• il y a 4 mois
Apolline de Malherbe reçoit François-Xavier Bellamy, député européen et tête de liste "Les Républicains" aux élections européennes, dans "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC, ce lundi 3 juin 2024.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 nous promettons aux Français que nous ferons tout pour les protéger d'une désindexation des retraites.
00:06 Pourquoi ? Parce que je vois bien qu'il y a des beaux esprits à Bercy, au ministère de l'Économie...
00:11 Qui ne disent pas non à cette question.
00:13 Qui ne disent pas non à cette question, qui disent même, tenez, il faut aller faire des économies après tous les retraités.
00:18 On peut quand même leur demander de contribuer à l'effort.
00:21 On peut regarder sur la feuille, en tirant des traits, comment on trouve 20 milliards.
00:24 C'est la proposition que font certains, comme Sylvain Maillard au sein de la majorité,
00:28 qui disent on va faire une année blanche, une année où on va ne pas suivre l'inflation,
00:33 ne pas faire évoluer les retraites pour faire baisser le pouvoir d'achat des retraités.
00:37 Mais moi, je dis que cette situation, elle serait scandaleuse.
00:41 Parce que des gens qui ont travaillé toute leur vie, aujourd'hui à la retraite,
00:44 ils ne peuvent pas négocier une augmentation, ils ne peuvent pas changer de boulot.
00:47 Ils sont pris dans cette situation où ils sont contraints de faire avec l'évolution des prix qui continuent d'augmenter aujourd'hui.
00:54 Et donc, la désindexation des retraites serait évidemment une injustice majeure.
00:58 Et si le gouvernement veut s'en sortir en désindexant les retraites ou en augmentant les impôts,
01:03 alors qu'on a déjà les prélèvements obligatoires les plus élevés de l'OCDE,
01:06 nous déposerons immédiatement une motion de censure pour faire en sorte de protéger les Français.
01:11 Cette motion de censure, c'est notre arme pour garantir aux Français
01:16 que nous empêcherons le gouvernement de se défausser sur eux.
01:19 Et l'on sait en l'occurrence que c'est une motion de censure qui peut être efficace,
01:23 puisqu'une motion de censure aujourd'hui déposée par LR pourrait être votée par l'ensemble des groupes d'opposition
01:28 et faire donc tomber le gouvernement.
01:30 On voit aujourd'hui d'autres groupes d'opposition qui font du spectacle politique
01:33 en ayant la certitude que leur motion de censure ne peut pas passer
01:36 parce que le Rassemblement national en a déposé une, mais la gauche de toute façon a dit qu'elle ne la voterait pas.
01:41 Donc quoi qu'il arrive, cette motion de censure, avec ou sans les voix de la droite,
01:47 de toute façon, cette motion de censure ne passerait pas.
01:49 Ce qui est quand même compliqué à comprendre, François-Xavier Bellamy,
01:52 c'est que vous, vous nous dites "non mais on va faire tomber ce gouvernement s'il avance"
01:55 et puis dans le même temps, on sent cette petite musique avec un Gérard Larcher
01:58 qui ne dit pas complètement non à l'idée éventuellement de devenir demain le Premier ministre d'Emmanuel Macron.
02:03 J'ai du mal à comprendre.
02:04 Gérard Larcher l'a dit sur l'antenne de vos confrères il y a quelques jours.
02:07 Il n'est évidemment en aucun cas question pour lui, ni pour personne d'autre chez nous,
02:12 de rentrer dans une coalition avec le gouvernement.
02:14 Cette rumeur, elle vient d'un seul endroit.
02:17 Il y a une seule personne qui l'intéresse, c'est Emmanuel Macron.
02:20 C'est lui qui aujourd'hui veut créer de la confusion.
02:23 C'est comme ça qu'il avance.
02:24 Nous, nous sommes depuis sept ans dans l'opposition à ce gouvernement,
02:29 à ce président de la République qui est en train de mettre la France dans le mur.
02:31 Depuis sept ans, nous disons que notre devoir,
02:34 c'est de préparer une alternative pour rendre à la France une espérance.
02:38 S'il avait fallu aller coopérer avec ce pouvoir, on l'aurait fait depuis longtemps.
02:41 Certains l'ont fait d'ailleurs.
02:42 Les opportunistes sont partis, les cyniques, ceux qui cherchaient leurs intérêts,
02:46 ceux qui calculaient pour eux-mêmes.
02:47 Très bien, c'est parfait.
02:48 Mais ceux qui sont restés à droite sont fidèles, constants, cohérents
02:51 et ils se battent tous les jours pour la France et pour les Français.
02:54 Et nous sommes, au Parlement européen,
02:56 le seul contre-pouvoir à la dérive que le macronisme veut imposer,
03:01 y compris au plan européen.
03:03 François-Xavier Bellamy, Yamaric.

Recommandations