Édouard Philippe était l’invité de BFMTV pour évoquer les législatives anticipées convoquées après la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron
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00:00 D'abord, je considère qu'à chaque fois que nous n'aurons pas le choix entre Mme Le Pen et la gauche élèphiste,
00:12 nous ne rendrons pas service aux Français. Donc je me bats pour éviter cela.
00:17 Et si ça arrive ?
00:18 Et il faut se battre. On verra quand ça arrivera. Mais je peux vous dire qu'il faut se battre pour éviter ça.
00:23 Et je ne vais pas faire de grands déçàs.
00:25 Mais attendez, c'est important quand même.
00:27 Je ne vais pas déclarer des choses sur le deuxième tour. Ce qui m'intéresse, c'est de faire campagne sur le premier.
00:31 Donc juste, il n'y a pas de barrage dans votre esprit ?
00:34 Il n'y a pas d'idée selon laquelle il faudrait faire barrage au Rassemblement National dans le cadre d'un second tour ?
00:38 Je vous ai dit ce que je pensais. Je pense que lorsque le choix sera entre la gauche élèphiste,
00:42 je ne veux pas toute la gauche dans le même panier, mais entre la gauche élèphiste.
00:45 Et R.N. élèphiste, c'est la même chose ou ce ne sera pas la même chose ?
00:48 Entre la gauche élèphiste, dont je considère qu'elle a intentionnellement utilisé tout le vocabulaire,
00:57 toutes les caricatures, toutes les facilités de l'antisémitisme à bien des égards pendant la campagne européenne.
01:04 C'est quoi le pire pour la France alors ?
01:06 Je ne considère pas qu'on puisse avoir à faire ce choix.
01:11 Donc je me bats pour essayer d'éviter que les Français aient à faire ce choix.
01:15 Et je me bats, mais ce choix existera.
01:17 – Ce choix existera pour les Français, ils devront le trancher.
01:19 – Peut-être dans quelques circonscriptions.