La dissolution de l'Assemblée nationale met la gauche face au défi de l'union avant le premier tour prévu le 30 juin, alors que l'extrême droite est arrivée en tête des élections européennes. Arthur Delaporte, député PS du Calvados et porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée, était en direct su BFMTV.
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00:00Et déjà, il ne s'agit pas de créer la NUPES, il s'agit de créer un front populaire d'union écologique et sociale
00:06qui dépasse finalement aussi les frontières des partis politiques traditionnels parce que l'enjeu n'est pas le même.
00:11L'enjeu de la NUPES, c'était de construire finalement une opposition ou une alternative à Emmanuel Macron.
00:17Là, ce qui se passe, c'est qu'on a l'extrême droite qui est aux portes du pouvoir.
00:22Et donc, on n'est plus du tout dans les mêmes conditions.
00:24Et il n'est plus minuit moins le quart, mais il est minuit moins une.
00:27Et le risque, c'est que dans trois semaines, on ait une extrême droite qui soit le principal groupe au Parlement.
00:33Et le président de la République l'a annoncé.
00:36Il a dit bon ben voilà, je proposerai, si c'est le cas, à Jordan Barilla d'être premier ministre.
00:40Donc, vous voyez, on est dans une situation qui est, à mon sens, la plus grave depuis le début de la Ve République
00:46en termes de risques politiques qui pèsent sur notre pays et plus largement de risques qui pèsent pour les Françaises et les Français.