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00:00Nouvelle équipe gouvernementale qui inaugurera en tout cas, ça c'est sûr, les Jeux de Paris,
00:04puisque ce sera le 26 juillet prochain.
00:06Et ce timing de la dissolution pose question, notamment la maire de Paris, bonjour Gilles Boiteau.
00:12Bonjour Julien.
00:13C'est vrai que ça fait des ordres.
00:14Oui, en tout cas il y a beaucoup d'incertitudes depuis hier.
00:17La seule qui persiste, c'est que dans 46 jours, c'est la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
00:22Une cérémonie qui avait suscité autant d'enthousiasme que d'inquiétude.
00:27Et dont le rappel, c'est la première fois qu'une cérémonie sera organisée en dehors d'un stade,
00:31en plein milieu de la capitale.
00:33Vous imaginez donc le défi sécuritaire que cela représente.
00:37Et ce défi, c'est Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur qui le relève depuis maintenant 4 ans,
00:43accompagné d'Amélie Oudéa Castera depuis 2 ans.
00:47Mais voilà, les élections législatives anticipées entraîneront inévitablement une vacance du gouvernement,
00:53avec deux scénarios.
00:55Soit la majorité conserve sa majorité et donc il y aurait remaniement,
01:01mais on peut imaginer que les deux personnages que j'ai cités seraient reconduits
01:05et organiseraient donc les Jeux Olympiques.
01:07Soit le Rassemblement National remporte ces législatives
01:12et donc il y aurait un tout nouveau gouvernement.
01:14Cela veut dire un tout nouveau ministre de l'Intérieur et un tout nouveau ministre des Sports.
01:19De quoi chambouler l'organisation des Jeux Olympiques à quelques semaines de la cérémonie d'ouverture.
01:26Et puis peut-être aussi ternir l'image des Jeux.
01:28Quelle image veut-on projeter dans le monde ?
01:31A dit Amélie Oudéa Castera ce matin avec une extrême droite à 40%.
01:36Alors évidemment, l'organisation des Jeux essaye de garder la tête froide.
01:41C'est vrai qu'il y a une frénésie qui s'est emparée du débat public depuis hier, 21h de Paris.
01:47Je vous propose d'écouter Tony Estanguet, président du comité d'organisation.
01:50Thomas Bach, président du CIO, qui sont un peu plus sereins, en tout cas en apparence,
01:54que la maire de Paris, Amélie Algo. Écoutez.
01:57J'ai été sidérée d'entendre le président de la République décider de faire une dissolution.
02:04Une dissolution juste avant les Jeux, c'est quand même quelque chose d'extrêmement troublant.
02:10On a déjà fait face à des adaptations qui ont été fortes.
02:14On a eu une dizaine d'élections depuis la création du comité de candidature.
02:18On a toujours su travailler avec les acteurs publics.
02:23Les principales décisions ont déjà toutes été prises.
02:26C'est un processus démocratique qui ne va pas perturber les Jeux.
02:30Nous voyons une grande unité en faveur des Jeux olympiques Paris 2024.
02:37Voilà, les principales décisions ont été prises.
02:40Pas de panique, le message en substance de Tony Estanguet et de Thomas Bach.
02:45Le but, c'est évidemment de rassurer tout le monde, les sportifs en premier lieu,
02:49mais aussi les spectateurs très nombreux qui se rendront à Paris durant cet été,
02:54les spectateurs français et les spectateurs étrangers.
02:57Tout est sous contrôle, nous promettent-ils.
02:59En tout cas, je peux vous assurer qu'ils regarderont très attentivement quand même
03:03les résultats des élections dans quelques semaines.
03:05Mais oui, tout le monde nous regarde.
03:06Merci beaucoup, Gilles Boiteau.
03:07C'est vrai que la dissolution...