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Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National et député du Nord, était ce lundi 18 novembre l’invité de la grande interview sur CNEWS. «Régulièrement, des jeunes se font assassiner et on s’habitue. Il y a une sorte de banalisation de la violence», s’est-il inquiété. 

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Transcription
00:00Mais moi, je pense que qualifier les choses, on pourrait dire qu'effectivement, on est en train de devenir un pays d'Amérique du Sud.
00:07On a entendu la mexicanisation de Bruno Retailleau. Tout ça, c'est d'accord.
00:10On peut s'entendre sur les termes. Et moi, ce qui me heurte le plus, c'est la banalisation, c'est-à-dire que régulièrement,
00:16et c'est encore le cas ces dernières heures, des jeunes de notre pays se font assassiner sur fond de narcotrafic
00:23et que ça devient presque banal que chaque semaine, on s'habitue à ce qu'un jeune de notre pays tombe sous...
00:29Qui s'habitue ?
00:30Globalement, la société, tout en ne l'acceptant pas, parce que personne ne l'accepte.
00:35Mais il y a une espèce de banalisation de la violence en disant « c'est comme ça, c'est en train de dégénérer ».
00:40Je pense que, non seulement la prise de conscience, elle est nécessaire, mais les paroles doivent précéder les actes.
00:46Or, je l'avais dit, moi-même d'ailleurs, au président de la République, en le rencontrant après l'assassinat d'un professeur à Arras,
00:53je lui avais dit « les paroles, monsieur le président, c'est une chose, mais les Français veulent des actes ».
00:59Sous-titrage Société Radio-Canada

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