• il y a 6 mois

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Transcription
00:00 J'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire, par le vote.
00:06 Je vous sous-envoie ce soir l'Assemblée nationale.
00:12 Moi je pense que c'est pas une bonne décision.
00:15 C'est pas une bonne décision, il fait la même connerie que Chirac je pense.
00:20 Je pense que le RN va continuer dans sa dynamique.
00:24 Et vous savez ce que j'ai peur, alors c'est un peu irrationnel,
00:27 ce que j'ai peur c'est qu'il soit obligé de mettre comme Premier ministre quelqu'un du RN.
00:32 Je suis surprise, déçue et atterrée parce que si on se tire une balle dans le pied, c'est un suicide.
00:39 J'ai pas les mots, c'est complètement fou d'avoir fait ça.
00:42 Là ce sera même pas de l'instabilité, là y'aura même pas de majorité.
00:45 Y'aura pas de...
00:48 Une dissolution pour moi ça me paraissait insensé à n'importe quel moment avant 2027.
00:53 Donc non, je l'ai pas du tout venue.
00:55 On est très étonnés, mais on comprend la logique.
01:00 On comprend la logique démocratique.
01:03 Et on va tous repartir à l'attaque, au combat.
01:06 Même si moi personnellement, je pensais que suite à des élections européennes,
01:13 ce n'était pas un scrutin national.
01:17 Voilà. Mais je comprends la logique.
01:19 Je sais pas quoi trop y penser, j'ai pas de mots en fait.
01:23 Je suis vraiment à coup de massue encore.
01:27 Franchement, il en a. Je peux pas dire quoi, mais il en a. Voilà.
01:33 Et vous pensez que c'était la chose à faire ?
01:37 Je pense qu'en démocratie, quand on tire les leçons et qu'on redonne la parole au peuple,
01:44 c'est la seule chose qui vaille. Donc oui.
01:47 Vous, vous pensez que l'issue elle est déjà connue ?
01:50 J'en ai peur. J'en ai peur, oui.
01:53 Et donc, si on veut mettre Mardela Premier ministre,
01:58 je sais, et peut-être que c'est une stratégie, mais je ne la comprends pas bien.
02:02 Et puis on va voir si finalement, ce que Mardela annonce partout,
02:09 comme quoi il serait présidentiable, on va voir si effectivement,
02:12 il arrive à capitaliser dans l'opinion publique,
02:16 où en fait c'est juste un fantasme de sa part et non, on se battra jusqu'au bout.
02:22 C'est maintenant. Vive la République. Vive la France.
02:28 (Applaudissements)

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