François Bayrou était l’invité de BFMTV pour évoquer les législatives anticipées convoquées après la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron
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00:00La situation telle que je la sens et que je la décris, elle imposera en effet une pratique du gouvernement différente.
00:10Je pense que le fait que, par hypothèse, on ait arrêté ces deux dérives, que le pays dans ses profondeurs ait dit écoutez franchement là ça suffit, là on ne peut pas,
00:26ça imposera de prendre en compte différemment les attentes des grands courants d'opinion.
00:33Un gouvernement d'union nationale par exemple ?
00:36Je pense que ça peut relever des choses, d'union républicaine en tout cas.
00:40Pour qu'un des trois blocs fasse face aux deux autres, je vous ai bien compris.
00:45Non, pour que le pluralisme dans le pays constitue une symphonie démocratique dans laquelle tout le monde va trouver sa place.
00:57Comme dans une symphonie, chaque instrument trouve sa place.
01:01Il faut croire qu'un certain nombre de français en ce moment sont plutôt tentés par la musique militaire.
01:05Oui, mais si vous acceptez de servir cette thèse et de, au fond, justifier leur choix pour le plaisir de la conversation...
01:15Non, c'est que nous sommes politiques face à un éminent responsable politique.
01:20Excusez-moi M. Calvi, moi je pense que c'est trop grave pour plaisanter.
01:24Je pense que, peut-être on ne s'en rend pas compte, je pense que défaire sur l'Europe une vague qui en effet a des aspects de cet ordre-là,
01:36ressemble à quelque chose qui nous menace, qui menace ce que nous avons de plus précieux.
01:43Précieux dans l'économie, précieux dans notre vie commune, précieux dans notre école, tout ça est menacé.
01:51Et bien sûr, ça se greffe aussi sur des difficultés réelles que les gens en rencontrent.
01:57Et donc vous allez vous engager dans cette campagne qui ne dure que trois semaines ?
02:00J'engagerais pleinement et tous les jours.