• il y a 4 mois
Éric Zemmour, président du parti Reconquête, était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00 Bonjour Eric Zemmour, invité de la grande interview ce matin sur CNews et sur Europe 1.
00:07 Eric Zemmour, président de Reconquête. On est à 48 heures des élections européennes.
00:12 On va en parler évidemment, mais je voulais vous entendre tout d'abord sur ce qu'a dit Emmanuel Macron hier soir à la télévision,
00:17 sur TF1 et sur France 2. Le président de la République qui a annoncé, et ce n'est pas rien, l'envoi en Ukraine
00:23 de Mirage 2000 français et d'instructeurs militaires qui iront en Ukraine former des militaires ukrainiens.
00:31 Comment est-ce que vous jugez cette annonce et est-ce que selon vous c'est un facteur d'escalade ?
00:35 Écoutez, oui bien sûr c'est un facteur d'escalade. C'est d'ailleurs un facteur d'escalade voulu.
00:39 On voit bien qu'Emmanuel Macron est dans une logique d'escalade après avoir été celui qui a tenté,
00:45 et moi je trouve que c'était tout à fait louable, de trouver une solution pacifique au début en essayant de parler avec tout le monde.
00:52 Après tout, dans ce cadre-là, c'était le rôle de la France dans une guerre qui se situait sur le continent européen.
00:59 Là, manifestement, il est dans une logique de guerre, il est dans une logique d'escalade.
01:03 Je ne suis pas sûr que ça soit la bonne, je ne suis pas sûr qu'on doive continuer cet affrontement sans fin.
01:08 Je comprends évidemment que les Ukrainiens défendent leur indépendance, leur souveraineté, leur sol.
01:13 C'est tout à fait légitime et c'est tout à fait...
01:16 On est dans une logique de guerre donc c'est dangereux ?
01:18 Je trouve qu'on est de plus en plus co-belligérant. Je ne comprends pas ce mot, il a disparu.
01:23 Il y a un an, tout le monde craignait d'être co-belligérant et aujourd'hui on le fait d'un pas léger.
01:28 Je trouve ça justement un peu désinvolte et pas très à la hauteur de la situation.
01:33 Je pense que nous devrions chercher, tenter de chercher une solution pour que les Ukrainiens et les Russes se parlent et qu'ils cessent ce massacre.
01:44 D'ailleurs les Ukrainiens perdent beaucoup d'hommes. On ne peut pas faire la guerre sur le dos des Ukrainiens.
01:51 Il faut à un moment que ça s'arrête.
01:54 Il faut que la France parle à nouveau avec Vladimir Poutine ?
01:57 Je pense qu'il faut que les Ukrainiens parlent avec les Russes.
02:00 C'est eux les belligérants. Je ne suis pas pour les gens qui se mêlent quand ils ne font pas la guerre.
02:06 Je crois que c'est une solution qu'il faut trouver. Si la France peut aider, ce serait bien.
02:10 Les cérémonies du 90e anniversaire du débarquement. Il y a Vladimir Zelensky qui est en France, qui va d'ailleurs parler aujourd'hui devant l'Assemblée nationale française.
02:18 Il n'y avait pas de représentants russes qui ont pourtant participé à la lutte contre le nazisme sur un autre front évidemment.
02:24 Vous le regrettez ou pas ? Vous la regrettez cette absence des Russes ?
02:27 Je pense que les Russes ont été invités il y a une dizaine d'années.
02:30 Avant ils n'étaient pas invités car comme vous l'avez dit très bien, ils étaient sur l'autre front.
02:35 Cela dépend de ce qu'on privilégie. Est-ce qu'on privilégie le fait de rendre hommage aux combattants qui ont libéré la France ?
02:42 Et là les Russes n'ont pas leur place. Ou est-ce qu'on privilégie le fait de voir tous les alliés contre le nazisme allemand ?
02:48 Et effectivement là les Russes ont la place d'honneur puisque ce sont eux qui ont cassé la machine de guerre allemande qui était à l'époque la meilleure armée du monde.
02:58 Cela il ne faut jamais l'oublier. Ce sont eux qui ont cassé la machine de guerre allemande et les Américains ont ensuite débarqué en France et ont libéré toute l'Europe occidentale.
03:07 Je pense que ce n'est pas la même chose. Maintenant il faut effectivement rendre hommage aux Américains en combattant qui sont morts pour nous et pour notre libération.
03:17 En se souvenant quand même que les Américains se rattrapaient du fait de ne pas avoir tenu leur promesse.
03:26 Vous savez qu'ils nous avaient fait en 1918 d'être toujours là si les Allemands nous attaquaient.
03:30 Et malheureusement en 1940 malgré les appels au secours des Français ils ne sont pas venus.
03:37 Dans notre tout dernier baromètre Opinion Noé, on va parler des élections européennes de dimanche, la liste de Marion Maréchal est crédité de 6%.
03:45 Comment est-ce que vous qualifiez déjà la campagne de votre mouvement pour ces européennes ?
03:49 De mon mouvement ? On a fait une campagne valeureuse, courageuse. Ce n'était pas facile car personne ne voulait parler d'Europe.
03:58 On avait un faux à faux duel qui était en fait un duo, on va y revenir.
04:05 On avait une campagne qui tournait autour des sondages de M. Barbella.
04:09 Ça n'avait pas grand intérêt et les sujets de fond n'étaient que rarement abordés.
04:14 Nous avons fait une campagne, Marion Maréchal est beaucoup allée à la télévision, moi je suis allé sur le terrain.
04:19 J'ai fait campagne, je ne suis pas comme à LR où le patron de LR ne soutient que du bout des doigts ce pauvre M. Bellamy.
04:29 Moi j'ai soutenu, je suis allé sur le terrain partout pour dire qu'il fallait voter pour la liste reconquête et pour Marion Maréchal.
04:36 Dans un sondage CSA pour CNews Europe 1 le JDD, l'immigration est l'enjeu prioritaire pour 36% des Français.
04:41 Plus 7 points en un mois, c'est pousser en un mois qui à mon sens est intéressant, juste derrière le pouvoir d'achat.
04:48 Pour reconquête c'est vraiment la mer des batailles.
04:51 Vous savez, moi je me suis engagé il y a 2 ans dans le camp politique actif pour lutter contre le grand remplacement.
04:58 Donc si vous voulez ça fait des années, les téléspectateurs de CNews me connaissent bien, des années que je les alerte là-dessus,
05:03 que je leur dis la démographie c'est le destin, que quand on a une Afrique à 1,5 milliard d'habitants et demain 2 milliards
05:09 et qu'évidemment on ne peut pas ne pas avoir des problèmes de migration, qu'il faut absolument prendre des mesures drastiques fondamentales.
05:18 On va y revenir j'imagine puisque nous proposons nous la triple frontière.
05:23 Donc si vous voulez je vous le détaille parce que c'est absolument fondamental.
05:27 Qu'est-ce que c'est que la triple frontière ? La première frontière c'est en Afrique même et/ou dans les pays des migrations.
05:33 Quand je dis l'Afrique c'est au sens large, ça concerne aussi des pays d'Asie comme l'Afghanistan, comme le Yémen etc.
05:39 Qu'est-ce que c'est que cette première frontière en Afrique et dans les autres pays d'immigration ?
05:43 C'est le fait que les migrants aujourd'hui sont des êtres rationnels.
05:47 Vous savez, ils calculent, ils font un calcul coût/avantage, ils voient quel est le pays le plus attractif.
05:54 Évidemment la France gagne à tous les coups le gros lot où on se fait soigner à l'œil, loger à l'œil etc.
05:59 C'est le Pérou où on n'est jamais expulsé. Donc il faut dire à ces gens c'est fini, c'est fini vous ne viendrez plus, vous n'aurez plus d'allocation sociale.
06:06 Vos enfants ne seront plus français parce qu'il n'y aura plus de droit du sol, il n'y aura plus de regroupement familial, il n'y aura plus de logement social etc.
06:14 Ça c'est la première frontière. Par ailleurs il y a après une deuxième frontière qui est l'Europe.
06:20 Et là on vient directement à notre sujet des européennes.
06:23 La frontière européenne d'abord il faut qu'il y ait sur les frontières terrestres la construction de murs, comme ça commence à se faire, comme Orban a fait en Hongrie.
06:34 Et un blocus naval pour les migrants qui viennent dans le Méditerranée, c'est-à-dire en Italie et on l'oublie toujours, au Canary, en Espagne.
06:42 Il faut un blocus naval, Mme Mélanie l'avait demandé à Emmanuel Macron qui l'a refusé, il faudrait l'accepter.
06:48 Avec des navires européens qui bloquent les bateaux des passeurs.
06:51 Absolument, la technologie d'aujourd'hui permet de voir, on me l'a expliqué, mais vraiment j'allais vous dire comme à la télévision.
06:59 S'il y a un migrant qui met un doigt de pied dans l'eau, on le voit. Donc effectivement ça permet d'arrêter où l'on bloque les bateaux.
07:08 Et pourquoi ce n'est pas fait aujourd'hui ?
07:10 Parce qu'il y a une double raison. La première raison c'est que les gouvernements français ne veulent pas.
07:16 Et la deuxième raison c'est que la jurisprudence européenne de la Cour de justice interdise ce qu'ils appellent le refoulement.
07:23 C'est-à-dire qu'ils transforment Frontex en agence de voyage. Donc il faut corriger ça, il faut modifier cela.
07:29 Nous sommes à la deuxième frontière. La troisième frontière c'est la frontière française.
07:34 Il faut rétablir une frontière française et pour cela il faut modifier Schengen.
07:38 Vous savez que Schengen, je vous l'explique en deux mots, c'était un accord, vous vous souvenez, en 1985.
07:42 Au début il y avait cinq pays, la France, l'Allemagne, les Benelux.
07:46 Et puis c'était réservé, il faut bien le noter, aux ressortissants de ces pays.
07:51 Ça a été étendu.
07:52 Mais ça c'était au début.
07:53 Au début. Ça a été étendu. Alors maintenant c'est tout le continent européen. C'est immense.
07:57 Et en plus, en 1999, on a autorisé ce qu'on appelle les visas Schengen.
08:02 C'est-à-dire que pour les étrangers non-européens, ils ont le droit, si un des pays de Schengen les autorise à rentrer sur leur sol, d'aller partout.
08:10 C'est ça qu'il faut supprimer.
08:11 Aujourd'hui, si vous voulez, vous avez un Algérien.
08:13 Il demande un visa en France. On lui dit non.
08:16 Il demande le visa en Espagne. Qui lui donne ?
08:18 Il arrive, il passe les Pyrénées et il s'installe en toute l'égalité.
08:22 Donc ça, il faut supprimer les visas Schengen et il faut remettre les frontières.
08:26 Je vous rappelle qu'aujourd'hui, les frontières sont en vérité remises, avec la frontière italienne et avec la frontière espagnole.
08:35 Il faut pérenniser. Vous savez, aujourd'hui, il y a des moyens modernes, comme on fait au péage d'autoroute, pour aller très vite.
08:42 Sur cette thématique, Eric Zemmour, invité de la grande interview sur CNews et Europe 1,
08:47 sur cette thématique qui est l'immigration, qu'est-ce qui vous différencie véritablement des LR, on le voit plus, mais du RN, du Rassemblement National ?
08:56 Je vais vous dire. Je l'ai dit tout à l'heure, je me suis engagé dans la vie politique, il y a deux ans,
09:01 pour lutter contre le grand remplacement et pour lutter contre l'islamisation de notre pays et donc de notre continent.
09:07 Vous savez, je suis allé à Londres, je suis allé à Bruxelles. Il faut voir l'avancée de l'islamisation.
09:12 Je constate que Mme Le Pen et Jordan Bardella prétendent que le grand remplacement n'existe pas, que c'est une théorie complotiste,
09:19 que l'islam n'est pas compatible avec la République. Je suis en désaccord total.
09:25 Par ailleurs, j'ai des désaccords de fond. Moi, je veux lutter contre le wokisme, cette idéologie délétère qui endoctrine notre jeunesse.
09:32 Mme Le Pen ne fait rien contre ça. Je veux par ailleurs baisser les impôts et non pas avoir une économie étatiste et socialiste.
09:39 Mme Le Pen est socialiste. Attendez, ce que je veux vous dire, c'est que M. Bardella fait campagne aujourd'hui en disant
09:46 "Votez pour moi et Macron va partir le 9 juin au soir". Il explique que Macron est obsédé par le vote RN.
09:56 Oui, il est obsédé par le vote RN pour le faire monter. Il a tout fait pour le faire monter.
10:00 Il a poussé Attal à débattre avec Bardella. Il a tout fait pour le faire monter.
10:05 Parce qu'évidemment, il doit tout au RN. Il doit tout à Marine Le Pen.
10:09 Si il n'y avait pas eu Marine Le Pen en face, contre lequel il s'est baladé les doigts dans le nez lors des deux débats d'entre eux de tour, il ne serait pas président.
10:16 Le 9 au soir, il ne se passera rien. Contrairement à ce que dit M. Bardella qui ment.
10:20 M. Macron dormira à l'Elysée le 9, le 10, le 11. À l'été, il partira en vacances à Brégonçon.
10:27 Il nagera dans la piscine qui s'est fait construire. Il montera sur son jet ski.
10:31 Et la vie continuera.
10:32 Et puis la vie continuera. M. Attal, le 10 juin, ira inaugurer une espèce de foire à la saucisse.
10:36 Il fera des selfies. Rien ne changera. M. Attal, M. Bardella, ment.
10:41 Ce que je veux dire, c'est que le vote Bardella est un vote inutile. Deux fois inutile.
10:46 En Europe, parce que le RN est isolé, ostracisé, alors que nous, à Reconquête, nous sommes dans le groupe qui monte et qui pourra faire des alliances pour imposer une vision de droite au Parlement européen.
10:58 Et en France, je vous l'ai dit, ça fait deux fois que le RN gagne les élections européennes, en 2014 et en 2019, et ça n'a rien changé, ni en Europe, ni en France.
11:08 Le vote Bardella, c'est un vote pour rien. C'est un vote bidon. C'est un vote pour rire. C'est un vote, une victoire de témoignage.
11:15 C'est une victoire pour que Macron parte alors qu'il ne partira pas.
11:18 – Avant de parler de l'antisémitisme et de la dette, je voudrais vous entendre sur Marion Maréchal.
11:25 On dit qu'elle pourrait quitter Reconquête après les élections et retourner au RN.
11:31 – Moi, je ne veux pas croire. Vous savez, elle a quitté le RN pour ses convictions, parce qu'elle n'était pas d'accord avec la ligne que je vous ai décrite,
11:37 alors qu'elle était d'accord avec la mienne. Elle est venue à Reconquête parce qu'elle était d'accord avec les idées que je défendais,
11:42 contrairement aux idées que défendait sa tante et Jordan Bardella. Je ne vois pas pourquoi et franchement,
11:49 je n'imagine pas qu'elle puisse aller à l'encontre de ses convictions.
11:54 – Emmanuel Macron, hier soir, a parlé de l'antisémitisme.
11:57 Plus 300% d'actes antisémites sur le premier trimestre en France par rapport au premier trimestre de 2023.
12:05 Il a dit que c'était inexplicable. Alors, il a dit ensuite inexcusable, inacceptable.
12:11 Mais il a commencé en disant que c'était inexplicable. Et vous l'avez noté.
12:14 – Moi, si vous voulez, je peux lui expliquer. Je peux lui expliquer que justement, on célèbre le débarquement après 1945,
12:21 quand on a découvert les camps de la mort. L'antisémitisme européen s'est largement évanoui en Europe
12:30 et que nous subissons aujourd'hui un antisémitisme d'importation venu de la culture arabo-musulmane
12:35 qui est instruit dans le Coran, qui est instruit dans les Hadiths, dans la culture arabo-musulmane depuis 1000 ans,
12:44 qui fait que les Juifs sont traités régulièrement de chiens.
12:49 Vous savez, en arabe, on dit "kelb", "kelb" et "kelb", fils de chien.
12:52 C'est comme ça que souvent, dans le monde arabe, on appelle les Juifs.
12:55 C'est un antisémitisme, un anti-judaïsme, je devrais dire, absolument culturel,
13:00 qui considère, et on le voit d'ailleurs dans le rapport avec Israël, on le voit dans les réactions, par exemple, de Reema Hassan,
13:06 celle qui est sur la liste de Mélenchon, de LFI.
13:10 Il considère que les Juifs doivent être éternellement des dhimmis.
13:13 Vous savez, dhimmis, c'était le statut qu'avaient les Juifs en pays arabe, un statut inférieur.
13:17 Ils n'avaient pas le droit à certains vêtements, ils n'avaient pas le droit de sortir,
13:20 ils n'avaient pas le droit de porter des chaussures dans la rue, etc.
13:23 Pour cette culture arabo-musulmane que beaucoup de musulmans, pas tous heureusement, véhiculent encore aujourd'hui,
13:31 le Juif, c'est ce personnage-là qui est décrit dans les traditions familiales et ancestrales.
13:37 C'est ça qu'il faut combattre, et c'est...
13:39 M. Macron est responsable, en vérité, de la montée de cet antisémitisme,
13:43 tout simplement parce qu'il est responsable des 500 000 immigrés légaux,
13:48 dont beaucoup de musulmans, qui rentrent en France tous les ans.
13:52 Donc, il est non seulement, c'est explicable, mais en plus, c'est lui le responsable.
13:57 Plus il y aura d'immigrés venus de ces contrées, ou cette culture à pignon sur rue,
14:03 plus il y aura d'antisémitisme en France.
14:05 Éric Zemmour, la dette, la France est très endettée, on la prend plus à personne.
14:09 Fut un temps, ça n'intéressait pas grand-bande.
14:11 Aujourd'hui, tout le monde connaît à peu près le montant de la dette, 3 100 milliards d'euros de dette.
14:15 Dans quelle mesure êtes-vous inquiet ? Qu'est-ce qu'il faut faire ?
14:18 C'est très inquiétant parce que M. Macron a l'air de ne pas prendre ça au sérieux.
14:23 Il nous dit « si on a des déficits aujourd'hui, c'est parce qu'on n'a pas assez de recettes ».
14:28 Il faut voir quelques chiffres très vite, vous allez comprendre.
14:31 On a 450 milliards de dépenses dans le budget 2023.
14:35 On a 300 milliards de recettes.
14:37 Ça fait 150 milliards de déficits.
14:39 On nous dit « ce n'est que 5% du PIB ».
14:41 C'est une entourloupe. En vérité, c'est la moitié de nos dépenses.
14:44 C'est comme si quelqu'un gagne 2 000 euros et il dépense 3 000.
14:48 Il sait bien que son banquier va lui tomber dessus.
14:50 C'est ce qu'on fait depuis des années.
14:51 Exactement. Et on fait ça à un degré inouï.
14:54 On peut dire qu'en gros, comme les taux étaient bas, nos gouvernements s'en sont donnés à cœur joie.
14:59 Sous Sarkozy, il y a eu 500 milliards de dettes.
15:01 Sous Hollande, 500 milliards.
15:02 Et sous M. Macron, 1 000 milliards.
15:04 Record man, absolu.
15:05 Ce qui nous fait 3 000 milliards.
15:07 Et M. Macron continue en disant « mais non, il faut plus de recettes ».
15:09 Non. M. Macron, qu'est-ce qu'il a fait ?
15:11 Il a baissé les impôts, pas assez, mais il n'a pas baissé les dépenses.
15:14 Un enfant de 10 ans comprendrait qu'on est à croix le déficit.
15:17 Donc il faut baisser les dépenses.
15:19 Et on baisse quelles dépenses ?
15:21 Il faut baisser les dépenses.
15:22 D'abord, les gaspillages, ce que j'appelle les gaspillages.
15:24 Par exemple, les 11 milliards donnés aux associations, pour la plupart politisées.
15:28 Par exemple, l'argent donné à l'aide au développement.
15:31 On donne de l'argent à la Chine, la deuxième puissance du monde.
15:33 Également, les 4 milliards donnés aux services publics de l'audiovisuel.
15:37 Moi, je pense qu'il faut les privatiser.
15:39 Ça, c'est les gaspillages.
15:41 Et là, on pourrait évaluer, il faudra évaluer aussi les collectivités locales.
15:46 On a beaucoup trop de stratégies, etc.
15:48 Et le gros, il ne faut pas se cacher, c'est les dépenses sociales.
15:53 840 milliards de dépenses sociales, plus de 30% de notre richesse nationale.
15:57 Là, je dirais qu'il faut réduire avec deux principes.
16:00 Un, supprimer toutes les allocations sociales de solidarité aux étrangers.
16:05 Je rappelle que Reconquête et moi, nous sommes les seuls à ne pas donner le RSA, par exemple, aux étrangers.
16:12 Ce que fait LR et ce que fait le Rassemblement national et Madame Le Pen.
16:17 Il faut enlever toutes les dépenses, les allocations de solidarité nationale aux étrangers.
16:24 Et deuxièmement, il faut lutter contre l'assistanat.
16:27 C'est-à-dire qu'il faut que le travail paie mieux.
16:29 Et il faut donc trouver des solutions.
16:31 Il y en a beaucoup, beaucoup de sont proposées, d'allocations uniques à autres,
16:35 pour que ce soit le travail qui paie et non pas l'assistanat.
16:39 C'était la grande interview d'Éric Zemmour.
16:41 Merci Éric Zemmour d'être venu sur CNews et sur Europe 1.
16:44 Bonne journée.
16:45 [Musique]
16:49 [SILENCE]

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