François-Xavier Bellamy est l'invitée du Grand Oral des Européennes, présenté par Benjamin Duhamel, sur BFMTV.
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00:00 L'ancien président Nicolas Sarkozy a dit dans les colonnes du Figaro avoir beaucoup de sympathie à votre égard.
00:04 Bon point, moins bon point, il ne révèle pas son vote.
00:07 Je ne suis pas sûr que ça penche en votre faveur.
00:09 Ouvrez les guillemets, le rétrécissement de notre famille, donc la droite,
00:12 est un contre-sens politique autant qu'historique.
00:14 Est-ce que vous espérez quand même avoir son vote à Nicolas Sarkozy ?
00:17 Moi je respecte le fait que le président de la République, un ancien président de la République,
00:21 ne souhaite pas s'engager dans la politique électorale et dire pour qui il votera.
00:26 C'est un coup dur quand même, c'est une autorité morale à droite.
00:29 Vous savez, on a un désaccord de fond avec Nicolas Sarkozy
00:33 qui depuis des années pense que nous devrions nous allier avec Emmanuel Macron.
00:37 Donc voilà, encore une fois, je respecte la diversité des opinions.
00:40 Ce que je crois aujourd'hui fondamental, c'est que nous arrivions à reconstruire la droite
00:45 qui demain constituera l'alternance pour le pays et l'espérance dont la France a tellement besoin.
00:50 Et je crois qu'aujourd'hui le défi c'est pour nous d'écrire cette nouvelle page.
00:54 Nous n'avons pas à être d'une certaine manière en permanence dans la répétition
01:01 de ce travail effectué au cours des années passées.
01:04 Je ne suis pas là non plus pour distribuer les mauvais points
01:07 ou pour faire un droit d'inventaire perpétuel.
01:09 Ce qui compte pour moi, c'est de décrire l'avenir de la droite française
01:13 parce que cet avenir, c'est l'avenir de la France.
01:15 Un avenir sans Nicolas Sarkozy ?
01:16 Nicolas Sarkozy, il a de toute façon quitté la politique électorale.
01:19 Et encore une fois, je respecte parfaitement le choix qu'il fait de ne pas s'engager dans cette élection européenne.
01:23 - On s'en exagère.