• il y a 5 mois
Qui dit alliance...Dit compromis. Et pour faire barrage au Rassemblement national, les principaux partis de gauche semblent prêts à tout même à fermer les yeux sur des points de désaccord important, notamment avec La France insoumise.

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Transcription
00:00Un nouveau front populaire est né, les ennemis d'hier se sont retrouvés autour de la table
00:04et se sont assis sur leur désaccord.
00:06L'attaque du 7 octobre avait creusé le fossé entre le PS et la FI, au grand dam d'Olivier
00:11Faure qui avait réagi dans la foulée le 17 octobre dernier.
00:14Là où j'enrage, c'est que depuis une semaine, on ne parle plus que de la France
00:19insoumise qui a refusé de qualifier le Hamas d'organisation terroriste, ce qui est pourtant
00:25une évidence.
00:26Je n'en peux plus, je n'en peux plus de ces polémiques, de ces diversions.
00:30Des divergences de fond et de forme aux conséquences alors réelles, comme l'expliquait le premier
00:35secrétaire du PS le 17 octobre.
00:37Je crois que Jean-Luc Mélenchon, qui incarnait il y a un an et demi nos espoirs collectifs,
00:42ne peut plus prétendre incarner l'ensemble de la gauche et de l'écologie.
00:45Il y a un sujet avec la méthode, Mélenchon.
00:48Hier encore, la gauche esquivait les désaccords, le coordinateur LFI Manuel Bompard était
00:53sur notre antenne.
00:54Les points de désaccord, ça fait l'objet des discussions et vous verrez bien à la
00:58fin.
00:59Mais nous sommes tous d'accord aussi, madame, pour condamner les massacres terroristes qui
01:05ont été commis par le Hamas.
01:06Le Hamas est un groupe terroriste ou pas ?
01:07Madame, je vous ai répondu 15 fois, je ne vais pas...
01:10Les sujets de discorde étaient pourtant nombreux.
01:12Soutien à l'armée nucléaire, attitude à avoir face à Israël, les mégabassines
01:17et la sortie du nucléaire.
01:18Hier, un programme commun a finalement été acté.

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