Un restaurant Mc Donald's attaqué par des pro-palestinien, hier, en plein Paris, à la fin d'une manifestation de l'extrême gauche qui a réuni près de 20.000 personnes*

  • il y a 13 jours
Quelque 22.000 personnes, selon la police, ont défilé samedi dans les rues de Paris, malgré la pluie, dans un unique cortège en hommage au militant d'ultragauche Clément Méric tué il y a dix ans, en soutien aux peuples palestinien et kanak. La manifestation s'est élancée en début d'après-midi de la place de la République, derrière une banderole "Pour Clément, continuons le combat".
Après la dispersion, "plusieurs petits groupes" se sont "reformés" et ont "tenté de déambuler en cortège sauvage", au niveau des Champs Élysées, dans le XXe arrondissement ou encore aux Halles où un "commerce à été dégradé", a indiqué une source proche du dossier. Il y a eu "huit interpellations".
Alors pourquoi Mc Do se retrouve être la cible des pro-palestinien ? Comme l’explique The Washington Post dans un article publié il y a quelques semaines, “tout a commencé plus tôt en octobre, lorsque McDonald’s Israël, gérée par la société Alonyal Limited, a déclaré qu’elle offrirait des repas gratuits aux soldats israéliens ainsi qu’aux hôpitaux”.
Une initiative qui se voulait un geste de solidarité, mais qui dans le contexte très tendu de la riposte de l’État hébreu aux attaques du Hamas du 7 octobre, a déclenché une vague de protestation au Moyen-Orient.

Initialement, cette contestation a pris la forme d’une bataille interne aux différentes entreprises franchisées qui gèrent les restaurants McDonald’s dans la région.

En effet, “une semaine après le début de la crise, rapporte le média américain, les franchises de Turquie, d’Égypte, de Jordanie, du Liban et des pays du golfe Persique ont publié des déclarations dans lesquelles elles prenaient leurs distances par rapport aux actions de leur homologue israélien”.

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