Vincent de la Morandière, avocat, alors qu'aura lieu la première fête de village depuis la mort de Thomas, 16 ans, poignardé dans la nuit du 18 au 19 novembre lors d'un bal : «Crépol devient un symbole de la résilience».
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00:00 Alors déjà, on n'a pas identifié manifestement l'auteur des coups mortels,
00:04 donc en fait, l'instruction est toujours en cours,
00:06 et donc lui-même est tenu par le respect de l'instruction,
00:11 il a droit de sortir des éléments objectifs,
00:13 mais qu'il ne préjuge pas la culpabilité,
00:16 c'est-à-dire qu'il n'a droit de communiquer sur une enquête en cours
00:19 que sur des éléments objectifs,
00:21 vraiment, sans préjuger sur la culpabilité des personnes que ça vise.
00:25 Donc il a une certaine limite, ça c'est pas forcément un déni.
00:29 Après, moi je trouve que...
00:31 - Vous ne parliez pas de ses silences, vous parliez de ce qu'il avait dit.
00:33 - Après, le sentiment que j'ai, c'est aussi que toute la France s'est émue,
00:38 donc en fait il y a eu beaucoup d'émotions là-dessus,
00:40 et beaucoup de communications là-dessus,
00:42 et que Crépole devient un certain symbole de la résilience,
00:45 c'est-à-dire qu'on voit qu'ils ont nommé les choses,
00:50 ils ont dit les choses, ils ont pris la parole dans les médias,
00:53 ils ont continué, ils ont repris cette fête, etc.
00:55 Il y a vraiment quelque chose qui est l'or de la résilience,
00:57 et c'est quelque chose qui est important aussi comme symbole.
00:59 [Musique]
01:03 [SILENCE]