• il y a 6 mois
Un triomphe pour le Rassemblement national et une déroute pour le camp présidentiel. Le scrutin européen a été marqué ce dimanche en France par le score historique de Jordan Bardella et la percée à gauche de Raphaël Glucksmann pour le Parti socialiste. Dans la foulée des résultats, Emmanuel Macron a annoncé une dissolution de l’Assemblée nationale.

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Transcription
00:00 Oui exactement, c'est donc la première proposition concrète de rencontre physique entre les différents partis de gauche après l'annonce de la dissolution hier soir.
00:08 Elle émane donc de la France Insoumise avec Manuel Bompard qui appelle les anciens partenaires de la NUPES à se réunir dès cet après-midi.
00:15 Pour l'instant aucun des partis concernés, c'est-à-dire entre autres le Parti Socialiste, le Parti Communiste ou encore Europe Écologie-Les Verts, n'a répondu à cet appel.
00:24 Les prochaines heures vont être cruciales parce qu'avant même cette éventuelle réunion, on sait que les divergences, les points d'achoppement sont extrêmement nombreux entre ces différents partis.
00:34 Depuis hier soir, tous les cadres des partis de gauche appellent à une union la plus large possible, une union populaire, un front populaire même.
00:40 Mais on voit mal comment cette union, cette alliance pourrait devenir réalité rapidement.
00:47 Fabien Roussel au Parti Communiste reste ambigu. Raphaël Glucksmann hier sur notre antenne a évoqué des attaques à peine voilées contre la France Insoumise.
00:54 La France Insoumise qui s'est déjà positionnée a déjà évoqué sa position assez claire.
01:00 Pour elle, il faut reprendre le programme de la NUPES de 2022 qui avait permis à cette alliance d'obtenir 151 députés à l'Assemblée Nationale.
01:08 Le problème c'est que depuis, cette alliance s'est délitée. Les partis ne sont plus d'accord sur certains points cruciaux.
01:14 Et puis il va y avoir une question extrêmement importante, c'est celle de l'incarnation. Qui pourrait représenter cette éventuelle union ?
01:21 Tout à l'heure, petite information, on a rencontré, on a croisé Adrien Quatennens devant le siège de l'Eiffel il y a quelques minutes.
01:26 Il a évoqué le nom de Jean-Luc Mélenchon. Pour l'instant, ce n'est éventuellement pas officiel.
01:30 Mais si ce nom devait sortir officiellement, ça deviendrait très compliqué. En tout cas, difficile à faire accepter par les autres partis de gauche.
01:38 Le problème aussi, c'est que le temps presse. Campagne express, élection dans trois semaines. Il va donc falloir rapidement se mettre d'accord.

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