Pour Nicolas Dupont-Aignan, le projet de loi sur la fin de vie aura des conséquences dramatiques avec «des meurtres»

  • il y a 4 mois
Après une longue gestation, le projet de loi sur la fin de vie arrive en première lecture dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale ce lundi, pour deux semaines. Un projet qui suscite inquiétudes et divisions dans la majorité mais aussi auprès des responsables religieux et chez les soignants. Mais pour Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, le projet de loi sur la fin de vie aura des conséquences dramatiques avec «des meurtres».

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Transcript
00:00 Je dis que là aussi, il y a une espèce de mode,
00:03 le droit individuel et qu'on est en train de voter une loi,
00:06 enfin moi je me bats contre cette loi,
00:08 qui s'appelle "Aide à mourir".
00:11 Faux mot, parce que l'aide à mourir, c'est le soin palliatif.
00:15 Et ce qui me révolte, c'est ce mensonge des mots.
00:19 C'est une loi qui va légaliser une euthanasie et un suicide assisté
00:24 comme il n'existe dans aucun pays, sans aucune barrière.
00:27 Les effets collatéraux vont être dramatiques.
00:30 C'est-à-dire qu'on va avoir des meurtres,
00:34 et tout ça au nom du droit.
00:35 Des meurtres ?
00:36 Oui, des meurtres parce que vous...
00:38 Des gens qui auront demandé qu'on...
00:39 Non, non, non !
00:40 Vous aurez des familles, vous aurez des complicités,
00:42 vous aurez... Oui, parce qu'il n'y a plus aucune barrière.
00:45 Et ce qui est impressionnant, c'est que le gouvernement avait proposé une loi
00:48 avec des barrières très strictes,
00:50 pronostics vitales engagés, double vérification, etc.
00:54 Et en commission, en cinq jours, tout est parti.
00:57 Et on va avoir, si c'est voté en l'état, un projet
01:01 qui va bien au-delà de ce qu'on vit aux Pays-Bas,
01:04 en Belgique, au Canada, avec des effets collatéraux dramatiques.
01:08 Donc moi, je dis...
01:09 La Belgique, c'est quand même un...
01:11 Attention, non, non !
01:12 Écoutez, je suis en séance et je connais le projet de loi.
01:14 Donc, je dis attention, au nom d'une fausse liberté,
01:18 on est en train de rompre,
01:22 alors qu'il y a la moitié des patients qui n'ont pas de soins palliatifs.
01:26 Qu'on ait déjà les soins, c'est poser la question.
01:28 D'abord, permet-t-on des soins palliatifs ?
01:30 Et tous les médecins disent que quand il y a soins palliatifs,
01:33 le désir de mourir est bien sûr quasiment réduit à néant.
01:36 Sous-titrage Société Radio-Canada
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