Le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, était l’invité de La Grande Interview, ce mardi 11 juin, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur les accords possibles avec le Rassemblement national : «Nous parlons avec des élus de Reconquête, des Républicains et de la gauche patriote. Nous ne voulons pas le pouvoir pour nous seuls».
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00:00 Nous, nous ne voulons pas le pouvoir pour nous seuls.
00:02 Nous voulons trouver des partenaires, des gens qui ne nous ressemblent pas
00:05 mais qui sont d'accord avec nous sur les grandes lignes d'un programme de redressement.
00:09 Donc nous parlons à des gens venus des Républicains,
00:11 nous parlons à des gens venus de chez Reconquête,
00:14 nous parlons à des gens venus de la gauche.
00:15 Moi, dans mon département, dans ma région des Hauts-de-France,
00:18 je parle avec des élus ou des candidats possibles venant de la gauche patriote et sincère.
00:23 Nous parlons, j'allais dire, à tous ceux qui ont envie de se retrousser les manches.
00:26 Mais est-ce que vous parlez à Éric Ciotti, avec Bruno Retailleau,
00:28 avec Gérard Larcher, avec les parlementaires de la droite ?
00:31 Nous, nous ne voulons pas d'accord d'appareil.
00:32 D'ailleurs, il n'y en aura pas parce qu'il y a deux LR.
00:35 Il y a ceux qui veulent travailler avec Macron et il y a ceux qui ont envie de travailler avec nous.
00:38 Donc il n'y aura pas d'accord d'appareil,
00:39 mais nous parlons avec tous ceux qui imaginent ensemble,
00:43 dans l'intérêt général, pouvoir travailler au bénéfice des Français.
00:46 Donc il n'y a pas d'interdit.
00:47 Les accords locaux, un certain nombre de circonscriptions
00:50 qui seraient réservées aux Républicains, c'est ça ?
00:51 Oui, dans tous les cas, nous, nous leur disons, nous sommes prêts.
00:54 Dans les circonscriptions où vous avez des candidats de bonne volonté,
00:58 qui sont d'accord sur les grandes lignes d'un programme
01:00 que nous sommes en train de construire ensemble,
01:02 nous sommes prêts à ne pas mettre de candidats du Rassemblement national
01:05 pour permettre à des hommes et des femmes
01:07 qui ne sont pas des rangs du Rassemblement national,
01:09 qui viennent d'autres formations ou qui viennent de ce qu'on appelle la société civile,
01:12 de devenir demain des acteurs du redressement du pays.
01:15 On parle de combien de circonscriptions, Sébastien Chenu ?
01:17 Une centaine ? Vous pourriez laisser aux Républicains ?
01:18 Sincèrement, on n'est pas dans ces calculs-là.
01:20 On est en train de regarder comment trouver les meilleurs candidats,
01:24 parce que vous savez, l'ardoise laissée par Emmanuel Macron, c'est quelque chose.
01:27 Donc nous avons besoin d'hommes et de femmes motivés, d'hommes et de femmes courageux,
01:32 c'est ce qui a tellement manqué, et d'hommes et de femmes qui sont d'accord
01:34 sur le constat et sur les grandes solutions, les grands engagements,
01:38 10, 15 grands engagements qu'on va mettre au bénéfice des Français.
01:42 Dans une plateforme qui serait une façon d'éviter que tous ces élus
01:46 ne prennent la carte du Rassemblement national ?
01:49 Ah oui, l'idée, ce n'est pas du tout que les gens viennent ou adhèrent au Rassemblement national
01:52 ou qu'ils se transforment en ce qu'ils ne le sont pas,
01:54 mais c'est d'être d'accord sur 10, 15 grands engagements au bénéfice des Français.
01:58 Y compris sociétaux ?
01:59 Des grands engagements sociaux, sociétaux si c'est pour parler.
02:03 Sous-titrage Société Radio-Canada
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