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00:00Coup de projecteur pendant cette prochaine demi-heure sur ces commémorations, trois jours de célébrations qui ont donc démarré ce matin côté britannique mais aussi côté français.
00:14Vous allez le voir dans quelques instants, on va s'y arrêter notamment avec Bruno Daru. Bonjour Bruno.
00:18Bonjour Elisabeth.
00:19Le chef de l'état français qui évolue aujourd'hui pour une série d'hommages, Emmanuel Macron, qui s'est rendu ce matin à Pumélec où il a prononcé un discours d'hommage au maquis de Saint-Marcel et au premier parachutiste de la France Libre.
00:33Il prend la direction maintenant de Saint-Lô dans la Manche pour un hommage cette fois aux victimes civiles de la guerre. On va commencer par écouter tout de suite le président français.
00:43La bravoure et la détermination de ces combattants réunis ont joué un rôle majeur dans la libération de notre pays. Leurs actions héroïques laissent une empreinte indélébile dans notre histoire.
00:58Comment oublier la lutte épique de ceux du camp de la Nouette à proximité de Saint-Marcel qui repoussèrent dans des conditions terribles deux assauts allemands avant de se disperser pour poursuivre la lutte ?
01:12Comment oublier qu'ils empêchèrent ainsi des milliers de soldats allemands de rejoindre le front normand ?
01:23Voilà donc pour ces premiers mots prononcés tout à l'heure à Plumélec. Maintenant le chef de l'État qui se trouve à Saint-Lô dans la Manche. Ce sera la deuxième séquence de l'après-midi.
01:33Vous pourrez la vivre en direct dès 16h heure française. Marie Chester se trouve déjà sur place. Elle est notre envoyée spéciale. Elle suit le chef de l'État dans ses déplacements aujourd'hui.
01:42Bonjour Marie. Vaste programme déjà en cette première journée de commémoration avec cette séquence d'hommage dédié aux civils aujourd'hui.
01:53Oui tout à fait. Ici au Hara de Saint-Lô nous aurons une cérémonie en hommage aux victimes civiles des bombardements lors de la bataille de Normandie et notamment lors de cette nuit du 6 au 7 juin 1944 date du débarquement.
02:10Alors le président de la République est attendu ici aux alentours de 16h pour une cérémonie qui devrait durer environ une heure. La maire de Saint-Lô, également d'autres... Excusez-moi ?
02:25Allez-y Marie on vous écoute.
02:28Oui pardon. La maire de Saint-Lô devrait prendre la parole également le président de la République avant que le président de la République ne lui fasse suite.
02:36Ici environ 3500 personnes sont entendues bien sûr des élus mais surtout le public. C'est une cérémonie qui a été avant tout pensée pour le public, pour cette population locale
02:46qui de génération en génération s'est transmise ce traumatisme de cette bataille de Normandie car je vous le rappelle le jour même du débarquement, le 6 juin 1944, il y avait autant de victimes civiles en Normandie que de soldats morts sur les plages du débarquement.
03:03Voilà l'histoire de ces populations civiles bombardées par les forces alliées a longtemps été oubliée de ces cérémonies du débarquement. C'est donc une nouveauté.
03:13Alors ce n'est pas tout à fait une nouveauté puisque au sortir de la guerre la toute première cérémonie le 6 juin 1945 était dédiée justement à ces civils qui étaient morts lors de ces bombardements
03:25et puis peu à peu l'histoire a voulu oublier cette bataille de Normandie qui a été extrêmement traumatisante pour la région.
03:3220.000 morts en Normandie sur 50.000 morts en tout parmi les civils français sur l'ensemble du territoire.
03:39C'est un traumatisme très dur et très durable dans la mémoire des Normands qui a voulu être oubliée dans l'immédiate après-guerre pour pouvoir se reconstruire, pour pouvoir construire également une mémoire collective
03:52et aujourd'hui et bien après un premier pas fait par François Hollande, le président François Hollande lors du 70e anniversaire du débarquement et bien aujourd'hui Emmanuel Macron veut enteriner ces mémoires individuelles,
04:03ces traumatismes familiaux qui se transmettent de génération en génération pour l'inscrire dans la grande histoire, dans ce grand récit pour que ces histoires individuelles fassent enfin pleinement partie de la mémoire collective.
04:17Ici nous attendons donc 3500 personnes parmi lesquelles beaucoup d'enfants et nous comptons aussi dans la région beaucoup sur ces enfants pour passer ces histoires à travers les générations.