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00:00où ça ressemble à une mauvaise pièce de théâtre. Le psychodrame qui secoue les Républicains s'est joué en plusieurs actes hier et cette tragique comédie
00:07n'est peut-être pas terminée.
00:09Exclu de son fauteuil, Éric Ciotti refuse de quitter la présidence du parti en attendant la bataille juridique, il en engage une autre,
00:16celle des investitures. Dans ce crameur contre crameur nouvelle version,
00:20le député des Alpes-Maritimes est persuadé d'avoir la bonne analyse et les militants avec lui. Alexandre Chauveau.
00:25Je suis président des Républicains et je le reste. J'ai la confiance des militants, très majoritairement.
00:31Droit dans ses bottes, Éric Ciotti récuse son exclusion du parti prononcé hier. Ce qui s'est passé est naturellement
00:38totalement illégal et contraire à nos statuts. Le président des Républicains, seul contre tous, acte la rupture définitive
00:44avec les cadres du parti. Ils sont tellement décalés de la réalité
00:50Convoquer le danger fascisme. On aurait dit que je faisais une alliance
00:56terrifiante qui mettait en péril le PIB. Les français y jugent cela avec moi, tellement ridicule.
01:02Face au péril, selon lui, de l'alliance des gauches, lui fait le pari de l'union des droites.
01:06Quand je suis dans la rue, on me dit mais unissez-vous sur beaucoup de sujets, vous dites la même chose.
01:11La gauche s'unit, pourquoi la droite ne pourrait-elle pas le faire ? Éric Ciotti annonce enfin que 80 candidats seront investis sous la double étiquette
01:19LR-RN, une version contestée par le reste du parti qui investira de son côté ses propres candidats de manière indépendante.
01:26Alexandre Chauveau du service politique d'Europe 1