Les agriculteurs appellent les autorités à trouver une solution pour faire coexister leurs exploitations et la biodiversité.
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00:00Des champs qui ressemblent à des marais depuis octobre. Henri Perrois a dû
00:04s'acheter des bottes de pêche pour pouvoir circuler dans ces parcelles.
00:07Ce matin, l'eau du Seine-Beichlein monte toujours.
00:09L'eau sort du lit de cette rivière suite à la mise en place des barrages des
00:15castors qu'on va aller voir. Des barrages qui font de gros dégâts dans les
00:18exploitations. Une dizaine d'hectares de maïs, de seigle et de betterave sont
00:22inondés. Les pertes se compteront en milliers d'euros. Il y a toute une partie
00:27de la parcelle qui a été enceinte, qui est inondée. Le seigle va crever.
00:30Ce sera impossible de le couper, de le récolter. Ça veut dire que la
00:34parcelle ne sera plus exploitable. Henri Perrois et ses collègues se sont
00:38abandonnés depuis leur premier signalement en octobre. Rien n'a été mis
00:41en place par les autorités. Nous, on est agriculteurs, on est habitués à gérer en
00:45bon père de famille. Il faut que l'état travaille de la même manière.
00:49S'il souhaite que le castor continue à vivre sa vie dans le Seine-Beichlein,
00:56il faut faire le nécessaire pour que le castor ne provoque pas de nuisances et
01:00ne détruise pas nos cultures. Le groupe d'études des mammifères d'Alsace propose
01:04la construction d'un fossé le long du ruisseau pour endiguer son flux. Mais qui
01:07le financera, l'état ou les agriculteurs ? Une question pour l'instant sans réponse.
01:11Administration, associations et exploitants étaient toujours hier soir en négociation.