• il y a 11 mois
Arrivés mardi pour faire le «siège» de Paris, les agriculteurs aubois sont toujours à pied d’œuvre ce mercredi et se trouvent actuellement sur la francilienne comme le rapportent nos deux journalistes sur place.

Images : Mattéo Clochard

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Transcription
00:00 [Bruit de voiture]
00:27 Donc aujourd'hui c'est la suite de la mobilisation de la semaine dernière
00:31 donc des agriculteurs du département et plus globalement des agriculteurs français.
00:35 Aujourd'hui l'objectif c'est de monter sur Paris, d'être autour de Paris.
00:40 On veut clairement assiéger Paris pour donner un message fort au gouvernement,
00:44 pour dire que l'agriculture française aujourd'hui elle est en souffrance
00:47 et on a besoin de réponse du gouvernement à Tal.
00:50 Ce qu'il nous a dit la semaine dernière c'est qu'il n'y a pas suffisant et on en veut plus.
00:53 On demande la suppression de l'âge à chair, 4% de zone de non-production sur nos exploitations,
00:58 c'est pas tenable. On ne veut plus de surtransposition des décisions européennes.
01:03 On veut également moins d'importations massives qui ne respectent pas nos cahiers des charges de production.
01:10 Moi quand j'ai rentré dans la vie professionnelle de responsable,
01:14 je vous l'ai déjà dit il y avait 1000 producteurs de lait dans le département de Lourdes.
01:19 Les années 83, aujourd'hui il en reste 80.
01:24 De toute façon c'est obligatoire, on importe les produits qu'on ne produit pas chez nous avec d'autres normes.
01:31 C'est bien ça qu'on dénonce.
01:34 Il y a des filières qui vont plutôt bien aujourd'hui, mais ça peut être épisodique aussi.
01:40 La betterave qui est passée par des crises va mieux, la production de pommes de terre,
01:45 au niveau du maraîchage il y a des choses qui vont bien,
01:49 mais il y a des pans entiers qui sont en difficulté.
01:52 Et toute la problématique de l'élevage, il faut vraiment que le gouvernement...
01:58 On a fait un pédoyer au niveau de la région, le conseil régional va nous accompagner,
02:04 mais il faut vraiment un plan national au niveau de l'élevage, il faut que ce soit une grande cause nationale.
02:09 [Musique]
02:20 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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