Départ de Jérôme PLAIDI - Journaliste matinalier de France Bleu Gard Lozère
Témoignage d'Eddie PONS, dessinateur Nîmois et Didier VACHON, ancien directeur de FGBL
Témoignage d'Eddie PONS, dessinateur Nîmois et Didier VACHON, ancien directeur de FGBL
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00:00Parce que la voix de la radio, c'est vraiment quelque chose, et on le voit à travers les appels qu'on a, Jérôme.
00:04Je demande à Alain et Claude de patienter, mais d'abord, bonne nouvelle, on a retrouvé votre invité mystère.
00:08— Oui, qui devait nous appeler tout à l'heure, à 7h45. Bonjour, M. l'invité mystère.
00:12— Et bonjour, messieurs. — Bonjour.
00:16— Des messieurs, je vois. — Oui. Parlez un petit peu, parce que je... Voilà.
00:19— Y a un autre. — Bonjour. — Il faut que Jérôme puisse vous reconnaître.
00:22— Pardon ? — Parlez un tout petit peu, même si vous êtes plus crayon que parole.
00:28— L'invité mystère, cher Jérôme, il doit dire que tu es un gros, gros, gros menteur, vraiment,
00:34parce qu'expliquer aux gens que pour faire les matinales, il faut surtout se coucher tôt...
00:40— Ah, ça y est, ça y est, ça y est, ça y est, c'est bon. Bonjour, Eddy.
00:44— Vous l'invité mystère, avec notre être mystérieux, t'as ramené directement du Lulubar à la radio pour tes matinales, n'est-ce pas ?
00:54— Vrai, vrai. — Ouais, c'est quand même... C'est rare. Et puis avec l'âge, je n'ai pas pu le faire.
01:00Il faut bien dire les choses comme elles sont.
01:03— Ton invité mystère ne peut plus le faire non plus.
01:06— Eddy Ponce, dessinateur, notre... L'invité mystère.
01:10— Combien d'années d'amitié ? Ça fait très longtemps que vous le connaissez.
01:13— On se connaît depuis, oui, une bonne quarantaine d'années, je pense, Eddy.
01:17— Une quarantaine d'années, oui.
01:20— Et d'ailleurs, Eddy raconte souvent... Il m'a demandé un jour...
01:24« Mais pourquoi tu restes journaliste à Nîmes alors que tu pourrais, effectivement,
01:29quand on travaille à Radio France, on peut aussi faire carrière ailleurs, aller au National ? »
01:33Et j'ai dit « Mais pourquoi ? Je suis bien ici ».
01:35Et d'ailleurs, Eddy, tu es resté aussi.
01:38— Exactement. Ça m'a influencé pour que je reste sur Nîmes aussi,
01:42alors que je travaillais pour la presse économique et notamment l'usine nouvelle à Paris.
01:46— Et pour réfléchir à l'époque aussi.
01:49— Et je suis très, très heureux pour toi, mon Gégé, doublement,
01:53parce que d'abord, tu vas profiter quand même d'une retraite,
01:57et ensuite parce que, grâce à Hervé Salafranc et l'équipe de France Bleue,
02:01ta nécrologie est prête.
02:04— C'est pas vrai. Je peux vous assurer que ce n'est pas vrai.
02:08— Effectivement, on peut le voir comme ça aussi.
02:12— Eddy, vous rappeliez vos souvenirs de fêtes avec Jérôme Pledis.
02:16Jérôme, en 40 ans de carrière, c'est combien de férias ?
02:19— Multiplié par deux et même par trois à une certaine époque,
02:22puisqu'il y avait la féria de Primaver.
02:25On ne les compte pas, les férias, mais les plus dures,
02:28ça a été celle où je travaillais pendant les férias.
02:31C'est-à-dire que je couvrais les corridors, les reportages,
02:36après les personnalités à droite, à gauche,
02:38qui venaient à l'époque peut-être plus que maintenant.
02:41Le but du jeu, c'est de choper un Christian Clavier ou des gens comme ça.
02:47Je leur courais après.
02:49J'arrivais toujours à leur choper deux, trois paroles
02:52pour essayer de faire vivre l'antenne.
02:54Effectivement, ma voix disparaissait peu à peu au fil de la férias.
02:58Je finissais la férias, ce qui faisait beaucoup rire d'ailleurs
03:01l'ancien maire de Nîmes, Alain Clary,
03:03qui est un fidèle auditeur de la radio,
03:06qui nous écoute et je le salue.
03:08Il me disait, ça y est, on a compris, tu as fait la férias
03:11et tu n'as plus de voix.
03:13Didier Vachon, le directeur, me regardait d'ailleurs avec beaucoup de...
03:16Il n'avait plus de voix non plus.
03:18Un souvenir d'ailleurs, Didier Vachon ?
03:20Un ou deux anecdotes ?
03:22Vous êtes ancien directeur d'ici vous.
03:24Tout le monde a résumé, j'étais là à l'époque de Radio France Nîmes.
03:27Franchement, quand j'entends Edwy, quand j'entends Arlette tout à l'heure
03:30parler de tonton Primesautier,
03:32l'ex-qualifié comme ça, c'est exactement ça.
03:34Tu es quelqu'un qui a fédéré toute une équipe.
03:37Celle de Radio France Nîmes, puis celle de France Bleu-Garleser.
03:40Et effectivement, à la fois, il y avait le côté férias.
03:42Moi, j'ai tout découvert de la férias grâce à toi.
03:44Grâce aussi à des gens que je salue aujourd'hui,
03:49Yves Laïal et Paul Coulomb, qui nous ont quittés.
03:51Mais la férias, tu me l'as expliqué.
03:53Moi, j'étais un mec du Nord.
03:54Alors expliquer la férias à un gars qui ne connaît rien.
03:57Et ça, tu as participé à mon amour pour Nîmes,
04:00à mon amour pour la férias, au fait qu'aujourd'hui,
04:02moi, j'y ai pris ma retraite.
04:03D'ailleurs, ne t'inquiète pas, tout va bien.
04:05Tout va bien se passer.
04:06Et la deuxième chose à dire là-dessus,
04:08c'est aussi, tu viens de parler d'Anna Clary,
04:10je rajouterai Jean Bousquet.
04:11Moi, j'étais là, à cette période,
04:13où on a fait des fêtes formidables,
04:15mais aussi, on a fait de la radio.
04:16Et on l'a fait ici, d'ailleurs, la radio,
04:18à Espace Gare, comme tu le disais.
04:19Ce n'étaient pas encore les locaux de Radio France Nîmes,
04:21mais on avait réussi à se décentraliser ici.
04:24L'avenir a voulu que vous vous installiez ici.
04:28Et je trouve ça formidable.
04:29Et aujourd'hui, j'ai l'impression d'être avec mes potes de l'époque.
04:31Donc, nous n'avons pas vieilli, Jérôme.
04:33Non, non, Didier Vachon, ancien directeur de Radio France Nîmes.
04:36Oui, on va remercier notre invité mystère.
04:38Merci, Edipon.
04:39Merci, Edipon.
04:40Vous allez vous retrouver autour d'un pastis, tous les deux.
04:43Il y a de fortes chances.
04:44Oui, c'est normal.
04:45C'est une culture locale, ils adorent ça.
04:47Edipon, ce qui revient nous voir quand il veut.