L'agence de notation Standard & Poor's baisse la note de la France !

  • il y a 3 mois
Avec Marc Touati, économiste.

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-06-03##

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00:00Terre-de-France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente...
00:06Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:20Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:23Une seule note vous manque et tout est dépeuplé.
00:27Non, ce n'est pas si simple que ça. Nous allons voir ce qui s'est passé après AA qui devient AA-.
00:34A tout de suite.
00:36Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:38Le fait du jour.
00:58Et vous voyez Mark Twatty, ça y est, le Standard & Poor's, grâce au génie dont le réalisateur et technicien a déjà sa chanson.
01:09Alors, il s'est passé ceci, coup dur dit-on dit certain pour l'économie française.
01:16L'agence de notation S&P Global Ratings a baissé vendredi 31 mai pour la première fois depuis 2013 la note souveraine de la France de AA-.
01:26Sanctionnant entre guillemets, disent-ils, la détérioration de la position budgétaire du pays.
01:33Alors, il dit ça, je dois dire qu'il y a quelqu'un que nous recevons toujours avec plaisir, qui a quand même parlé de cette détérioration depuis déjà quelques années, en tout cas depuis quelques mois.
01:44Ça ne s'est pas arrangé. Alors juste un mot.
01:47La dégradation reflète notre projection, disent Standard & Poor's, que contrairement à nos attentes précédentes, la dette publique française en proportion du PIB va augmenter en raison des déficits plus importants que prévus en 2023-2027, disent-ils.
02:02Alors, Mark Twatty, avant de vous donner la parole, j'étais un peu comme je vous l'ai dit, anxieux, pas trop quand même, n'exagérons pas, mais quand même.
02:11Et je me suis dit, je vais écouter le ministre des Finances que le monde entier nous envie, Bruno Le Maire.
02:18Et voici ce que Bruno Le Maire a dit au micro de BFM TV ce matin.
02:22Dans le fond, l'une des raisons du doute des agences, ce n'est pas, je le redis, la stratégie économique du gouvernement qui est validée et saluée.
02:30C'est la fragmentation de la vie politique. Autrement dit, le fait que le gouvernement a assez peu de soutien.
02:36Ah, donc c'est de la faute des autres ?
02:37Non, pas du tout.
02:38Si vous êtes dégradé.
02:40Je lis la vie. Moi, je prends toutes mes responsabilités.
02:43Si aujourd'hui, nous avons un niveau de dette élevé, c'est pourquoi ?
02:46C'est parce que j'ai sauvé l'économie française, Benjamin Duhamel. Vous pourriez mettre ça aussi à mon actif.
02:50Ah ben voilà, Mark Twatty. Il a sauvé l'économie française.
02:57C'est beau.
02:58C'est quand même magnifique. Alors, qu'est-ce que vous en pensez ?
03:01Déjà, bonjour cher André. Bonjour à toutes et à tous. Ravie de vous retrouver.
03:06On va commencer par le début, c'est-à-dire que la note d'un pays, c'est sa capacité à rembourser facilement sa dette.
03:13Et comme je ne vais pas arrêter de le dire, notamment avec vous, sa dette publique a explosé.
03:17Il y a encore quelques années, on était triple A, c'est-à-dire la meilleure note possible.
03:22Et aujourd'hui, on est double A moins. Alors, c'est vrai que ce n'est pas trop grave parce qu'on est encore double A.
03:27Mais je pense qu'on a ouvert la boîte de Pandore et qu'on va encore être dégradé d'ici la fin de l'année, peut-être simple A.
03:34Alors, se rentrer dans la technique, c'est très important parce qu'en fait,
03:38beaucoup de fonds d'investissement achètent de la dette publique en fonction de leur note.
03:43Donc, tant qu'on est encore double A, il y a beaucoup d'investisseurs,
03:47beaucoup de caisses de retraite américaines, par exemple, mais également en France.
03:51À partir du moment où on tombe à simple A, et je pense que ça va arriver d'ici la fin de l'année, début d'année prochaine,
03:59alors là, ça devient très dangereux parce que beaucoup de fonds d'investissement ne vont pas acheter cette dette publique.
04:04Et c'est là où il y aura une conséquence qui a déjà commencé, mais qui va s'aggraver pour les Français.
04:09Parce que notre ministre Bruno Le Maire nous a dit qu'il n'y aurait aucune conséquence pour les Français.
04:14Je suis désolé, mais c'est complètement faux. Il y a des conséquences très concrètes.
04:19La première, c'est l'augmentation des taux d'intérêt.
04:22C'est-à-dire qu'il y a encore quelques années, l'État français payait très peu sur la dette publique.
04:27On les mettait même à 0% pendant certaines périodes,
04:30parce que c'était la Banque Centrale Européenne qui achetait cette dette qu'on appelle la planche à billets.
04:34Aujourd'hui, les derniers chiffres, on est à 3,2%.
04:38Et ça va encore monter demain. Et donc, bien entendu, c'est là où c'est dramatique.
04:42Ce n'est pas que l'État qui paye plus cher, c'est nous également.
04:45Nous les consommateurs, nous les entreprises, puisque les taux d'intérêt de nos crédits augmentent.
04:50C'est d'ailleurs ce qui a participé à faire cette crise immobilière que nous sommes en train de vivre aujourd'hui.
04:55Et comme vous le savez, quand le bâtiment va, tout va. Et quand ça ne va pas, rien ne va plus.
04:59C'est-à-dire que, globalement, on a des conséquences.
05:01Vous voyez, c'est parce que c'est du concret.
05:03— Je comprends. Marc, toi, j'ai juste un mot par rapport à ça.
05:07Par rapport à cette notation, puisqu'on n'a pas beaucoup cette notation,
05:10standards impours comme Fich, parce que Fich n'avait pas dégradé la France.
05:14Est-ce que c'est extrêmement important ? Est-ce qu'elles sont fiables, ces genres de notations ?
05:18— Non. Non. Je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, encore une fois.
05:22J'ai vécu de l'intérieur la crise des subprimes.
05:25Ça a commencé en 2007. Et je me souviens que, quelques semaines avant l'explosion de la crise des subprimes,
05:31c'est-à-dire des faillites en cascade, à l'époque, les mêmes agences de notation
05:35notaient les produits basés sur des subprimes triple A.
05:39Ça veut dire « sans risque ».
05:41On voit que ce n'est pas des modèles de crédibilité.
05:44Vous voyez que c'est un peu, je dis souvent, comme la cavalerie.
05:46Ça veut dire qu'elles arrivent après la bataille.
05:48Une fois que ça ne va plus, alors là, évidemment, elles vont dégrader.
05:50Donc là, évidemment, elles ne sont pas très crédibles.
05:53C'est pourquoi ça ne compte pas tellement, finalement.
05:56— Alors qu'est-ce qui compte, justement ?
05:58— Ce qui compte le plus, c'est ce que j'évoquais tout à l'heure,
06:00c'est-à-dire la capacité du gouvernement français à réduire sa dette publique.
06:05— Or, ce n'est pas le cas.
06:07— Ce n'est pas du tout le cas, et surtout, parce que ça, c'est très important, on parle beaucoup d'Europe.
06:11Mais l'année dernière, justement, la France est l'un des seuls pays de l'Union européenne,
06:16et notamment de la zone euro, qui a augmenté aussi fortement son déficit public.
06:21Tous les pays ont réduit leur déficit. Nous, on l'a augmenté.
06:24On est même donc à 5,5 % du PIB.
06:27Même les Italiens ont fait plus d'efforts que nous.
06:30Au Portugal, par exemple, on est en excédent public.
06:33Quand Bruno Le Maire vous dit « J'ai sauvé la France, je ne pouvais pas faire autrement »,
06:37non, on ne peut pas dire un truc pareil.
06:39C'est-à-dire que, globalement, c'est facile, évidemment,
06:41d'éviter la récession à coût de milliards d'euros de dette publique.
06:45Et quand on regarde les chiffres, cette dette publique a explosé de plus de 700 milliards,
06:51alors que le PIB français, augmenté de l'inflation, n'a augmenté que d'environ 330 milliards.
06:57C'est-à-dire qu'il y a un écart d'environ 350 milliards qui ont disparu.
07:02Et ça, c'est évidemment extrêmement dangereux.
07:05Et donc, j'arrive à la deuxième conséquence pour les Français,
07:08c'est que, pendant longtemps, beaucoup de mes confrères, certains économistes, etc.,
07:13ou très politisés, disaient « Mais la dette publique, on s'en fiche, ça ne coûte rien, etc. »
07:18parce qu'on ne paye pas, c'est la BCE, la Banque Centrale Européenne qui finance.
07:22Eh bien, ça, c'est complètement faux.
07:24Parce que, justement, comme les taux d'intérêt ont augmenté,
07:26la charge d'intérêt de la dette, ce que paye l'État chaque année,
07:30pour juste les intérêts de la dette, aujourd'hui, c'est 50 milliards d'euros.
07:34Ça sera, dès l'année prochaine, environ 75 milliards d'euros.
07:38J'ai regardé sur 10 ans, tenez-vous bien André,
07:41sur 10 ans, on a quasiment 550 milliards d'euros,
07:45uniquement pour payer les intérêts de la dette.
07:48Je ne sais pas si vous vous rendez compte ce que ça veut dire, 550 milliards d'euros.
07:51Rendez-vous compte, les hôpitaux, les investissements, la protection sociale,
07:56tout ça a été trompé.
07:58Et là, c'est gaspillé, justement, dans ces charges d'intérêts de la dette,
08:03parce que, justement, les dirigeants français,
08:05alors, ce n'est pas qu'actuellement, ça fait des années que ça dure,
08:07mais ça a été renforcé dernièrement,
08:09les dirigeants français n'ont pas fait leur boulot
08:11en réduisant notre dette publique.
08:13Si on doit réduire la dette publique, ce n'est pas pour faire plaisir à Bruxelles,
08:16c'est pour nos enfants, parce qu'on est en train de leur laisser un boulet dramatique,
08:20et surtout, ce n'est pas que nos enfants qui vont payer,
08:23c'est nous, déjà, qui commençons à payer.
08:25Et le pire, c'est que, si à l'arrière, on avait une dette publique,
08:28d'ailleurs, c'est ce que dit Standard & Poor's,
08:30qui était élevée, mais que, dans le même temps, on avait une croissance forte,
08:33une stabilité sociale et sociétale,
08:35on pourrait dire au diable l'avarice.
08:37Mais ce n'est pas le cas.
08:38Rendez-vous compte, on a tout explosé,
08:40en termes de dette publique, de dépenses publiques,
08:42alors que les services publics sont délabrés, sont de moins en moins bons,
08:46on a une augmentation des inégalités,
08:48une augmentation de la pauvreté,
08:50donc, attendez, il y a quand même un problème aujourd'hui,
08:52donc, il faut repenser complètement cette dépense publique,
08:56sinon, évidemment, le système va complètement exploser.
08:59Non mais, Marc Douati, vous dites ça et vous redites ça,
09:01et vous avez tout à fait raison de le redire.
09:03Ce qui est extraordinaire, c'est que
09:05Bruno Le Maire donne, effectivement, un interview aux Parisiens,
09:09et il dit ceci, il dit
09:11« Notre stratégie reste la même,
09:14réindustrialiser, atteindre le plein emploi et tenir notre trajectoire
09:18pour revenir sous les 3% de déficit en 2027.
09:21La raison principale de cette dégradation, je l'ai dit,
09:23c'est que nous avons sauvé l'économie française. »
09:25Mais c'est extraordinaire, il dit ça,
09:27et il sait, comme vous, ce qui se passe.
09:29C'est quoi ça ?
09:30C'est ça qui est fou.
09:32Moi, ça me dépasse, s'il vous plaît.
09:34Je l'en ai parlé d'ailleurs à Bruno Le Maire à plusieurs reprises.
09:37Je lui ai dit « On doit dire la vérité aux Français. »
09:40C'est comme quand on te dit « Oui, ça y est, il n'y a plus d'inflation. »
09:42Alors qu'on a vu, par exemple, le mois dernier,
09:44l'inflation qui repart à la hausse en France, aux normes Eurostat.
09:47Moi, je pense qu'on ne peut pas cacher la réalité.
09:51Je comprends la volonté du gouvernement,
09:53d'ailleurs de tous les gouvernements,
09:55ça fait 25 ans que je fais ce métier,
09:56tous les gouvernements font la même chose,
09:57ils font de la méthode couée, en disant « Oui, tout va bien dans le monde. »
10:00Mais on se doit de dire la vérité.
10:02C'est quand même déterminant aujourd'hui
10:04parce que quand on est confronté à la réalité,
10:06les Français ne comprennent pas ce qui se passe.
10:08Rappelez-vous, on leur a dit
10:09« Il n'y aura jamais d'inflation, ça ne va jamais augmenter. »
10:11Tiens, ça a augmenté.
10:12« Les taux d'intérêt n'augmenteront jamais. »
10:14Tiens, ça a augmenté.
10:15« On ne sera jamais dégradé. »
10:17Tiens, on est dégradé.
10:18Vous comprenez ?
10:19Tout ça, encore une fois, je ne suis pas un devin,
10:21je ne suis pas un prophète.
10:22Si je fais ces prévisions,
10:23c'est parce que je le vois dans ce que nous faisons.
10:27Vous savez, l'économie,
10:28c'est des causes et des conséquences.
10:30Ce qui se passe aujourd'hui,
10:31ce n'est pas tomber du ciel.
10:32Ce sont des conséquences,
10:33des erreurs stratégiques qu'ont fait nos dirigeants.
10:36Quand on dit qu'on a sauvé la France,
10:38qu'ont fait les autres pays
10:39qui ont réduit leur déficit,
10:40qui ont même un excédent public ?
10:42Quand on dit qu'on n'avait pas le choix,
10:44on a sauvé la France,
10:45déjà, je pense qu'on aurait pu faire différemment.
10:47Moi, je n'ai pas arrêté justement de le dire
10:49aussi à Bruno Le Maire, mais à d'autres.
10:51On pouvait faire différemment,
10:52mais on a choisi la facilité en disant
10:54« Ce n'est pas grave,
10:55on augmente la dette publique
10:57et puis on verra bien après. »
10:58C'est ça.
10:59C'est très dangereux.
11:00Ce qui est extraordinaire,
11:01c'est qu'ils s'enfoncent dans le narratif.
11:02C'est-à-dire, en fait,
11:03ils choisissent,
11:04ils le savent très bien,
11:05ils ne sont pas plus bêtes que d'autres,
11:06mais ils choisissent de continuer
11:08dans un narratif qui n'a plus rien à faire
11:10avec le réel.
11:11C'est ça qui est préoccupant.
11:13C'est ça.
11:14Et encore une fois,
11:15et puis surtout,
11:16les Français ne sont pas dupes.
11:17Il y a encore quelques années
11:19où on pouvait effectivement essayer
11:21de masquer les choses.
11:22Et c'est vrai que,
11:23comme on n'a pas beaucoup
11:24de culture économique en France,
11:25alors on essaie de faire passer les choses.
11:27C'est d'ailleurs pourquoi
11:28j'ai créé ma chaîne YouTube.
11:29D'ailleurs, André qui a dépassé
11:31les 150 000 abonnés la semaine dernière,
11:33donc merci à tous et à toutes.
11:35En fait, qu'est-ce que je fais
11:36sur ma chaîne YouTube ?
11:37Je montre la réalité.
11:39Je montre des graphiques
11:40et comme ça on voit,
11:41on visualise.
11:42Il n'y a pas de trucage.
11:43On ne peut pas en truquer les mains.
11:45On dit « Oui, c'est de la complotise du machin ».
11:47Non !
11:48Ce sont les chiffres de l'INSEE,
11:49les chiffres de l'UFMI,
11:50des chiffres tout à fait officiels.
11:52Maintenant, on ne peut plus mentir.
11:54Mais c'est vrai qu'il y a encore
11:55toute une partie de la population
11:57qui ne regarde pas ça,
11:58qui ne veut pas croire ça,
11:59ou qui au contraire va encore plus loin.
12:02Et qui écoute son ministre
12:04de l'Économie et des Finances.
12:05Qu'est-ce que vous voulez ?
12:06L'autorité ?
12:07Et puis également,
12:08il faut dire la vérité,
12:09également d'autres économistes
12:11qui mentent en permanence,
12:12en disant à des publics
12:13que ce n'est pas grave.
12:14Moi, je n'arrête pas de me battre,
12:15de faire des débats
12:16avec des économistes
12:17où globalement,
12:18ils nous disent
12:19« Mais non, on s'en fiche,
12:20ce n'est pas grave,
12:21on est sûrs qu'ils paieront. »
12:22C'est scandaleux pour elles
12:23et puis surtout, c'est faux.
12:24Marc Twaty, rappelez-vous
12:26cette phrase immortelle
12:27de l'immortel François Hollande,
12:29« Ce n'est pas cher,
12:30c'est l'État qui paye. »
12:32Et ça va continuer.
12:33Même, comment il s'appelle ?
12:35Bruno Macron,
12:36« L'État payera, vous vous rendez compte ? »
12:37Voilà.
12:38Ça aussi, on l'oublie souvent.
12:39L'État, c'est qui ?
12:40C'est nous.
12:41C'est-à-dire que
12:42quand on augmente
12:43les dépenses publiques,
12:44à la fin, il faut les payer.
12:45Donc là aussi,
12:46il y a une conséquence
12:47pour les Français.
12:48Je vous rappelle
12:49que nous sommes numéro 1 du monde
12:50en termes de pression fiscale
12:51par rapport à notre richesse.
12:52Il n'y a pas un pays dans le monde
12:53qui fait plus que nous.
12:54Donc, quand on dit
12:55« On ne va pas augmenter les impôts »,
12:56on présente ça comme un succès.
12:58C'est la moindre des choses,
12:59j'ai envie de dire.
13:00C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
13:01il faut baisser les impôts
13:02pour relancer l'économie française.
13:04Mais si vous faites ça,
13:05il faut également baisser
13:06la dépense publique
13:07et notamment les dépenses
13:08de fonctionnement.
13:09Et ça, évidemment,
13:10on n'y arrive pas.
13:11Merci Marc Twaty
13:12de remettre les points sur les i.
13:13Merci Marc Twaty.
13:14Merci Marc Twaty.
13:15Je vous rappelle
13:16que vous êtes président du cabinet
13:17ACDEFI
13:18et on vous retrouve également
13:19sur Youtube.
13:20On va marquer une courte pause
13:21sur Sud Radio
13:22et puis on revient
13:23dans un instant
13:24avec l'avocate Diane Prota
13:25et le lobbyiste Frédéric Baldan
13:26qui seront avec nous
13:27pour parler de la plainte
13:28concernant Ursula von der Leyen.
13:29A tout de suite sur Sud Radio.

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