnels
24:45ont pu se retrouver pour faire un réseau social vivant,
24:48faire un entretien inversé où c'était aux jeunes
24:51de chercher parmi les collaborateurs présents
24:53qu'elles pouvaient être leurs partenaires
24:54pour faire un Pékin Express.
24:55Donc là, on a inversé la situation.
24:57Donc voilà, ça crée du...
24:58On parle des préjugés pour les personnes
25:00en situation de précarité.
25:01On rencontre les personnes des entreprises.
25:03On peut avoir une image erronée.
25:05Ici, on est dans une même équipe, on joue
25:07et l'histoire se prolonge.
25:09Alors, il faut aussi rappeler que ça vient aussi
25:13d'une idée qui vous est très personnelle.
25:16Ça vient d'une idée qui vous est très personnelle.
25:19On vous a connu, député de l'ISER,
25:21député de la première circonscription de l'ISER,
25:23Camille Gallière, vous étiez la suppléante
25:27d'Olivier Véran.
25:28Vous avez exercé votre mandat pendant...
25:31Deux ans et demi.
25:32Voilà, pendant deux ans et demi.
25:33Mars 2020 à juin 2022.
25:35Voilà, cette fameuse période Covid, donc.
25:37Et après ce mandat, c'est parti d'un constat.
25:40En fait, toute cette expérience que vous aviez engrangée,
25:43tout ce public que vous avez rencontré,
25:48il fallait poursuivre, en fait, cette aventure-là ?
25:51Exactement.
25:52Il me tenait vraiment à coeur, à la fin de ce mandat,
25:54de pouvoir continuer cette mission,
25:56mais finalement autrement,
25:57de façon très concrète sur le territoire.
25:59Et c'est vrai qu'à la place que j'ai eue,
26:01je voyais toute cette énergie qui était développée
26:04à la fois par le monde associatif et le monde économique
26:06et que parfois, les choses ne se faisaient pas,
26:08non pas par manque d'envie, mais par manque de connexion.
26:11Et donc, effectivement, à la suite de ce mandat,
26:13j'avais vraiment une volonté forte de me mettre au service de ça,
26:16de mettre au service ce réseau que j'avais pu me constituer
26:19pour faire en sorte que ces deux mondes,
26:22une fois encore, interagissent.
26:23Mais c'est apolitique.
26:24Ça, c'est important pour vous aussi, de dépolitiser cette action.
26:27Ce n'est pas le fond de votre politique.
26:28C'est évidemment totalement apolitique.
26:30C'est à la place que j'ai eue comme députée,
26:32sur cette circonscription, de manière générale,
26:34sur le territoire grenoblois,
26:35que j'ai pu devenir un acteur qui puisse regarder
26:40et un acteur qui puisse faire.
26:42En fait, on parle beaucoup, souvent.
26:44Je pense qu'il faut passer aussi à la phase suivante,
26:46qui est de faire et d'avoir des résultats concrets.
26:49Et d'ailleurs, l'anniversaire qu'on vient de faire
26:51de cette première année, c'était de dire,
26:52voilà, le constat qu'on a fait, moi, à la place que j'avais,
26:55mais qui est indépendant de ma vie,
26:58qui est maintenant derrière moi,
26:59qui est aussi regarder après et de se dire,
27:01voilà, sur le terrain, comment concrètement,
27:03on peut changer les choses et comment on peut avoir de l'impact.
27:05Aujourd'hui, je pense que c'est ça qui est important.
27:07C'est de se dire, voilà, on a un souhait,
27:09on a un objectif, rendre un territoire solidaire,
27:11on peut le dire.
27:12Maintenant, l'autre, ce qui est important aujourd'hui,
27:14c'est comment on peut faire en sorte concrètement d'agir
27:17et de faire effectivement que demain,
27:18les gens vivent mieux sur territoire grenoblois
27:22avec les acteurs associatifs
27:24et les acteurs de l'entreprise en soutien solide et fort.
27:29Oui, finalement, c'est un juste retour.
27:30C'est presque rendre à la société ce que votre mandat
27:32vous a apporté à vous en termes d'expérience.
27:34Mais on n'oublie pas que c'est un mandat de député,
27:36c'est une représentation.
27:38Vous représentez les populations,
27:40on représente les personnes qui vous ont élues.
27:42Et donc, il fallait aussi faire prolonger,
27:44finalement, cette aventure-là.
27:46Tout à fait.
27:47Et cette expérience Covid a fait que j'ai pu être,
27:48évidemment, en contact.
27:49En plus, pendant une période très particulière,
27:51on a eu une chance très importante sur nos territoires
27:53d'avoir des acteurs extrêmement mobilisés.
27:55Et voilà, on retrouve cette mobilisation
27:57avec ces publics fragiles
27:59et qui étaient encore plus fragilisés par la situation,
28:01par la période qu'on vivait.
28:02Et c'est vrai que j'ai été témoin de ça.
28:04Et j'avais à cœur de pouvoir prolonger
28:06et de pouvoir, à mon niveau,
28:08pouvoir peut-être encore mieux améliorer,
28:10maximiser, faciliter leurs actions.
28:12Bon, on en reparle alors sur notre antenne,
28:14puisque je crois que ça fait des petits
28:16pratiquement chaque jour.
28:17Tout à fait.
28:18Justement, ce collectif.
28:20Merci beaucoup, Camille, de nous avoir présenté.
28:22Oups, je coupe mon téléphone.
28:24Excusez-moi, ça arrive.
28:26Justement, on va...
28:27Il est accessible, ce trail ?
28:29Oui, on y va tout de suite.
28:31Allez, donc, on prend la rampe,
28:33la passerelle de l'accessibilité, tout de suite.
28:41Alors, accessibilité, je ne sais pas pour qui,
28:43mais en tout cas, 13 épreuves.
28:45C'est la 13e, hein ?
28:46Exactement.
28:4713e trail des passerelles.
28:48Tout à fait.
28:4913 épreuves.
28:50Vous vous mettez une barre très haute, quand même,
28:52dans un événement sportif et populaire
28:55sur notre territoire.
28:56C'est beaucoup, 13 épreuves.
28:57Oui, ça fait, en effet, plusieurs épreuves
28:59pour que chacun puisse trouver
29:01sa chaussure à son pied, je veux dire, clairement.
29:03Donc voilà, étalé sur 8 jours de course.
29:06Donc, on est sur 2 week-ends plus un mardi.
29:09Avec l'épreuve du 3e poste.
29:11Donc, oui, il y a vraiment de quoi faire
29:13sur une épreuve qui est maintenant bien installée
29:15entre Mathésine et Trièves.
29:16Oui, on peut dire que c'est la plus jolie du monde.
29:18Elle est jolie, elle est belle, cette course.
29:20Pour moi, évidemment, j'ai eu la chance en 2012
29:23que l'EDF me sollicite pour organiser une manifestation
29:26sur ce magnifique territoire
29:28que je ne connaissais pas, en fait,
29:30pour être très honnête avec vous.
29:32Et au-delà de ce paysage extraordinaire,
29:35on a eu la chance, et on a aujourd'hui la chance
29:38de pouvoir se reposer sur un tissu associatif,
29:41sur des collectivités locales
29:43qui ont envie de montrer ce qu'est la Mathésine et le Trièves.
29:47Et je pense que voilà, ça donne ça.
29:49C'est-à-dire qu'on a...
29:50Moi, j'ai toujours dit que les clés du succès
29:52de cette manifestation, c'était ce beau paysage
29:55et ces gens du pays qui s'investissent pleinement
29:57pour montrer comment leur pays est beau
29:59et comment ils savent recevoir.
30:01Donc, c'est une course, c'est un patrimoine naturel.
30:04Oui.
30:05Et c'est des gens.
30:06Exactement.
30:07Voilà, c'est ça.
30:08C'est ça la combinaison qui permet, en effet,
30:11de pouvoir proposer certainement, en effet,
30:14l'un des plus beaux traits qui puisse exister,
30:16sachant qu'en effet, on a la chance,
30:18avec cette pratique sportive,
30:20de pouvoir aller au cœur du territoire.
30:22C'est le moins que l'on puisse dire,
30:23parce qu'on va amener nos coureurs, évidemment,
30:25sur le sommet du Sénépi,
30:27on va amener nos coureurs dans Minimages,
30:29on va amener nos coureurs sur le grand balcon
30:31autour du petit train de la Mûre,
30:33sur les parcelles hébéliennes.
30:34C'est quand même sportif, tout ça.
30:35Alors, on a la grande course, 63 kilomètres,
30:373100 mètres de dénivelé positif.
30:39Vous avez des personnes qui viennent de très loin aussi.
30:42C'est d'abord aussi une course,
30:44un événement sportif de très haut niveau.
30:46Ah non, non, je ne peux pas dire très haut niveau.
30:49D'abord, moi, je pars toujours du principe
30:51qu'on fait du haut niveau à son niveau,
30:53je veux dire, quelle que soit la vitesse
30:54à laquelle on va évoluer.
30:55Certains vont évoluer sur le 65 km à 10 km heure
30:58et d'autres termineront à 4 km heure.
31:00Mais ce n'est pas grave,
31:01ils auront tous fait cette distance
31:03et tout le monde aura autant de mérite.
31:06En effet, on va venir de partout,
31:08de toute la France.
31:09Je crois qu'on a 93 départements
31:11représentés à l'heure qu'il est.
31:13Les départements d'outre-mer
31:15et territoires d'outre-mer seront représentés,
31:16bien entendu les pays étrangers.
31:18Voilà, maintenant, après, on vient de partout
31:20pour passer un bon moment,
31:22dans un cadre magique,
31:24avec une bonne ambiance
31:26et de la convivialité.
31:28Le cadre, on va le voir dans un petit instant.
31:30Le Maratrail, c'est un marathon,
31:31dont 42 kilomètres et quelques.
31:33On a le petit train pour les petits bras,
31:3528 kilomètres.
31:36Petits bras, c'est pas petits bras,
31:38les petits bras dorment déjà.
31:3928 kilomètres, 13 kilomètres,
31:41ça c'est la mine express.
31:43Oui, c'est une formule qui est un peu particulière,
31:45la mine express.
31:46D'abord, on va aller en petit train
31:47pour rejoindre la ligne de départ
31:48qui va se faire à minimage,
31:50à la mode d'Aveyon.
31:51Ensuite, on va faire ça en binôme,
31:52c'est-à-dire qu'on va évoluer tout le temps à deux.
31:54Ce qui donne quand même beaucoup de charme
31:56à cette épreuve.
31:57Il y a plusieurs formules.
31:58Tout à l'heure, vous parliez de 13 épreuves.
32:00En fait, c'est des formules dans les épreuves.
32:02Il y a des relais, il y a du binôme
32:03et c'est ce qui permet de faire des choses
32:05un petit peu différentes.
32:06Donc, on va dans la minimage,
32:08dans les souterrains,
32:09on prend le petit train de la Mûre aussi.
32:11Donc, on peut courir et faire du tourisme à la fois.
32:13C'est ça que vous vouliez.
32:14On vous embarque sur les plus beaux sentiers
32:17avec les plus beaux points de vue
32:19et aussi les plus beaux points de vue
32:21de nos richesses du territoire.
32:23Oui, complètement.
32:24Pour faire du tourisme, en effet,
32:26on fait du tourisme.
32:27Et là, j'ai un exemple particulier,
32:29c'est-à-dire qu'on a eu à un moment donné
32:30un petit problème sur les passerelles
32:32parce que ça bouchonnait un petit peu
32:33lorsqu'on arrivait sur les passerelles
32:34sur lesquelles on demande d'ailleurs au corps
32:36de ne pas courir.
32:37On ne fait que marcher.
32:38Et en fait, on avait un bouchon
32:39et on a résorbé ce bouchon
32:40en faisant un truc tout simple.
32:42C'est en mettant selfie serré à droite.
32:44Parce qu'en fait, on s'est aperçu
32:45que les gens s'arrêtaient sur la passerelle
32:47en course, n'est-ce pas ?
32:48Oui, c'est vrai.
32:49Pour prendre en photo
32:50avec le décor derrière eux.
32:51Donc, voilà.
32:52Et donc, le jour où on a mis ce panneau
32:54selfie serré à droite,
32:55eh bien, après,
32:56on n'avait plus de problème de bouchons.
32:57Vous voyez ?
32:58Donc, les bouchons sont plutôt sympas.
32:59Oui, plutôt.
33:00Ça, c'est sûr.
33:01Et puis, on voit que les bénévoles
33:02sont plutôt sympas aussi.
33:03Donc, on parlait de l'humain,
33:04les gens d'ici.
33:05Cette course n'est rien
33:06sans tous ces bénévoles
33:07qui sont mobilisés pendant neuf jours.
33:09Alors oui, en effet.
33:10Une fois de plus,
33:11je pense que cette épreuve,
33:12si elle a le succès qu'elle a aujourd'hui,
33:14c'est grâce à cette mobilisation
33:15des gens dans le territoire
33:17et qu'on soit, en effet,
33:18à la mode d'Aveyon,
33:19à la Mûre,
33:21à Mersavel,
33:22sur l'alpage du Sénépi,
33:23où nous étions la semaine dernière
33:24pour faire monter les vaches sur l'alpage,
33:26à Monténaire ou ailleurs,
33:28parce que c'est le cas aussi
33:29du côté de Tréfort,
33:30eh bien, ils se sont appropriés,
33:32en fait, depuis le temps
33:33qu'ils sont à nos côtés.
33:35Eh bien, c'est les gens
33:36qui se sont appropriés cette épreuve.
33:38Je suis très fier d'être
33:39à la tête de cette organisation,
33:40mais il est vrai qu'elle m'appartient surtout,
33:43mais elle appartient aussi
33:44à toutes ces personnes
33:45qui se mobilisent chaque année
33:46et qui font que, ben voilà,
33:47ça donne ce charme,
33:48cette ambiance,
33:49cette convivialité.
33:50Ils connaissent du bout des doigts,
33:51évidemment, l'organisation.
33:53Ils en ont la maîtrise totale
33:55et c'est ce qui fait
33:57le charme de l'épreuve,
33:58il faut être clair.
33:59Est-ce que tout le monde
34:00peut les faire, par exemple ?
34:01Est-ce que Sandrine peut
34:02trouver une course pour elle ?
34:03Alors, on a la chance aussi
34:06d'accueillir des personnes
34:07en situation de handicap
34:08qui viennent avec des joaillettes
34:10et voilà, chaque année,
34:11on a la chance de pouvoir
34:12accueillir des joaillettes.
34:14Tout le monde est bienvenu,
34:15bien entendu, sur notre épreuve.
34:17Donc voilà, et ça,
34:18ça montre encore une fois le plus
34:20un autre aspect des choses
34:21qui est la solidarité
34:22parce que c'est vrai
34:23que cette joaillette,
34:24il faut la pousser,
34:25il faut la faire monter
34:26quelquefois sur l'alpage
34:27ou ailleurs et c'est vrai
34:28qu'il y a toutes ces personnes
34:29qui se mobilisent,
34:30toutes ces personnes
34:31en situation de handicap,
34:32ce qui donne encore
34:33une ambiance encore particulière
34:35mais aujourd'hui,
34:37cette épreuve est intergénérationnelle
34:39mais elle est ouverte à tous
34:40et c'est le moins
34:41que l'on puisse dire
34:42et les personnes en situation
34:43de handicap sont les bienvenus
34:45sur notre épreuve,
34:46évidemment.
34:47Elles sont toutes accessibles
34:48les passerelles, Sandrine ?
34:50Non, moi, j'ai pu faire
34:51une passerelle en vélo,
34:52la deuxième,
34:53elle est moins accessible,
34:54la deuxième passerelle.
34:55La plus petite ?
34:56En effet, comment dirais-je ?
34:57Mais en joaillette,
34:58ça doit passer.
34:59Voilà, en joaillette,
35:00ça passe,
35:01ça n'a aucun problème.
35:02Après, en effet,
35:03il y a eu un aménagement
35:04qui a été fait
35:05sur la passerelle de Lébron
35:06qui permet en effet
35:07aux personnes en situation
35:08de handicap
35:09de pouvoir accéder
35:10en autonomie
35:11sur cette passerelle
35:12à partir de la base nautique
35:14de Tréfins.
35:15Ou avec Éric,
35:16derrière la joaillette.
35:17Voilà, magnifique.
35:18Cette année aussi,
35:19vous vous êtes rendu compte
35:20quand même
35:21que beaucoup de femmes
35:22participaient aussi
35:23et beaucoup de femmes
35:24s'y mettent après 40 ans
35:25d'ailleurs aux trails
35:26et vous aviez réalisé
35:27que peut-être
35:28on ne faisait pas
35:29forcément assez
35:30pour le public féminin
35:31sur ces trails ?
35:32Alors, oui,
35:33ce n'est pas nouveau,
35:34en fait,
35:35on a toujours eu la chance
35:36on a toujours eu la chance
35:37en effet,
35:38de constater
35:39qu'on avait
35:40une participation
35:41très importante
35:42sur ces trails.
35:43De constater
35:44qu'on avait
35:45une participation féminine
35:46qui était très importante
35:47sur notre épreuve.
35:48On est de l'ordre de 40%.
35:49Si on se compare
35:50à d'autres épreuves
35:51du même type,
35:52on est largement au-delà
35:53et encore,
35:54notre avance fond
35:55comme des cheveux au soleil
35:56puisqu'en effet,
35:57évidemment,
35:58sur toutes les épreuves,
35:59il y a de plus en plus
36:00de dames qui participent
36:01et c'est super
36:02et même sur certaines courses.
36:03Je crois qu'on a fait
36:04les stats pour ces épreuves-là.
36:05Je crois qu'on a
36:064 ou 5 épreuves
36:07où il y a plus de femmes
36:08que d'hommes
36:09qui vont être
36:10sur les lignes de départ.
36:11Après, oui,
36:12en effet,
36:13quand on est un homme
36:14qui organise une course,
36:15eh bien,
36:16quelque part,
36:17on n'est pas au courant de tout.
36:18On a entendu
36:19certains messages
36:20qui ne nous étaient pas
36:21adressés à nous,
36:22spécialement,
36:23aux organisateurs en général
36:24et c'est vrai
36:25qu'ils ont besoin
36:26d'un certain nombre
36:27de choses
36:28pour améliorer
36:29le confort
36:30de ces dames
36:31sur nos épreuves
36:32et on va s'y appliquer
36:33cette année.
36:34On va commencer.
36:35On va faire évoluer
36:36les choses.
36:37Voilà,
36:38c'est ça
36:40Que ce ne soit pas
36:41toujours aux femmes
36:42de s'adapter.
36:43On peut aussi s'adapter.
36:44D'accord.
36:45Je pense plus
36:46à ces dames
36:47qui vont profiter
36:48de ces petits aménagements.
36:49Il n'y a rien d'extraordinaire.
36:50Attention,
36:51il faut être clair.
36:52On ne va pas révolutionner
36:53les choses
36:54mais c'est vrai
36:55qu'il faut entendre
36:56ces petits messages
36:57qui nous sont communiqués
36:58pour que tout le monde
36:59se sente bien
37:00parce que nous,
37:01on a envie de bien recevoir,
37:02se faire plaisir,
37:03faire la fête
37:04et passer de bons moments
37:05ensemble autour du sport
37:06et autour de ce lac du Mont-Alain.
37:07Et peut-être aussi réaliser
37:08un premier trail.
37:09C'était notre collègue,
37:10notre camarade Baptiste
37:11qui avait réalisé
37:12un premier trail
37:13et qui avait cartonné d'ailleurs.
37:14C'est possible
37:15de courir sans expérience,
37:16sans beaucoup d'entraînement ?
37:17Vous parliez
37:18de 4 km à l'heure
37:19tout à l'heure.
37:20Finalement,
37:21c'est une autre manière
37:22d'en profiter ?
37:23Le trail a cette particularité
37:24en effet
37:25qu'on…
37:26On peut marcher ?
37:27Ce n'est pas un problème
37:28de marcher.
37:29Voilà,
37:30c'est sur une course sur route.
37:31Clairement,
37:32quand on marche,
37:33on est un petit peu
37:34regardé
37:35d'une façon un peu bizarre,
37:36n'est-ce pas ?
37:37Sur le trail,
37:38ça ne va pas du tout
37:39être le cas.
37:40Donc voilà,
37:41en effet,
37:42là,
37:43on est sur le départ
37:44ici de Minexpress
37:45par exemple.
37:46Eh bien,
37:47parmi tous les athlètes
37:48que l'on voit ici à l'écran,
37:49certains,
37:50voilà,
37:51ont fait leur première épreuve
37:52sur ce trail
37:53des passerelles du Monténard.
37:54Et puis,
37:55voilà,
37:56il faut qu'on aille
37:57jusqu'au bout.
37:58L'objectif,
37:59c'est d'arriver,
38:00de participer,
38:01n'est-ce pas ?
38:02Comme disait Pierre de Coupertin.
38:03Et d'être heureux
38:04et pas au bout de sa vie.
38:05Non,
38:06c'est impossible.
38:07Nous,
38:08on mobilise énormément
38:09de moyens de secours
38:10s'ils viennent à ne rien faire
38:11pendant toute la période
38:12de la manifestation.
38:13On est très heureux pour eux.
38:14Donc voilà,
38:15il ne faut pas se mettre
38:16dans le rouge.
38:17Il faut faire attention
38:18à bien s'alimenter,
38:19à bien se hydrater
38:20régulièrement,
38:21n'est-ce pas ?
38:22Et là,
38:23on va mettre en place
38:24aussi des ravitaillements
38:25sur lesquels,
38:26d'ailleurs,
38:27on fera un petit clin d'œil
38:28à tous les produits locaux
38:29qu'on va pouvoir aussi
38:30faire profiter à nos coureurs.
38:31Oh,
38:32les bouffettes !
38:33Faites-les revenir un peu,
38:34les bouffettes !
38:35Il y aura des mursons,
38:36il y aura des tomes du Triève
38:37et il y aura la Noix de Grenoble,
38:38on est à Grenoble,
38:39et plein d'autres choses.
38:40Eh bien,
38:41super !
38:42On vous souhaite un super événement.
38:43C'est du 6 au 14 juillet prochain,
38:46ne serait-ce que pour aller
38:47applaudir les coureurs
38:48et applaudir l'organisation
38:49et puis apporter un petit coup
38:51à boire aussi,
38:52de l'eau bien sûr,
38:53aux bénévoles.
38:54Voilà.
38:55Et on y croisera peut-être
38:56aussi Sandrine.
38:57On verra bien.
38:58Sandrine,
38:59accompagnée de Eric
39:00pour que ce soit
39:01le plus accessible possible.
39:02Merci à vous tous encore
39:03et bravo pour vos engagements,
39:04pour votre initiative
39:05et merci de nous en faire
39:06toujours partager ici,
39:07sur ce plateau.
39:08On vous souhaite
39:09plein de succès
39:10et merci encore à vous
39:11de votre fidélité.
39:12A très vite !