Le “Nouveau Front populaire”, qui rassemble le PCF, LFI, EELV et le Parti Socialiste, donne une conférence de presse ce vendredi pour détailler leur programme commun.
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00:00Je vais donc dès à présent donner la parole aux responsables des premières formations
00:11politiques de ce rassemblement, puis à quelques figures des luttes sociales et écologiques
00:17qui sont à l'image de ce nouveau front populaire.
00:19A l'issue, je tiens à préciser qu'à l'issue de ces différentes prises de parole,
00:26il y aura dans le Jardin de la Maison de la Chimie une photo officielle de ce nouveau
00:30front populaire.
00:31Je précise aussi aux journalistes qui sont présents que malheureusement il n'y aura
00:35pas de questions dans la salle pour un problème de timing, mais que bien entendu il sera possible
00:40d'avoir des micros tendus à l'issue de la photo que nous réaliserons dans le Jardin
00:45de la Maison de la Chimie.
00:46Voilà, je vais donner maintenant la parole à Manuel Bompard pour la France Insoumise.
00:54Merci, Mesdames, Messieurs, bienvenue, je crois que nous partageons tous ici l'immense
01:03espoir que suscite notre démarche dans le pays et en même temps le haut niveau de responsabilité
01:10qui est le nôtre dans une situation politique extraordinaire, lourde de dangers, avec la
01:18menace de l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite et de son projet raciste et antisocial.
01:25Cette situation nous oblige et nous le mesurons et c'est pourquoi ce nouveau front populaire,
01:35ce n'est pas seulement le rassemblement de formations politiques, c'est un rassemblement
01:40nouveau, inédit, qui va bien au-delà, qui rassemble de nombreuses organisations politiques
01:47mais aussi des associations, des collectifs, qui est soutenu par des personnalités syndicales,
01:55associatives, du monde de l'art et de la culture, des intellectuels, comme en atteste
02:00je crois un certain nombre de prises d'opposition qui se sont exprimées cette semaine.
02:05Vous le savez, nous avons signé hier soir un accord qui comprend des candidatures uniques
02:11sur l'ensemble des circonscriptions de l'Hexagone et des Français de l'étranger ainsi qu'un
02:18contrat de législature que vous avez ici. Ce contrat comprend près de 150 mesures
02:28qui détaillent et qui séquencent dans les 15 jours, puis dans les 100 jours, puis dans
02:35la suite de la mandature, notre programme de rupture. Il s'agit en effet de proposer
02:42au pays une rupture totale avec la politique d'Emmanuel Macron pour répondre aux besoins
02:49immédiats du peuple et faire la bifurcation écologique aujourd'hui indispensable.
02:54Dès notre arrivée au pouvoir, nous déciderons de mesures de blocage des prix sur l'alimentation
03:03et sur l'énergie pour redonner immédiatement du pouvoir d'achat aux Français. Nous agirons
03:11également immédiatement pour rétablir une voie de paix pour la France sur la scène
03:19internationale en soutenant l'Ukraine face à la guerre d'agression de Vladimir Poutine
03:24et en se donnant les moyens d'obtenir un cessez-le-feu immédiat face au massacre en
03:30cours à Gaza. Voici pouvoir d'achat, paix, deux premières priorités parmi ces 150 mesures
03:40que nous allons défendre dans cette campagne électorale, unie, rassemblée et soutenue
03:46par une grande dynamique populaire qui est déjà à l'œuvre partout en France et qui
03:52s'exprimera notamment ce samedi dans les manifestations à l'appel de l'intersyndical
03:57et de la jeunesse. Mesdames, Messieurs, citoyennes, citoyens, nous pouvons tout changer si le
04:03peuple français le décide. C'est pourquoi nous invitons les militantes et les militants
04:09de nos organisations, de toutes les organisations, mais plus largement toutes celles et tous ceux
04:14qui partagent ces objectifs à rentrer en campagne pour écrire, les 30 juin et 7 juillet
04:21prochains, une nouvelle étape de l'histoire de France. Je vous remercie.
04:24Bien, je donne la parole à présent à Marine Tondelier pour les écologistes.
04:36Nous sommes prêts. Nous sommes prêts, je le dis avec une émotion particulière que je ressens
04:49aussi en croisant les regards de chacun d'entre vous dans cette salle, que vous soyez des amis,
04:53des militants, des politiques, des journalistes. Vous le savez, nous sommes prêts. Nous allons
04:59faire quelque chose d'inédit. Nous allons faire quelque chose de grand pour notre pays. Nous
05:05sommes et nous serons à la hauteur de la crise politique, sociale, environnementale, institutionnelle,
05:12inédite que nous vivons depuis plusieurs années, mais qui a pris une tournure particulière,
05:17vous le savez, cette semaine. Nous allons faire campagne avec la même détermination que celle
05:25qui nous a animés pendant les quatre derniers jours. Nous avons quatre jours de discussion,
05:30nous avons décidé de travailler ensemble, nous avons décidé d'un programme de rupture,
05:35nous avons décidé des meilleures candidatures possibles sur toutes les circonscriptions de ce
05:39pays, des meilleures candidatures pour gagner, pour gagner un maximum d'élus, d'élus pour
05:44gouverner. Oui, nous allons faire campagne avec une grande détermination et nous allons gagner.
05:50Nous allons faire campagne avec une grande détermination et nous allons gouverner.
05:56Et nous allons gouverner pour changer la vie, pour changer la vie vraiment. L'extrême droite
06:05est aux portes du pouvoir. Macron porte en tant que président une lourde responsabilité là-dedans
06:12et nous nous allons prendre les nôtres. Je suis originaire des Nimbaumons où je vis depuis 37
06:18ans où je suis élue et ça fait dix ans que je suis élue et que je vis dans une ville qui est
06:23gérée par le Rassemblement national. Je connais comme vous leurs idées, je connais comme vous leur
06:29valeur, je connais comme vous leur méthode et tout ce qui nous en sépare, je les connais sûrement
06:34d'un peu trop près et j'ai appris beaucoup de choses là-bas mais je vais vous donner trois
06:40conseils. Jamais, jamais baisser les yeux, jamais, jamais baisser la tête et surtout ne jamais baisser
06:50les bras. C'est pour ça qu'on l'a fait, c'est pour ça que depuis quatre jours on n'a pas beaucoup dormi,
06:57ça explique sans doute nos têtes, très réjouis mais très fatigués et les choses sont très simples.
07:03Emmanuel Macron n'aura pas de majorité, vous le savez, nous le savons, tout le monde le sait. Il a
07:09fait un pari qu'il a déjà perdu puisqu'il ne gouvernera pas avec la droite qui a choisi la
07:14collaboration avec l'extrême droite et donc aujourd'hui c'est soit eux l'extrême droite, soit
07:20nous, soit nous et ça doit être nous et ça va être nous, ça va être nous parce que je le sais depuis
07:28quatre jours, je vois ce qui se passe, je vois qu'on est en train d'y arriver et je le dis en tant que
07:32patronne des écologistes, dans mon mouvement mais c'est sûrement aussi vrai dans les vôtres, les
07:38militants sont extrêmement fiers de ce que nous sommes en train de faire, ils nous le réclamaient,
07:41ils avaient envie d'y croire, maintenant ils savent que c'est vrai et ils attendent d'écrire la
07:46suite. C'est émouvant parce qu'on est en train d'écrire l'histoire, qu'on est en train de donner
07:51le meilleur de ce que nous sommes individuellement et ensemble, collectivement. Alors on nous a
07:58demandé de choisir deux mesures, je voulais vous parler d'une mesure qui va attoucher tout le monde
08:03parce qu'on s'est beaucoup battu contre, c'est l'abrogation de la réforme des retraites que nous
08:07ferons dans les 15 jours après notre victoire le 7 juillet prochain. J'en appelle à toutes celles
08:13et ceux qui n'étaient pas d'accord avec cette réforme, qui ont marché avec nous, qui ont signé
08:17des pétitions avec nous, qui ont regardé nos députés se battre à l'Assemblée nationale pour
08:21faire échec à cette réforme et on vous l'avait promis, on vous avait promis qu'on n'abandonnerait
08:26jamais. Eh bien nous y sommes, ils pensaient avoir remporté la partie, le monde ne gagne jamais
08:31définitivement en politique et donc nous arriverons et nous abrogerons cette réforme des retraites
08:35injustes. Mais on ne va pas se contenter de revenir sur toutes les réformes injustes d'Emmanuel Macron,
08:39même si ça va nous prendre du temps, il y en a beaucoup, ce n'est pas assez ambitieux. Nous,
08:43on a une vraie ambition, on veut changer la vie vraiment, avec des mesures qui soient concrètes
08:47pour les gens, auxquelles ils pensent pendant leurs vacances en disant vivement la rentrée
08:52et vivement que ça commence. Alors il y a une mesure qui est beaucoup revenue dans les discussions,
08:57c'était l'idée d'une vraie gratuité de l'école parce qu'il y a sûrement dans cette salle beaucoup
09:03de parents, de grands-parents, des gens qui ont des neveux, des nièces et qui savent que les
09:07enfants sont notre avenir, sont ce que nous avons de plus précieux dans cette société et on leur
09:12doit cette école gratuite. L'école gratuite, vraiment gratuite, c'est les cantines, c'est le
09:16périscolaire, c'est les transports, c'est les fournitures et on vous promet là-dessus de premier
09:22pas dès la rentrée de septembre 2024. Pour nos enfants, c'est une mesure symbolique mais c'est
09:28une mesure très concrète et qui fera aussi du bien à tous les porte-monnaies. Ce que nous avons
09:34fait, c'est que nous avons rallumé la flamme, pas celle du Rassemblement national bien sûr,
09:38celle-là on va l'étendre, on a rallumé la flamme de l'espoir, l'espoir auquel le peuple de gauche
09:44et le peuple écologiste aussi avaient le droit. On a rallumé cette flamme et maintenant il faut
09:48la faire vivre alors on sera là, on continue, on va faire force, on va faire face, on va faire
09:55front, front populaire et le front populaire c'est pas que quatre partis politiques, c'est beaucoup
09:59de partis qui sont dans cette salle, c'est des associations, ce sera je l'espère des syndicats,
10:03la société civile et puis vous toutes et tous, ça doit nous dépasser, ça doit vivre bien au-delà
10:09nous et c'est ce qui nous fera vivre plus longtemps, mieux et avec vous. Merci à tous.
10:14Bien, maintenant je vais donner la parole à Olivier Faure pour le Parti Socialiste.
10:27Mesdames, Messieurs, vous savez que beaucoup d'émotions que je suis ici parmi vous,
10:38comme toutes celles et ceux qui ont ensemble fondé ce nouveau front populaire. Le Président
10:47de la République, après une défaite aux élections européennes, a fait le choix d'un coup de poker,
10:51à un moment où l'extrême droite est à son plus haut niveau, prenant en cela le risque de voir,
10:57pour la première fois depuis Vichy, l'extrême droite conquérir le pouvoir. Depuis quelques
11:04jours, nous rencontrons dans les rues de France des femmes, des hommes qui ont peur,
11:08qui craignent pour leur liberté, pour leur sécurité. Alors je ne dis pas qu'ils vont
11:13créer des camps de concentration, non, mais par contre, ils voient ce qu'il se passe partout
11:17en Europe, de la Hongrie et d'Orban jusqu'à l'Italie de Mélanie. Ils voient les mesures
11:21qui sont prises, ils voient le RSA supprimé, ils voient les ligues qui manifestent à nouveau
11:27dans les rues, bras tendus, ils voient que toutes les minorités sont stigmatisées,
11:31ils voient le monde de la culture abandonnée. Tout cela, ils le voient, tout cela, ils le
11:36sentent et de tout cela, ils nous demandent de les protéger. Aujourd'hui, les seuls à être en
11:42mesure de pouvoir les protéger, c'est la gauche, la gauche et les écologistes, parce que la droite
11:47s'est effondrée. Les uns partant dans la collaboration avec Marine Le Pen, les autres,
11:52tout simplement, étant la cause de l'exaspération et de la montée de l'extrême droite, ne peuvent
11:57pas en être le remède. Alors, il reste nous. Quand je dis nous, de qui s'agit-il ? Il s'agit
12:02bien sûr de celles et ceux qui ont négocié toute cette semaine ce projet de nouveau Front
12:08populaire, mais ça ne suffira pas. Il faut mettre en mouvement toute la société et ça veut dire
12:15faire ce que le président de la République s'est refusé à faire depuis sept ans, faire en sorte de
12:21ne plus jamais mépriser le dialogue social, ne plus jamais mépriser les causes intermédiaires,
12:25au contraire, faire avec eux, faire en sorte que demain, après avoir connu des gouvernements,
12:31quitté des gouvernements, soit de purs politiques, soit de purs technocrates, eh bien de faire en
12:37sorte que demain, la société civile organisée puisse à son tour faire son entrée au gouvernement
12:42avec nous, faire en sorte que le mouvement que nous fassions naître soit aussi une autre façon
12:49de concevoir la vie politique, de donner à nouveau la parole, répondre à tous ces mouvements qui ont
12:54aigréné nos dernières années, des gilets jaunes à ceux qui se sont levés contre la réforme des
12:59retraites. A tout cela, nous disons, avec nous, vous serez entendus et nous construirons ensemble
13:06la France à laquelle nous aspirons. Puisque nous devons choisir deux mesures, j'en prends deux.
13:11La première, c'est tout simplement de dire que le gouvernement, alors même qu'il lui a été signifié
13:18que la violence sociale dont il est l'auteur ne pouvait pas continuer, a fait le choix de dire
13:24que le 1er juillet, alors même que ce gouvernement a mis sa légitimité en jeu, il veut réformer à
13:33nouveau l'assurance chômage, à nouveau parce que ce sera la troisième fois. Eh bien, l'une des
13:39premières mesures que nous prendrons, c'est d'annuler cette nouvelle réforme de l'assurance
13:44chômage qui va mettre, qui va jeter à la misère des milliers de jeunes et aussi d'aînés qui seront,
13:54si cette réforme devait perdurer, les premières victimes du système. La deuxième mesure que je
14:00veux évoquer, c'est une mesure de justice, de justice fiscale, justice, parce que justice,
14:06c'est le mot qui nous lit toutes et tous ici, justice. Et donc, nous ferons en sorte de financer
14:17tout ce projet très ambitieux en le prenant dans la poche de ceux qui ont les moyens de le donner.
14:22Le président de la République avait, il y a quelque temps, appelé un réarmement civique. Nous appelons
14:28nous aussi un réarmement civique, d'appeler toutes celles et ceux qui peuvent contribuer,
14:32toutes celles et ceux qui ont toujours profité de toutes les crises à venir au secours de leur pays,
14:37venir au secours des services publics, venir au secours de la transition écologique, venir au
14:42secours de celles et ceux qui ont moins. Voilà ce que nous exigeons d'eux. Voilà ce que nous leur
14:47demanderons en taxant les superprofits, en faisant en sorte que l'ISF soit rétabli, en faisant en
14:54sorte que la flat tax soit abolie et l'exit tax rétabli. Voilà, mesdames et messieurs, je vous le
15:01dis au nom des socialistes, nous sommes extrêmement fiers d'être avec toute la gauche et les
15:07écologistes. Nous avons entendu souvent dire que nous étions irréconciliables. Nous sommes en train
15:13de vous faire la démonstration que, quand l'essentiel est en jeu, nous sommes là, toujours là. Merci.
15:20Je donne maintenant la parole à Fabien Roussel pour le Parti communiste.
15:30Oui, c'est un jour historique et c'est un serment que nous faisons devant tous,
15:43devant tous les Français. C'est un pacte que nous voulons passer avec vous toutes, avec vous tous,
15:50parce que nous savons qu'aujourd'hui, c'est le pays tout entier qui nous regarde, ici, dans l'Hexagone,
15:57comme dans les Outre-mer. Nos concitoyens, nos concitoyennes attendent de nous que nous soyons à
16:04la hauteur du moment que nous vivons. Alors aujourd'hui, ici, nous faisons, je fais, le serment de rester
16:15unis pour changer la vie, pour répondre à cette immense attente de changement qu'expriment nos concitoyens
16:24pour plus de justice, pour plus de respect, pour plus de fraternité humaine. Et je salue l'esprit de
16:31responsabilité de chacun d'entre nous, ici, de chaque organisation politique, de Raphaël Glucksmann,
16:39Aurore Laluc, à Marine Tondelier, en passant par les communistes et les insoumis. Au-delà du programme,
16:48nous avons tous fait des pas pour converger l'un vers l'autre. Et nous avons réussi à proposer un véritable
16:57projet pour la France. Un projet pour vous protéger, d'abord. Un projet pour permettre, demain, de refaire société,
17:06de vivre ensemble, dans les campagnes, dans la ruralité, comme dans les grandes villes. Les premières mesures
17:14que nous voulons mettre en œuvre sont des mesures en faveur du pouvoir d'achat. C'est le pacte pour le pouvoir d'achat
17:21sur lequel nous nous sommes forcément rapidement mis d'accord, car là-dessus, il n'y a aucune ambiguïté.
17:27Nous porterons le SMIC à 1 600 € net, 2 000 € brut. Et le brut est important, parce que les cotisations compteront
17:37pour financer la protection sociale de notre pays. Nous indexerons les salaires sur l'inflation qui est demandée
17:44par l'ensemble des salariés, du privé comme du public. Nous augmenterons de 10 % le point d'indice des agents
17:51de la fonction publique. Nous augmenterons le minimum contributif pour les retraités, ainsi que le minimum vieillesse
18:00pour réparer cette injustice que subissent nos retraités dans notre pays. Et nous mettrons en place un décret de blocage
18:07des prix de première nécessité. Nous annulerons les augmentations du prix de l'énergie, du gaz et de l'électricité.
18:16Ce pacte pour la France est aussi un pacte pour une République laïque et sociale. Tout a été fait ces dernières années
18:24pour diviser nos concitoyens, pour les opposer entre eux. Nous voulons la concorde. Nous voulons une République sociale et laïque.
18:34Nous voulons une République où l'État joue tout son rôle de garant de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.
18:39Pas d'égalité sans justice, pas de justice sans égalité. Oui, la lutte contre le racisme, la lutte contre l'antisémitisme
18:47seront au cœur de notre projet. L'antisémitisme qui progresse dangereusement dans notre pays où il a une histoire particulière.
18:56Nous ne sommes pas condamnés à avoir peur dès le lendemain. Peur pour nos enfants, peur pour nos anciens, peur pour nos emplois,
19:02peur pour notre santé. Avec le Front populaire, nous voulons remplacer la peur par l'espoir et l'assidération par l'action.
19:09Il faut pour cela du courage, l'énergie de nos volontés et la force d'une ligne politique claire, protectrice, émancipatrice,
19:17celle que nous portons tous ensemble. Et elle est en rupture avec la politique d'Emmanuel Macron qui nous a fait tant de mal.
19:23C'est cela le nouveau Front populaire. Nous avons besoin de vous, de votre force. Aujourd'hui, demain, après-demain,
19:30il n'y aura pas de grande transformation sociale et politique sans la mobilisation du peuple tout entier, sans la mobilisation de chacun de vous,
19:36sans la mobilisation des organisations syndicales, des forces associatives, de chacun. Le 30 juin, puis le 7 juillet, chaque voix va compter
19:45pour faire la différence, pour faire gagner la France, pour faire gagner la République, pour faire gagner le progrès social, la justice sociale,
19:53la paix et la fraternité humaine. Je vous remercie et nous comptons sur vous.
19:58— Applaudissements —
20:05— Bien. Il reste 3 prises de parole. Je donne maintenant la parole à Aurore Laluc pour Place publique.
20:10— Applaudissements —
20:16— Bonjour à toutes et à tous. J'ai le privilège un peu de passer après vous. On l'a fait parce qu'il le fallait.
20:28Je suis une économiste qui a toujours lutté contre le fait de dire qu'il n'y avait pas d'alternative, mais il n'y a pas d'alternative.
20:36La seule alternative qu'il y ait lors du prochain vote, vous allez dire le 9 juin, je suis déformée par la campagne des européennes, c'est nous.
20:44Il n'y a pas d'autre alternative pour faire face au rassemblement national. Et je tiens ici à remercier tous les négociateurs parce qu'on va pas se mentir,
20:53on part de lignes qui peuvent être éloignées. Et on a... Je pense particulièrement aussi à Boris Vallaud, qui n'est pas là aujourd'hui avec nous,
21:03qui a été un des architectes de ce programme. Je vois Anna Roland, les négociateurs aussi du Parti communiste. Je pense à Yannick Jadot.
21:11On a tous travaillé ensemble pour avoir des lignes extrêmement claires. — Rires dans la salle —
21:20— C'est la carte verte. — J'ai dit les communistes comme Yannick Jadot. Non, j'ai dit les communistes et Yannick Jadot.
21:27Mais vous voyez, c'est déjà le Front populaire. J'ai fusionné les gens. C'est vrai que j'ai dit ça ? C'est la carte verte. Très bien.
21:37Nous, on est venus avec des lignes très claires, qui étaient la question de l'Ukraine, qui était la question de la caractérisation des massacres terroristes du Hamas,
21:48qui étaient des lignes claires aussi sur la question qui a été soulevée par Fabien sur la question de l'antisémitisme.
21:57Et on a tous fait, je trouve, des pas incroyables en un temps absolument record. Donc c'est une... D'habitude, je parle tout le temps de fiscalité.
22:07Je n'ai absolument pas préparé mon speech, mais ça tombe bien parce qu'il me reste peu de temps. Olivier Faure m'a piqué la partie sur la fiscalité.
22:14Mais en tout cas, je crois qu'on peut... Typique socialiste. Typique socialiste. Mais je crois qu'on peut être fiers du travail accompli.
22:25Ça a été des journées très très longues, mais je pense que ça a été aussi des journées extrêmement instructives.
22:32Et moi, je me rappellerai de certaines conversations, notamment avec Manu Bompard, par exemple, pas plus tard qu'hier soir.
22:38Et donc il n'y a pas d'alternative face au Rassemblement national. C'est nous, c'est nous et c'est nous.