Véronique Dabadie, veuve de Jean-Loup Dabadie, présente dans l'Heure des Pros ce mardi 4 avril «Jean-Loup, tant d'amour» : «Jean-Loup était un éternel écolier».
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00:00 C'est-à-dire que c'est dans notre maison à l'île de Ré,
00:02 parce que je ne suis plus dans l'appartement dans lequel on a vécu tous les deux.
00:06 Ce n'est pas une mise en scène macabre, mais j'ai envie que ce soit comme ça.
00:08 Il est toujours là, je me suis dit.
00:11 Voilà, son âme est encore dans cette maison.
00:12 Elle est en moi, évidemment.
00:14 Donc c'est comme ça.
00:15 Sur son bureau, il y a l'éléphant.
00:17 C'était un éternel écolier, donc il y avait tous ces petits objets fétiches auxquels il tenait beaucoup.
00:23 Oui, c'est comme ça. C'est une mise en place comme ça.
00:26 - Et on parlera tout à l'heure de l'inspiration.
00:27 On disait tout à l'heure ce soir, nous sommes septembre.
00:30 Je ne sais pas comment il parlait précisément.
00:32 Comment les mots viennent d'un mystère.
00:35 Ce soir, nous sommes septembre.
00:36 Personne n'a écrit cette phrase avant lui.
00:38 - C'est vrai.
00:39 - Et elle est...
00:40 - Elle lui est propre vraiment.
00:43 Et bon, voilà, c'est quelque chose qui était en lui,
00:47 mais ça n'empêchait pas les moments d'inquiétude, les moments de recherche.
00:51 Quand il faisait les 100 pas dans le couloir de la maison.
00:54 Mais tout d'un coup, il y avait des fulgurances.
00:56 Il se mettait...
00:57 Il y a des choses qui arrivaient comme ça.
00:59 Il y a des chansons qui s'écrivaient en deux mois, comme en six mois.
01:01 Mais voilà, il y avait des pépites comme ça qui sortaient.
01:05 - Et dans l'écriture alors ?
01:07 - Oui.
01:08 ♪ ♪ ♪
01:11 [SILENCE]